Vidauban

commune française du département du Var

Vidauban
Vidauban
Église Saint-Jean-Baptiste.
Blason de Vidauban
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération
Maire
Mandat
Claude Pianetti (LR)
2020-2026
Code postal 83550
Code commune 83148
Démographie
Gentilé Vidaubannais
Population
municipale
12 573 hab. (2021 en augmentation de 10,38 % par rapport à 2015)
Densité 170 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 34″ nord, 6° 25′ 57″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 324 m
Superficie 73,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vidauban
(ville isolée)
Aire d'attraction Vidauban
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Vidauban
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vidauban
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Vidauban
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Vidauban

Vidauban est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les bords de l'Argens. Elle connaît une croissance démographique rapide : 8 546 habitants en 2005, 12 693 habitants en 2020 selon l'INSEE[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

Vidauban est située à l'extrémité nord de la plaine des Maures, à la fois dans la partie orientale du massif des Maures et dans la moyenne vallée de l'Argens.

Elle est distante de 6 km des Arcs, 11 du Luc et 18 de Draguignan[2].

Géologie et relief modifier

Son territoire couvre 7 393 hectares. Plus de 4 000 ha se composent de forêts et plus de 1 100 ha sont agricole surtout occupé par la monoculture de la vigne. Une partie des exploitations produisent un vin d’appellation « A.O.C » ou « vin de pays ».

Sismicité modifier

La commune se trouve en zone de sismicité 2 « faible »[3],[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 008,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −7,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records VIDAUBAN (83) - alt : 282m, lat : 43°23'12"N, lon : 6°31'30"E
Records établis sur la période du 01-06-2009 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4 3,6 6,3 9,1 11,9 16,1 18,7 18,6 15,5 12 8 5 10,7
Température moyenne (°C) 7,7 8 11,1 14,1 17,2 21,8 24,8 24,8 21 16,6 11,7 8,5 15,6
Température maximale moyenne (°C) 11,4 12,5 15,9 19,2 22,5 27,4 30,9 31 26,6 21,3 15,5 12 20,5
Record de froid (°C)
date du record
−4
18.01.13
−7,4
12.02.12
−2,5
11.03.10
−0,2
03.04.22
4,6
07.05.10
9,4
01.06.11
12,8
15.07.16
12,9
31.08.20
5,8
27.09.20
1,1
28.10.12
−2,5
27.11.10
−5,2
20.12.09
−7,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
20,5
10.01.15
24,4
03.02.20
25,2
12.03.12
28,7
07.04.11
33,9
27.05.22
38,8
27.06.19
40,1
31.07.20
40,3
02.08.17
34,7
01.09.19
33,5
08.10.23
24,1
14.11.23
20
24.12.22
40,3
2017
Précipitations (mm) 77,7 93,8 84 72,7 54 67,2 16,1 20,7 58,6 145,1 210,7 107,9 1 008,5
Source : « Fiche 83148002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,4
4
77,7
 
 
 
12,5
3,6
93,8
 
 
 
15,9
6,3
84
 
 
 
19,2
9,1
72,7
 
 
 
22,5
11,9
54
 
 
 
27,4
16,1
67,2
 
 
 
30,9
18,7
16,1
 
 
 
31
18,6
20,7
 
 
 
26,6
15,5
58,6
 
 
 
21,3
12
145,1
 
 
 
15,5
8
210,7
 
 
 
12
5
107,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

C'est une commune viticole, traversée par la RN 7 (devenue départementale N 7) et l'autoroute A8. Ces deux voies routières majeures du département délimitent assez nettement le nord (pins d'Alep, chênes, peupliers) et le sud (pins parasols, bruyères et grès rosés) de cette commune traversée par l'Argens.

Le a été mise en service la déviation de la départementale N 7 à Vidauban. Cette voie de contournement d'environ 3 km, dont la maîtrise d'ouvrage a été confiée au conseil général du Var, a nécessité 200 000 m3 de terrassement, cinq bassins de traitement des eaux, deux carrefours giratoires, cinq passages supérieurs et un inférieur. Elle diminue désormais les importantes difficultés de circulation liées aux lourds trafics en transit dans l'agglomération.

Transports en commun modifier

 
Gare de Vidauban.

La commune est desservie par les réseaux de lignes régulières Varlib et Tedbus[11].

Lignes SNCF modifier

Vidauban est desservie par la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille, avec un arrêt en gare de Vidauban.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

 
Cascades de l'Aille, dans la Réserve naturelle nationale de la plaine des Maures.

La commune est traversée par l'Aille et la Florièye, deux affluents de l'Argens.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[12],[13] :

  • fleuve l'Argens,
  • rivière l'Aille,
  • vallons de Souate, des Bertrands, de Saint-Daumas, de Belleïman, de Sartouresse, des Bugades, du Cros d'Aillé, de Réoulet, de Grimaud, du Verne, de Bozole,
  • ruisseaux de la Condamine, de Fenouils, du Cavalier, d'Emponse, de Règue courte, de la Rine, de la Berthe, de Langastoua, de Mouresse, de Pedeban, de l'Arguillet, la Blaquière, Vallat le marri ruisseau,
  • ravin du Nartassier.

Protection de l'environnement modifier

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Vidauban est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vidauban, une unité urbaine monocommunale[19] de 12 573 habitants en 2021, constituant une ville isolée[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vidauban, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui concerne 1 commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,7 %), cultures permanentes (20,3 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Attestée sous la forme in castro Vite Albano (« la vigne d'Auban ») en 1014[25].

L'origine du mot Vidauban est Vitis Alba (vigne blanche), c'est-à-dire la clématite ( vidalbo en occitan) que l'on trouve sur les rives de l’Argens. On trouve aussi, dans d'anciens documents, les appellations de Vicus Albanorum et Castrum de Vidalban. Le nom de Vidauban est d'origine romaine. Quelques ruines, inscriptions et le passage de la voie romaine en attestent. Cette écriture se retrouve plus précisément sur une carte de 1293 sous la forme Vidalban[26].

Histoire modifier

Antiquité et Moyen Âge modifier

Les enceintes fortifiées, situées sur les hauteurs de Sainte-Brigitte, au fort des Mûres, à Châteauneuf, confirment une présence humaine à l'âge de fer.

Les vestiges de voie romaine ont été dégagés dans le secteur des Blaïs. D'autres permettent de penser que l'antique cité de Forum Voconii devait se situer entre le hameau actuel des Blaïs et le domaine des termes au Cannet des Maures.

Vers la fin du premier millénaire, pour éviter les Sarrasins implantés à la Garde Freinet, les habitants se repliaient alors sur les hauteurs mais temporairement, leur vie s'organisant le long de la route d'Italie bordée d'un dizaine de chapelles. C'est à cette époque que l'existence de Castrum nomine Vite Albano apparaît dans les chartes[27]. C'était une possession de la famille princière des comtes de Marseille.

Par la suite, le « fief très noble de Vidalban » apparaît dans diverses transactions, même s’il demeure dans le patrimoine des vicomtes.

Au XIVe siècle, le lieu de Vidauban était déjà formé en communauté. Les habitants possédaient une bonne partie des terres cultivables et leurs biens ne devaient pas être soumis à la "tasque" en grains et vins.

En 1390, le fief de Vidauban revient à Raimond de Villeneuve, fils de Giraud, baron des Arcs. Il demeurera dans cette famille pendant plus de 300 ans.

Dans la deuxième partie du XVe siècle, l'histoire de Vidauban est très mal connue. On sait seulement que le terroir a été momentanément déserté par la population, et que l’ancien village, dans le secteur dit « Derrière le château », a été détruit en 1500[28].

XVIe au XIXe siècle modifier

En 1511, un « acte d’habitation » est signé entre Louis de Villeneuve et 17 « manants ». Le seigneur dispose de ses privilèges (justice, impôts…), mais les habitants peuvent se constituer en communauté ; ils peuvent aussi élire des administrateurs qui, pendant leur mandat d’un an, s’occupent des affaires communales et des services publics. Ce contrat régira les rapports entre seigneur et habitants jusqu’à la Révolution de 1789.

Au début du XVIe siècle, le village se déplace en direction de la route d'Italie, autour de l'église actuelle. L'époque des Villeneuves durera jusqu'en 1698, date à laquelle le comte de Vintimille recevra, de messire de Raity, le fief, terre et seigneurie de Vidauban. À cette époque-là, Vidauban compte 146 chefs de familles, 83 maisons habitées et 72 non habitées.

Lors des derniers soubresauts des princes ligueurs le duc d'Épernon fut battu par le duc de Guise, envoyé par : Henri IV.

En 1707, le village est pillé et brûlé, l’église exceptée, par l’armée de Savoie qui venait de lever le siège de Toulon. De nombreux habitants parviennent à fuir ; d’autres, réfugiés dans l’église, y seront massacrés. Le village sera progressivement reconstruit. Une nouvelle invasion aura encore lieu en 1747.

En 1776, Vidauban compte 1 205 habitants. En 1786, l’ancien cimetière, Derrière le Château, est abandonné au profit de celui de l’Aubrède.

C'est ainsi que débutent, le , l'estimation, fixation, évaluation et cotisation de toutes les propriétés, droits et revenus appartenant au seigneur, comte de Vintimille. Le 12 frimaire an II () des lots sont formés et vendus. 1793 est aussi l’année de la destruction du château. Par la suite, l’ancienne place du château deviendra la place de la Mairie.

Lors de la Deuxième République, Vidauban est une commune dont la population est républicaine convaincue : les huit chambrées comptent 560 membres en 1849[29]. Par ailleurs, Cavaignac recueille 170 voix en , Ledru-Rollin 83, et Louis-Napoléon Bonaparte seulement 113[29].

Après le coup d'État du 2 décembre 1851, la commune se soulève dès que la nouvelle de la dissolution de l’Assemblée nationale par Louis-Napoléon Bonaparte est connue. Ainsi, le jeudi , c’est la prise du pouvoir à Vidauban, durant laquelle Les républicains s’emparent de la mairie. Le , les colonnes d’insurgés venant du Luc et de la Garde-Freinet se rallient à Vidauban. Les Vidaubannais se joignent à elles et partent le lendemain, , vers Les Arcs pour la bataille d’Aups[30]. Le , marquera pourtant le début d’une terrible répression, qui laissera une cinquantaine de morts parmi les 6 000 hommes de l’armée républicaine, notamment à Lorgues.

Après la bataille, c’est le 6e régiment d'infanterie qui occupe le village et impose le retour à l’ordre[31]. 288 Vidaubannais sont poursuivis, et 77 condamnés (dont 39 par contumace) : avec les deux morts de la commune, on peut estimer à environ 300 au moins le nombre de Vidaubannais ayant participé à la résistance au coup d’État[32].

Avant 1850, on dénombrait beaucoup de fours à poix sur le territoire communal. La plupart produisait de la poix « navale », substance résineuse et collante. À la fin du XIXe siècle, Vidauban est devenue une commune à vocation semi-industrielle, prospère notamment grâce à l’industrie du liège et des bouchons.

Les Templiers et les Hospitaliers modifier

Au XIIIe siècle, Vidauban est sans doute située au sud de la colline de Sainte-Brigitte, dans le secteur dit Derrière le Château. En 1220, Bertrand et Jourdan de Vidauban donnent des biens à l’ordre du Temple, lesquels formeront plus tard la commanderie d'Astros, dépendant de la commanderie du Ruou[33].

La Révolution atteint Vidauban en 1790, avec l'application d'un décret de l'Assemblée nationale demandant le recensement des « biens nationaux », autrement dit des biens des nobles, du clergé et, à Vidauban, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En effet, les Hospitaliers avaient pris possession du domaine d’Astros, à la suite de la dissolution de l’ordre des Templiers par Philippe le Bel en 1308.

XXe siècle modifier

Lors de la Première Guerre mondiale, la commune met à la disposition de la 15e région militaire l’établissement numéro 12, pour l’assistance aux convalescents militaires (ACM). Cette structure dispose de 20 lits pour accueillir les blessés du front.

Le village de Vidauban est occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, d'abord par les Italiens, qui s’y installent en 1942, puis par les Allemands en 1943. Pressentant un débarquement imminent en Provence, beaucoup de Vidaubannais sont mobilisés en 1944 pour le travail obligatoire aux défenses du littoral, au Lavandou et à La Londe. Le village est libéré par les troupes américaines le après-midi, à la suite du débarquement de l’opération « Dragoon » qui a eu lieu la veille sur les côtes varoises.

XXIe siècle modifier

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité

(décès)
Marcel Mouriès[36]
Fils d’Henri Mouries
SFIO Médecin ophtalmologiste
Conseiller général du canton du Luc (1948 → 1952)
Clément Vassal[37] SFIO Agriculteur, propriétaire
Jean Bernard    
Yves Bech    
Édouard Bernard PS Agriculteur
Chevalier du Mérite agricole
en cours Claude Pianetti DVD puis
UMP-LR
Entrepreneur de pompes funèbres, ancien maçon
Conseiller général du canton du Luc (2011 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Vidauban (2015 → )
1er vice-président de la CA dracénoise

Intercommunalité modifier

Vidauban fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[38] de 110 019 habitants en 2019[39], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :

Urbanisme modifier

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme qui a été approuvé par délibération du conseil municipal du [40],[41].

La commune bénéficiera du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[42] en cours d'instruction.

Budget et fiscalité 2020 modifier

 
Mairie de Vidauban.

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[43] :

  • total des produits de fonctionnement : 12 066 000 , soit 1 005  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 10 586 000 , soit 881  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 539 000 , soit 449  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 538 000 , soit 448  par habitant ;
  • endettement : 9 019 000 , soit 751  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 14,62 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,05 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 113,92 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 980 [44].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 12 573 habitants[Note 5], en augmentation de 10,38 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3201 4851 3881 4762 0061 9422 0882 2032 150
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2962 5762 7062 8803 1322 9483 0032 7362 629
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6502 6953 0142 7523 0163 1963 0622 6582 583
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 6112 7572 9303 8055 4607 3119 56910 60811 545
2021 - - - - - - - -
12 573--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

 
École de Vidauban.

Santé modifier

Professionnels et établissements de santé[50] :

  • Médecins,
  • Pharmacies,
  • Hôpitaux à Le Luc (12 km), Trans-en-Provence (13 km),
  • Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 17 km[51],[52]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[53] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

Sports modifier

Vidauban est ville départ de la 2e étape du Tour du Haut-Var 2019.

Cultes modifier

Économie modifier

Entreprises et commerces modifier

Agriculture modifier

Profitant de la notoriété grandissante des vins Côtes-de-provence, qui ont accédé au rang d’Appellation d'origine contrôlée en 1977, la viticulture est devenue l’activité principale de la commune de Vidauban.

Elle réunit aujourd'hui cinq châteaux[56], cinq domaines[57], une cave coopérative[58] et la maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture[59].

Le vin rosé représente 80 % des volumes produits.

Les domaines d’Astros sont célèbres pour leur opération « Cueillez les pommes »[60] avec leurs 10 000 pommiers d’une douzaine de variétés différentes, mais aussi par le tournage du "château de ma mère"[61].

Tourisme modifier

Vidauban, placée au cœur du Var, est le point de départ idéal pour découvrir les sites historiques et culturels de la Provence. Sa situation privilégiée, ses paysages et sa végétation en font un cadre agréable, qui n'est éloigné de la côte méditerranéenne que de 25 kilomètres, et de moins de 100 kilomètres des premières stations de ski des Alpes du Sud.

  • Hôtels, restaurants[62].
  • Chambres d'hôtes, gîtes[63].

Commerces et services modifier

Au , la commune comptait[64] :

31 entreprises relevant du secteur de l'industrie,
99 entreprises relevant du secteur de la construction,
116 entreprises relevant du secteur du commerce,
151 entreprises relevant du secteur des services.

Anciennes activités industrielles :

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blasonnement :
De gueules à deux lances de tournoi passées en sautoir, cantonnées de quatre fleurs de lys, le tout d'or[115].

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Populations légales 2020 − Commune de Vidauban (83148) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  2. Itinéraire
  3. Document d'information communal sur les risques majeurs
  4. Didacticiel de la règlementation parasismique
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  11. réseau de lignes régulières Tedbus
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  15. Description de la station VIDAUBAN TARADEAU
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  25. Les toponymes de la vigne
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  38. Vidauban en Dracénie
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  40. Documents d'urbanisme
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  42. Schéma de Cohérence Territoriale de la Dracénie
  43. Les comptes de la commune
  44. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. École élémentaire
  49. Les établissements scolaires
  50. Professionnels et établissements de santé
  51. Centre hospitalier de la Dracénie
  52. Professionnels et établissements de santé
  53. « Département de l’Information Médicale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
  54. Paroisse de Vidanban
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  56. Domaines viticoles et vins de Vidauban. Châteaux : Cavalier, D'Astros, Matheron, Saint Julien D'Aille, Verez
  57. Domaines : Mouresse, des Blaïs, des Nibas, des Rouges, des Ferraud
  58. « Coopérative vinicole dite Cave coopérative la Vidaubanaise », notice no IA00127120, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture
  60. Château d’Astros sur la Route des vins de Provence
  61. le Château de la Buzine (le Château de ma Mère)
  62. Hébergement, restauration
  63. La Bastide d'Einesi
  64. Commerces et services
  65. « tuilerie lieu-dit le Plan », notice no IA00064522, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  71. Notice no PA83000019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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  73. Plan des bois de la commanderie hospitalière d'Astros située sur la commune de Vidauban (1769)
  74. « Commanderie de Templiers, Château fort dit le Château Vieux », notice no IA00064497, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  77. (cad. OA 138 à 142, 144, 145, 190 à 195, 197 à 199, 202, 203, 207, 208, 223 à 225, 234, 236, 237, 277, 281 à 284)
  78. (cad. OA 147)
  79. « Château dit le Château Neuf », notice no IA00064530, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. (cad. OA 101, 148 à 163, 165, 168 à 172, 174, 178, 179)
  81. no 48 (cad. OA 90 à 92, 94 à 98, 115, 164, 248)
  82. (cad. OA 121, 146 à 148, 150, 151, 153 à 157, 162, 166 à 169, 171 à 173)
  83. « parc du château d'Astros, pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no IA83000415, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00064460, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. L'église Saint-Jean-Baptiste
  86. Notice no IM83001009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite Angélus Maximin
  87. Les orgues polyphones Debierre : église Saint-Jean-Baptiste (provient d'Algérie)
  88. « Chapelle Saint-Lambert », notice no IA00064525, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « chapelle dite La Capelette », notice no IA83000961, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00064526, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. Chapelle romane Sainte Brigitte
  92. Château Saint Julien d'Aille
  93. Le temporel de Saint-Victor, Diocèse de Fréjus, Vallée de l'Argens, p.416
  94. Salon ancienne chapelle Château Saint Julien d’Aille
  95. Saint Julien de Brioude, Martyr (✝ v. 304)
  96. Brochure Château St Julien d'Aille, un vignoble au cœur de la Provence)
  97. Ancienne Chapelle des Pénitents
  98. Pénitents en Provence
  99. « Chapelle Saint-Pons », notice no IA00064494, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  100. Le culte du saint martyr s'est répandu dans toute la Provence à partir du Xe siècle
  101. « croix monumentale », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  102. « oratoire », notice no IA83000975, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  103. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00064458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  104. « monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA83000980, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  105. « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001130, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  106. « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001142, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  107. « plaque commémorative : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83000980, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  108. Poix et fours à poix en Provence
  109. « Moulin à blé », notice no IA00064531, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  110. « Fontaine du Lion », notice no IA00064456, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  111. Notice no IM83001125, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture fontaine monumentale : fontaine du lion
  112. « 2e fontaine place Clémenceau », notice no IM83001124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  113. « lavoir des Espassiers », notice no IA00064453, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  114. Nicolas Viton de Saint Allais, Nobiliare universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, (lire en ligne).
  115. Vexillologie Provençale : Vidauban
  116. Grand tour Plateau = 3,9 km; Grand tour Forêt = 4,4 km; Grand tour Plateau Sud = 2,9 km
  117. Agence française pour la biodiversité (AFB)