Mas-Grenier

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Mas-Grenier
Mas-Grenier
Vue sur Mas-Grenier en février 2018
Blason de Mas-Grenier
Blason
Mas-Grenier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Grand Sud Tarn et Garonne
Maire
Mandat
Bernadette Prouet
2020-2026
Code postal 82600
Code commune 82105
Démographie
Gentilé Maséen, Maséenne ou Graniérais, Graniéraise
Population
municipale
1 324 hab. (2021 en diminution de 2 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 29″ nord, 1° 11′ 50″ est
Altitude 108 m
Min. 84 m
Max. 174 m
Superficie 24,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Verdun-sur-Garonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mas-Grenier
Liens
Site web http://www.mas-grenier.fr/

Mas-Grenier (occitan : Le Mas Granièr) est une commune française située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne, le Lambon, le ruisseau de Saint-Jean et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), trois espaces protégés (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », les « îles de Saint-Cassian » et les « îles de Verdun-Pescay ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Mas-Grenier est une commune rurale qui compte 1 324 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Maséens ou Maséennes.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située en Lomagne dans la vallée de la Garonne, entre Grisolles et Castelsarrasin.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Bourret, Finhan, Monbéqui, Montech, Saint-Sardos et Verdun-sur-Garonne.

Communes limitrophes de Mas-Grenier[1]
Bourret Montech Finhan
Saint-Sardos   Monbéqui
Verdun-sur-Garonne

Stations de pompage (Garonne) modifier

Deux stations de pompage sont en fonctionnement sur la commune, une permet l'alimentation en eau courante des habitations qui est gérée par Veolia et l'autre permet une alimentation destinée à l'irrigation et est gérée par la Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne. Cette dernière est alimentée par un canal reliant la Garonne à la pompe situé dans la zone de l'Îlot de Saint Cassian.

Îlot de Saint-Cassian modifier

 
Panneau sur le site de l'Îlot de Saint-Cassian

L'Îlot de Saint-Cassian est le premier site de Garonne où le Conseil départemental de Tarn-et-Garonne a décidé d’intervenir dans le cadre de sa politique des Espaces Naturels Sensibles sur le corridor garonnais[2].

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Mas-Grenier.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, le Lambon, le ruisseau de Saint-Jean, un bras de la Garonne, un bras de la Garonne, le ruisseau de Barounet, le ruisseau de la Rayette, le ruisseau des Berdots, le ruisseau des Goujats et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 41 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[5].

Le Lambon, d'une longueur totale de 25,8 km, prend sa source dans la commune de Brignemont et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonnesur le territoire communalMas-Grenier, après avoir traversé 9 communes[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savenès_man », sur la commune de Savenès à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

et un au titre de la directive oiseaux[20] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[23] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois en Lot-et-Garonne et 26 en Tarn-et-Garonne[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[25].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Mas-Grenier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[I 1],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,1 %), forêts (9,9 %), cultures permanentes (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), eaux continentales[Note 7] (2,9 %), zones urbanisées (2,7 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La ligne 849 du réseau liO relie la commune à la gare de Dieupentale, en correspondance avec des TER Occitanie vers Toulouse et Montauban[29].

Trois routes départementales desservent aussi Mas-Grenier.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Mas-Grenier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le Lambon. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2003, 2006, 2014 et 2015[33],[30].

Mas-Grenier est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[34].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mas-Grenier.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 565 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 565 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 1998, 1999, 2002, 2003, 2008 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999, par des glissements de terrain en 1994 et par des glissements et éboulements rocheux en 1994[30].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

Toponymie modifier

Histoire modifier

 
Abbaye Saint-Pierre

L'abbaye Saint-Pierre de la Court, du Mas-Garnier ou Mas de Verdun (anciens noms de Mas-Grenier)[39] est une abbaye bénédictine fondé vers 940 par Amélie, vicomtesse de Toulouse. Elle est dévastée en 1355 par le prince Noir. Les protestants prennent le village en mars 1574. Henri III l'accorde aux protestants comme place de sûreté en 1576. Le culte catholique y est rétabli en 1600. Elle est reconstruite au XVIIe siècle et devient membre de la Congrégation de Saint-Maur en 1645 : Jean de Bertier, né à Toulouse en 1556, originaire d'une puissante famille parlementaire, chanoine et archidiacre de Toulouse, fut abbé commendataire de Saint-Pierre de Mas-Garnier[39], Saint-Sever de Rustan, Saint-Vincent de Senlis et de l'abbaye Notre-Dame de Lieu-Restauré, aussi évêque de Rieux entre 1602 et sa mort survenue en 1620. Il est attesté comme prieur de Saint-Tutuarn en 1605[40]. L'abbaye est vendue comme bien national pendant la Révolution. La vie monastique y a été restaurée entre 1921 et 2013 par les Bénédictines du Saint-Sacrement.

Mas-Grenier fut une place de sûreté protestante à partir de 1576. Elle est supprimée en 1621.

Politique et administration modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[41],[42].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1919 1945 Ferdinand Augé    
1945 1945 Pierre Raspide    
1945 1947 Ferdinand Augé    
1947 1977 Marius Coureau    
1977 1995 Gilbert Delord    
1995 2001 Angèle Perri    
mars 2001 24 mai 2020 Jean-Claude Toulouse DVG Ancien vice-président de la Communauté de communes Pays de Garonne et Gascogne
24 mai 2020 En cours Bernadette Prouet DVG Suppléante au Conseil départemental
Les données manquantes sont à compléter.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et du canton de Verdun-sur-Garonne. Avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes Garonne et Gascogne.

Tendances politiques et résultats modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 1 324 habitants[Note 9], en diminution de 2 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2801 2571 3501 4571 5481 6191 5611 5611 528
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5311 5511 4671 3471 3251 2821 3091 3031 288
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2411 2241 1731 0111 0251 013974952966
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8688818558158379311 0271 0401 259
2017 2021 - - - - - - -
1 3221 324-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Mas-Grenier fait partie de l'académie de Toulouse et possède une école maternelle et primaire avec tous les niveaux.

Santé modifier

Une pharmacie, médecin.

Culture et festivité modifier

Une école de musique de la MJC de Verdun-sur-Garonne est située sur la commune. Les lacs et la Base de loisirs de Saint-Sardos (le lac principal incluant la base de loisirs voit son accès payant lors des vacances d'été) sont à quelques kilomètres de la commune.

Sports modifier

  • Football : AS Mas-Grenier, créée en 1965 et fusionnée en 2023 dans l'entente Garonne-Gascogne, évoluait lors de sa dernière saison en Régional 3 (équipe 1) et Départemental 1 (équipe 2). Lors de cette dernière saison, le club termine premier de sa poule et obtient une accession en Régional 2 dont a bénéficié la nouvelle entente. L’équipe 2 remporte la Coupe du Tarn-et-Garonne en 2018.
  • Pétanque : Pétanque Maséenne qui participe aux compétitions officielles.
  • Arts martiaux et sports de combat (Ju Jutsu traditionnel Maséèn (JJTM)).

Écologie et recyclage modifier

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font par la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne (anciennement par le SIEEOM de Grisolles-Verdun[47] jusqu'au 1er janvier 2017)

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 506 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 288 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 740 [I 4] (20 140  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,9 % 7,1 % 8,9 %
Département[I 7] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 830 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (70,2 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 185 emplois en 2018, contre 213 en 2013 et 180 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 589, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,1 %[I 10].

Sur ces 589 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 108 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

76 établissements[Note 12] sont implantés à Mas-Grenier au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 76
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 13,2 % (9,6 %)
Construction 17 22,4 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
19 25 % (29,7 %)
Information et communication 1 1,3 % (1,9 %)
Activités immobilières 4 5,3 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
15 19,7 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7 9,2 % (13,6 %)
Autres activités de services 3 3,9 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 76 entreprises implantées à Mas-Grenier), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • Turfplac SARL, services d'aménagement paysager (850 k€)
  • EURL Butto Sebastien, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (113 k€)
  • T 3 Factory, commerce et réparation de motocycles (103 k€)
  • Foncagri, ingénierie, études techniques (96 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 40 36 31 28
SAU[Note 15] (ha) 1 188 940 961 1 172

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 36 en 2000 puis à 31 en 2010[51] et enfin à 28 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 30 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[52],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 188 ha en 1988 à 1 172 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 42 ha[51].

Galerie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  • Les armes de Mas-Grenier se blasonnent ainsi : De gueules à la plane d'or, convexe, posée en pal, les poignées à dextre, accostée de deux coquilles d'argent et surmontée de trois fleurs de lis d'or rangées en chef.[53]

Le blason de la ville est constitué de[54] :

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
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Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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