Drumettaz-Clarafond
Drumettaz-Clarafond, souvent abrégée Drumettaz (prononcé [dʁymɛt(a)][1]), est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Drumettaz-Clarafond | |||||
De haut en bas, de gauche à droite :Centre-ville de Drumettaz-Clarafond ; la place de l'horloge ;l'hôtel de ville; l'église de Drumettaz; le chef lieu et le hameau de Clarafond avec le massif des Bauges; |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Lac | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Jacquier 2020-2026 |
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Code postal | 73420 | ||||
Code commune | 73103 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Drumettans, Drumettanes | ||||
Population municipale |
2 992 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 263 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 39′ 35″ nord, 5° 56′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 257 m Max. 1 513 m |
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Superficie | 11,38 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Motte-Servolex | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | drumettaz-clarafond.com | ||||
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La petite ville est implantée en bordure d'Aix-les-Bains, seconde ville la plus peuplée du département. Elle est dominée par le massif des Bauges et se situe à la fois à quelques kilomètres du lac du Bourget et est limitrophe de la commune de Les Deserts, centre du domaine skiable de Savoie Grand Revard.
Drumettaz a connu un fort développement au XXe siècle : sa population a en effet quadruplé depuis la Seconde Guerre mondiale et est aujourd'hui la cinquième commune en nombre d'habitants de l'agglomération aixoise.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSurplombée par le chaînon occidental du massif des Bauges, la commune de Drumettaz-Clarafond est située sur les hauteurs d'Aix-les-Bains, dont elle est limitrophe. Elle fait en outre partie de la communauté d'agglomération du lac du Bourget (CALB)[2].
Les importantes villes voisines d'Annecy au nord, et de Chambéry au sud, se situent à des distances respectives à vol d'oiseau de 31,3 km[3] et de 9,8 km[4].
Communes limitrophes
modifierDrumettaz est limitrophe de six communes :
Aix-les-Bains | Mouxy | |||
Tresserve | N | Les Déserts | ||
O Drumettaz-Clarafond E | ||||
S | ||||
Viviers-du-Lac | Méry |
Lieux-dits
modifierDe nombreux lieux-dits sont présents sur l'ensemble du territoire communal comme Drumettaz, Clarafond, Sérarge, Fresenex, Misury, le Molard, Bardot, le Biolay, la Plantée et le Quart.
Relief
modifierLa commune de Drumettaz-Clarafond s'étend sur 11,38 km2. Son altitude varie de 257 à 1 513 mètres mais son bourg principal se situe à une altitude d'environ 285 m et la mairie à 390 m[5].
La commune est agencée sur différents niveaux avec une zone résidentielle et commerciale active à l'ouest et un chef-lieu (mairie, église) davantage sur les hauteurs[6]. Ces deux principaux lieux sont séparés par l'autoroute A41[6].
Hydrographie
modifierOn retrouve plusieurs cours d'eau qui traversent la commune, principalement en direction du lac du Bourget. On peut citer le ruisseau du Pontet et les nants du Bonnet, de Drumettaz ou bien de Sérarges, ce dernier délimitant le territoire communal au sud[7]. Par ailleurs, la commune est soumise au risque d'inondations[8]. C'est pour cela qu'un plan de prévention des risques d'inondations a été créé[7].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 270 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambéry-Aix », sur la commune de Voglans à 4 km à vol d'oiseau[11], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 203,9 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,7 | −0,4 | 2,5 | 5,6 | 10 | 13,5 | 15 | 14,6 | 11,3 | 7,7 | 3,1 | 0 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 2,9 | 4,1 | 8 | 11,4 | 15,6 | 19,4 | 21,4 | 20,9 | 16,8 | 12,3 | 6,9 | 3,4 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,4 | 8,5 | 13,4 | 17,3 | 21,3 | 25,3 | 27,8 | 27,1 | 22,3 | 17 | 10,6 | 6,9 | 17 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 07.01.1985 |
−14,4 05.02.12 |
−10,3 02.03.05 |
−4,6 13.04.1986 |
−1,4 06.05.1979 |
2,8 05.06.1975 |
5,4 08.07.1978 |
5 31.08.1986 |
1 30.09.1995 |
−4,3 31.10.1997 |
−10,8 27.11.05 |
−13,5 30.12.1976 |
−19 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,9 02.01.03 |
20,7 23.02.17 |
25,1 26.03.06 |
29,5 28.04.12 |
32,7 25.05.09 |
36,7 19.06.22 |
38,8 07.07.15 |
40,5 24.08.23 |
32,1 10.09.23 |
29 02.10.1985 |
23,3 06.11.1997 |
22,7 18.12.1989 |
40,5 2023 |
Ensoleillement (h) | 766 | 1 018 | 1 578 | 1 762 | 2 023 | 2 363 | 2 616 | 2 371 | 1 807 | 1 238 | 745 | 663 | 18 949 |
Précipitations (mm) | 102,6 | 79,1 | 93,1 | 87,9 | 101 | 94,5 | 91,7 | 97,6 | 104,3 | 113,3 | 114,6 | 124,2 | 1 203,9 |
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifier- Autoroute A41 ( 13 : Drumettaz - Aix-les-Bains Sud) ;
- Route départementale 991
Transport ferroviaire
modifierLa commune n'est traversée par aucune ligne de chemin de fer et la ligne la plus proche est la ligne de la Maurienne située à environ 3 kilomètres à l'ouest[15]. Géographiquement, la gare la plus proche de Drumettaz-Clarafond est la gare de Viviers-du-Lac (située à environ 2 km), mais très peu fréquentée quotidiennement, et uniquement par TER[16]. Deux gares plus importantes, desservies par TGV sont celles d'Aix-les-Bains-Le Revard et de Chambéry-Challes-les-Eaux, situées toutes deux à plusieurs kilomètres de la commune[17].
Transports en commun
modifierLa commune est desservie par de transports en commun d'Aix-les-Bains (Ondéa)[18]. Ainsi, les lignes principales 1 et 2 transitent à l'extrême ouest de Drumettaz[18]. Néanmoins, le reste de la commune, dont son centre, reste plus à l'écart du réseau avec seulement une voire deux lignes en période scolaire[18].
Urbanisation
modifierLa commune est constituée des villages ou hameaux suivants : Drumettaz, située dans la plaine, et le Chef-lieu, Clarafond, Fresenex, Misury ainsi que Sérarges sur les hauteurs[19].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Drumettaz-Clarafond est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[22]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,7 %), forêts (33,7 %), zones urbanisées (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), prairies (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
modifierLe nom de la commune représente l'union, en 1723, des deux villages de Drumettaz et de Clarafond en une seule circonscription[26],[27]. Le premier est mentionné sous les formes Drumetaz en 1232[28],[29], Actum Montismeliani in domo Petri Forme alias Drometaz en 1454[29], Petrus Forme alias Drumecti en 1456[29]. Le second est mentionné également en 1232 sous la forme Clarafons[19]. Toutefois, on trouve les formes Clarafontis, Clarafont/Clarafonte, Clarafons entre les XIIe et XIVe siècles[30]. La forme combinée Drumete-Clarefons est mentionnée en 1568[29].
Adolphe Gros considère, en 1935, que Drumettaz proviendrait d'un nom d'homme, sans en dire plus[29]. Ernest Nègre considère, en 1998, que Drumettaz pourrait provenir du francoprovençal (aussi appelé « arpitan » ou « patois ») Dromète ou Drumetou, des sobriquets qui signifient « Dors-tu ? »[28]. Clarafond trouve très probablement son origine avec une source, « source, fontaine, eau de source »[30], Clairefontaine[19].
Comme beaucoup d'autres toponymes de l'aire linguistique francoprovençal, le z final ne sert qu'à marquer le paroxytonisme et ne doit pas être prononcé[1] ; ceci est représenté par la forme 1568 où l'az est remplacé par un e atone (e caduc). Dans sa langue d'origine, la commune se nomme Dremèta, prononcé [dʁəmˈɛtːa][31].
Histoire
modifierLes éléments historiques demeurent trop succincts pour retracer entièrement l'histoire communale. Mais comme l'ensemble des communes alentour, l'évolution de Drumettaz reste marquée par celle d'Aix-les-Bains. On peut aussi dire, d'une manière plus générale, que l'histoire de la petite ville est fortement liée à celle de la Savoie.
Néolithique et Antiquité
modifierLes plaines et vallées de moyenne altitude, notamment celles situées à proximité des lacs, comme celui du Bourget, ont été propices à l'installation de communautés sédentaires depuis le Néolithique[32].
Époque contemporaine
modifierVers 1723, la commune serait née à la suite d'une fusion de deux paroisses : celle de Clarafond, qui annexait Méry et celle de Drumettaz qui dépendait d'Aix-les-Bains[26].
Le , Drumettaz, comme ses communes voisines, est détachée du Genevois pour appartenir à la province de la Savoie Propre[33].
À la suite du traité de Turin du qui voit l'annexion de la Savoie par la France, Drumettaz devient, comme l'ensemble du territoire du duché, une terre française[34].
Le XXe siècle
modifierDurant la Seconde Guerre mondiale, la commune fut fortement affectée par l'invasion des troupes italiennes entre 1942 et 1943. En 1944, les Allemands ont envahi la totalité de Drumettaz[26].
Jusque dans les années 1950/1960, la commune était essentiellement agricole, rurale. Mais avec la forte urbanisation liée aux Trente Glorieuses, la commune se développa à grande vitesse si bien qu'aujourd'hui les agriculteurs ont presque tous disparu[26].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierAucune véritable tendance politique ne se dégage sur Drumettaz.
En 2007 et en 2012, les électeurs de Drumettaz-Clarafond ont majoritairement voté pour Nicolas Sarkozy[35].
Aux élections européennes de 2014, c'est la liste Front National (LFN) qui est arrivée en tête sur la commune[36].
Lors des élections régionales en 2015, c'est la liste conduite par Laurent Wauquiez (LUD) qui a remporté le plus de voix auprès des électeurs[37].
Liste des maires
modifierConseil municipal actuel
modifierLes 23 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit:
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
SE et UC | Nicolas Jacquier | 20 | Majorité | ||
DVD | Philippe Estieu | 3 | Opposition |
Jumelages
modifierLa ville de Drumettaz-Clarafond est jumelée avec :
Population et société
modifierSes habitants sont appelés les Drumettant(e)s[26]. Les formes Drumettans(e) sont aussi attestées[27],[26].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].
En 2021, la commune comptait 2 992 habitants[Note 4], en évolution de +13,42 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune possède une école maternelle comprenant 102 élèves ainsi qu'une école élémentaire de 152 élèves[45],[46]. Une quatrième classe est ouverte en 2016 pour la maternelle[47].
De plus, un collège est également situé sur le territoire communal, à la limite avec Aix et son lycée Marlioz. Il s'agit du Collège Marlioz qui compte environ 550 élèves[48].
La commune compte également un lycée professionnel sur son territoire communale, le lycée "La Savoisienne", les élèves peuvent bénéficier de formations telles que la 3ème Prépa Métiers ainsi que les Bac Pro TRPM et Bac Pro MELEC liées aux métiers de l’industrie.
Par ailleurs, les établissements scolaires appartiennent à la zone A du calendrier scolaire[47]. Ils relèvent de l'académie de Grenoble[47].
-
Ancienne école de Drumettaz avant 1960
Santé
modifierDrumettaz possède une maison médicale comprenant plusieurs médecins généralistes, infirmiers et un dentiste. La commune compte également deux orthophonistes, deux cabinet de kinésithérapie, un sophrologue, deux ostéopathes ainsi qu'un podologue[49]. Une pharmacie est également implantée sur la ville[49].
Deux défibrillateurs automatiques sont mis à disposition du public en cas d'urgence à la mairie et au stade municipal[49].
Le centre hospitalier métropole Savoie comporte deux principaux hôpitaux publics : l'hôpital général d'Aix-les-Bains et celui de Chambéry[50]. Tous deux sont situés à 5 et 15 kilomètres de Drumettaz.
Drumettaz compte aussi une clinique vétérinaire située à l'extrême ouest de la commune[49].
- La station de sports d'hiver de Savoie Grand Revard est limitrophe de la commune de Drumettaz-Clarafond par Les Deserts.
La commune est surplombée par le massif des Bauges.
- La commune dispose d'un club de football créé en 1976, l'Entente Sportive Drumettaz-Mouxy[52] qui remporte notamment la coupe de Savoie en 1979 et en 1993. Le club évolue aujourd'hui en régionale 3.
- La commune dispose d'un centre équestre.
- La commune dispose d'un club de tennis.
-
Le domaine de Savoie Grand Revard en hiver.
-
Centre équestre l'étalon de Drumettaz-Clarafond
Économie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 538 €, ce qui plaçait Drumettaz-Clarafond au 3 433 e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[53]. En 2009, 73,6 % des foyers fiscaux sont imposables[54].
Emploi
modifierLe taux d'activité des 15 à 64 ans en 2013 est de 79,0 %[54]. Les inactifs représentent donc 21,0 % de la population. Le taux de chômage est plutôt faible sur la commune : 9,0 %[54].
Établissements
modifierÉtablissements | Drumettaz |
Nombre d'établissements actifs au 31 décembre 2010 | 385 |
Part de l'agriculture, en % | 1,3 |
Part de l'industrie, en % | 5,2 |
Part de la construction, en % | 14,0 |
Part du commerce, transports et services divers, en % | 66,2 |
dont commerce et réparation automobile, en % | 17,4 |
Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale, en % | 13,2 |
Part des établissements de 1 à 9 salariés, en % | 29,1 |
Part des établissements de 10 salariés ou plus, en % | 6,2 |
Agriculture
modifierLa commune de Drumettaz est couverte par des terres en zones agricoles. En 2014, la surface agricole utilisée est de 249 ha[55]. Près des trois-quarts de cette surface est occupée par des prairies permanentes avec 175 ha[55]. Suivent ensuite les cultures de maïs, qui représentent 31 ha de la surface agricole utilisée[55].
-
Pâturages sur la commune
-
Héron garde-bœufs et taureau
-
Deux agneaux
Hébergement touristique
modifierLe nombre de lits d'hébergement dans la commune en 2015 est de 4 lits marchands et de 142 non marchands[54].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierLe patrimoine de Drumettaz est typique de la région. Aucun monument historique n'est recensé[56].
- Le Château du Donjon, datant de 1582, aujourd'hui une maison d'hôtes.
- La commune possède de modestes traditionnels fours à pain encore en service aujourd'hui[57].
- Elle possède encore 8 calvaires aux croisements des chemins (18 à l'époque)[57].
- Église placée sous le patronage de saint Maurice. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte Mauriennais autodidacte Théodore Fivel (1828-1894), en 1860[57]. Elle est consacrée en 1862[58].
- La chapelle Saint-Maurice à Clarafond qui regroupe les paroissiens mi-août[57].
- Le prieuré datant de 1110 qui fut par ailleurs réparé à plusieurs reprises entre 1551 et 1607[57]. Il est sous l'épiscopat Saint Hugues, évêque de Grenoble. Il est issu de la cession des églises de Saint-Maurice de Clarafond et de Méry, village voisin, au prieuré de Saint-Jeoire-Prieuré[26].
- On recense aussi des vieux bâtiments et fermes de l'époque qui ont conservé leur caractère historique[57].
Personnalités liées à la commune
modifierQuelques personnalités ont résidé sur la commune dont :
- Henry Bordeaux (1870-1963), écrivain savoyard.
- Pierre Wertheimer (1892-1982), médecin spécialiste de la tête.
- Jean-Paul Calloud, homme politique, ancien député de la première circonscription de la Savoie (1989-1993) et conseiller général de la Savoie.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 209-214. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chambéry comprend deux villes-centres (Aix-les-Bains et Chambéry) et 33 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
modifier- Henri Denarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », sur La Voix des Allobroges, (consulté le ).
- « Page d'accueil », sur le site de la communauté d'agglomération du Lac du Bourget (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Drumettaz-Clarafond" et "Annecy" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Drumettaz-Clarafond" et "Chambéry" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière.
- « Cartes IGN - Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « PPRI du bassin aixois » [PDF] (consulté le ), p. 15.
- « Prim.net : ma commune face au risque majeur », sur macommune.prim.net (consulté le ).
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- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne), n° 29888..
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