Saint-Trivier-de-Courtes

commune française du département de l'Ain

Saint-Trivier-de-Courtes
Saint-Trivier-de-Courtes
L'ancien hôpital-hospice.
Blason de Saint-Trivier-de-Courtes
Blason
Saint-Trivier-de-Courtes
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
Maire
Mandat
Yves Bernard
2022-2026
Code postal 01560
Code commune 01388
Démographie
Gentilé Trivicourtois
Population
municipale
1 119 hab. (2021 en augmentation de 2,01 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 27′ 37″ nord, 5° 04′ 56″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 218 m
Superficie 16,53 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Replonges
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Trivier-de-Courtes
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Saint-Trivier-de-Courtes
Liens
Site web saint-trivier-de-courtes.fr

Saint-Trivier-de-Courtes est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, située à 30 km au nord-ouest de Bourg-en-Bresse.

Les habitants s’appellent des Trivicourtois(e)(s)[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Localisation de la commune dans l'Ain et le canton de Replonges.

Saint-Trivier-de-Courtes est une commune française du département de l'Ain dans le nord de la Bresse savoyarde, partie de la région naturelle de la Bresse.

Par orthodromie, elle se situe à 25,5 km à l'est de Mâcon[2], à 30 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse[3], à 40 km au sud de Chalon-sur-Saône[4], à 80 km au nord de Lyon[5] et à 336 km au sud de Paris[6].

La commune fait partie du bassin de vie de Pont-de-Vaux et de la zone d'emploi de Bourg-en-Bresse[7].

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-Trivier-de-Courtes
Romenay
(Saône-et-Loire)
Vernoux
Vescours   Courtes
Chavannes-sur-Reyssouze Servignat Mantenay-Montlin

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 1 653 hectares ; son altitude varie de 184 à 218 mètres[8], cette faible variation prouve un relief particulièrement plat.

Le sol argileux et calcaire peu accidenté s'explique par sa localisation dans le fossé de la Bresse résultant d'un effondrement du rift ouest-européen à l'ère tertiaire, événement ayant permis la création d'un lac peu profond qui se déversait au sud en direction de la mer Méditerranée.

À l’Oligocène et au Miocène, se forment les Alpes, phénomène géologique qui arc-boute le massif du Jura vers le lac bressan et plisse le fond du réservoir, donnant ce relief vallonné avec des dénivellations très faibles. Une ouverture se créant au sud, le lac s’assèche puis disparaît pour laisser place à un sol humide et marécageux.

Aujourd'hui, Saint-Trivier et les autres territoires du fossé se trouvent entre les massifs du Mâconnais et du Beaujolais à l'ouest et du Jura et des Alpes à l'est.

Hydrographie modifier

Deux principaux cours d'eau, appartenant au bassin versant de la Saône, traversent la commune ; le plus important est la rivière appelée la Voye[9]. Prenant sa source près de la route départementale 2 à Chavannes-sur-Reyssouze, le cours d'eau continuant son chemin à Vescours puis entre dans le territoire communal au nord-ouest. À ce moment-là, la Voye possède le nom de ruisseau de Montalibord puis celui de Berthelet. La rivière est nommée la Voye après avoir traversé le moulin de Berthelet. Elle continue son cours à Vernoux puis se jette dans la Sâne Vive à La Chapelle-Thècle, commune de Saône-et-Loire.

Le ruisseau de Grandval est un affluent de la Voye et est situé entièrement sur le territoire de Saint-Trivier[10]. Le confluent se situe non loin de la route départementale 975 près du lieu-dit le Tremblay. De plus, le bief de Rouillet est un petit ruisseau du sud de la commune où il prend sa source[11], il se jette dans la Reyssouze à Servignat.

Enfin, on trouve également plusieurs étangs dont l'étang Seufa.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 966 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Romenay à 5 km à vol d'oiseau[14], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,9 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Voies de communication et transports modifier

La proximité de la commune avec les villes de Mâcon, de Bourg-en-Bresse et de Chalon-sur-Saône lui permet d'être traversée et d'être à proximité d'axes de communication importants aux niveaux départemental, régional et national.

Routes modifier

 
Route départementale 2 à l'entrée du village.

La route départementale 975 est la voie la plus importante de la commune. Voie reliant de Tournus à Bourg-en-Bresse, elle faisait partie de la route nationale 75 avant que ce tronçon ne soit déclassé en 1973. Elle permet de rejoindre Montrevel-en-Bresse et Mantenay-Montlin par le sud ainsi que Romenay par le nord.

La route départementale 2 traverse Saint-Trivier d'est en ouest. Par l'ouest, la voie permet de rejoindre Pont-de-Vaux en passant par Vescours et Chavannes-sur-Reyssouze sans traverser leur bourg. De l'autre sens, la voie a point d'arrivée le pont sur la Sâne Morte qui sépare Curciat-Dongalon et la commune saône-et-loirienne de Varennes-Saint-Sauveur. Elle permet de rejoindre aussi la commune voisine de Courtes. Passant par le bourg du village, la route D 2b est une voie annexe de la route D 2 qui permet de relier cette dernière à la route D 975.

La route départementale 80 traverse le sud de la commune. Commençant à l'intersection avec la route D 2, la voie se dirige vers le sud en direction de Servignat et Saint-Jean-sur-Reyssouze pour terminer à Villars-les-Dombes.

La route départementale D 58b est une voie débutant au rond-point situé près de La Servette et permet de rejoindre Vescours en se dirigeant à l'ouest.

Aucune autoroute ne traverse Saint-Trivier mais quatre se situent dans un rayon de 25 kilomètres. La plus proche est l'autoroute A39 qui relie la préfecture de l'Ain et Dijon tout en desservant Dole et Lons-le-Saunier. Cet axe passant à l'est de la commune en rencontre un autre à hauteur de Viriat, commune au nord de Bourg-en-Bresse. Cette voie en question est l'autoroute A40 qui relie Mâcon à Genève et se situe au sud de Saint-Trivier.

Cette autoroute est aussi reliée à une autre plus importante au niveau national : l'autoroute A6 passe à une vingtaine de kilomètres de la commune et relie Paris à Lyon ; elle est accessible depuis l'A406 pour aller à Lyon et par l'A40 pour se rendre à Paris. L'autoroute A406 est une voie reliant l'A40 et l'A6.

Voies ferroviaires modifier

 
Gare.

Au début du XXe siècle, deux infrastructures ferroviaires sont installées à Saint-Trivier dont la ligne de Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse qui traversait la gare communale. Elle a été ouverte par la Compagnie des Dombes et du Sud-Est, société rachetée par la PLM, elle-même intégrée dans la SNCF. Cette voie a été ouverte en deux temps, le tronçon entre Bourg-en-Bresse et Saint-Germain-du-Plain étant inauguré le [18]. D'une longueur de 77,804 km, la ligne commence à être exploitée par la SNCF en 1938 qui supprime l'année suivante le transport des voyageurs. Le transport des marchandises continuera d'exister entre Bourg et Ouroux jusqu'en 1951 avant de disparaître totalement sur la ligne en 1956.

À la même époque, avec l'exploitation du réseau des tramways de l'Ain, la commune était traversée par la ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 km. Venant de la halte de Vescours[19],[20], la voie traverse la ligne de Chalon à Bourg et avait pour terminus la gare dans le cours de la gare PLM. Avant 1940, ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars.

Transports en commun modifier

Afin d'assurer des liaisons entre la ville-préfecture et Saint-Trivier, le conseil départemental a mis en place une ligne de car reliant Bourg-en-Bresse à Romenay, commune de Saône-et-Loire. Cette ligne, la ligne 150, fait partie du réseau interurbain de l'Ain. Le village dénombre un unique arrêt : Pré de la Dîme[21].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Trivier-de-Courtes est une commune rurale[Note 1],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), forêts (11,9 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (7,3 %)[27].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

 
Panneau d'entrée.

Origine du nom modifier

La commune doit pour partie son nom à l'ermite Trivier de Thérouanne qui vécut dans la Dombes au VIe siècle[28]. L'autre partie du nom fait référence à Courtes, nom de la commune voisine dont l'origine vient du latin curtus signifiant écourté, tronqué, diminué qui qualifie un terrain de petite dimension[29].

Anciens noms modifier

La première référence au village date de 1049 et apparaît dans le Recueil des chartes de Cluny sous le nom de Sanctum Triverium[30]. Deux siècles plus tard, autour de 1250, Sanz Trivers est cité dans le pouillé du diocèse de Lyon. Samuel Guichenon, dans un ouvrage nommé Histoire de la Bresse et du Bugey, évoque Sancti Triverii de Cortoz comme nom de l'entité en 1272.

De même, il cite Sanctus Triverius de Cortous comme nom du village en 1397. Quelques années plus tard, Sancluns Triverius de Courtoux est évoqué en 1416 par les archives de la Côte-d'Or ainsi que Sancto Triverio de Courtoz. La même source parle de Sanctus Triverius de Curtoux en 1439. De plus, les archives départementales de l'Ain parlent Sancti Treverii de Cortoux comme nom du village en 1469. Trois années plus tard, Guichenon dans un autre ouvrage consacré à la Savoie nommé Histoire généalogique de la royale maison de Savoie parle de Sainct Trivier de Courtoux en 1472.

Le siècle suivant, le même auteur évoque Sainct Trivier en 1536 puis Sainct Trivier en Bresse voire Sainct Trivier de Courte en 1650. Dans ses Mémoires pour servir à l'histoire de Dombes, Louis Aubret cite Saint Trivier de Courtes. Durant la révolution, Saint-Trivier change de nom pour devenir Val-Libre afin d'enlever toute référence à l'Ancien régime. Ce n'est qu'en 1801 que Saint-Trivier-de-Courtes redevient le nom de la commune.

Histoire modifier

Antiquité modifier

Avant l'arrivée des Romains sur le territoire, le peuple celte des Ambarres dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) », occupait la région bressane et ses vastes forêts[31].

Vers les années , à la suite de la conquête des Gaules par les Romains, la commune et les territoires l'entourant changent de domination même si les nouveaux occupants ne s'intéressèrent pas particulièrement à cette région marécageuse et boisée. Jules César considérait la Bresse et le Bugey comme une seule région qu'il nommait Insula Gallica[32].

Moyen Âge modifier

Le village de Saint-Trivier est étroitement lié à la légende des Loups de Trivier[33]. En 539, le roi Théodebert, petit fils de Clovis et roi d'Austrasie, revient d'une expédition en Italie, prit des otages sur les territoires qu'il traversait dont deux jeunes Dombistes d'une riche famille. Ces derniers furent exilés dans le nord de la France. Près de Thérouanne, l'abbé de Wiserne les prit en pitié, les racheta et les fit reconduire dans leur famille par le moine Trivier. Or lors de leur retour, Trivier et les deux enfants se perdirent dans une vaste forêt nommée la forêt Memphique située dans les environs de Courtes.

En conséquence, le moine fit une prière en demandant à Dieu de les faire sortir de la forêt. C'est alors qu'un loup apparut et les ramena sur le bon chemin. Pour les remercier, la famille des Dombiste donna un lopin de terre à Trivier, où il vécut en ermite et où il mourut saintement en 550. Un lieu de culte placé sous le vocable de Saint Trivier y fut élevé par la suite vieille église de Saint-Trivier détruite vers 1700 et située sur le territoire communal à l'emplacement du cimetière actuel, plus précisément à la place de la chapelle Notre-Dame.

Saint-Trivier-de Courtes fut autrefois fortifiée et entourée de fossés. Ceux-ci ont aujourd'hui disparus, mais ils existaient encore en grandes parties lorsque fut dessiné le cadastre impérial au début du XVIIIe siècle[34]. En , le Dauphin accompagné par Béraud de Mercueil et Jean de Châlon menace la ville[35].

Renaissance modifier

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon signé le , Saint-Trivier, qui faisait partie des États de Savoie, appartient désormais à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

Pendant la nuit du , le village subit un terrible incendie qui fit disparaître de nombreuses maisons de bois.

Époque contemporaine modifier

À la suite de la signature de l'armistice du 22 juin 1940, le village se trouve dans la zone libre de l'État français. De jusqu'à l'été 1944, la commune est sous occupation allemande.

En 2016, un projet de fusion entre Saint-Trivier et Mantenay-Montlin fut à l'étude[36]. Toutefois, ce regroupement ne fut jamais concrétisé.

Politique et administration modifier

 
Mairie.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Durant l'Ancien Régime, Saint-Trivier-de-Courtes était une ville chef-lieu de mandement du Pays de Bresse et une ville du bailliage, de l'élection et de la subdélégation de Bourg[30].

Lors de la création des départements par la Révolution française, elle est intégrée au département de l'Ain et au district de Pont-de-Vaux. En 1800, après la suppression des districts, elle intègre l'arrondissement de Bourg-en-Bresse mais reste dans le canton dont elle est le chef-lieu. En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014[37] portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. Ainsi, la commune ainsi que toutes celles du canton de Saint-Trivier-de-Courtes sont intégrées au nouveau canton de Replonges.

En 1958, la commune fait partie de la première circonscription de l'Ain[38] pour l'élection des députés. Malgré les deux découpages qui ont lieu en 1988[39] et en 2012, Saint-Trivier reste dans la première circonscription.

Du point de vue judiciaire, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bourg-en-Bresse[40]. De plus, elle relève aussi de la cour d'assises de l'Ain, elle-même située à Bourg. Enfin, Saint-Trivier dépend de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Lyon.

Intercommunalité modifier

Jusqu'au , la commune appartenait au SIVOM de la Plaine de la Bresse[41]. À partir de cette date, la structure dont le siège se situait à Saint-Trivier est transformée en district qui prend le même nom[42]. Toutefois, ce district est remplacé le par la communauté de communes du canton de Saint-Trivier-de-Courtes[43]. Durant toutes ces années, l'entité regroupait en plus de Saint-Trivier onze autres communes de l'ancien canton.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, le préfet de l'Ain publie le un schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prescrit notamment la « fusion de Bourg-en-Bresse Agglomération et des communautés de communes Bresse-Dombes-Sud Revermont, La Vallière, Treffort-en-Revermont, Montrevel-en-Bresse, du canton de Saint-Trivier-de-Courtes et du canton de Coligny[44] ».

Cette fusion intervient le par la création de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse (CA3B), dont la commune fait désormais partie[45].

Maires modifier

Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2001 François Pittner    
mars 2001 novembre 2010 Jean-Paul Chevalier PS  
novembre 2010 juin 2022 (décès)[47] Michel Brunet LR Retraité
2022   Yves Bernard    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 1 119 habitants[Note 2], en augmentation de 2,01 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5651 8671 6081 3731 4531 4771 5121 5681 527
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4971 4731 4331 3931 4681 4311 4361 4461 376
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3411 3541 3821 1601 1631 1591 1271 0421 061
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0471 0661 0761 1041 0649359669701 080
2017 2021 - - - - - - -
1 0931 119-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Appartenant à l'académie de Lyon, la commune possède une école publique de la petite section jusqu'au CM2. Pour poursuivre leurs études dans le cycle secondaire, les élèves de la commune sont dirigés au collège situé dans le bourg, le collège Louis-Vuitton qui accueille tous les élèves des communes de l'ancien canton de Saint-Trivier-de-Courtes.

Santé modifier

Saint-Trivier regroupe de nombreux professionnels de la santé regroupés la plupart sur le site du pôle santé de la Poype[52]. Sur ce site, on trouve une pharmacie et une maison médicale accueillant trois médecins généralistes et un cabinet infirmier. De plus, dans ce lieu se trouve une maison du paramédical qui permet à un kinésithérapeute, un diététicien, deux orthophonistes et un masseur-kinésithérapeute de pratiquer leur activité professionnelle. On y trouve aussi un pédicure-podologue, un psychologue, un professionnel de la médecine traditionnelle chinoise et un thérapeute énergétique.

En dehors de ce site, un dentiste propose ses services dans le bourg[52].

Sports modifier

Plusieurs sports et équipements sont proposés[53]. En premier lieu, l'Aïkido Montrevellois propose la pratique de l'aïkido dans le gymnase communal. Autre sport individuel, le tennis peut se pratiquer grâce au Tennis club intercommunal de Haute-Bresse. Club fondé en 1936 à l'initiative du notaire Jean Vivier[54], le Tennis club de Saint-Trivier-de-Courtes devient club intercommunal en 1983. Pour ceux voulant pratiquer le badminton, l'Association Saint-Trivier Badminton 01 propose la pratique de ce sport dans le gymnase.

Par la suite, il est aussi possible de jouer à la pétanque avec Les Amis de la Fanny. Pour ceux qui aiment la marche et découvrir la région, Les Pattes Bleues offre des sorties pédestres[55].

Les sports de combat sont aussi présents grâce à l'Association Jeunesse et Sport de Haute-Bresse qui propose la boxe anglaise, la boxe aérobic, la boxe thaï, la boxe congolaise et le self-défense[56]. De plus, l'Association cantonale de culture et loisirs de Saint-Trivier-de-Courtes propose diverses disciplines dont le yoga, le qi gong, la danse[57].

Concernant les sports collectifs, l'Union sportive Haute-Bresse propose de jouer au football au sein d'un club. L'histoire de ce club commence en 1953 avec la création de l'Union sportive Saint-Trivier[58] qui fusionne en 1993 avec l'Union sportive de Saint-Jean-sur-Reyssouze pour donner le club actuel.

Pour ce qui est du rugby, le Rugby Club Haute-Bresse est un club créé en 1980 et regroupe trois zones : Pont-de-Vaux, Pays de Bâgé et Saint-Trivier[59]. Dans la commune, le club peut évoluer au stade Jacques-Augier.

Médias et numérique modifier

Le Progrès est un journal régional diffusant dans les départements de l'Ain, du Jura, du Rhône, de la Loire et de la Haute-Loire. Chaque vendredi est publié le journal local hebdomadaire Voix de l'Ain. De plus, Le Journal de Saône-et-Loire, paru pour la première fois le , est la version saône-et-loirienne du Progrès. Ce journal quotidien paraît dans les environs sous l'édition de la Bresse.

Dans le domaine télévisuel, la chaîne France 3 émet un décrochage local dans la commune par le biais de France 3 Rhône Alpes. Enfin, Radio Scoop est une radio musicale d'Auvergne-Rhône-Alpes qui possède une station à Bourg-en-Bresse diffusant dans l'Ain.

Économie modifier

Tous les dimanches matin, de h à 13 h, le marché tient place dans le bourg depuis 2009[60] où se vendent des produits alimentaires, des vêtements et des produits locaux[61].

Importante au niveau local, la commune regroupe différents commerces dont un supermarché, une boucherie-charcuterie, une pizzeria, une boulangerie, deux salons de coiffure et une fleuriste[62].

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Ferme de Grandval.

Plusieurs bâtiments sont inscrits ou classés au patrimoine des Monuments historiques[63] :

On peut encore voir également :

  • les ruines du château de Saint-Trivier-de-Courtes du XIVe siècle. Le château est bâti par les sires de Bâgé vers 1249. En 1272, l'héritière l'apporte en dot avec toute la seigneurie de Bâgé au comte de Savoie. Le château est reconstruit vers 1376[65] ;
  • le château de Montsymond du XVIe siècle, remanié au XIXe siècle.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Jean Bourgeois (Saint-Trivier-de-Courtes, ? - Lyon, le 19 août 1494), premier gardien du couvent des Cordeliers de l'Observance au Clos des Deux-Amants, était originaire de Saint-Trivier-de-Courtes.
  • André Gastier (1791 - 1868), homme politique français a été médecin à Saint-Trivier-de-Courtes.
  • Laurent Derognat, né le à Saint-Trivier-de-Courtes (Ain) et décédé le à Bourg-en-Bresse (Ain), homme politique.

Héraldique modifier

Les armes de Saint-Trivier-de-Courtes se blasonnent ainsi :

De sable à la croix tréflée d'argent[66].

Voir aussi modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Commune de Saint-Trivier-de-Courtes », sur www.saint-trivier-de-courtes.fr (consulté le ).
  2. « Orthodromie : Calcul de distance (à vol d'oiseau) entre deux villes : Saint-Trivier-de-Courtes et Mâcon », sur lion1906.com (consulté le )
  3. « Orthodromie : Calcul de distance (à vol d'oiseau) entre deux villes : Saint-Trivier-de-Courtes et Bourg-en-Bresse », sur lion1906.com (consulté le )
  4. « Orthodromie : Calcul de distance (à vol d'oiseau) entre deux villes : Saint-Trivier-de-Courtes et Chalon-sur-Saône », sur lion1906.com (consulté le )
  5. « Orthodromie : Calcul de distance (à vol d'oiseau) entre deux villes : Saint-Trivier-de-Courtes et Lyon », sur lion1906.com (consulté le )
  6. « Orthodromie : Calcul de distance (à vol d'oiseau) entre deux villes : Saint-Trivier-de-Courtes et Paris », sur lion1906.com (consulté le )
  7. « Commune de Saint-Trivier-de-Courtes (01388) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  8. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Voye (U3470540) » (consulté le ).
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