Komitid

média LGBT

Komitid
Image illustrative de l’article Komitid

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité en ligne
Format Freemium
Genre LGBT+
Prix au numéro 4,50 euros/mois
Date de fondation
Éditeur Connection
Ville d’édition Montreuil

Propriétaire Thierry Wilhelm
Directeur de publication Christophe Martet
Rédacteur en chef Christophe Martet
Site web komitid.fr

Komitid est un média LGBT+ français lancé en . Le directeur de la publication et rédacteur en chef est Christophe Martet.

Historique modifier

Komitid est lancé le , jour anniversaire des 5 ans de la loi sur le mariage homosexuel[1],[2],[3],[4]. Le nom de Komitid est inspiré de la chanson Committed to the cause (en français « dévoué à la cause »[5]) de The Radio Dept.[4].

Né juste après les échecs financiers de Têtu et deYagg, Komitid parie sur les abonnements et la publicité pour assurer sa viabilité économique, tout en offrant en accès libre pour une petite partie de son menu[6]. 20 Minutes note que la naissance de Komitid s'inscrit dans le renouveau de la presse LGBT+ en France en 2018 : presque au même moment, Têtu est relancé et le site de rencontre Hornet crée un site d'information[4]. En , la rédaction du pure-player explique vouloir privilégier les articles de fonds et d'analyse, la majorité du contenu publié étant désormais réservé aux abonnés. Christophe Martet y explique notamment que « le site ne pourra pas trouver son équilibre financier si le nombre d’abonné.e.s n’augmente pas significativement ».

Les journalistes de Komitid le définissent comme « un média fait par et pour les concerné.e.s »[1].

Ligne éditoriale modifier

Ce média traite de politique, société, culture et d'actualité internationale sous le prisme LGBT+[1]. Pour le rédacteur en chef, son titre évoque une forme de responsabilité vis-à-vis des lecteurs[3]. Les premiers articles sont décrits par le site web gay E-llico (qui avait appelé à voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2017[7]) comme ayant un ton assez « gauche radicale » et proche de Yagg[6]. La rédaction ne revendique pas d'affiliation politique particulière.

C'est le média que choisit le comédien Océan pour faire son coming out trans en [8],[9],[10].

Organisation modifier

Dirigeants modifier

Le directeur de la publication et rédacteur en chef est Christophe Martet, qui a remplacé Jean-Benoît Richard en . L'ancienne rédactrice en chef adjointe de Yagg, Maëlle Le Corre occupe le poste de rédactrice en chef adjointe.

Capital modifier

Komitid est lancé par l'éditeur multimédia Connection[5] qui appartient à Thierry Wilhelm[3] ; il est notamment au capital de plusieurs entreprises de presse tel que Mediapart, Causeur et a été dans celui de Yagg ou Terra eco[3].

Notes et références modifier

  1. a b et c Émilie Laystary, « Komitid, Koï et autres médias spécialisés : il est urgent de donner la voix aux communautés », Mashable avec France 24,‎ (lire en ligne)
  2. Xavier Héraud, « Komitid, un nouveau souffle pour la presse LGBT? », Hornet Stories,‎ (lire en ligne).
  3. a b c et d Marie Kirschen, « Lancement de Komitid, un site pour “montrer toutes les facettes de la communauté LGBT+” », BuzzFeed,‎ (lire en ligne).
  4. a b et c Benjamin Chapon, « “Têtu”, “Komitid”, “Hornet”… Les médias LGBT sont de retour en force et plus ouverts », 20 Minutes,‎ (lire en ligne).
  5. a et b Christine Lamiable, « Komitid : un journal LGBT et + si affinités », Grazia,‎ (lire en ligne).
  6. a et b « Médias : Komitid, nouveau venu dans l'info LGBT », sur E-llico, .
  7. Jacky Fougeray, « Présidentielle / Édito : Pour ne pas prendre le risque de se louper », E-llico,‎ (lire en ligne).
  8. « L'humoriste Océan, jusque-là connu sous le pseudo Océanerosemarie, fait son coming-out trans », Libération,‎ (lire en ligne).
  9. « Le comédien Océan annonce son changement de genre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. « Océan fait son coming out sur le site Komitid pour la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, le 17 mai 2018 », sur PurePeople, .

Liens externes modifier