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noms

Clémence Zamora Cruz

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Clémence Zamora Cruz
 
Clémence Zamora Cruz à la marche des fiertés de Paris pour l'Inter-LGBT en 2017.

Naissance (48-49 ans)
Puebla (Mexique)
Nationalité Française
Cause défendue Droits des personnes LGBTI et trans
Organisation Les Myriades transs
Acceptess-T
Pari-T
Au-delà du genre
Inter-LGBT
Transgender Europe
Profession Professeure d'espagnol

Clémence Zamora Cruz est une militante française pour les droits des personnes LGBTI et trans, professeure d'espagnol de profession, née en 1975 à Puebla au Mexique.

Biographie

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Clémence Zamora Cruz naît à Puebla au Mexique en 1975[1] dans une famille catholique[2]. À 15 ans, elle fuit sa famille, vit un an sans-abri à Mexico, avant de s'y installer. Elle s'investit dans les mouvements étudiants pour plus de démocratie et pour les droits de l'homme. Elle émigré pour la France À l'âge de 20 ans, elle émigre pour la France avec un visa étudiant, pays qu'elle considère alors comme le « pays des droits de l'homme »[3]. Arrivée en France, elle connaît une grande précarité est un temps sans abri. Elle témoigne avoir subie beaucoup de transphobie[4] et de racisme[3], autant par des agressions quand dans son parcours scolaire ou auprès des autorités — elle reçoit notamment une amende pour « fraude » avant que son état civil ne soit modifié[4].

Elle est naturalisée française en 2004. Elle vit en banlieue parisienne et enseigne l'espagnol à des étudiants en BTS à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. mariée[2].

En France, elle s'investit au sein de plusieurs associations de soutien aux personnes trans, notamment Acceptess-T[2] (co-présidente)[5], mais aussi à Au-delà du genre, dont elle est secrétaire, où elle accompagne des jeunes et leurs familles[3],[6], donne des formations auprès de personnels administratifs[7]> et intervient dans des collèges et des lycées[8] ou à Pari-T où elle donne des cours de français[3] et organise des évènements communautaires[7]. Elle est vice-présidente du réseau international Transgender Europe. En 2015, elle est déléguée et porte-parole de l'Inter-LGBT, interorganisation nationale. Elle conserve le mandat de porte-parole plusieurs années[2],[9],[10]. La même année, via l'Inter-LGBT, elle est mobilisée pour la facilitation du changement d'état civil, proposé que partiellement par le gouvernement Valls[11],[12] Elle intervient dans les médias sur les questions relatives aux personnes trans[10].

En 2021, avec l'association Au-delà du genre, ainsi que plusieurs autres associations trans et des sociologues, elle publie un document de sensibilisation et de recommandations quotidiennes pour l'accueil des élèves trans. Avec ce document, elle souhaite pallier aux manque d'outils fournis par l'Éducation nationale à son personnel, qui n'est pas formé et ne sait pas toujours comment accueillir ces élèves[8].

Elle y défend le fait que la marche des fiertés LGBT de Paris demeure un espace de revendications politiques, ce qui est alors critiqué par plusieurs organisations réunies dans la Pride de nuit[13].

[2] https://revistascientificas.us.es/index.php/CulturasyLiteraturas/article/view/20539/20929 ; https://www.democratsabroad.org/lgbt_cl_mence_zamora_cruz ;

Bibliographie

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. https://revistascientificas.us.es/index.php/CulturasyLiteraturas/article/view/20539/20929
  2. a b c et d Gabrielle Dupont, « Clémence  : « Pour moi, j'ai toujours été une fille » », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. a b c et d https://www.google.fr/books/edition/The_New_Parisienne/aNaqDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=0 // https://issuu.com/midasverlag/docs/laparisienne/s/10887736
  4. a et b AFP, « Evasion fiscale : la banque privée de HSBC dans le collimateur de la justice française », sur Challenges, (consulté le ).
  5. http://mobile.e-llico.com/article.htm?le-conseil-de-leurope-adopte-une-resolution-favorable-aux-droits-des-trans&articleID=34841
  6. https://www.challenges.fr/societe/ma-fille-veut-etre-un-garcon-quand-la-transidentite-se-revele-des-l-enfance_742115
  7. a et b Louise Gerber, « L'inclusion des personnes transgenres dans le sport en France : malgré des discriminations toujours présentes, "les choses évoluent dans le bon sens" », sur France Info, (consulté le ).
  8. a et b Laure Dasinieres, « L'école a des leçons à recevoir sur la reconnaissance des personnes trans », sur Slate.fr, (consulté le ).
  9. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/17/01016-20151017ARTFIG00003-l-existrans-une-marche-pour-sortir-les-trans-de-l-ombre.php
  10. a et b https://www.komitid.fr/2015/11/03/droits-des-trans-la-militante-clemence-zamora-cruz-au-petit-journal/
  11. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/05/21/01016-20150521ARTFIG00007-christiane-taubira-se-saisit-de-la-question-des-droits-des-trans.php
  12. https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/l-assemblee-nationale-veut-faciliter-le-changement-de-sexe-l-etat-civil-379423.html
  13. https://tetu.com/2018/06/28/marche-des-fiertes-la-porte-parole-de-linter-lgbt/


Catégorie:Naissance en 1975 Catégorie:Naissance à Puebla Catégorie:Femme trans française Catégorie:Militant pour les droits LGBT en France Catégorie:Militant pour les droits des personnes trans en France

Mutatis Mutandis

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Mutatis Mutandis
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Auto-support trans
Zone d’influence Bordeaux
Fondation
Fondation 1 avril 2005
Fondateurs Cristelle, Léa Dumont, Marie, Nathalie, Marine-Olivia Decaux
Identité
Site web mutatis.mutandis.bdx.free.fr
mutatismutandis.info
Dissolution
Dissolution 31 décembre 2013
Fusionnée dans Trans 3.0

Mutatis Mutandis est une association française d'auto-support trans, active à Bordeaux entre 2005 et 2013. Lui a succède l'assocation Trans 3.0.

Historique

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L'association Mutatis Mutandis est fondée le [1] par plusieurs femmes transsexuelles, Cristelle, Léa Dumont, Marie, Nathalie[2] et Marine-Olivia Decaux, afin de structuer un réseau informel déjà existant[1]. Au moins Nathalie et Léa Dumont en assumeront la présidence[3]. Elle tire son nom de l'expression latine Modèle:Citaion étangère qui signifie « les choses qui doivent être changées »[4].

Au milieu des années 2000, aidé par le réseau informatique[5], le mouvement associatif trans est alors en pleine expansion, et voit le nombre des associations locales se multiplier[6].

Afin de fournir une aide aux personnes trans lors de leur transition, l'association organise plusieurs permanences ainsi qu'une permanence téléphonique[7]. Elle gère aussi un forum qui est aussi destiné aux proches, aux conjoints et à la famille[8], forum particulièrement actif[9]. Elle participe à la fondation du centre LGBT Le Girofard[10], au sein duquel elle tient ses permanences[4].

Après un schisme interne, l'association est dissoute le [11],[12]. Une nouvelle association trans est fondée à Bordeaux en , Trans 3.0[11],[13] ; les divergences portent « notamment sur les questions de visibilité » selon la présidente de la nouvelle association, Jeanne Swidzinski[14]. Celle-ci continue une activité d'autosupport à l'échelle locale.

Travail avec les équipes hospitalières

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Travaille avec l'équipe officielle programme "transgender" ) Bdx[15] Elle propose au protocole de Bordeaux un protocole post-opératoire pour les personnes sortant de l’hôpital[6].

https://www.observatoire-des-transidentites.com/2013/10/04/article-sofect-120403312/#_ftn1

https://www.observatoire-des-transidentites.com/2013/10/04/article-sofect-120403312/#_ftn1 En 2018, Léa Dumont, fondatrice de Mutatis Mutandis, y est toujours active[16].

Dissensus avec une partie du mouvement trans

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Mutatis Mutandis se distingue des associations trans nées en opposition à la psychiatrie, qui deviennent majoritaires au sein de l'associatif trans durant les années 2000[6]. Ainsi, l'association ne demeure qu'un an membre de la Coordination Existrans, inter-orga lancée par l'Association du syndrome de Benjamin et chargée depuis 2005 de la marche « des trans' et de celles et ceux qui les soutiennent ». Elle la rejoint en 2006, lorsque le slogan de la amrche est « Quel(le) candidat(e) pour la cause Trans[17] ? », mais s'en éloigne dès l'année suivante, opposée au slogan « Contre la psychiatrisation, Résis'Trans' » — la marche est en effet historiquement anti-psychiatrie et opposée au dialogue avec les équipes hospitalières[17],[18].

Elle participe toutefois à la troisième « assemblée générale des trans » organisée par OUTrans en 2010, qui acte, à l'instar de deux précédentes, un appel à cesser les parcours hospitaliers[19].

Développement de la recherche

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À l'instar de plusieurs associations fondées au même moment, comme Chrysalide à Lyon qui propose de nombreux guides pour la transition[6]

AA en est membre[20]
participation à des journées d'études (mm) : https://www.observatoire-des-transidentites.com/2011/04/30/article-interview-brigitte-esteve-bellebeau-these-sur-judith-butler-72/
livre issu de jourénes d'études en 2010 (mm) : https://www.observatoire-des-transidentites.com/2012/01/09/article-la-transidentite-en-2011-96716186/ . "qui reprenait les actes d’une journée d’étude organisée à Bordeaux et mettant en page l’opposition théorique entre une approche protocolaire des transitions et des approches sociologiques et psychologiques plus critiques"[17]
transyclopédie : https://www.observatoire-des-transidentites.com/article-la-transyclopedie-tout-savoir-sur-les-transidentites-112990218/ 

En 2016, 2017 et 2018, elle organise avec l'université de Bordeaux trois séminaires et journées d'études[9].

Le Petit Mutatis

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plaquettes et Petit Mutatis (m) : [9] [3] [7] contient des aides à la transition[21],[17]. édité de 2005 à 2012[22]. plaquettes à destination du grand public et de la population trans[4] auquel participe directement des psychiatres[6],[23]

Elle publie également un manuel Homme ou femme au travail ? (indiquer le sous-titre)[4], un guide à destination des employeurs, qui se veut rassurant[6].

Publications

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http://www.aquitainegay.com/Archives_Mutatis-Mutandis_2.html
http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/lepetitmutatis.html
léa dumont dans le livre de 2012

Notes et références

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  1. a et b Karine Espineiratitre=La transidentité, {{Ouvrage}} : paramètre titre manquant, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 187 p. (ISBN 978-2-296-06097-5), p. 29.
  2. http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/quisommesnous.html
  3. http://www.le-girofard.org/wp-content/uploads/2013/12/projet-girofard-juillet-2008.pdf
  4. a b c et d http://www.aquitainegay.com/Mutatis-Mutandis.html
  5. https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/transidentites-et-transitude--9791031804927-page-115.htm
  6. a b c d e et f Arnaud Alessandrin, Du « transsexualisme » aux devenirs Trans, thèse, Université Bordeaux-II, , 372 p. (lire en ligne [PDF]), p. 45, 233-234, 237.
  7. a et b S. L., « Les transsexuels font l'objet d'attentions à Bordeaux », sur www.20minutes.fr, (consulté le ).
  8. https://www.google.fr/books/edition/G%C3%A9ographie_des_homophobies/KesyAAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22mutatis+mutandis%22+%22transgenre%22&pg=PT119&printsec=frontcover
  9. a b et c https://www.google.fr/books/edition/Transidentit%C3%A9s/Qu3aEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « livre 2023 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  10. https://www.archivescontemporaines.com/articles/1546
  11. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ODT SoFECT
  12. http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/
  13. http://www.aquitainegay.com/Trans3-0.html
  14. https://www.archivescontemporaines.com/articles/1546
  15. https://www.komitid.fr/2010/04/26/assemblee-generale-des-trans-2010-les-resolutions/
  16. https://www.komitid.fr/2018/05/02/parcours-trans-sofect/
  17. a b c et d Arnaud Alessandrin, Sociologie des transidentités, Paris, Le Cavalier bleu, , 136 p. (ISBN 979-1-031-80279-4, lire en ligne), « Les mouvements trans ».
  18. https://existrans.org/?page_id=77
  19. https://www.komitid.fr/2010/04/26/assemblee-generale-des-trans-2010-les-resolutions/
  20. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées 20 minutes
  21. https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01302621/document
  22. http://mutatis.mutandis.bdx.free.fr/lepetitmutatis.html
  23. https://www.memoire-sexualites.org/wp-content/uploads/2018/10/Projet-Book-du-Forum-Eurom%C3%A9diterran%C3%A9en-2014.pdf

Articles connexes

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Catégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Association française fondée en 2005 Catégorie:Association française disparue en 2013 Catégorie:Bordeaux

Chrysalide

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Chrysalide
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Auto-support trans
Zone d’influence Bordeaux
Fondation
Fondation 2 mai 2007
Origine Trans Infos Échanges
Identité
Site web chrysalide-asso.fr

Chrysalide est une association française d'auto-support trans, présente à Lyon depuis 2007.

https://www.heteroclite.org/2017/05/association-trans-lyon-chrysalide-42053

Historique

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L'association Chrysalide est fondée en 2007 à Lyon. Elle succède à un collectif nommé Trans Infos Échanges, fondé par quatre personnes, qui effectue une permanence mensuel. Afin de pouvoir développer une activité de sensibilisation à côté de l'autosupport, David Latour, co-fondateur du groupe, et Sophie Berthier fondent l'association Chrysalide[1].

s'oppose à la sofect (mm) clochec

Plus que dans l'interpellation ou l'opposition aux pouvoirs publics, Chrysalide centre son activité hors autosupport sur la sensibilisation et l'ouverture vers les sphères professionnelles[2].

brochures (mm) ODT Aless
enquête Santé Trans (mm) ODT

Publications

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Notes et références

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Annexes

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Sitographie

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Liens externes

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Catégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Association ou organisme ayant son siège à Lyon Catégorie:Association française fondée en 2007

OUTRans

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Articles payants de Komitid :

[1] indiquer dans la ref les chapitres Chapitre 4. Le mouvement social trans : mobilisations et visibilités et Chapitre 6. Focus sur…
https://bmjopen.bmj.com/content/11/11/e052748.abstract : description de l'asso, participation/publication à des enquetes
Delias Lallet 2018
Alessandrin 2012 (acthe)
Alessandrin ODT "Corps vulnérables, vies dévulnérabilisées" (Z library, dans le dd)
Alessandrin 2018
 Scholar : continuer depuis la page non comprise
 pdf rapide : transféminisme
 + chercher accès à [4]
principes importants pour OT : autodétermination et libre choix du médecin
https://journals-openedition-org.wikipedialibrary.idm.oclc.org/ctd/3723 critique de la SoFect + site web*
chapitre sur la SoFECT dans les Cahiers de l'ODT

organise permanences pour accueil parents et proches

[5] : "En 2000, en France, l’association OUTrans condamne l’approche médicale de Stoller à la recherche d’une identité trans et a comme objectif d’accueillir « tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le système de genre binaire »."
mvt associatif 2000's (peu pertinent)
 inaccessible
 

Développer la position sur la transition : autodétermination, expertiste, anti-SoFECT avec cet important article, puis anecdotiquement avec ça et ça
OUTrans
OUTrans
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Auto-support trans
Zone d’influence France
Fondation
Fondation avril 2009
Identité
Siège Paris
Fondateurs Joachim F., Lorraine D., Clem G., Céline G., Floryan B. et Samuel B.
Site web outrans.org

OUTrans est une association féministe d'auto-support trans française, fondée en 2009.

Historique

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OUTrans est fondée en par Joachim F., Lorraine D., Clem G., Céline G., Floryan B. et Samuel B. Si elle est issue de la communauté transmasculine[2], elle a pour objet d'être une association d'auto-support mixte, à la fois pour les femmes trans et les hommes trans[3]. Ils souhaitent notamment combler le manque d'auto-support pour les hommes trans, jugé inexistant[4]. +MANIF, rassemblements

OUTrans organise le la « troisième AG des trans », prenant la suite du Groupe activiste trans (GAT)[3]. Elle réunit seize organisations[6],[5]. Y sont votés de nombreuses revendications, une opposition aux centres de référence, ainsi que la résolution suivante : « Pour mettre en œuvre la dépsychiatrisation des transidentités, la prise en charge de la transition doit exclusivement se fonder sur une déclaration de consentement éclairé sans aucune forme d'évaluation ou de diagnostic[2]. »

En , OUTrans saisit la CNIL et dépose plainte contre le psychiatre Sébastien Machefaux du centre hospitalier Sainte-Anne qui utilise un questionnaire intrusif lors de l'accueil des personnes trans les contraignant à déclarés des informations illégales. Il est membre de l'antenne parisienne de la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité[7],[8], dite SoFECT, association de professionnels de santé suivant des personnes trans, critiquée et accusée de violences par les associations trans[8].

Engagement féministe

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Elle une des premières organisations françaises à se définir comme transféministe[9],[10]. En 2015, dans Sociologie de la transphobie, les sociologues Arnaud Alessandrin et Karine Espineira qualifient OUTrans comme « l'une des [associations trans] plus politisées ». Elle s'inscrit en effet dès sa fondation dans le mouvement féministe[1]. Elle déclare ainsi, lors de l'appel du , en amont de la journée internationale des droits des femmes, « Nous sommes féministes non pas parce que nous aurions été socialiséEs « comme des femmes » pour les Ft* (garçons trans) ou que nous socialisons et socialiserons « comme des femmes » pour les Mt* (femmes trans) mais bien plutôt parce que nous sommes confrontéEs au même système d'oppression et aux mêmes stéréotypes sexistes que l'ensemble des individuEs[1],[11]. »

Recherche d'une expertise sur les parcours de transition

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Les militants d'OUTrans développent une expertisation profane des parcours médicaux trans, produisant diverses brochures, des campagnes de prévention et des formations à destination des professionnels de santé[12]. Cette approche, qui refuse le contrôle médical et psychiatrique sur les parcours de transition, se retrouve aussi chez l'Association du syndrome de Benjamin (1991), dans la marche Existrans (1997)[13] ou chez l'association lyonnaise Chrysalide (?)[12]. chercher plus sur l'expertisation (mots-clefs)

En 2010, OUTrans créé deux brochures explicatives des différentes chirurgies pour les personnes trans, un projet initié par des étudiants en art de l'école Estienne à la suite d'un stage auprès de Prévention action santé travail pour les transgenres (PASTT)[14],[15],[16]. À destination des communautés médicale, sociale et associative, elles ont visent à combler des ressources lacunaires sur les opérations de chirurgie génitale. Elles bénéficient d'illustration réalisées par l'artiste Hélène Alix Mourrier[17]. Elles sont éditées à 2 000 exemplaires en 2013[14] puis actualisées en 2021[17].

parcours de transition, sofect, etc.

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Prévention

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OUTrans mène une politique de sensibilisation et de prévention, notamment à l'égard des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH, et propose des supports pour les personnes trans. Cette recherche d'une expertise militante trouve son origine dans l'invisibilisation du public trans sur les questions liées à la prévention, ainsi que l'absence d'études sur la prévalence du sida dans la population trans française[1],[11]. Dans ce sesn

Après avoir publié en 2010 un guide à destination des hommes trans ayant des rapports sexuels avec des hommes cis (c'est-à-dire non trans)[3],[1],[18] — première brochure à destination du public transmasculin[2] —, l'association diffuse en la première campagne nationale de prévention lancée par l'INPES. Une enquête de l'Inserm sur la santé sexuelle des personnes trans réalisée dans le même temps affirme que « le taux de séroprévalence est de trois à quatre fois plus élevée que la moyenne chez les femmes trans' migrantes et travailleuses du sexe »[3]. Elle est suivie, en 2012, d'une questionnaire puis de la première campagne d'incitation au dépistage des IST à destination des personnes trans[11],[19].

autodétermination..

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Notes et références

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  1. a b c d et e Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Alessandrin Espineira 2015
  2. a b et c « Chronologie du mouvement trans' », sur L'Ordre des mots, (consulté le ).
  3. a b c et d Observatoire des transidentités (ODT), « Chronologie du mouvement trans », sur Mémoire des sexualités, (consulté le ).
  4. « Années 2000 : 2005-2009 », sur Mémoire des sexualités (consulté le ).
  5. a et b Audrey Banegas, « Assemblée générale des trans' 2010 : les résolutions », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).
  6. Sont présents Act Up-Paris, l'Association commune trans et homo pour l'égalité (ACTHE), Chrysalide, le Comité IDAHO, Étudions Gayment, Les Flamands Roses, IdentiT, l'Intertrans, Le MAG, Mutatis Mutandis, OUTrans, Les Panthères roses, Trans-Europe. Le Groupe d'étude sur le transidentité (GEsT), Pink FreaK'X et Trans Aide ont communiqués leur procuration[5].
  7. « ANNÉES 2010 : 2ème semestre 2018 », sur Mémoire des sexualités (consulté le ).
  8. a et b Olga Volfson, « L'association OUTrans dépose une plainte contre la SoFECT auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés », sur Komitid, (consulté le ).
  9. https://hal-univ-paris8.archives-ouvertes.fr/hal-03137868
  10. http://www.lambdanordica.org/index.php/lambdanordica/article/download/631/582
  11. a b et c Arnaud Alessandrin et Karine Espineira, La transphobie, Comité IDAHO, , 90 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 35, 72
  12. a et b https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/revue-cahiers-de-l-action-2013-3-page-91.htm
  13. https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/identites--9782361063283-page-73.htm
  14. a et b Hélène Mourrier, « Trans-formation : FT* & MT*, 2010-2013 », GLAD!, no 1,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/glad.230, lire en ligne).
  15. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01120242/
  16. (en) Emeline Brulé et Tiphaine Kazi-Tani, « Disputing Ergonomics, Deconstructing Users. A Queer Perspective on Design », Design History Society, San Francisco,‎ (HAL hal-01246059, lire en ligne   [PDF]).
  17. a et b Alénior B-Valois, « En encre et en genre : le graphisme à l'épreuve de l'inclusivité », ARQueer,‎ (lire en ligne  ).
  18. Audrey Banegas, « OUTrans sort « DTC », le premier guide de prévention pour les trans' Ft* », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).
  19. Christophe Martet, « Outrans lance une campagne d’incitation au dépistage du VIH et des IST pour les trans' », sur Yagg, Komitid, (consulté le ).

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • entretien par Arnaud Alessandrin et Yves Raibaud, « Quelles visibilités pour les trans ? », dans Arnaud Alessandrin (dir.) et Yves Raibaud (dir.), Géographie des homophobies, Paris, Armand Colin, coll. « Recherches », , 285 p..
  • Coline Cardi et Anne-Marie Devreux, « L'usage du droit dans le mouvement d'émancipation trans », Cahiers du genre, vol. 2, no 57,‎ , p. 77-94 (lire en ligne  ), entretien deux membres d'OUTrans, Ali Aguado et Ian Zdanowicz
  • Lucie Delias et Mélanie Lallet, « La remédiation des savoirs en santé dans les communautés en ligne sur les transidentités », Revue française des sciences de l'information et de la communication, no 15,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/rfsic.4813, lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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Catégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Association ou organisme lié au féminisme en France Catégorie:Association française fondée en 2009

Groupe activiste trans
 
Logotype officiel.
Présentation
Fondateurs Carine Bœuf, Vincent He-Say, Tom Reucher, Maxime Zitouni
Fondation 2002
Disparition juillet 2006
Idéologie Défense des droits des personnes trans
Anti-assimilationnisme
Anarchisme
Site web transencolere.free.fr

Le Groupe activiste trans (GAT) est un groupe militant trans, actif de 2002 à 2006 en France.

Opposé à la psychiatrisation et à la pathologisation des parcours de transition, il influe sur une ligne anti-assimilationniste au sein du mouvement trans naissant. Il se fait remarquer par plusieurs « zaps » de personnalités, et est aussi à l'origine d'« Assemblées générales des trans » et a participé à la fondation de la Coordination Existrans.

Historique

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Le Groupe activiste trans est fondé en 2002[1] par Carine Bœuf, Vincent He-Say, Tom Reucher et Maxime Zitouni[2],[3] — rejoints plus tard par Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas[4]. Il s'inscrit dans une période des mouvements associatifs trans, débuté au cours des années 1990, où les problématiques politiques et sociales des personnes trans sont mises en avant, au-delà de la médicalisation ; en 1994 et 1997, apparaissent respectivement l'Association du syndrome de Benjamin (ASB, fondée par Tom Reucher) et le CARITIG[1],[5].

D'obédience libertaire, le groupe affirme se constituer « en dehors de toute forme associative, politique ou syndicale responsable aux yeux de ses membres, d'une corruption liée aux notions consubstantielles de domination et de pouvoir »[6]. Tenant d'une ligne politique radicale[6],[1], le groupe des « trans' en colère » affirme son opposition aux institutions médico-juridiques ainsi qu'aux associations, jugées trop consensuelles[7].

Les « zaps » du GAT

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Il se fait remarquer par sa forme d'action spectaculaire[6],[1]. Le GAT reprend les « zaps » d'Act Up-Paris — dont il est proche[n 1] —, un moyen d'action qui consiste en des « actions rapides et ponctuelles dirigées contre des personnages, des institutions ou encore des bâtiments »[6]. Par ce moyen, ils souhaitent dénoncer les politiques et les pratiques transphobes en vigueur[8]. Parmi les personnes ciblées, Patricia Mercader, psychologue aux écrits transphobes, en 2004 à la Cité des sciences[9],[6] ou la psychanalyste Colette Chiland[9],[10]. En février 2006, aux côtés d'Act Up-Paris, le GAT intervient lors d'une conférence du Parti socialiste pour réclamer une prise de position claire du parti sur les problèmes rencontrés par les personnes trans[8],[11].

AGs et existrans

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Le , il est le premier groupe à organiser un rassemblement pour la Journée du souvenir trans (TDoR)[1],[12], journée de commémoration des personnes trans assassinée, célébrée la première fois en France en 2002 par le CARITIG[13]. En octobre de la même année, le GAT organise la première « Assemblée générale des trans » à Paris, en amont de la manifestation annuelle Existrans. Cette réunion, qui est reconduite en 2005[note 1], a pour objet de mettre en œuvre une grille de revendications communes parmi les associations et collectifs trans en France (qui réunit l'ASB, Act-UP Paris, le PASTT, TIRESIAS et Trans Aide Lorraine — devenue Association nationale transgenre[note 2])[6],[14]. Les revendications, qui exigent notamment la dépsychiatrisation de la transidentité par la déclassification du « transsexualisme » du DSM, sont ensuite portées auprès de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES, actuelle Haute Autorité de santé)[14],[15]. En 2005, le GAT participe à la fondation de la Coordination Existrans, organisme inter-associatif qui produit des communiqués de presse communs ainsi que des revendications auprès de la Haute Autorité de santé[6]. À partir de 2004 aussi, elles portent sur la dépsychiatrisation et l'accès à un changement d'état civil démédicalisé et déjudiciarisé[14]. D'après Karine Espineira, l'ensemble de ces actions contribuent à fédérer un mouvement social revendiquant l'existence de personnes et de droits[6],[16].

Disparition

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Le GAT s'auto-dissout en [6]. Il effectue sa dernière prise de parole publique le sur Radio libertaire dans Bistouri Oui Oui, émission animée par le GAT[17].

citer la lettre de fin par la chronologie de L'ordre des mots
chapitre sur la SoFECT dans les Cahiers de l'ODT
http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-sloganhistorique/slogantimeline.html
http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-transhistorique/transtimeline.html https://www.memoire-sexualites.org/chronologie-mouvement-trans/
http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-boo/bootimeline.html Bistouri Oui Oui (si pas d'article, essayer para)
http://www.lordredesmots-lefilm.com/timeline-sloganhistorique/slogantimeline.html liste des zaps
[Entrer dans la maison des hommes. De la clandestinité à la visibilité : trajectoires de garçons trans’/FtM]
   [5] 233 234 237
[18] [19]
TDoR 2004 sur le site de Bistouri Oui Oui
[20] [21]
Espineira 2022" les marches Existrans depuis 1997 à Paris, le vote de la dépsychiatrisation par la première assemblée générale des associations et collectifs trans, à l’initiative du Groupe activiste trans (GAT) en 2004, ont en commun d’avoir contribué..."

Bistouri Oui Oui et courts métrages

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Le GAT développe son action aussi par les ondes et la réalisation de courts métrages[7].

(développer) Bistouri Oui Oui, première émission de radio réalisée par des personnes trans à destination de personnes trans en France, diffusée sur Radio libertaire de façon mensuel du au [7].

Le créneau de Bistouri Oui Oui sur Radio libertaire est repris par une nouvelle émission trans et intersexe, Bodyfreakss, les corps déjanrés, fondée par Vincent Guillot de l'Organisation internationale des intersexués[22].

Le GAT réalise une dizaine de courts métrages en do it yourself, comme Le doigt de dieu (ou la bite à Lacan)[23],[24] en 2002 sur le discours psychiatrique et psychanalytique avec la sociologue Marie-Hélène Bourcier[23] ou XX Boys en 2004, un cortège transmaculin mené par l'artiste Kael T. Block à l'Existrans[19],[24].

Filmographie

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Le Groupe activiste trans provoque le dissensus au sein du mouvement trans français[6], en s'opposant à l'intégrationnisme jusque là davantage mis en avant[3]. Il importe en effet des idées anti-assimilationnistes apparues pour la première fois outre-Atlantique, souhaitant dépsychologiser, démédicaliser et dépathologiser les discours et parcours des personnes trans. Ainsi, les militants du GAT s'opposent à l'invisibilisation des personnes trans dans l'espace public, en parlant pour eux-mêmes et en mettant en avant leurs identités trans — qui sont multiples —, ce qui contribue à produire des féminités et des masculinités différentes[6],[25],[18]. Cette politique identitaire est un élément essentiel de son discours, aux côtés de l'autonomie des personnes devant l'instance médico-légale[18].

Ce discours, politique et novateur, marqueur du mouvement associatif des années 2000, se retrouve aussi chez Support transgenre Strasbourg, association d'autosupport fondée en 2002 en partie active en ligne[18],[26],[27]. Après sa disparition, il est repris par d'autres associations, comme Sans Contrefaçon de Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas à Marseille[4], mais aussi hors de France, comme Guerrilla Travolaka en Catalogne[28].

Ses méthodes d'actions militants, « zaps » et die-in, mettent aussi en avant les corps comme un outil politique de contestation ; pratique aussi utilisée par Support transgenre Strasbourg au cours des mêmes années[29]. Ils revendiquent une « fierté » à être et s'affirmer en tant que translien. Cependant, ces méthodes sont aussi l'objet de discordes au sein du mouvement associatif, d'autres groupes préférant des actions moins radicales et moins offensives afin de mieux se faire accepter par la société[16].

ref 2022 é[16]: lien (vérifier chapitre)

Notes et références

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  1. Après la dissolution du GAT, une autre assemblée générale a vu le jour, en 2010, impulsée par OUTrans[5].
  2. GAT, « Compte rendu de l'assemblée générale des trans' du 25/09/2004 à 13h », sur Groupe activiste trans, (consulté le ).

Références

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  1. a b c d et e Arnaud Alessandrin, Sociologie des transidentités, Paris, Le Cavalier bleu, , 136 p. (ISBN 979-1-031-80279-4, lire en ligne), « Les mouvements trans ».
  2. Foerster 2007.
  3. a et b Karine Espineira, « Entretien avec Chrysalide », sur Observatoire des transidentités (consulté le ).
  4. a et b Christine Bard (dir.) et Sylvie Chaperon (dir.), Dictionnaire des féministes : France XVIIIe – XXIe siècle, Paris, Presses universitaires de France, , 1700 p. (ISBN 978-2-13-078720-4), « Espineira Karine ».
  5. a b et c Arnaud Alessandrin et Éric Macé (dir.), Du « transsexualisme » aux devenirs Trans, Université Bordeaux-II, , 372 p. (lire en ligne [PDF]), p. 45, 233-234, 237.
  6. a b c d e f g h i j et k Karine Espineira, Analyse de la construction des cultures de genre à la télévision. La transidentité de l'espace public à l'espace télévisuel, Université de Provence Aix-Marseille I, , 372 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 29, 55, 85.
  7. a b c et d Observatoire des transidentités (ODT), « Chronologie du mouvement trans », sur Mémoire des sexualités, (consulté le ).
  8. a et b {{Ouvrage|auteur=Pauline Londeix|titre=Le manifeste lesbien|passage=123|https://www.google.fr/books/edition/Le_manifeste_lesbien/rxnaAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&bsq=%22Groupe+activiste+trans%22&dq=%22Groupe+activiste+trans%22&printsec=frontcover
  9. a et b (en) Marie-Hélène Bourcier, « ‘F***' the Politics of Disempowerment in the Second Butler », Paragraph (en), nos 35/2,‎ , p. 233-253 (DOI doi:10.3366/para.2012.0055).
  10. https://www.cairn.info/revue-le-sujet-dans-la-cite-2011-1-page-189.htm
  11. https://serval.unil.ch/resource/serval:BIB_38163.P001/REF.pdf p. 549
  12. http://ftmvariations.org/archivestrans/index.php/evenements-recurrents/11-20-novembre-trans-day-of-remembrance-souvenir-des-personnes-trans-assassinees?showall=&start=3
  13. http://ftmvariations.org/archivestrans/index.php/evenements-recurrents/11-20-novembre-trans-day-of-remembrance-souvenir-des-personnes-trans-assassinees?showall=&start=1
  14. a b et c Coline Cardi et Anne-Marie Devreux, « L'usage du droit dans le mouvement d'émancipation trans », Cahiers du genre, no 57,‎ , p. 77-94 (DOI 10.3917/cdge.057.0077, lire en ligne).
  15. https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/revue-deliberee-2019-1-page-64.htm
  16. a b et c Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas, Transidentités et transitudes : Se défaire des idées reçues, Le Cavalier bleu, , 182 p. (ISBN 979-1-0318-0513-9, lire en ligne). Chapitres « Ce sont des malades mentaux », p. 39-48, et « Pour être trans, il faut avoir été opéré·e », p. 59-68.
  17. « 21 Septembre 2006 : Le Groupe Activiste Trans', dernière prise de parole publique, rideau ! », sur L'Ordre des mots (consulté le ).
  18. a b c et d Karine Espineira, « Transidentité, de la théorie à la politique : Une métamorphose culturelle entre pragmatisme et transcendance », Information psychiatrique, no 87,‎ , p. 279-282 (DOI 10.1684/ipe.2011.0770, lire en ligne).
  19. a et b * Karine Espineira, Analyse de la construction des cultures de genre à la télévision. La transidentité de l'espace public à l'espace télévisuel, Université de Provence Aix-Marseille I, , 372 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 11, 24, 26.
    Thèse publiée : La transidentité : de l'espace médiatique à l'espace public, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Champs visuels », , 187 p. (ISBN 978-2-296-06097-5).
  20. {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant.
  21. {{Ouvrage}} : paramètre titre manquant.
  22. https://web.archive.org/web/20090422071253/http://bf.ftmvariations.org/
  23. a et b Karine Espineira, « Do It Yourself, mode d'expression d'une minorité », sur Le Blog de Karine Espineira / Espiñeira, (consulté le ).
  24. a et b « Les Productions Sans Contrefaçon », sur Sans Contrefaçon (consulté le ).
  25. Marie-Hélène Bourcier, Queer zones. 2, Sexpolitiques, Paris, La Fabrique, , 301 p. (ISBN 2-913372-44-9, lire en ligne).
  26. Éric Macé, « Ce que les normes de genre font aux corps / Ce que les corps trans font aux normes de genre », Sociologie, vol. 1,‎ , p. 497-515 (DOI doi.org/10.3917/socio.004.0497, lire en ligne).
  27. Stéphanie Nicot, « Sexe, genre et état civil : vers des droits humains nouveaux ? », dans Évelyne Peyre et Joëlle Wiels (dir.), Mon corps a-t-il un sexe ? : Sur le genre, dialogues entre biologies et sciences sociales, Paris, La Découverte, coll. « Recherches », , 360 p. (ISBN 978-2-7071-7358-4, DOI 10.3917/dec.peyre.2015.01.0286, lire en ligne), p. 286-295.
  28. https://www.google.fr/books/edition/French_and_Spanish_Queer_Film/YXAxEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22Groupe+activiste+trans%22&pg=PA104&printsec=frontcover
  29. Karine Espineira, « Les corps trans : Les corps trans : disciplinés, militants, esthétiques, subversifs », Revue des sciences sociales, no 59,‎ , p. 84-95 (DOI 10.4000/revss.701, lire en ligne).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Filmographie

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  • Culture France, France, 2006, 75 minutes, anthologie de court-métrages du GAT et de Sans Contrefaçon
  • L'ordre des mots, documentaire de Cynthia Arra et Mélissa Arra, France, 2007, 75 minutes

Sitographie

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Liens externes

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Catégorie:Organisation anarchiste en France Catégorie:Association ou organisme lié à la transidentité en France Catégorie:Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés des LGBT en France Catégorie:Organisme fondé en 2002 Catégorie:Organisme disparu en 2006

Kael T. Block

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XX Boys
  1. REDIRECTKael T. Block

Meurtre de Geraldine
Fait reproché Homicide
Pays France
Ville Paris 16e
Type d'arme X
Date
Nombre de victimes 1 (Geraldine Zavaleta Rojas)

Le meurtre de Geraldine est une affaire criminelle française dans laquelle Geraldine Zavaleta Rojas, escort trans immigrée péruvienne, est tuée le par un client, à son domicile du 16e arrondissement de Paris.

Biographie de Geraldine

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Geraldine Zavaleta Rojas naît le à Callao. (refnec) Elle débute sa transition à l'âge de 10 ans, suite à quoi elle est rejetée par son père, mais protégée par sa mère[1].

Elle arrive en France en 2022[2]. Dans un communiqué, les associations Acceptess-T, PASTT et STRASS affirment que Geraldine « travaillait […] pour aider financièrement sa mère et toute sa famille »[3].

Geraldine Zavaleta Rojas est tuée dans la nuit du 8 au dans son domicile du 16e arrondissement de Paris[4].

Enquête

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Le au matin, un homme âgé de 22 ans[2] se présente de lui-même dans un commissariat des Hauts-de-Seine[3]. Il déclare avoir poignardé la victime lors d'un rendez-vous d'escorting car il a « paniqué » après s'être rendu compte qu'elle était trans. Après quoi, il est mis en examen et placé en détention[2].

Le corps de la victime est retrouvé sans vie à l'adresse indiquée, dans son appartement du 16e arrondissement de Paris[5].

Une enquête est ouverte pour « meurtre à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre de la victime » et confiée au premier district de la police judiciaire[5].

Les associations contestent la version de l'assassin présumé, affirmant qu'il ne pouvait ne pas savoir qu'elle était trans, car c'est une indication toujours explicite sur les sites d'escorting[3]. Celles-ci déclarent que « Nous croyons que l’agresseur a délibérément ciblé une femme trans, migrante, travailleuse du sexe en pensant s’en sortir impunément »[1].

Contexte

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Le meurtre de Geraldine est le deuxième féminicide d'une femme trans en moins d'une semaine, après celui d'Angelina, tuée par son compagnon à Compiègne. Il survient plus largement dans un contexte de montée des violences lgbtiphobes et de doublement des actes transphobes, documenté par l'association SOS Homophobie[6],[7].

montée amplifiée par Transmania et la PPL[8],[7] + sources déjà consultées

Réactions

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Réactions politiques

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Trois associations trans et de travailleuses du sexe, Acceptess-T, le PASTT et le Syndicat du travail sexuel (STRASS) communiquent dès le lendemain du meurtre et identifient la victime[9]. Elles dénoncent une absence de politique de protection des travailleuses du sexe, des migrants et des femmes trans, qui font face à une hausse des violences (refnec), et que « rien n'a changé depuis les mobilisations de 2018 suite au meurtre de Vanesa Campos »[10]. (retirer dans les sources déjà lues si y a d'autres choses dites) L'OST affirme que « leurs morts ont une cause structurelle et économique »[11] dans « un système raciste, transmisogyne et putophobe qui permet à ces hommes de commettre des féminicides et de les justifier dans les médias »[12].

OST "la mort, le suicide de nos proches, font partie de notre quotidien" <Grenoble> ; violences en augmentation [Lille]

Représentante des pouvoirs publics, la DILCRAH, délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT, communique son indignation[10]. Plusieurs élus de gauche locaux ou nationaux dénoncent un meurtre transphobe[6],[7].

Critique de la médiatisation

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https://www.huffingtonpost.fr/life/article/meurtres-de-deux-femmes-trans-a-paris-et-compiegne-indignation-des-assos-lgbt-face-a-la-haine-transphobe_236717.html

L'association Front de libération intersectionnel transfem (FLIRT) dénonce qu'en reprenant pour vrai la justification d'attaque de panique défendue par l'assassin présumé pour, les médias « perpétuent le mythe transmisogyne de la femme trans « fausse » et de l’agresseur victime » d'un get-appens[1].

OST 'La suite explicite s'indigne qu'une télévision nationale titre "L'escort-girl tuée car elle était un homme" ouvrant la voie à une "déshumanisation des victimes", à les considérer comme "des hommes responsables de ce qui leur est arrivé" ou jusqu'à présenter "les tueurs comme victimes d'un piège". [Lille]

Mobilisation

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Justice pour Geraldine et Angelina
« contre ce système transmisogyne, raciste et putophobe »

Informations
Date juillet 2024
Localisation France (départ à Paris)
Caractéristiques
Organisateurs Acceptess-T, PASTT et STRASS
Organisation de solidarité trans
Collectifs trans et TDS locaux
Participants Communautés trans et TDS notamment
Revendications
  • Hommage et « justice »
  • Dépénalisation
  • Autres ? consulter les sources
Nombre de participants Une vingtaine de rassemblements
Types de manifestations Rassemblements, commémorations

Les associations Acceptess-T, PASTT et STRASS appellent à un rassemblement pour « rendre hommage » et « demander hommage » le à Paris[1], parvis des Droits-de-l'Homme dans le 16e arrondissement[4]. Il réunit 1 000 personnes, selon les organisatrices, 350 selon la police[2]. dont la mère de Geraldine[3]. Des roses blanches sont déposées en sa mémoire, et les noms de Vanesa Campos, Jessyca Sarmiento[3] et d'Angelina sont criés à côté de celui de Geraldine[1]. Les associations y appellent à une meilleure protection des travailleuses du sexe et à une décriminalisation de la prostitution[1],[3]. Plusieurs personnalités politiques affichent leur présence, dont des élus insoumis et écologistes[3],[13].

Le meurtre de Geraldine survient X jours après celui de G. Si le rassemblement de Paris n'en fait pas mention dans son appel, les noms de Geraldine et Angelina sont mis côte à côte dans les autres appels militants lors de la période.

L'appel parisien est suivi par une vague d'une vingtaine de rassemblements dans toute la France au cours de la semaine dont une partie répondent à l'appel « contre ce système transmisogyne, raciste et putophobe »[14],[15] de l'Organisation de solidarité trans (OST), comme à Lille[12], Grenoble (150 personnes)[11], Strasbourg (100 personnes) [16],[17], Tours (50 personnes)[18] ou Nîmes (30 personnes)[19]. D'autres rassemblements ont lieu à Lyon[20],[21] ou à Nantes[22],[23].

Notes et références

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  1. a b c d e et f https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/17/femme-transgenre-tuee-a-paris-des-centaines-de-personnes-se-sont-reunies-en-hommage-a-la-victime_6251478_3224.html
  2. a b c et d https://www.nouvelobs.com/societe/20240717.OBS91240/rassemblement-en-hommage-a-geraldine-tu-pars-de-ce-monde-comme-une-martyre-de-la-cause-trans.html
  3. a b c d e f et g https://www.liberation.fr/societe/rassemblement-pour-geraldine-prostituee-trans-assassinee-ce-nest-pas-un-fait-divers-mais-un-fait-politique-20240717_AOQUPNXFNNCHBPKWGWIC2BK75I/
  4. a et b https://www.politis.fr/articles/2024/07/reportage-geraldine-trans-et-travailleuse-du-sexe-a-ete-tuee-et-demain-ca-pourrait-etre-moi/
  5. a et b https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-soupconne-davoir-tue-une-femme-transgenre-un-homme-place-en-garde-a-vue-09-07-2024-VM3SZNW6ORGBBCEFEJOIE6HLYQ.php
  6. a et b https://www.madmoizelle.com/transphobie-geraldine-jeune-femme-trans-a-ete-assassinee-cette-semaine-a-paris-1766551
  7. a b et c https://www.huffingtonpost.fr/life/article/meurtres-de-deux-femmes-trans-a-paris-et-compiegne-indignation-des-assos-lgbt-face-a-la-haine-transphobe_236717.html
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Strasbourg
  9. https://tetu.com/2024/07/10/transphobie-queericide-femme-trans-paris-meurtre-geraldine-travailleuse-du-sexe-transgenre/
  10. a et b https://www.20minutes.fr/paris/4100844-20240711-meurtre-travailleuse-sexe-transgenre-rassemblement-organise-16-juillet-paris
  11. a et b Joël Kermabon, « Grenoble : rassemblement contre la transphobie en hommage à Géraldine et Angélina, deux femmes trans assassinées », sur Place Gre'net, (consulté le ).
  12. a et b Emmanuel Pall, « LGBT+. Un rassemblement à Lille en mémoire de Géraldine et Angelina, deux femmes trans tuées », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
  13. https://www.leparisien.fr/societe/on-en-marre-de-pleurer-nos-mortes-tristesse-et-colere-apres-lassassinat-dune-femme-transgenre-a-paris-16-07-2024-S2WZYNMBQFF63GMRDIDON37IBI.php
  14. Serge Massé, « Grenoble. Des militants et citoyens ont demandé justice pour Géraldine et Angelina », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  15. Olivier Brosset, « Tours : un rassemblement ce mardi 16 juillet pour Géraldine et Angelina », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
  16. MSK, « Strasbourg. « Halte à l’impunité qu’offre le système patriarcal » », sur Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le ).
  17. Steeven Pellan, « Rassemblement en hommage à deux femmes trans assassinées », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le ).
  18. Olivier Brosset, « Rassemblement à Tours : « Pour qu’il n’y ait plus une seule femme trans tuée » », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
  19. Isabelle Bortolin, « Féminicides : une trentaine de personnes rendent hommage à Géraldine et Angelina à Nîmes », sur La Gazette, (consulté le ).
  20. « Lyon : un temps de recueil ce jeudi pour Géraldine, assassinée à cause de son identité sexuelle », sur LyonMag, (consulté le ).
  21. Matthieu Delatty, « Lyon, rassemblement en hommage à Géraldine et Angelina », sur Hans Lucas, (consulté le ).
  22. « Un appel à manifester à Nantes à 18 h pour Géraldine et Angelina, deux femmes trans tuées en juillet », sur Ouest-France, (consulté le ).
  23. Estelle Ruiz, « Rassemblement en mémoire de Geraldine et Angelina, femmes transgenres assassinées », sur Hans Lucas, (consulté le ).

Voir aussi

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Catégorie:Affaire criminelle à Paris Catégorie:Transphobie en France Catégorie:Féminicide en France Catégorie:Juillet 2024 en France Catégorie:2024 à Paris Catégorie:Femme trans assassinée Catégorie:Prostituée péruvienne Catégorie:Prostitution féminine en France Catégorie:Août 2020 en France

--- Sources :

Monica Leon

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Monica Leon
Monica Leon à la marche des fiertés 2008.
Fonction
Présidente
ALIITTAS (d)
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Mónica León 
Nationalité
Activités
Conjoint
Camille Barré (d) 
Autres informations
Membre de
ALIITTAS (d) 
Condamnée pour
Condamnation
Peine de prison (en) 

Monica Leon (en espagnol : Mónica León), née dans les années 1970 à El Bordo (en), est une militante trans argentine.

Biographie

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Monica Leon naît à El Bordo (en) dans la province de Salta, tout au nord de l'Argentine, dans une famille de onze enfants. Son père, agriculteur[1], est d'origine bolivienne. À quatre ans, alors qu'elle joue la jeune Laura Ingalls de La Petite Maison dans la prairie. Elle se découvre trans vers les âges de neuf et onze ans, lorsqu'elle rencontre d'autres personnes trans. À onze ans, elle part étudier dans la capitale, à Buenos Aires[2].

Elle est à l'unanimité sacrée « reina trans », lors de la première édition du concours de beauté en 1999[2].

Elle quitte l'Argentine pour Paris. Alors qu'elle devait être accompagnée par une association d'aide, elle n'obtient pas de travail et doit se prostituer au bois de Boulogne[2].

emprisonnée à Buenos Aires et à Paris[2]

reçoit sa DNI à BA[2]

Notes et références

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  1. Anne Chemin, « Deux transsexuelles demandent à se marier à la mairie de Rueil-Malmaison », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  2. a b c d et e (es) Gabriel Oviedo, « Has recorrido un largo camino, mujer », sur Sentidog, (consulté le ).

{{Portail|transidentité|Argentine|France|politique}}

Attention : la clé de tri par défaut « Leon, Monica » écrase la précédente clé « Block, Kael T ». Catégorie:Date de naissance inconnue (XXIe siècle) Catégorie:Femme trans Catégorie:Femme politique argentine Catégorie:Militant pour les droits des personnes trans


Camille Barré

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Camille Barré
Biographie
Naissance
  (65 ans)
Nationalité
Activité
Conjoint
Monica Leon (d) 
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Fièr-e-s et révolutionnaires (d)
Inter-LGBT
Association du syndrome de Benjamin 

Camille Barré est une militante trans française.

Biographie

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Camille Barré naît assignée homme à la naissance dans une famille de cinq enfants. Op en 99[1]

Sous les couleurs du PCF, elle se présente aux élections législatives de 2007 dans la septième circonscription des Hauts-de-Seine Garches, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud., devenant la seconde femme trans candidate à une législative en France, après Camille Cabral en 2002. Elle se retrouve face à[1]

Elle est membre de La France insoumise[2],[3] dès sa création[4] et milite pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle de 2017[5] ; elle rédige le programme thématique sur les droits LGBTI+[6].

Notes et références

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  1. a et b Anne Chemin, « Camille Barré, une candidate singulière », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. La France insoumise, sur Tweeter, (consulté le ).
  3. https://friction-magazine.fr/reportage-photos-existrans-paris-2017/
  4. La France insoumise, « Camille Barré », sur YouTube, (consulté le ).
  5. Aude Bariéty, journaliste au Figaro, sur Tweeter, (consulté le ).
  6. « Liberté, égalité, droits nouveaux ! #LGBTI », sur L'avenir en commun, (consulté le ).

Articles connexes

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affaire du mariage mentionnée dans un livre, dans un 2e
invitées par Fogiel
membre de l'ASB, organisation de l'ETI 

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