Slow

danse lente qui se pratique en couple, enlacés

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Le slow est une danse lente qui se pratique en couple, enlacés, de préférence sous une lumière tamisée. La musique d’un slow est généralement douce et de tempo lent, mais il peut également s’agir d’une power ballad.

En tant que danse de « débutants »[réf. nécessaire], par exemple pratiquée par les adolescents dans les boums, le slow n’est pas précisément codifié et de nombreuses danses de couple peuvent être qualifiées de slow[réf. nécessaire].

En général, c’est le partenaire masculin qui dirige la danse, en plaçant les mains sur les hanches ou les épaules de sa partenaire. Au rythme de la musique, le couple enlacé se déplace d’avant en arrière en tournant lentement. Dans certains cas, le slow est plus l’occasion de se caresser sensuellement qu’une danse au sens strict[réf. nécessaire]. En tant que telle[pas clair], elle évoque les premiers émois et l'éveil sexuel des adolescents, comme l’évoque le film La Boum.

Des années 1960 aux années 1990, l’enchaînement de quelques slows dans une boum, un bal ou une soirée dansante, et lorsque les mariés ouvrent le bal, en constitue un moment incontournable[1]. Il marque une pause dans le rythme soutenu des danses individuelles comme le jerk, le twist et le disco, ou des danses de couple comme le rock. Ne nécessitant ni l’apprentissage de chorégraphies ni la connaissance de passes plus ou moins complexes à exécuter, il permet à tout un chacun d’évoluer avec un partenaire, généralement du sexe opposé.

Dans un environnement marqué par le poids des traditions, l’usage conduit un garçon à inviter une fille quand l’orchestre ou la sono commencent à jouer un slow. Son acquiescement amène les deux partenaires à se retrouver enlacés sur la piste de danse en ondulant au rythme d’une musique lente. Pour deux générations d’adolescents,[pas clair] cette relative intimité est le cadre du premier baiser. Plus généralement, le contact établi à l’occasion d’un slow est souvent le prélude à la formation d’un couple, temporaire ou durable.

Le début du XXIe siècle marque un net déclin du slow. S’il survit dans les fêtes à caractère familial où les adultes ne dédaignent pas de retrouver pour quelques minutes une danse phare de leur jeunesse, il est en revanche maintenant absent de la palette des musiques et danses dans les rassemblements d’adolescents[2].

Exemples de slows célèbres modifier

En français modifier

Le slow est également le thème du sketch de Guy Bedos et Sophie Daumier, La Drague (1972), écrit par Jean-Loup Dabadie.

Étrangers modifier

Références modifier

  1. Christophe Apprill, Slow – Désir et désillusion, Paris, L’Harmattan, 2021, 122 p. (ISBN 978-2-343-23156-3)
  2. Gilles Jacoud, Le Temps des filles, Craponne, éditions Les Passionnés de bouquins, 2022, chapitre « Boums, bals et slows », p. 23-36 (ISBN 978-2-36351-120-1)

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Christophe Apprill, Sociologie des danses de couple : une pratique entre résurgence et folklorisation, L'Harmattan, Paris, 2005, 364 p. (ISBN 2-7475-9795-4)
  • Henri Joannis-Deberne, Danser en société : bals et danses d'hier et d'aujourd'hui, Éditeur Christine Bonneton, Paris, 1999, p. 178-179 (ISBN 9782862532295)

Article connexe modifier

Lien externe modifier