6e régiment d'infanterie (France)
Le 6e régiment d'infanterie (6e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Armagnac, un régiment français d'Ancien Régime.
6e régiment d’infanterie | |
Insigne régimentaire du 6e régiment d’infanterie | |
Création | 1776 |
---|---|
Dissolution | ? |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d’infanterie |
Rôle | Infanterie |
Devise | " Toujours là" |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Bautzen 1813 Alger 1830 Sébastopol 1854-55 Solférino 1859 La Marne 1914 Verdun 1916 L'Ailette 1918 AFN 1952-1962 |
Guerres | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918. |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 deux palmes une étoile de vermeil une étoile d'argent |
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Création et différentes dénominations
modifier- 1558 : création à partir des Bandes de Guyenne.
- 1569 : renommé régiment des Gardes du Roi de Navarre, dont la particularité est d'être un régiment protestant.
- 1589 : renommé régiment de Valirault à l'accession au trône de celui-ci. Le régiment se place parmi les 4 "Vieux" régiments de France (Picardie - Piémont - Navarre - Champagne).
- 1594 : renommé régiment de Navarre.
- 1776 : création à partir de deux bataillons du régiment de Navarre sous le nom de régiment d'Armagnac.
- 1791 : renommé 6e régiment d’infanterie.
- 1794 : amalgame, création de 6e demi-brigade de première formation.
- 1796 : amalgame, création de la 6e demi-brigade de deuxième formation.
- 1803 : renommé 6e régiment d’infanterie de ligne.
- 1814 : pendant la Première Restauration, il est renommé régiment de Berri.
- 1815 : pendant les Cent-Jours, il reprend son nom 6e régiment d'infanterie de ligne.
- : Comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.
- : création de la 12e légion des Bouches-du-Rhône.
- : Renommée 4e légion des Bouches-du-Rhône elle est amalgamée, à Schlestadt, et renommée 6e régiment d’infanterie de ligne.
- 1854 : renommé 6e régiment d’infanterie.
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au 206e régiment d’infanterie (200 pour le n° du 1er régiment de mobilisation + 6 le n° du régiment en activité).
- janvier 1920 : dissous
- octobre 1939 : recréé
- juin 1940 : dissous
- janvier 1945 : le régiment Bir Hacheim devient 6e régiment d'infanterie
Chefs de corps
modifier- 1791 : colonel Jean-Baptiste Marie Joseph Florimond de Cappy[1]
- 1791 : colonel Jacques Thomas L'Huillier de Rouvenac[1]
- 1792 : colonel Pierre Cleday
- 1794 : chef de brigade Hotte[1]
- 1794 : chef de brigade Antoine Joseph Delpierre (*)[1]
- 1795 : chef de brigade Raymond Augros
- 1796 : chef de brigade Hotte[1]
- 1799 : chef de brigade Antoine Francois Lepreux[1]
- 1799 : chef de brigade, puis colonel en 1803 François Marie Dufour (**)[1]
- 1807 : colonel Claude Germain Louis Devilliers (*)[1]
- 1811 : colonel Jean Étienne Barre[1]
- 1813 : colonel François Louis Julien Buchet[réf. souhaitée]
- 1815 : colonel Jean Étienne Barre[1]
- 1822 : colonel Emmanuel Colomb d'Arcine[1]
- 1830 : colonel Jean Marie Nouail de la Villegille[1]
- 183? : colonel Boullé[1]
- 184? : colonel Gérard[1]
- [réf. souhaitée] : Colonel Antoine Apollon Jacqueminot
- 185? : colonel de Garderens de Boisse[1]
- 185? : colonel de Filhol de Camas[1]
- 1852 : colonel François Auguste Goze[1],[2]
- 185? : colonel Granchette[1]
- 185? : colonel du Pin de Saint-André[1]
- 185? : colonel Rivet[1]
- 186? : colonel Labarthe[1]
- 187? : colonel Philebert[1]
- 188? : colonel Abriat de Laforest[1]
- 1887 : colonel Warnod[1]
- 1891 : colonel Gaschet[1]
- 1897 : colonel Louis Pierre Marie Mercier[1]
- 1914 : colonel[3] Doé de Maindreville.
- 1917 : Chef de bataillon Louis Schaepelynck.
(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.
(**) Cet officier est devenu par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et bataille du 6e RI
modifierRévolution et Empire
modifier-
Drapeau du 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793 -
Drapeau du 2e bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
- 1792 :
- Mairieux
- Siège de Thionville (dépôt)
- 20 septembre 1792 : Bataille de Valmy
- Clermont
- Namur
- Hamptinnes
- Trêves
-
Drapeau du 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804 -
Drapeau du 2e bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804
- 1793 :
- Tirlemont
- Le 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne avec le 1er bataillon du 38e régiment d'infanterie de ligne et le 2e bataillon du 49e régiment d'infanterie de ligne sont désignés pour renforcer la garnison de Condé[Note 1].
- Bataille de Neerwinden
- Siège de Condé
- Doué,
- Bataille de Chantonnay
- Bataille de Nantes
- Saint-Fulgent
- Mons
- Bataille de Savenay
- 1794 :
- Lors du premier amalgame création de la 6e demi-brigade de première formation, formée des :
- 2e bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont)
- 2e bataillon de volontaires de l'Aube
- 10e bataillon de volontaires des Vosges
- 13e bataillon de la formation d'Orléans
- 14e bataillon de volontaires de Paris également appelé 14e bataillon de volontaires de la République ou 14e bataillon des piques ou encore 14e bataillon des piquiers
- 24e bataillon de volontaires de la Charente
- Chalons
- Namur
- Lors du premier amalgame création de la 6e demi-brigade de première formation, formée des :
- 1795 :
- Saint-Cyr
- 1796 :
- Reformé en tant que 6e demi-brigade de deuxième formation avec les :
- 2e et 3e bataillon de la 6e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 3e régiment d'infanterie (ci-devant Piémont), 2e bataillon de volontaires de l'Aube, 10e bataillon de volontaires des Vosges, 13e bataillon de la formation d'Orléans, 14e bataillon de volontaires de Paris et 24e bataillon de volontaires de la Charente)
- 196e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 110e régiment d'infanterie (ci-devant Port-au-Prince), 1er bataillon de volontaires de la formation d'Orléans et 4e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne)
- La partie non amalgamée du 3e bataillon de Paris de seconde formation
- 7e bataillon de Paris de seconde formation
- 10e bataillon de Paris de seconde formation, également appelé bataillon du Museum
- 4e bataillon bis de volontaires de la Sarthe
- 3e bataillon de volontaires d'Eure-et-Loir également appelé bataillon de Chartres
- Prise de Sancerre,
- Castello,
- Bataille de La Favorite,
- Siège de Mantoue
- Mont Saint-Ovide
- Reformé en tant que 6e demi-brigade de deuxième formation avec les :
- 1797 :
- 1799 :
- 1801 :
-
Drapeau modèle de 1804 (avers) -
Drapeau modèle de 1804 (revers)
- 1807 :
- Corfou sous le commandement de César Berthier
-
Drapeau modèle de 1812 (avers) -
Drapeau modèle de 1812 (revers)
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 1814 :
-
Drapeau modèle de 1815 (avers) -
Drapeau modèle de 1815 (revers)
- 1815 :
Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le 6e RI pendant cette période :
- Colonel Buchet blessé le
Officiers tués ou blessés en servant au 6e régiment d'infanterie sous l'Empire (1804-1815) :
- Officiers tués : 18
- Officiers morts des suites de leurs blessures : 5
- Officiers blessés : 96
1815 à 1848
modifier-
Drapeau de 1830 à 1848 (avers)
1830 :
- : débarquement à Sidi Ferruch.
- : bataille de Staoueli.
- du 24 au : combat au camp de Dely Ibrahim et Sidi Kalef.
- du au : siège et prise d'Alger.
- : Embarquement pour Bône
- : arrivée et prise de la ville de Bône.
- : embarquement des troupes pour Alger.
- du 17 au : il coopère à la prise de Blida et Medeha.
- fin : retour en France.
- 1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[4].
En juin 1832, il participe à la répression de l'insurrection républicaine à Paris
En , il participe dans le Var à la répression de l’insurrection républicaine contre le coup d'État du 2 décembre 1851[5].
-
Drapeau de 1852 à 1854 (avers)
Second Empire
modifier-
Drapeau de 1854 à 1860 (avers)
En 1850, le régiment est en garnison à Lyon, son dépôt étant à Uzès.
En , le 6e de ligne est envoyé en Crimée. Il combat à l'Alma, le . Il participe à la bataille d'Inkerman, le . Son colonel, le baron Edmond Jean Filhol de Camas tomba dans les rangs ennemis, en sauvant le drapeau du régiment. Dans son rapport, le général Bosquet témoigna que le 6e de ligne avait brillamment chargé et avait bien vengé la mort de son colonel.
Guerre franco-allemande de 1870
modifierAu , le 6e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 20e bataillon de chasseurs du commandant de Labarrière et le 1er régiment d'infanterie du colonel Frémont, le 6e forme la 1re brigade aux ordres du général comte Brayer. Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général de Golberg, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 1re division d’infanterie commandée par le général de division Courtot de Cissey. Cette division d'infanterie évolue au sein du 4e corps d’armée ayant pour commandant en chef le général de division de Ladmirault.
Le , le 6e, sous les ordres du colonel Labarthe, est en place à Bouzonville (nord-est de Metz).
Bataille de Rezonville
modifierLe matin du , le 4e corps d’armée est en bivouac à Woippy, sans ordre. À neuf heures, sans avoir reçu aucun ordre, le général de Ladmiraut met les deux divisions de Cissey et Grenier en marche sur Doncourt-en-Jarnisy. Vers cinq heures du soir, marchant au bruit du canon, la division de Cissey arrivait en avant de Bruville. Elle tombe sur la brigade Wedell et contraint à la retraite le 16e prussien, repousse une contre-attaque du 1er dragons de la Garde et de deux escadrons du 4e cuirassiers. Au cours de cette action, la 1re brigade perd son commandant, le général comte Brayer. À sept heures, le 4e corps d’armée bivouaque sur ses positions, une croupe à l’est de la ferme de Grizières[6].
Le , sur ordre du maréchal Bazaine, le 4e corps d’armée fait mouvement pour occuper des positions entre Chatel et Montigny.
Bataille de Saint-Privat
modifierLe , à onze heures quarante cinq, neuf batteries de la 18e division prussienne ouvre le feu sur le 4e corps d’armée encore au bivouac. La division de Cissey se place au nord-ouest d’Amanvilliers : le 6e de ligne à cheval sur la tranchée du chemin de fer alors en construction, la 2e brigade à droite de ce régiment. Le 20e bataillon de chasseurs sert de soutien à l’artillerie et forme deux groupes, l’un au sud de la tranchée, l’autre au nord près de la Mare. Le 1er de ligne forme réserve. Exposé à des feux croisés et violents, les canonniers ennemis subissent des pertes énormes. Mais, vers treize heures, la 25e division hessoise débouche d’Habonville et se déploie face au front de la division de Cissey. Cinq nouvelles batteries, disposées sur la croupe allongée que traverse la tranchée du chemin de fer, ouvrent le feu sur Amanvilliers. La division de Cissey repousse une attaque de la 49e brigade hessoise cherchant à s’emparer de la cote 325. Après l’évacuation de Saint-Privat par le 6e corps d’armée du maréchal Canrobert, la division de Cissey, maintenant face au nord, résiste toujours sur la tranchée de chemin de fer. Les renforts, réclamés par Canrobert arrivant enfin, permettent au 4e corps d’armée de se replier sur la lisière du bois de Saulny puis sur Woippy.
L’ordre étant arrivé de se mettre en retraite sur Metz, le 4e corps d’armée, ayant perdu 4 807 hommes, occupe les positions prévues à Le Sansonnet dans l’après-midi du 19.
Blocus de Metz
modifierLe , la 1re division (de Cissey) prend position entre Longeville et Plappeville.
Bataille de Noisseville - combat de Servigny
modifierLe , le 4e corps d'armée se positionne entre le bois de Grimont et Mey. Jusqu’à 6 heures du soir, les troupes restent immobiles sous un feu violent d’artillerie, attendant la prise de Noisseville. Mise en mouvement, la division de Cissey marche déployée, en terrain découvert sur 1 500 mètres, vers la ligne Poixe-Servigny. « La 1re brigade, 1er et 6e de ligne, aborde le village de Serrigny[Quoi ?], enlève à la baïonnette les barricades et les tranchées revêtues de tonneaux pleins de fumier qui le protégeaient, et se précipite dans les premières maisons. Le 20e bataillon de chasseurs, soutenu par un bataillon du 6e de ligne, s’empare du cimetière. Mais l’ennemi tient encore dans l’intérieur du village ; une fusillade violente éclate, et les deux troupes restent face à face, séparées par quelques mètres, dans les maisons qui commencent à brûler. »[réf. nécessaire] Arrivant en renfort, quelques bataillons de la division Aymard du maréchal Le Bœuf bousculent les Allemands, s’emparent du village et de 24 canons. Dans la soirée, la 2e brigade du général de Manteuffel contre-attaque et repousse les troupes françaises aux abords de Servigny. Le 1er septembre, vers dix heures, 114 pièces de canon ouvrent le feu sur les troupes du 4e corps d'armée. À onze heures, le maréchal Bazaine donne l’ordre de retraite générale.
Capitulation
modifierLe , le 4e corps, sortant entre les forts Saint-Quentin et Plappeville, par la route d'Amanvillers, est conduit jusqu'aux lignes prussiennes. En, le 2e bataillon est en garnison à Mézières (Ardennes).
Première Guerre mondiale
modifierAffectation
modifierÀ la veille de la guerre le régiment est en garnison à Saintes[3]. Le régiment fait partie en 1914 de la 69e brigade et 35e division d'infanterie.
1914
modifier- Du au : Bataille de Charleroi, Combats de Somzée () et de Walcourt ().
- au : Bataille de Guise
- au : bataille de la Marne
- à partir d'octobre : Course à la mer : Corbeny, Craonne, Plateau de Vauclerc.
1915
modifier- - : Oise : Moulin Sous Touvent, Ferme d'Escafaut.
- Septembre octobre : Aisne : Meurival, Bois des Buttes.
1916
modifierBataille de Verdun : Cote 304.
1917
modifierSecteur de Verdun : Cote 326, Cote 344, Nord-Ouest de Beaumont.
1918
modifier- Bataille de Picardie au début août (voir Bataille d'Amiens et Offensive des Cent-Jours).
- Attaque et poursuite d'Essigny-le-Petit au canal de la Sambre.
Entre-deux-guerres
modifierLe régiment est dissous le [7].
Seconde Guerre mondiale
modifierFormé le à partir des XXIe bataillons des 151e, 94e, 26e et 170e RI. Il appartient à la 44e division d'infanterie. Il est sous les ordres du colonel Tassin puis du colonel Loup le puis du chef de bataillon le commandant Cuny le . Régiment d'infanterie type Nord-Est de réserve A, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 211 de Sissonne[8].
Le régiment a combattu héroïquement sur l'Aisne de mai à , dans le secteur de Villers-en-Prayères[9]. Il est dissous à l'armistice.
Le régiment est recréé à la libération à partir du maquis Bir Hacheim des Forces françaises de l'intérieur. En janvier 1945, le régiment Bir Hacheim est reconnu officiellement, rattaché à la 23e division d'infanterie[10]. Il reçoit en mars le renfort du bataillon Foch (ou 123e RI FFI)[11]. Au printemps 1945, le 6e RI est rattaché à l’armée commandée par le général Larminat et chargée de la réduction des poches de résistance allemande sur la côte atlantique. Il est affecté à la reconquête de la pointe de la Coubre[12].
-
écusson 6e RI
-
insigne 6e RI
De 1945 à nos jours
modifier-
Drapeau modèle de 1962 (avers) -
Drapeau modèle de 1962 (revers)
- commandos de chasse du 6e régiment d’infanterie, 1959-1962. Il existait trois commandos de chasse au 6e RI (un par bataillon):kimono 20 pour le 1/6e RI, kimono 14 pour le 2/6e RI et kimono 16 pour le 3/6e RI. Le commando régimentaire s'appelait « Pardessus blanc ». Ils ont été dissous après le
- .Au cessez-le-feu du en Algérie, le 6°RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. (Accords d'Evian du ) Le 6°RI forme trois unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 468°UFL-UFO la 469°UFO et la 470°UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans [13], qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. Deux militaires FSE (militaires métropolitains) sont décédés dans l'Unité 470 le , oubliés de leur régiment. .
Drapeau
modifierIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14],[15] :
Décorations
modifier- Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations :
- deux citations à l'ordre de l'armée ;
- une citation à l'ordre du corps d'armée ;
- une citations à l'ordre de la division.
- Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Devise/6e RI
modifierToujours là
Personnalités ayant servi au sein du régiment
modifier- Général Pierre Renault alors sous-lieutenant.
- Albert Bignon (1910-1977), avocat, résistant et homme politique.
Sources et Bibliographie
modifier- Archives militaires du Château de Vincennes.
- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
- Historique du 6e Régiment d’Infanterie, Imprimerie J. Thaumiaux, Saintes, 1920.
- Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-1871) par le Commandant ROUSSET - Tome 1 et 2 - L'Armée Impériale.
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Berger-Levrault (Paris), , 52 p. (lire en ligne)
- Jules Léon Méjécaze Historique du 6e régiment d'infanterie
Notes et références
modifierNotes
modifier- Effectifs des bataillons : 1er bataillon du 38e régiment d'infanterie de ligne : 636 hommes; 2e bataillon du 49e régiment d'infanterie de ligne : 450 hommes ; 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne : 679 hommes
Références
modifier- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Berger-Levrault, (lire en ligne), « 6e régiment d'infanterie », p. 12-13.
- « Cote LH//1183/87 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Historique du 6e Régiment d’Infanterie, Imprimerie J. Thaumiaux, Saintes, 1920
- Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
- Georges Cayol, « Vidauban et le coup d’État », p. 164-195 de Provence 1851 : une insurrection pour la République, Actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association pour le 150e anniversaire de la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851, Les Mées, 2000, p. 174
- la ferme de Grizières est située sur la commune de Ville-sur-Yron
- Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 196-197
- « Regiments français », sur www.atf40.fr (consulté le )
- Lucien Carron, Fantassins sur l'Aisne mai-juin 1940, Arthaud, , 243 p.
- Stéphane Weiss, « La régularisation des formations combattantes FFI engagées lors des sièges de la Pointe de Grave, de Royan et de La Rochelle en 1944-1945 », Écrits de l'Ouest, Société rochelaise d'histoire moderne et contemporaine, no 20, , p. 175-192 (lire en ligne)
- « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p 51
- 3' groupe de compagnies nomades d'Algérie, mie 50/930/09.029. Boulet (Gilbert), soldat de 2 classe ... Said-Seghier Mahmedben Rabah, harki, commando de chasse du 2/6 régiment d'infanterie, mie 48/910/4580 ex harki du commando Georges
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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