Ossun

commune française du département des Hautes-Pyrénées
(Redirigé depuis Unité urbaine d'Ossun)

Ossun est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Ossun
Ossun
Mairie d'Ossun.
Blason de Ossun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Francis Bordenave
2020-2026
Code postal 65380
Code commune 65344
Démographie
Gentilé Ossunois, Ossunoises
Population
municipale
2 351 hab. (2021 en évolution de −0,21 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 05″ nord, 0° 01′ 31″ ouest
Altitude 366 m
Min. 345 m
Max. 542 m
Superficie 27,59 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Ossun
(ville isolée)
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ossun
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ossun
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ossun
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Ossun
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Ossun

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gabas, le Souy, le Mardaing, le Gabastou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ossun est une commune rurale qui compte 2 351 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine monocommunale d'Ossun et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Ossunois ou Ossunoises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier

La commune d'Ossun se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton d'Ossun dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Azereix (3,1 km), Louey (3,9 km), Lanne (4,0 km), Juillan (4,5 km), Hibarette (5,4 km), Bénac (5,4 km), Adé (5,6 km), Averan (5,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Ossun fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

 
Carte de la commune d'Ossun et des proches communes.

Hydrographie

modifier

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Gabas, le Souy, le Mardaing, le Gabastou, un bras du Mardaing, le Sanquia, ravin des bignes, le ruisseau de la Mourelle, le ruisseau de Létou, le ruisseau de Marcadieu et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le Gabas, d'une longueur totale de 116,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Souprosse, après avoir traversé 43 communes[8].

Le Souy, d'une longueur totale de 24,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Luy à Siarrouy, après avoir traversé 8 communes[9].

Le Mardaing, d'une longueur totale de 19 km, prend sa source dans la commune de Bartrès et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Souy à Bordères-sur-l'Échez, après avoir traversé 5 communes[10].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

  • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 146 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1946 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[17], à 12,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[19].

Statistiques 1981-2010 et records TARBES-LOURDES-PYRENEES (65) - alt : 360 m 43° 11′ 12″ N, 0° 00′ 00″ E
Records établis sur la période du 01-01-1946 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1,5 3,7 5,6 9,5 12,8 14,9 14,9 11,9 8,7 4,3 1,8 7,6
Température moyenne (°C) 5,6 6,4 8,9 10,7 14,5 17,8 20 20,1 17,4 13,8 9 6,4 12,6
Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,3 14,2 15,8 19,5 22,8 25,1 25,2 22,8 19 13,7 11 17,6
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
08.01.1985
−14,4
11.02.1956
−9,8
06.03.1971
−3,4
13.04.1958
−1,8
01.05.1960
2,3
03.06.1962
5,9
08.07.1954
5,3
30.08.1956
0,7
25.09.02
−3,3
25.10.03
−9,6
23.11.1988
−13,4
28.12.1962
−17,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
22,6
28.01.1966
29,2
29.02.1960
29,1
17.03.1947
30,1
30.04.05
32,9
30.05.01
37,9
22.06.03
38,2
08.07.1982
39
13.08.03
35,8
16.09.1964
33,8
02.10.1985
27,6
23.11.1992
26,1
24.12.1983
39
2003
Ensoleillement (h) 118,3 129,2 169,2 170,2 189,1 197,9 204,9 206 189,8 150,6 117,5 108,7 1 951,2
Précipitations (mm) 95 81,1 87 111,7 111,6 78 56 68,1 71,6 88,1 102,5 96,7 1 047,4
Source : « Fiche 65344001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[20] :

  • le « bois des collines de l'ouest tarbais » (3 095 ha), couvrant 13 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[21] ;
  • les « landes humides du plateau de Ger » (805 ha), couvrant 5 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et trois dans les Hautes-Pyrénées[22] ;
  • le « marais de la Matole et chênaie atlantique d'Ossun » (157 ha)[23] ;
  • le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[24] ;
  • les « tourbières de Couet-Daban et de Gabastou » (47 ha), couvrant 3 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et deux dans les Hautes-Pyrénées[25] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[20] : le « plateau de Ger et coteaux de l'ouest tarbais » (6 409 ha), couvrant 26 communes dont six dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[26].

Urbanisme

modifier
 
Le centre de secours.

Typologie

modifier

Au , Ossun est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ossun[Note 6], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,3 %), terres arables (23,1 %), prairies (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10 %), zones urbanisées (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), zones humides intérieures (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[27].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports

modifier

Ossun est traversée par la RD 936, ancienne RN 636, bordée par la RN 21 et desservie par la toute proche A64.

La gare d'Ossun est desservie plusieurs fois par jour par des trains TER.

Implanté sur la commune du fait de la proximité de Lourdes et Tarbes, l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées assure plusieurs liaisons quotidiennes avec celui d'Orly à Paris ainsi que des vols charters saisonniers ou ponctuels en provenance et à destination de grandes villes européennes[28].

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune d'Ossun est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gabas, le Souy et le Mardaing. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013[32],[29].

Ossun est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[33].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ossun.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[34].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 035 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 004 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1987[29].

Risque technologique

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

Toponymie

modifier

Le nom de ce village se traduit par Aussun en gascon. Le nom d'Aussun provient du mot ours, qui se dit Ossau en gascon (on retrouve par ailleurs le pic du Midi d'Ossau). Cet ours se retrouve sur de nombreux écussons ossunois et plus particulièrement sur le blason des barons d'Ossun pour ainsi mettre en avant leurs origines gasconnes et les valeurs de courage et de force symbolisées par ce mammifère.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[38] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Nom occitan : Aussun.

Histoire

modifier

Ossun se trouve au cœur de la grande nécropole préhistorique s'étendant de Dax à Lannemezan. On a pu compter 27 tumulus sur le territoire du bourg, ils sont répartis en neuf groupes et leur diamètre varie entre 6 et 20 m. La plupart de ces tumulus ont malheureusement été détruits par les bulldozers lors de la mise en valeur des landes en 1964. On peut toujours en contempler un sur le plateau de Ger, dominant le village d'Ossun à l'ouest.

On a aussi découvert des restes des populations celtibériennes, populations particulières au piémont pyrénéen. Ces restes sont des tombes où l'on a pu découvrir des armes diverses telles que des épées à antennes et des javelots à crochets.

Le 19 janvier 1944, la résistance fait dérailler un train, composé de huit voitures et un fourgon, reliant Toulouse à Pau entre les gares de Juillan et d'Ossun faisant 25 morts et une cinquantaine de blessés[40].

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
 
La mairie en 2023.
 
Le foyer rural en 2021.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 Pierre Baget    
mars 1989 Édouard Menginou   Ouvrier à l'usine Morane
mars 1995 mars 2001 Charles Barreat PS  
mars 2001 mars 2008 Michel Hourne PS  
mars 2008 mars 2014 Charles Barreat PS  
mars 2014 en cours Francis Bordenave[41] DVG Fonctionnaire

Intercommunalité

modifier
 
La Poste.

La communauté de communes du canton d'Ossun s'articule autour de cette commune qui est un chef-lieu de canton et dépend de l'arrondissement de Tarbes. Le Trésor public y possèdait une antenne.

Historique administratif

modifier

Intercommunalité

modifier

Ossun appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en janvier 2017 et qui réunit 86 communes.

Services publics

modifier

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

En 2021, la commune comptait 2 351 habitants[Note 8], en évolution de −0,21 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7703 0193 0723 5523 2433 1013 0163 0042 964
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 8462 7332 5952 5042 4512 3152 3372 0252 050
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 0341 8331 6211 6691 6831 7171 7171 7771 851
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
1 8961 8371 7572 0832 1712 2512 2752 3142 372
2021 - - - - - - - -
2 351--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

La commune dispose d'une école primaire publique et d'une école libre.

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 955 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 241 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 410 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (44,4 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 5,7 % 7,8 % 7,1 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 404 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 485 emplois en 2018, contre 622 en 2013 et 683 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 991, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,4 %[I 12].

Sur ces 991 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 172 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités

modifier
 
TARMAC et les champs avoisinants.

La commune compte plus d'une quinzaine de commerces[47].

Aux abords de l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, se déploie la zone d'activité Pyrène Aéro Pôle. Le bâtiment de TARMAC aerosave[48] voué au démantèlement d'avions marque profondément le paysage du fait de sa taille. De nombreuses autres entreprises sont représentées telle que EADS Socata qui fabrique des avions d'affaires et de tourisme.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Église Saint-Blaise.

Héraldique

modifier
  Blasonnement :
D’argent à un ours au naturel sur une terrasse de sinople[49].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Personnalités liées à la commune

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Ossun » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 d'Ossun », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ossun » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ossun » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ossun » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Stephan Georg, « Distance entre Ossun et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Ossun et Ossun »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Ossun », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale d'Ossun », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « le Gabas »
  9. Sandre, « le Souy »
  10. Sandre, « le Mardaing »
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  16. « Fiche du Poste 65344001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  20. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Ossun », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF le « bois des collines de l'ouest tarbais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « landes humides du plateau de Ger » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF le « marais de la Matole et chênaie atlantique d'Ossun » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF le « réseau hydrographique de l'Échez » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF les « tourbières de Couet-Daban et de Gabastou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF le « plateau de Ger et coteaux de l'ouest tarbais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. Aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées (site officiel)
  29. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Ossun », sur Géorisques (consulté le ).
  30. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  31. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  33. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  35. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  36. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Ossun », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Dossier départemental des risques majeurs des Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  38. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, 2000.
  39. Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p. XLV (n°65), lire en ligne sur Gallica.
  40. Paris-Soir : L'attentat contre l'express Pau-Toulouse - On compte maintenant 25 morts et une cinquantaine de blessés
  41. « Municipales à Ossun : Francis Bordenave réélu d’un cheveu », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  42. « Liste des juridictions compétentes pour Ossun », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. Ossun (site officiel)
  48. Tarmac aerosave (site officiel)
  49. Passion Bigorre