Grièges
Grièges est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commune en partie insulaire du sud de la Bresse savoyarde entre le Beaujolais, le Mâconnais et la Dombes, elle connaît depuis quelques années une croissance démographique comme la plupart des communes de l'aire urbaine de Mâcon.
Grièges | |||||
Mairie de la commune. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Veyle | ||||
Maire Mandat |
Annick Gremy 2020-2026 |
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Code postal | 01290 | ||||
Code commune | 01179 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 901 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 128 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 20″ nord, 4° 51′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 169 m Max. 212 m |
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Superficie | 14,87 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vonnas | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | grieges.fr | ||||
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Peuplée de 1 901 habitants en 2021 , elle fait partie des communes les plus peuplées du canton de Vonnas.
Géographie
modifierLocalisation
modifierGrièges est dans la Bresse, près de sa limite sud. C'est un village situé sur la rive gauche de la Saône.
Grièges est une commune insulaire récente. En effet, Saint-Laurent-sur-Saône occupe la rive occidentale d'une île de la Saône alors que le reste de l'île est partagé entre Crottet, Replonges et Grièges. Cette île est créée en 1992 à la suite de la construction du canal de déviation de la Saône à la fin des années 1980.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Cormoranche-sur-Saône, Crottet, Cruzilles-lès-Mépillat, Laiz, Pont-de-Veyle, Saint-Laurent-sur-Saône, Mâcon et Varennes-lès-Mâcon.
Points extrêmes
modifier- Nord : Près du confluent Saône - Veyle, 46° 17′ 59″ N, 4° 49′ 59″ E
- Est : Ferme-Sainte-Marie, 46° 16′ 18″ N, 4° 52′ 42″ E
- Sud : Hautes-Corcelles, 46° 14′ 03″ N, 4° 51′ 42″ E
- Ouest : Île Drampun, 46° 15′ 56″ N, 4° 49′ 00″ E
Hydrographie
modifier- La Saône forme la frontière ouest de la commune. Le canal de dérivation de cette rivière passe aussi dans Grièges. Une moitié de l'île Damprun appartient à la commune, l'autre partie étant une fraction du territoire de Cormoranche-sur-Saône.
- La Veyle fait aussi office de frontière avec Crottet. Elle passe donc sud de l'est au nord-ouest du village et se jette dans la Saône près du pont François Mitterrand.
- La Petite Veyle, cours d'eau qui se sépare de la Veyle à Saint-Jean-sur-Veyle se jette aussi dans la Saône au port de By.
- Le ruisseau Guiron prend sa source à Cruzilles-lès-Mépillat et se jette dans la Petite Veyle à Jonc.
- Le Bief de Malivert fait un bref passage à Faty-Villeneuve où il se jette dans la Petite Veyle. Il forme une partie de la frontière avec Pont-de-Veyle.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 905 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
modifierRoutes
modifier- La route départementale D 51 est à l'ouest de la commune et rejoint Cormoranche-sur-Saône à Saint-Laurent-sur-Saône et Mâcon.
- La route départementale D 51B traverse le bourg et Faty-Villeneuve. Elle lie Cormoranche-sur-Saône au sud à Pont-de-Veyle à l'est.
- La route départementale D 51C démarre à Faty-Villeneuve. Elle permet de rejoindre Crottet en passant par Jonc et le hameau de Crottet qu'est Chavannes.
- La route départementale D 933 traverse une partie du sud-est de la commune aux Corcelles, elle relie Thoissey à Pont-de-Veyle.
- La route départementale D 879 traverse l'extrême-nord de Grièges, elle contourne Saint-Laurent-sur-Saône pour rejoindre Mâcon-sud par le pont François-Mitterrand construit dans la commune.
Une seule autoroute traverse la commune, c'est l'A406 et deux autres sont dans un rayon de 6 km.
- L'autoroute A406 est une autoroute reliant l'A40 et l'A6 et qui permet aux usagers de gagner un quart d'heure pour aller à Mâcon Sud en évitant le centre. Pour accéder à l'autoroute, il faut aller à la gare de péage de Crottet.
- L'autoroute A40 (Mâcon - Genève), portion de la Route Centre-Europe Atlantique Bordeaux/Nantes - Annemasse passe à moins de cent mètres au nord de la commune. Pour accéder à l'autoroute, il faut aller à la gare de péage de Mâcon-Est à Replonges.
- L'autoroute A6 est une autoroute passant à une quinzaine de kilomètres de la commune qui relie Paris à Lyon et qui est accessible depuis l'A406 pour aller à Lyon et par l'A40 pour se rendre à Paris.
Voies ferroviaires
modifierAu début du XXe siècle, avec l'exploitation du réseau des tramways de l'Ain, la commune était traversée par la ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 km. Elle longeait la ligne PLM[7] et desservait la gare de la commune. Avant 1940, ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars.
Aujourd'hui, trois voies ferrées traversent la commune.
- La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[8], passe au nord de la commune. Une gare pour les TER Rhône-Alpes est située près de la commune, c'est celle de Pont-de-Veyle installée à Crottet.
- La ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille traverse la Saône au sud de Mâcon et passe le sud de la commune. La gare de Mâcon-Loché-TGV, au sud-ouest de Mâcon, est desservie par quelques TGV Paris - Marseille et Paris - Genève.
- Ces deux lignes sont raccordées par une voie qui coupe le territoire en deux parties.
- La ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon ne passe pas loin de Grièges. La gare de Mâcon-Ville, à 6 km du bourg, est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le nord-est de la France à la Méditerranée.
Transport fluvial
modifierÀ quelques kilomètres de Grièges, la Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial. La Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.
Transport aérien
modifier- La chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire gère un petit aéroport à Charnay, au sud-ouest de Mâcon, soit à 8 km environ de Grièges.
- Les habitants de la commune doivent se rendre à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry distant de 80 kilomètres ou bien à l'aéroport de Genève distant de 140 kilomètres pour effectuer des vols vers l'international.
Transports en commun
modifierLa commune est reliée au réseau départemental des bus se nommant réseau car.ain.fr. Trois arrêts intégrés à la ligne 114 (Sens Belleville - Mâcon et sens Mâcon - Belleville) sont situés dans la commune le long de la route départementale D51B. Deux arrêts sont situés au bourg, l'arrêt Centre vers l'école publique et l'arrêt Grande Rue près de la laiterie. Le dernier, La Croix Blanche, est localisé à Faty-Villeneuve.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Grièges est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), zones urbanisées (13,6 %), terres arables (7,5 %), forêts (6,4 %), eaux continentales[Note 2] (6 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierÀ l'époque gallo-romaine, le territoire était déjà occupé par une villa dont le nom était Chillia. Au Moyen Âge, la villa devenue paroisse est absorbée par la localité de Grièges mais Chilia reste le chef-lieu de la paroisse donc garde ce nom jusqu'au XVIe siècle.
Chillia
modifierÀ l'origine, le nom du lieu était Chilie selon le pouillé du diocèse de Lyon qui cite ce nom vers 1250[14]. Il aurait pour origine le nom d'un domaine gallo-romain[15]. En 1272, le nom aurait été Chilliacus comme le mentionne Samuel Guichenon dans un de ses ouvrages dédiés à la Bresse. Selon Marie-Claude Guigue dans un ouvrage dédié à la Dombes, Chiliacus était le nom pour se référer au village autour de 1321 même si Chillia est évoqué vers 1325. Enfin, on trouve Chillies dans la pancarte des droits de cire autour de 1506.
Grièges
modifierLe premier nom de la commune apparaît en 997 sous le nom de Grecio[16] qui était à cette époque une simple localité, il proviendrait du gentilice Graecius[17].
En 1570, les archives de l'Ain évoquent Grege. Le terrier de Saint-Cyr-sur-Menthon évoquent Griege en 1630 et les visites pastorales citent Greige en 1650.
En 1793, on trouve le nom de Griége puis le nom actuel de Grièges en 1801 dans le bulletin des lois[18].
Histoire
modifierÀ l'époque gallo-romaine, l'habitat gagne un peu sur la forêt qu'on commence à défricher et apparaissent ainsi des villae ; le sous-sol a livré des vestiges de cette époque : poteries, tuiles, bijoux, pièces de monnaie. La région est alors parcourue par des voies de communication non négligeables ; la voie romaine longeant la rive gauche de la Saône se divise en deux branches à hauteur de Bey : l'une file sur Cormoranche et Grièges, franchit les deux bras de la Veyle à Villeneuve pour gagner ensuite Feillens ; l'autre, plus à l'est rejoint Lagnat, Pont-de-Veyle et se poursuit sur Bâgé-le-Châtel par le vieux chemin parallèle à la route D28 en limite de Saint-Jean-sur-Veyle[19].
Le territoire communal est occupé dès l'époque gallo-romaine par une villa nommée Chillia qui devient une paroisse durant le Moyen Âge[20]. À cette époque, elle est absorbée par Grièges qui est alors une simple localité. Toutefois, le chef-lieu de la paroisse reste à Chillia jusqu'au XVIe siècle, étant donné qu'elle dépend de l'église Saint-Gengoult[14]. Par la suite, le centre du village est déplacé à l'endroit actuel, le vieux bourg reste aujourd'hui visible.
En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, la commune devient française avec l'acquisition par la France de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.
Entre 1790 et 1795, elle était une municipalité du canton de Pont-de-Veyle, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes.
La Saône fait souvent l'objet de crues qui inondent régulièrement les prairies du val de Saône. Deux d'entre elles furent particulièrement marquantes. La plus importante crue connue date de 1840, la deuxième plus importante date de 1955.
Politique et administration
modifierListe des maires successifs
modifierJumelages
modifierLa communauté de communes du canton de Pont-de-Veyle dont la commune fait partie est jumelée avec la commune de Straubenhardt localisée dans le Bade-Wurtemberg ( Allemagne) à la porte nord de la Forêt-Noire entre Karlsruhe et Pforzheim. Après quelques échanges entre associations en 1999, le jumelage entre Straubenhardt et le canton de Pont-de-Veyle a été concrétisé par la signature de la Charte lors de la grande fête organisée au Château de Pont-de-Veyle en 2000[21].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 1 901 habitants[Note 3], en évolution de +0,53 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifier- La commune possède une école publique de la petite section jusqu'au CM2, les niveaux sont répartis dans sept classes.
- Une école privée est située dans la même rue que l'école publique : l'école Saint-Thérèse. Elle accueille trois classes regroupées en cycles.
Les élèves de la commune passant en 6e sont dirigés au collège George-Sand de Pont-de-Veyle. Enfin, le lycée de secteur de la commune est le lycée Lamartine, situé à Mâcon dans la région bourguignonne.
-
École Sainte-Thérèse.
-
École publique.
Sports
modifierClubs sportifs
modifier- Le Tennis Club Veyle Sâone est un club né de la fusion de quatre associations dont celle de la commune (Tennis Club de Grièges) en 2015[25].
- L'AS Grièges Pont-de-Veyle est un club de football issu de la fusion entre l'ancien club de la commune et celui de Pont-de-Veyle.
- Le Moto-Club de la Pierre Torrion réunit des licenciés autour de la pratique de la moto.
- L'AS Grièges Cyclo est une association rassemblant les passionnés du vélo des environs.
Infrastructures sportives
modifier- Deux terrains de football accueillent les matches du club de la commune.
- Autour de ces terrains, on trouve trois courts de tennis.
- Près du lac de Cormoranche, on trouve un terrain de moto-cross.
- Au bourg du village, un boulodrome permet la pratique de la pétanque à Grièges.
Médias
modifier- Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
- Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
- La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.
Numérique
modifierDepuis 2012, la commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.
Économie
modifierSur le plan économique, l’agriculture est très active avec une dizaine d’exploitations agricoles d’élevage, laitières et de céréales. D’autres petites et moyennes entreprises sont présentes (mécanique générale, horticulture, artisanat, commerces, etc.).
Mais le village est surtout connu pour son industrie agroalimentaire : la fromagerie Bressor qui fabrique le Carré Frais, le Bleu de Bresse, les apérivrais, emploie entre 250 et 300 personnes selon la charge de travail.
Culture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Martin de Grièges a été édifiée au cœur du village sur la place principale.
- La chapelle Saint-Gengoult, située dans le vieux bourg du village, aurait été construite au Xe siècle et a été rénovée en 1991. Église de l'ancienne paroisse de Chillia, elle a été sauvée de la démolition durant la Révolution grâce à la municipalité qui avait décidé d'en faire une maison commune[26].
- Vers le parc du château de Pont-de-Veyle se trouve le pont des Laboureurs inscrit au titre des monuments historiques depuis 2020[27].
- Le long de la Grande Rue, on peut apercevoir un bâtiment qui accueillait auparavant la mairie et l'école primaire du village.
- Au hameau de Jonc, le moulin Vieux enjambe la Veyle à la frontière avec Crottet.
- Un monument en l'honneur des enfants de Grièges tombés durant les guerres a été érigé entre l'église et la mairie.
- Quelques croix de chemins sont situées dans différents endroits de la commune.
-
Église Saint-Martin.
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Chapelle Saint-Gengoult.
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Pont des Laboureurs.
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Ancienne mairie et école.
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Moulin Vieux.
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Monument aux morts.
Espaces verts et fleurissement
modifierL'ouest de la commune fait partie des prairies inondables du val de Saône, zone intégrée dans le réseau Natura 2000[28] et classées zones protégées depuis 1994.
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[29].
Festivals et événements
modifier- La traditionnelle Course de Solex au mois d'août, organisée par le Comité des fêtes.
- Le Nid'Poule Festival, festival de musique émergentes, organisé par l'Association Chaud comme la Bresse de 2015 à 2023
Personnalités liées à la commune
modifier- Gustave Lambert, hydrographe et navigateur français du XIXe siècle.
- Marie-Joseph Bonnat, explorateur français du XIXe siècle.
- Joseph Billioud, historien français et père de Jacques Billioud et grand-père de Jean-Michel Billioud, est né dans la commune en 1888.
- Paul-Marie Rousset, évêque français, né dans la commune en 1921.
- Alexandre Nicolot, Juste parmi les nations[30], avait une maison de campagne dans la commune où il hébergea deux adolescents d'une famille de réfugiés juifs à la fin de l'Occupation.
- La Pigñata, groupe de punk rock fondé en 2018[31]par Gus et Larsen. Ils ont notamment écrit un morceau sur Grièges, extrait de leur premier EP.
Cinéma à Grièges
modifier- Le film Plus qu'hier moins que demain de Laurent Achard (1999) a partiellement été tourné à Grièges.
Héraldique
modifierLa commune de Grièges porte :
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Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Grièges et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Ligne Trévoux <> Saint-Trivier-de-Courtes, sur tramdelain.fr.
- Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dictionnaire topographique de Philipon p. 114 sur archives-numerisees.ain.fr
- Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs (Lettre C) », sur henrysuter.ch (consulté le ).
- Édouard Philipon, Dictionnaire topographique du département de l'Ain : Comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 528 p. (lire en ligne), p. 200
- Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs (Lettre G) », sur henrysuter.ch.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Yves feuillat, Département de l'Ain, Pré-Inventaire, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Pont-de-Veyle, Pont-de-Veyle 01290, Canton de Pont-de-Veyle : Histoire et Patrimoine, , 222 p., p. 7
- « Grièges (Ain, France) - Archives communales de l'Ain », sur archives-communales-ain.fr (consulté le )
- « Jumelage du canton de Pont-de-Veyle avec Straubenhardt (Allemagne) », sur pont-de-veyle.com.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le mot du président, sur le site du TCVS
- À Grièges : la chapelle Saint-Gengoult, sur leprogres.fr.
- Pascal Mailhos, « Arrêté n° 20-110 portant inscription au titre des monuments historiques du pont des Laboureurs – GRIEGES (Ain) » [PDF], sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
- « Prairies du val de Saône sur le site du réseau Natura 2000 » (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Alexandre Nicolot - Dossier n° 9 947 », sur comité français pour Yas Vashem (consulté le ).
- Conseil départemental de Saône-et-Loire, « LA PIGÑATA + LES HÔTESSES D'HILAIRE », sur Conseil départemental de Saône-et-Loire : Site Internet (consulté le ).
- « Armes de Grièges »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.