Pérouges
Pérouges | |||||
![]() Vue extérieure de la cité médiévale de Pérouges. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Paul Vernay 2020-2026 |
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Code postal | 01800 | ||||
Code commune | 01290 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pérougiens | ||||
Population municipale |
1 259 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 54′ 11″ nord, 5° 10′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 205 m Max. 303 m |
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Superficie | 18,97 km2 | ||||
Unité urbaine | Meximieux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meximieux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Bugey Tourisme | ||||
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Pérouges est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune est connue pour sa cité médiévale qui, juchée sur un mamelon de la Côtière, constitue le Vieux Pérouges.
La cité médiévale de Pérouges est classée parmi les Plus Beaux Villages de France[1] et en fait un des lieux les plus touristiques du département. C'est une ancienne cité de tisserands, dont la double enceinte de remparts a pu être restaurée.
Les habitants de Pérouges s'appellent les Pérougiens et les Pérougiennes[2].
GéographieModifier
LocalisationModifier
La commune est située sur le rebord du plateau de la Dombes, sur les bords du Longevent et du Vairon, à 40 km de Lyon.
ClimatModifier
Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes.
Voies de communication et transportsModifier
Le principal axe de communication de la commune[3] est la route départementale 1084 qui traverse Pérouges du sud-ouest au nord-est. Cette route anciennement nationale 84 reliant Rillieux-la-Pape à Saint-Genis-Pouilly est une alternative à l'autoroute A 42 qui traverse la commune du sud au nord-est. La sortie numéro 7 nommée Pérouges est implantée au sud. D'autres axes secondaires sillonnent le territoire communal. La départementale 65b reliant l'autoroute à l'axe D 1084, la départementale 4 permet de rejoindre la cité depuis cette dernière et tout un réseau de routes départementales et communales.
La ligne ferroviaire Lyon - Genève traverse la commune en longeant la départementale 1084. Il n'y a pas d'arrêt à Pérouges, mais la gare de Meximieux-Pérouges, qui est une gare TER, est située dans la commune voisine de Meximieux.
La commune dispose également de l'aérodrome de Pérouges - Meximieux, situé au sud-est, à proximité de la sortie d'autoroute. Celui-ci possède une piste d'atterrissage en herbe destiné aux petits avions de loisir.
Communes limitrophesModifier
Faramans | Saint-Éloi | Meximieux | ||
Bourg-Saint-Christophe | N | Charnoz-sur-Ain | ||
O Pérouges E | ||||
S | ||||
Béligneux | Saint-Jean-de-Niost |
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Pérouges est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Meximieux, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 10 310 habitants en 2017, dont elle est la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Morphologie urbaineModifier
Les hameaux de la commune sont disposés autour de la cité fortifiée. Ils abritent la majorité de la population[9]. Le hameau le plus proche est celui du Péage situé au sud à proximité de la cité, puis au nord-ouest se trouve la Glaye et Rapan au sud-est[3] forment les trois hameaux les plus importants de la commune.
LogementModifier
Le nombre total de logements dans la commune est de 453[10]. Parmi ces logements, 86,5 % sont des résidences principales, 6,6 % sont des résidences secondaires et 6,8 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 88,5 % des maisons individuelles, 8,9 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 2,6 % sont des logements d'un autre type. La part d'habitants propriétaires de leur logement est de 81,1 %[10]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, la part de locataires est de 13,8 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[10]. On peut noter également que 5,1 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 1 % sont des studios, 5,9 % sont des logements de deux pièces, 11,7 % en ont trois, 25,3 % des logements disposent de quatre pièces, et 56,1 % des logements ont cinq pièces ou plus[10].
ToponymieModifier
Le nom de la cité a évolué avec les années, les premières traces donnent les noms de « Perogiae » et « Peroges »[11]. Par la suite, au XIIe siècle apparaît la mention de castrum de « Perotgias » lors de l'implantation romaine dans la région. Plusieurs siècle après, au XVIe siècle viennent les noms de « Peroges » puis « Pérouges » depuis le XVIIIe siècle.
Il existe deux principales hypothèses quant à l'origine du nom de Pérouges. La première est celle de l'assimilation du nom à « pierre rouge » où la pierre est un lieu de sacrifice, et le rouge la couleur du sang. La seconde provient du nom de la ville italienne de Pérouse, (Perugia en italien)[11],[12].
HistoireModifier
Les débutsModifier
Sa position dominante sur la plaine du Rhône, au nord-est de Lyon, et sa situation au bord du plateau de la Dombes semblent expliquer le choix du site par un groupe de réfugiés gaulois qui s'en revenait de Pérouse en Italie après avoir fui Rome[12].
En 1173, la permutation entre le Comte de Forez et l'Église de Lyon indique que le Comte Guy a cédé, par-delà le Rhône et la Saône, tout ce qu'il possédait à l’Église pour en jouir à perpétuité, dont le château de Pérouges, que Guichard d'Anthon possédait de lui en fief[13].
Elle a appartenu en des temps immémoriaux aux seigneurs d'Anthon dont l'histoire cite Guichard Ier qui participa à la première croisade, et jusqu'à Louis d'Anthon disparu en 1326.
Cela dit, il faudra attendre le XIIIe siècle pour que la cité acquière un poids plus important. Située aux confins de la Bourgogne, de la Savoie et du Dauphiné, assiégée par l'armée du Dauphiné sous les ordres du roi de France Louis XI en 1468[14], elle servit de place forte aux ducs de Savoie pour protéger leur frontière. Sa fidélité lui valut sa charte de franchise et une expansion économique encouragée par les souverains de Savoie.
La place fortifiée perdit de son importance avec le rattachement de la Bresse et du Bugey à la France en 1601. La forteresse fut démantelée et Pérouges devint une cité de tisserands paisible et prospère jusqu'au début du XIXe siècle. Lorsque l'industrie commença à se développer, la cité voisine de Meximieux récupéra la prospérité économique, car elle était mieux située sur les voies de communication, ce qui permettra la sauvegarde du patrimoine médiéval de Pérouges.
Déclin et sauvegardeModifier
Peu à peu donc délaissées, les constructions médiévales menacèrent de tomber en ruine, mais d'importantes restaurations furent entreprises dès le début du XXe siècle pour sauvegarder le patrimoine historique, sous l'impulsion du Comité de défense du Vieux Pérouges[15] (association fondée entre autres par Édouard Herriot), et des Beaux-Arts.
Aujourd'hui, les rues sont toutes pavées et la cité a retrouvé ses murailles. Pérouges est gratifiée du label des plus beaux villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques des petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.
Politique et administrationModifier
Administration municipaleModifier
L'équipe municipale est composée de quinze membres[16]. Le maire dispose de quatre adjoints et dix conseillers.
Liste des mairesModifier
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :
JumelagesModifier
La commune n'a pas développé d'association de jumelage.
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2018, la commune comptait 1 259 habitants[Note 3], en augmentation de 4,39 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Manifestations culturelles et festivitésModifier
Depuis 1996, a lieu le festival du Printemps de Pérouges qui accueille, chaque année de fin avril à mi-juin, des chanteurs et des musiciens issus du Baroque, du Jazz ou de la musique classique.
En 1996 Bill Clinton visite Pérouges à l'occasion du G7 de Lyon : il est reçu par le maire Guy Passerat de La Chapelle[21].
Toutes les années début juin a lieu une grande fête médiévale.
Et depuis 2000, tous les ans (ou tous les deux ans, parfois), la cité médiévale de Pérouges accueille tout le monde à sa fête, qui fait revivre durant une journée le quotidien des personnes aux temps médiévaux. En 2009, l'Office municipal des fêtes de Pérouges[22] a organisé cette journée le dimanche .
ÉconomieModifier
La cité de Pérouges a été une ville d'artisans pendant le Moyen Âge[12]. Les principales ressources étaient issues de la culture et du tissage de la toile. Aujourd'hui, le tourisme a pris sa place.
Revenus de la population et fiscalitéModifier
Selon l'enquête de l'INSEE en 1999[23], les revenus moyens par ménage sont de l'ordre de 22 183 euros par an, alors que la moyenne nationale est de 15 027 euros par an. Il n'y a pas de redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à Pérouges.
EmploiModifier
En 1999, la population de Pérouges se répartissait à 46,1 % d'actifs, ce qui est légèrement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 16 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national. On dénombrait également 27,9 % de jeunes scolarisés et 10,1 % d'autres personnes sans activité.
Le taux d'activité de la population des 20 à 59 ans de Pérouges était de 83 %, avec un taux de chômage de 6,9 %, donc bien inférieur à la moyenne nationale de 12,9 % de chômeurs.
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Pérouges | 2,3 % | 10,9 % | 15,6 % | 26 % | 20,3 % | 39 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 28,1 % | 24,2 % | 18,8 % |
Sources des données : INSEE[23] |
Culture et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Plus de quatre-vingt édifices sont classés ou inscrits au registre des monuments historiques[24].
Monuments civilsModifier
- La Porte d'En-Bas est l'ancienne entrée principale de la cité médiévale.
- La Porte d'En-Haut.
- La rue des Rondes qui a conservé son aspect de jadis avec ses toits en auvent et les crochets de pierre qui signent chaque entrée de maison.
- La rue des Princes est une rue commerçante de la cité médiévale.
Monuments religieuxModifier
L'église Sainte-Marie-Madeleine, construite au début du XVe siècle, est également l'un des rares exemples d'église-forteresse puisque les remparts sont ses murs et comporte un chemin de ronde très rare.
Patrimoine naturel et culturelModifier
La place du Tilleul, place centrale avec un tilleul bicentenaire, symbole de la Liberté, planté juste après la Révolution française. La place est entourée de magnifiques maisons en encorbellement, dont l'hostellerie du Vieux Pérouges du XIIIe siècle, tenue par une très ancienne famille de la cité. Cette auberge a servi de décor à plusieurs films.
La tarte ou galette au sucre de Pérouges, ou galette de Pérouges est un dessert[25] à base de farine, de beurre, d'œuf et de sucre.
Le musée du Vieux Pérouges, installé dans la Maison du Prince, permet de visiter la tour de guet et l'hortulus. Il présente une série d'objets liés à l'histoire de Pérouges : armes, armures, objets de la vie quotidienne, mobilier, vaiselle, monnaie, cartes et ouvrages historiques.
Le comité de conservation du vieux Pérouges organise en la Maison du Prince (résidence des ducs de Savoie) des expositions d'art contemporain du printemps à l'automne et présente des artistes mondialement reconnus (peinture, sculpture, tapisserie).
Dans la fictionModifier
Films tournés à PérougesModifier
- 1921 : Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger
- 1924 : Mandrin de Henri Fescourt
- 1932 : Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger
- 1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche
- 1961 : Les Trois Mousquetaires : Les Ferrets de la reine de Bernard Borderie
- 1961 : Les Trois Mousquetaires : La Vengeance de Milady de Bernard Borderie
- 1964 : Angélique, Marquise des anges de Bernard Borderie
- 1976 : Ces beaux messieurs de Bois-Doré mini-série télévisée de Bernard Borderie
- 1982 : Le veneur noir, téléfilm français de Paul Planchon
- 1983 : Par ordre du Roy série télévisée française de Pierre Dumayet et Michel Mitrani
- 1993 : L'Heure du cochon (The Hour of the Pig) de Leslie Megahey[26]
- 2010 : Isabelle disparue de Bernard Stora, téléfilm tourné du au . Certaines scènes ont été tournées au château de Fléchères de Fareins.
Dans la littératureModifier
- L'action du roman Les Six Compagnons et la Perruque rouge (1964) se déroule quasi-exclusivement à Pérouges.
HéraldiqueModifier
La commune de Pérouges porte :
|
Ce blason « de gueules, à un dragon d’or » a été offert par Guichard 1er, sire d’Anthon en Dauphiné et seigneur de Pérouges. Il est le symbole de la reconnaissance du courage des habitants de la commune lors des Croisades[28].
Personnalités liées à la communeModifier
- Vaugelas, baron de Pérouges
- Édouard Herriot, fondateur du Comité de défense et de conservation du vieux Pérouges
- Maurice Utrillo, peintre
- Bill Clinton, en visite lors du G7 de Lyon en , a prononcé un discours[29] important contre le terrorisme à la suite de l'attentat de Khobar près de Dhahran contre des soldats américains (19 tués).
Galerie de photosModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- Les Plus Beaux Villages de France, « Pérouges », sur www.les-plus-beaux-villages-de-france.org (consulté le 22 octobre 2009).
- Habitants.fr, « Gentilé de Pérouges », sur http://www.habitants.fr/ (consulté le 21 octobre 2009).
- Mairie de Pérouges, « Cartographie », sur http://www.perouges.fr/ (consulté le 23 octobre 2009).
- « Unité urbaine 2020 de Meximieux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 4 novembre 2020)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- Mairie de Pérouges, « Accueil du site officiel », sur http://www.perouges.fr/ (consulté le 23 octobre 2009).
- Données INSEE compulsées par Linternaute - Logement à Pérouges.
- Mairie de Pérouges, « Pérouges : un nom », sur http://www.perouges.fr/ (consulté le 21 octobre 2009).
- Syndicat d'initiative de Pérouges, « Historique », sur http://www.perouges.org/ (consulté le 22 octobre 2009).
- « Bulle du Pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 », sur museedudiocesedelyon, Musée virtuel du diocèse de Lyon : « Pour tout ce que l’Archevêque et l'Eglise ont cédé au Comte, en retour, à l’occasion de cette permutation, le Comte Guy et son fils Guy, après avoir prêté serment, ont cédé à l’Eglise pour en jouir à perpétuité ce qui est détaillé ci-dessous. C’est-à-dire tout ce que le Comte sur Lyon avait de droit, ou un autre possédait en son nom, et ce qui en dépendait. Et aussi par-delà le Rhône tout ce qu'il possédait, ou un autre en son nom, de Vienne jusqu'à Anthon et Bourgoin, hormis la succession par droit d’héritage au nom des liens du sang, tout autre lien étant exclu. Au-delà de la Saône, le château de Pérouges que Guichard d'Anthon possédait de lui en fief, et la moitié de Montaney que Pierre de Mont Luel avait de lui, et aussi Giry, qu’Hugues Le Déchaussé tenait de lui en fief, il les a cédés avec leurs fidélités. ».
- Adrien Favre, Histoire de la cité de Pérouges, Montluel, Imprimerie Banderier, , 91 p.
- Comité de défense du Vieux Pérouges.
- Mairie de Pérouges, « L'équipe municipale », sur http://www.perouges.fr/ (consulté le 21 octobre 2009).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Pérouges. Adieu à Guy Passerat de La Chapelle », sur www.leprogres.fr (consulté le 15 mai 2020)
- Office municipal des fêtes de Pérouges, « site officiel » (consulté le 21 octobre 2009).
- Linternaute.com, « Emploi », sur https://www.linternaute.com (consulté le 22 octobre 2009).
- Base Mérimée, « monuments historiques de Pérouges », sur http://www.culture.gouv.fr/ (consulté le 22 octobre 2009).
- Cuisine.tv, « La galette au sucre de Pérouges », sur http://www.cuisine.tv/ (consulté le 23 octobre 2009).
- Fiche du film sur imdb.com, consultée le 24 septembre 2011
- Gaso, la banque du blason, « Armes de Pérouges », sur http://labanquedublason2.com/ (consulté le 21 octobre 2009).
- Mairie de Pérouges, « Pérouges : un blason », sur http://www.perouges.fr/ (consulté le 21 octobre 2009).
- (en) Bill Clinton, « Remarks by the President to the people of Perouges, France », sur http://archives.clintonpresidentialcenter.org/, (consulté le 8 octobre 2010).
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320)
- Georges Helmlinger, Pérouges : d'art et d'histoire, Châtillon-sur-Chalaronne, La Taillanderie, , 80 p. (ISBN 2-87629-171-1)
- Claude Perroud, « Une visite à Pérouges », Annales de la Société d’émulation, agriculture, lettres et arts de l’Ain, Bourg-en-Bresse, vol. 12, , p. 184-196 (lire en ligne).
Articles connexesModifier
- Communes de l'Ain
- Cité médiévale de Pérouges
- Liste des localités adhérant à l'association Les Plus Beaux Villages de France
- Liste des monuments historiques de Pérouges
Liens externesModifier
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Site officiel de l'Office de Tourisme