Conchil-le-Temple

commune française du département du Pas-de-Calais

Conchil-le-Temple
Conchil-le-Temple
La mairie.
Blason de Conchil-le-Temple
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CA des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Daniel Dubois
2020-2026
Code postal 62180
Code commune 62233
Démographie
Gentilé Conchilois
Population
municipale
1 100 hab. (2021 en diminution de 2,65 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 22′ 06″ nord, 1° 39′ 55″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 57 m
Superficie 16,72 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Berck
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berck
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Conchil-le-Temple
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Conchil-le-Temple
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Conchil-le-Temple
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Conchil-le-Temple

Conchil-le-Temple est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Conchilois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 65 940 habitants en 2019.

Géographie modifier

 
Une entrée de la commune.

Localisation modifier

Conchil-le-Temple se situe au sud de Berck, le long du fleuve Authie. L'altitude la plus élevée est de 57 m. Conchil-le-Temple se trouve dans un cadre rural, boisé et composé de nombreux étangs dont la Foraine d'Authie. La commune fait partie de la région naturelle du Marquenterre.

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont une dans le département de la Somme :

Communes limitrophes de Conchil-le-Temple
Waben Lépine
 
Authie,
Quend
(Somme)
Colline-Beaumont Tigny-Noyelle

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 16,72 km2 ; son altitude varie de 3 à 57 m[1].

Le territoire de la commune se situe sur un site géologique : l'estuaire de l'Authie, classé deux étoiles, d'une superficie de 59 km2. L'estuaire de l'Authie se développe dans la plaine maritime picarde, limitée à l'est par la falaise morte du plateau crayeux de l'Artois[2].

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

L'Authie, limite le territoire communal au sud. C'est aussi la frontière avec le département de la Somme. C'est un fleuve de 108,18 km, qui prend sa source dans la commune de Coigneux, dans la Somme, et se jette dans la Manche entre les communes de Fort-Mahon-Plage et de Berck[4].

Trois autres cours d'eau drainent la commune :

  • la Course de Briquebeau, cours d'eau naturel non navigable de 7,17 km, qui prend sa source dans la commune de Quend et se jette dans l'Authie au niveau de la commune[5] ;
  • le canal des bas-champs, petit cours d'eau naturel non navigable de 2,82 km, qui prend sa source dans la commune de Quend et se jette dans l'Authie au niveau de la commune[6] ;
  • le ruisseau la course, petit cours d'eau naturel non navigable de 2,82 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans l'Authie au niveau de la commune[7].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à 18 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 888,8 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Paysages modifier

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[14] :

  • le « paysage du val d’Authie », qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé pour 70 % en culture[15] ;
  • le « paysage des dunes et estuaires d’Opale », qui concerne 23 communes, s’étend le long de la côte sur environ 30 kilomètres, de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers.
Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de 40 % de dunes et de plages, dont 28 % d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et 25 % au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de 20 % par les communes et d’un peu plus de 5 % par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000[16].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espace protégé et géré modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé acquis par le Conservatoire du littoral : la baie d'Authie rive Nord, terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d'une superficie de 312,957 ha[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • la rive Nord de la Baie d’Authie. L'estuaire de l'Authie marque la frontière entre la Somme et le Pas-de-Calais. Il constitue un exemple assez typique d’estuaire picard avec système de poulier (et contre-poulier) et de musoir (en partie urbanisé ici) Les mollières (prés salés), ne sont recouvertes que par les marées de vives-eaux et les marées d’équinoxe, ce qui permet le développement d'un tapis végétal dense[19] ;
  • les anciennes ballastières de Conchil-le-temple. Cette ZNIEFF est un complexe humide associant de vastes plans d’eau récents issus de l’exploitation des gravières à des prairies hygrophiles drainées par un réseau de fossés[20] ;
  • le complexe humide arrière littoral de Waben et Conchil-le-temple. Cette ZNIEFF est constituée de polders bordant la baie d’Authie, gagnés sur la mer, cultivés ou exploités en herbages, avec la présence de nombreuses mares drainées par un réseau de fossés[21] ;
  • le bois de la Commanderie à Conchil-le-Temple. Cette ZNIEFF est un bois isolé au milieu des grandes cultures sur limons de plateau sableux[22].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la basse Vallée de l’Authie et ses versants entre Douriez et l’estuaire. Cette ZNIEFF forme une longue dépression au fond tourbeux et offre plus de 4 000 ha de marais, de prairies humides et d'étangs[23].

Site Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].

Sur la commune, deux sites Natura 2000 de type B sont définis en site d'importance communautaire (SIC) :

  • les prairies et marais tourbeux de la basse vallée de l'Authie, d'une superficie de 307 ha[25] ;
  • la baie de la Canche et le couloir des trois estuaires, d’une superficie de 333,06 km2 et d'une altitude variant de −23 à 0 mètres. Ce site se délimite à partir du trait de côte, s'étend jusqu'à la limite des trois milles nautiques, limité au sud par le phare d'Ault et au nord par le village de Sainte-Cécile, sur la commune de Camiers[26].

Patrimoine géologique modifier

Sur le territoire communal se trouve le site de l'estuaire de l'Authie. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique. Ce site est composé de massifs dunaires sur la pointe de Routhiauville, de schorre et de vasières. On y observe une amplitude de marée de plus de dix mètres lors des grandes marées d'équinoxe[27].

Biodiversité modifier

La Foraine d’Authie, site géré par la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois, abrite de nombreuses espèces d'oiseaux : Oie cendrée, Bernache nonnette, Bernache du Canada, Cygne tuberculé, Cygne chanteur, Ouette d'Égypte, Tadorne de Belon, Fuligule milouin, Fuligule morillon, Spatule blanche, Grand Cormoran… mais aussi des mammifères : Lapin de garenne, Lièvre d'Europe, Sanglier, Chevreuil, Renard roux

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Conchil-le-Temple est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[28],[29],[30].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Berck, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[33]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[34],[35].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), prairies (14,6 %), eaux continentales[Note 6] (7,1 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), forêts (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), zones humides côtières (0,6 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Hameaux et écarts : la Commanderie, la Frénésie, le Pas-d'Authie, le Pavillon.

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

La commune est desservie par la route départementale D 940 qui relie, par la côte, Grand-Fort-Philippe et Le Tréport et est traversée par l'autoroute A16 reliant L'Isle-Adam à la frontière belge et dont la sortie no 25 est située à 8 km au nord de la commune[37].

Transport ferroviaire modifier

La commune se trouve à 6 km, au sud, de la gare de Rang-du-Fliers - Verton, située sur la ligne de ligne de Longueau à Boulogne-Ville, desservie par des TGV (assurant également le service TERGV) et des TER[38].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Concetum (1042), Conchil (1295), Conchetum (1298), Conci (vers 1366), Conchy-les-Waben (1406)[39], Conchie (1608)[40], Conchie (1650)[41], Conchille (1670), Conchy (1703), Conchile-le-Temple (1790)[42], Conchil-sur-Authie à la Révolution française, Conchil Temple (1793), Conchil et Conchil-le-Temple depuis 1801[1].

Nom issu de concha, « haie » ou concile, lieu de réunion de prêtres : Concilium (845)[43]

Temple du latin templum, variante de tempe, édifice public consacré au culte d'une divinité.

Histoire modifier

Hariulfe mentionne Conchil parmi les possessions de l'abbaye de Saint-Riquier. La maison que l'on appelait le Temple-lez-Waben se trouvait au lieu nommé la Commanderie. Elle était située entre deux chemins dont l'un conduisait à Waben et l'autre à Montreuil ; c'est là que résidaient en 1307 les Templiers Raoul de Monteswis et Eudes d'Écuires qui furent arrêtés à Montreuil et brûlés vifs.

Guillaume de Bours, dit "Vitart", meurt à la bataille d'Azincourt en 1415[44].

Le , Nicolas de Bours, écuyer et l'un des successeurs de Jean de Bours, en servit aveu à Nicolas de Werchin, baron de Merlimont. Ce fief que possédèrent après lui Henri aux Epaules, Jean de Longueval et Claude de la Wespierre, fut acheté le par messire Louis de Bresdoult, chevalier. Louis de Bresdoult était déjà seigneur de Neuvilette et du Pas-d'Authie, du chef de sa mère Antoinette de Gouy. Antoine Hourdel lui vendit le , le fief de Beaurepaire les Bresdoult habitèrent le Pas-d'Authie : l'un d'eux, messire Henri, fut mayeur de Montreuil et mourut en 1761 ; faisant une fille unique, demoiselle Marie-Madeleine, qui épousa Simon-Joseph Moullart baron de Torcy. La cure de Conchil était à la présentation de l'abbé de Saint-Eloi-les-Noyon. Le desservant, les moines de Saint-Josse et le seigneur partageaient la dîme.

La confrérie de Saint-Blaise établie dans l'église de Conchil remonte à une haute antiquité. L'évêque d'Amiens lui accorda en 1686 une relique insigne du saint et il ratifia en même temps les règlements de cette pieuse association qui compte actuellement plus de trois cents membres.

La relique de saint Blaise est l'objet d'une grande vénération. Les nombreux pèlerins, qui viennent à Conchil le et les jours suivants, invoquent saint Blaise afin d'être préservés des maux de gorge. (Notes de M. l'abbé Oudin).

On prétend que le Pavillon est l'ancienne prison du bailliage de Waben. C'est une construction carrée dont les murailles ont une grande épaisseur. Les caves sont très profondes et on y voit d'énormes anneaux qui servaient à enchaîner les prisonniers.

Les Templiers et les Hospitaliers modifier

Lorsque les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem succédèrent aux Templiers, la commanderie réunie à celle de Loison, était riche de 60 journaux de terres labourables et de 124 journaux de bois divisés en deux parties : le bois de la Servelle (99 jx) et le bois du Temple (25 jx).

Un moulin et un four banal avec des rentes rapportaient environ 54 livres. Les Hospitaliers eurent à soutenir en 1352 plusieurs procès contre le comte de Ponthieu, à l'occasion de certains droits seigneuriaux qu'il exerçait au Temple. À la suite de ces procès, ils continuèrent à rendre la haute, la moyenne et la basse justice ; le comte de Ponthieu ne put sous aucun prétexte s'arroger le droit de faire des exploits dans leur domaine.

Les guerres du XVe siècle causèrent partout de grands ravages, le rapport de la visite prieurale de 1495 nous trace un bien triste tableau du membre de la communauté de Loison nommé le Temple-les-Waben : la chapelle avait été incendiée ; les bâtiments étaient démolis ; le moulin tombait en ruine. Le commandeur Emery d'Amboise les fit réparer. Un prêtre séculier desservait la chapelle qui était dédiée à la Sainte Vierge moyennant une pension de 20 livres.

Le revenu de la maison du Temple-les-Waben était en 1578, de 166 écus soleil avec les droits seigneuriaux. Il s'élevait, en 1757 à 1 272 livres ; et en 1783 à 1 500 livres[45].

La seigneurie vicomtière du Temple qui relevait en partie du roi à cause de son château de Waben, de la baronnie de Merlimont et de la seigneurie de Maintenay, appartenait en 1311 à Jean de Bours (Aveu de Maintenay).

Politique et administration modifier

 
L'entrée de la mairie.

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].

Commune et intercommunalités modifier

La commune est membre de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois.

Circonscriptions administratives modifier

La commune est rattachée au canton de Montreuil de 1801 à 1991, puis, depuis 1991, au canton de Berck[1].

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1977 Charles Monvoisin    
1977 17 août 2005[46] Bernard Eeckhout   Agriculteur. Décédé en fonction
12 novembre 2005[47] 2008 Pierre Beaurain    
2008[48] 26 juin 2017 Alain Delorme SE Retraité, ex-dirigeant d'une société de travaux agricoles. Décédé en fonction
6 octobre 2017 2020 Roberte Senninger-Lamour   Retraitée
3 juillet 2020 En cours
(au 6 février 2022)
Daniel Dubois   Ancienne profession intermédiaire[49],[50]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

 
Groupe scolaire Monvoisin.

La commune gère une école primaire (maternelle et élémentaire).

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune dépend du tribunal de proximité de Montreuil-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[51].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Conchilois[52].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

En 2021, la commune comptait 1 100 habitants[Note 7], en diminution de 2,65 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
323352351402468484507523574
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
650680732732740715743720694
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
633685655629596581651641671
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7346576987287927899111 0871 132
2021 - - - - - - - -
1 100--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 562 hommes pour 567 femmes, soit un taux de 50,22 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,5 
4,5 
75-89 ans
6,6 
17,7 
60-74 ans
15,9 
19,9 
45-59 ans
20,8 
22,0 
30-44 ans
21,4 
15,4 
15-29 ans
13,7 
20,2 
0-14 ans
21,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Manifestations culturelles et festivités modifier

Tous les ans, en juillet, la « Fête au Village » organisée par l'ASCOTE réunit plusieurs centaines de personnes qui viennent faire la fête dans une ambiance traditionnelle. Après une messe en plein air sur le terrain de football, un cortège composé de chars fleuris, de groupes folkloriques, d'harmonies, de majorettes et autres animations traverse la commune. Les trottoirs sont noirs de monde. Une fois arrivé au terrain de football, le cortège se réunit et cède la place à une grande fête populaire avec de nombreux jeux aussi bien pour les grands et les petits (courses en sac, jeux traditionnels, structures gonflables…). En soirée, un grand bal populaire est organisé. Un feu d'artifice est également tiré en soirée, un feu qui émerveille chaque année les yeux des plus petits comme des plus grands. Ce feu d'artifice bénéficie du concours de la municipalité et de partenaires privés.

Sports et loisirs modifier

Pistes cyclables modifier

La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Fort-Mahon-Plage pour desservir Waben[58],[59].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Monument historique modifier

Autres lieux et monuments modifier

  • L'église Notre-Dame-de-la-Nativité est remarquable. Le chœur, orné de vitraux offerts par le Baron Moullart de Torcy, est du XVe siècle. Le tableau qui représente la Présentation de la Sainte Vierge au Temple est attribué à Annibale Carracci.
  • La chapelle funéraire Moullart de Vilmarest dans le cimetière[61].
Le baron Moullart de Vilmarest l'acheta peu de temps après la Révolution à un chanoine de Paris qui l'avait sauvé du pillage de Notre-Dame.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur au templier de carnation à la tunique d'argent chargée d'une croisette pattée de gueules sur la poitrine, au manteau du même[64].
Détails
  Armes parlantes (TemplierTemple).
Adopté par la municipalité.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

  • Sueur F. & Gosselin G. (2009) Commensalisme lié à la pêche collective du Grand Cormoran Phalacrocorax carbo, à Conchil-le-Temple (62,PP - W05,09), dans une ancienne gravière. Le Héron, 42 : 15-18.
  • Sueur F., Merchier M. & Gosselin G. (2011) Avifaune de la Foraine d’Authie à Conchil-le-Temple (62,PP - W05,09) : phénologie de l’avifaune aquatique et effectifs nicheurs de 2005 à 2010. Le Héron, 44 : 105-118.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes modifier

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Références modifier

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