Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs

commune française du département de l'Isère

Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
Hôtel de ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
en 2019.
Blason de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
(siège)
Maire
Mandat
Michel Veyron
2020-2026
Code postal 38590
Code commune 38384
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
3 279 hab. (2021 en augmentation de 0,61 % par rapport à 2015)
Densité 176 hab./km2
Population
agglomération
3 775 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 59″ nord, 5° 21′ 00″ est
Altitude Min. 369 m
Max. 545 m
Superficie 18,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs
Liens
Site web ville-sesg.com

Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ville-siège de la communauté de communes du Pays de Bièvre-Liers jusqu'en 2014, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est désormais le siège d'une communauté plus importante dénommée communauté de communes Bièvre Isère.

Le territoire de la commune accueille l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, anciennement appelé Grenoble-Saint-Geoirs, qui dessert la ville de Grenoble et de nombreuses stations de sports d'hiver.

En 2018, la commune est labellisé « Ville Prudente », pour son engagement pour la prévention et la sécurité routières[1],[2]. Ses habitants sont dénommés les Stéphanois (de Stéphanos, nom grec correspondant au prénom Étienne)[3].

Géographie modifier

Localisation et description modifier

 
Plan de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs

Localisation modifier

Située entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, dans le secteur du Bas Dauphiné, en Isère, la commune s'est principalement développée dans la plaine de Bièvre.

Depuis le , Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est le siège de la Communauté de communes Bièvre Isère en raison de sa position centrale dans ce nouveau territoire et de sa proximité des grands axes de communication.

Son centre-ville se situe à 87 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 47 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 557 km de Paris (par la route). La ville se positionne à proximité de l'Aéroport de Grenoble-Alpes-Isère situé à 3 kilomètres du centre[4].

Description modifier

La commune présente un fort contraste entre sa partie ancienne et des faubourgs de construction plus récentes. Le bourg ancien présente un habitat assez resserré et se situe aux limites méridionales de la plaine de Bièvre au pied des derniers contreforts de la partie orientale du plateau de Chambaran, mais la cité s'est ensuite développée dans la plaine. Les principales zones commerciales et la zone aéroportuaire se situent, quant à elle, dans la partie septentrionale de la commune, reliées par une route à voies aux autres agglomérations de la région.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

 
Le bourg de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs vu d'un avion

Le territoire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est situé dans la plaine de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [5].

Hydrographie et hydrologie modifier

S'écoulant depuis le plateau de Chambaran, le Rival est un ruisseau s'écoulant dans un axe sud-ouest sur le territoire communal. Il est rejoint par un petit affluent, la Coule[6].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records GRENOBLE-ST GEOIRS (38) - alt : 384m, lat : 45°21'50"N, lon : 5°18'47"E
Records établis sur la période du 01-08-1941 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,5 2,1 4,7 8,9 12,4 14,1 14,2 10,8 7,7 3,2 0,1 6,4
Température moyenne (°C) 2,8 3,8 7,4 10,4 14,5 18,4 20,6 20,5 16,4 12,3 6,9 3,5 11,5
Température maximale moyenne (°C) 6,3 8 12,6 16,2 20,2 24,4 27,1 26,9 22 17 10,7 6,9 16,5
Record de froid (°C)
date du record
−27,1
03.01.1971
−19,4
05.02.12
−18,2
04.03.1949
−7,9
08.04.03
−2,8
07.05.19
2,1
10.06.05
4,8
18.07.1970
3,8
30.08.1986
−1,2
28.09.1972
−5,3
30.10.1950
−10,9
27.11.1971
−20,2
30.12.05
−27,1
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
10.01.15
20,7
25.02.1991
25,3
22.03.1990
28
18.04.1949
31,4
22.05.22
37
22.06.03
38,3
24.07.19
39,5
13.08.03
33,6
05.09.1949
29,7
09.10.23
24,8
01.11.1968
19,5
18.12.1989
39,5
2003
Ensoleillement (h) 908 1 116 1 729 1 898 2 208 2 584 2 924 2 634 1 992 1 404 911 78 21 084
Précipitations (mm) 63,3 48,7 63 75,5 90,7 73,3 66,5 66,3 98,9 106,7 98,6 63,6 915,1
Source : « Fiche 38384001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 3 775 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (6,7 %), cultures permanentes (6,1 %), prairies (4,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Le territoire de la commune a beaucoup évolué durant les quarante dernières années. Après la création de nouveaux quartiers entre l'aéroport, créé en 1968, la municipalité conduit de nombreux projets afin de donner une certaine cohérence urbaine à la petite ville. Depuis quelques années, un vaste programme de rénovation du centre-ville a été mis en place[21].

Hameaux lieux-dits et écarts modifier

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[22].

  • Ferme de Not
  • Aéroport de Grenoble-Isère
  • Vieilles routes
  • Bièvre sur le Veyer
  • le Veyer
  • la Croix Ferrier
  • les Bletons
  • les Biesses
  • Bissy et Bièvre
  • la Pierre
  • le Molard
  • le Combas
  • Saint-Martin
  • Revos Jaillet
  • le Grand Plan
  • le Petit Plan
  • la Daleure
  • les Apprets
  • Champ Chabert
  • Boizelot
  • Le Rival
  • Vulpin
  • le Paillier
  • Vernatel
  • les Treize Fontaines
  • Croix Rouge
  • Cours le Charrel
  • le Moulin Blanc
  • les Ayes
  • la Tannerie
  • Patouly
  • Cours le Mathais
  • Cours le Mornicant
  • la Barrière
  • Mas du Bottu

Logement modifier

Voies de communication et transports modifier

Accès routier modifier

 
Triangle autoroutier formé par l'A7, l'A48 et l'A49

La ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs se situe au centre d'un triangle formé par les autoroutes A7, A48 et A49, la ville étant cependant plus rapidement accessible par l'A48, autoroute qui relie Lyon à Grenoble, grâce à la création d'une bretelle d'accès en voie rapide à chaussées séparées, la RD119 qui la relie à l'autoroute afin de desservir l'aéroport. Cette voie rapide prend fin, plus à l'ouest, sur le territoire la commune voisine de Brézins.

L'accès routier à la commune est également possible par l'ancienne route nationale 85 qui relie Lyon à Grenoble, puis en empruntant la RD154 (route de La Frette) en venant de Lyon ou la RD519 en arrivant par Grenoble (route de Beaucroissant).

La commune est également reliée à Saint-Marcellin par la RD515, à Saint-Siméon-de-Bressieux par la RD13, à Brézins par le RD 518 et à Vinay par la RD154

Transports publics modifier

Transport ferroviaire modifier
 
Ancienne gare de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.
 
Aérogare de Grenoble-Alpes-Isère.

La commune était autrefois reliée à un réseau ferré mais la gare est actuellement désaffectée, les services voyageurs ayant été supprimés en 1939[23].

Transport aérien modifier

L'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère est en grande partie implanté sur le territoire de la commune et plus particulièrement les trois terminaux voyageurs pouvant accueillir jusqu’à un million de passagers par an[24].

Transport routier modifier
  • Au niveau de l'aéroport
L'aéroport est relié à la gare routière de Grenoble par une navette régulière de la compagnie Actibus[25], en correspondance avec l’ensemble des lignes Cars Région Isère et Transaltitude.
  • Au niveau du bourg et des autres secteurs
Le bourg et ses environs sont reliés à la gare routière de Grenoble par plusieurs lignes régulières, dont :
la ligne 7300 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, aux arrêts Le Pailleret Gare routière ;
la ligne expresse 7320 du réseau interurbain de l'Isère, reliant Beaurepaire à Grenoble, à l'arrêt Parking relais Mandrin ;
la ligne 7350 du réseau interurbain de l'Isère, reliant La Côte-Saint-André à Voiron, aux arrêts Le Pailleret Gare routière ;

Risques naturels et technologiques majeurs modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[26].

Terminologie des zones sismiques[27]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Le nom de la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs se décompose en deux parties.

La première, Saint-Étienne, est certainement liée à Étienne, prédicateur juif du Ier siècle considéré a posteriori comme le premier diacre (protodiacre) et le premier martyr (protomartyr) de la chrétienté.

La seconde, Saint-Geoire, pourrait faire référence à saint Georges (Georges de Lydda) un martyr chrétien légendaire qui aurait vécu au IVe siècle, connu pour avoir livré un combat acharné contre un dragon afin de sauver la fille d'un roi de la région de Beyrouth. Il existe cependant une deuxième hypothèse concernant cette première partie à l'instar du toponyme de Saint-Geoire-en-Valdaine, située dans le même département de l'Isère ou il serait question de Saint-Georges-de-Vienne, évêque de Vienne qui vécut au cours du VIIIe siècle.

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.

Moyen-Âge et Temps Modernes modifier

 
Le portrait de Mandrin dans les prisons de Valence ou il fut exécuté en 1755

La maison natale du célèbre contrebandier de l'Ancien Régime (XVIIIe siècle) Louis Mandrin, fils de François-Antoine Mandrin, négociant marchand, est située sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. Elle fut construite en 1515[28] et est acquise par la famille Mandrin en 1644[29]. Louis Mandrin y naît le , mais il la quitte définitivement durant l'année 1752.

Époque contemporaine modifier

 
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs en 1907.

Révolution française modifier

Durant la période révolutionnaire, la commune est rebaptisée Marathon, mais celle-ci reprend son nom entre le Consulat et le Premier Empire[30].

XXe siècle modifier

De 1938 à 1966, un terrain d'aviation créé par les militaires sert pour les militaires comme piste atterrissage puis de point de dépôt[31].

Un projet d'un nouvel aéroport pour La région grenobloise est lancé dans les années 1960, puis il se concrétise en , lors de la fermeture définitive de l'aéroport de Grenoble-Mermoz[32] et de l'ouverture au public de l'« aéroport de Grenoble-Saint-Geoirs » le .

À la fin du XIXe siècle les tissages Romain-Bonvallet s'installent sur la commune marquant ainsi le début de l'industrialisation du secteur. Durant la Seconde guerre mondiale l'entreprise fut spécialisée dans le tissage de toiles de parachutes[33].

La commune a hébergé jusqu'au milieu des années 1990 la principale usine de production des skis de la marque française Dynamic, puis l'entreprise autrichienne Atomic, aujourd'hui remplacée par un ensemble immobilier.

Politique et administration modifier

 
Hôtel de ville de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs

Administration municipale modifier

Le conseil municipal compte vingt-trois membres (douze femmes et onze hommes) dont un maire, cinq adjoints au maire et dix-sept conseillers municipaux [34].

Tendances politiques et résultats modifier

Scrutins locaux modifier

Scrutins nationaux modifier

Élection présidentielle de 2017[35]
Candidat 1er tour 2e tour
Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs Ensemble de la France Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs Ensemble de la France
Emmanuel Macron 21,69 % 24,01 % 56,89 % 66,10 %
François Fillon 17,40 % 20,01 %
Jean-Luc Mélenchon 15,14 % 19,58 %
Marine Le Pen 29,93 % 21,30 % 43,11 % 33,90 %
Benoît Hamon 5,51 % 6,36 %
Votants 81,18 % 77,77 % 78,27 % 74,56 %

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Alexandre Gagneux Républicain Conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (1910 → 1919)
Les données manquantes sont à compléter.
Alexandre Gagneux Républicain  
? Louis Guyonnet Rad. Médecin
Sénateur de l'Isère (1938 → 1941)
Conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (1919 → 1940)
Les données manquantes sont à compléter.

(démission)
René Vette[36] RPR puis
DVD puis SE
Technicien supérieur des télécommunications
Conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (1982 → 2015)
Vice-président du conseil général de l'Isère (1985 → 2001)
Président de la CC de Bièvre Toutes Aures (1994 → 2008)
Sénateur suppléant (1983-2001)
Officier de l'Ordre national du Mérite
[37]
(démission)
Yannick Neuder UMP-LR Cardiologue
Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (2015 → )
11e vice-président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (2016 → )
Président de Bièvre Isère Communauté (2014 → )
[38] 2020 Liliane Dico LR Administratrice
9e vice-présidente de Bièvre Isère Communauté
2020 En cours Michel Veyron DVD Exploitant agricole retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

La ville est jumelée avec :

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2021, la commune comptait 3 279 habitants[Note 3], en augmentation de 0,61 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5191 5461 7251 8851 9442 0022 0511 9701 918
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8901 8571 8441 8361 7711 7751 6831 6201 588
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6151 6011 5701 3861 4171 3631 2831 2601 215
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 2311 2091 6061 9092 1642 2402 5362 5753 152
2017 2021 - - - - - - -
3 2253 279-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

 
École municipale

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune gère et administre l'école primaire publique Les castors qui compte une section maternelle et une section élémentaire[44] .

Équipement culturel modifier

Créée en , la bibliothèque intercommunale « Médiarêves » est une des bibliothèques du réseau Médiathèque de Bièvre Isère. Celle-ci a bénéficié de travaux d'agrandissement en 2015 et présente un catalogue unique de plus de 100 000 documents [45].

Équipement sportif modifier

Équipement sanitaire et social modifier

 
Établissements médico-sociaux de la Fondation Partage et Vie

La commune héberge deux établissements médico-sociaux situés sur un seul domaine géographique et gérés par la Fondation Partage et Vie. Cet ensemble est situé sur la route de Saint-Geoirs, au sud du territoire communal.

Il s'agit d'une maison de retraite médicalisée dénommée Le Moulin comptant 80 places[46] et d'un foyer d'accueil médicalisé dénommé Les Quatre jardins[47].

Manifestations culturelles et festivités modifier

Médias modifier

Internet modifier

En 2014, la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[48].

Presse régionale modifier

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Autres médias modifier

Cultes modifier

Culte catholique modifier

La communauté catholique et l'église de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Paul de Toutes Aures, avec onze autres communes de la région. Cette paroisse est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[49].

Économie modifier

Revenus et fiscalité modifier

Emploi modifier

Entreprises et secteurs d'activité modifier

L'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère, anciennement dénommé Grenoble-Saint-Geoirs est le principal pourvoyeur d'emplois de la commune et de la communauté de communes. On peut découvrir autour de cet aéroport, de nombreuses activités liées à son implantation telles que l'École nationale de l'aviation civile (anciennement service d'exploitation de la formation aéronautique - SEFA) réservée à la formation des instructeurs français, le centre de formation de la société AERALP. Le centre-école de parachutisme de Grenoble implanté sur l'aéroport de Grenoble-Isère[50]

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

L'église paroissiale Saint-Étienne, édifice religieux de rite catholique, est inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du  ; l'ancienne chapelle située à l'est de la sacristie, avec ses peintures murales, est protégée[51].

Châteaux modifier

Autres bâtiments modifier

  • La maison forte de Saint-Cierge, des XVe et XIXe siècles[53], ou Château Saint-Cierge, labellisé Patrimoine en Isère en 2019[54].
  • La tour de l'ancien château delphinal, du (XIVe siècle).
  • La maison natale de Louis Mandrin, datant du (XVIe siècle).
  • La maison forte de Varanin, du début du XIVe siècle, puis remaniée au XIXe siècle, maison de la mère de Mandrin[53].
  • La maison Cochet (XVIIe siècle).
  • Les vestiges du mur d'enceinte.
  • Les maisons en galets roulés.
  • Les halles couvertes dans le bourg ancien.
  • Le monument aux morts communal

Patrimoine naturel modifier

L'étang de Chanclau modifier

Le site de l'étang de Chanclau présente un parcours découverte sur la faune et la flore locale permettant de découvrir la richesse du site à travers de nombreux panneaux pédagogiques. La zone est gérée par une association de protection des oiseaux, laquelle a créé un refuge LPO en 2012[55].

Espaces verts et fleurissement modifier

En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[56].

Patrimoine et tradition orales modifier

Langue régionale modifier

 
Carte linguistique du Dauphiné : Le dauphinois est un dialecte arpitan parlé dans le nord du Dauphiné

Historiquement, sur le plan linguistique, le territoire de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, ainsi que l'ensemble de la plaine de Bièvre et du Liers, se situe au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et au sud-est de l'agglomération lyonnaise et donc dans la partie centrale du domaine linguistique des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine de la langue dite francoprovençal ou arpitan au même titre que les parlers savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.

L'idée du terme, « francoprovençal », attribué à cette langue régionale parlée dans la partie centre-est de la France, différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques, notamment dans le Grésivaudan, les pays alpins et la vallée de l'Isère, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec le Rhône. .

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'or, à une palme de sinople posée en pal ; au chef d'azur chargé d'un dauphin d'argent[58].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références modifier

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