Altkirch

commune française du département du Haut-Rhin

Altkirch
Altkirch
Centre historique.
Blason de Altkirch
Blason
Altkirch
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Altkirch
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Sundgau
(siège)
Maire
Mandat
Nicolas Jander (HOR)
2020-2026
Code postal 68130
Code commune 68004
Démographie
Gentilé Altkirchois
Population
municipale
5 608 hab. (2021 en diminution de 2,3 % par rapport à 2015)
Densité 588 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 26″ nord, 7° 14′ 25″ est
Altitude Min. 274 m
Max. 392 m
Superficie 9,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Altkirch
(ville-centre)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Altkirch
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Altkirch
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Altkirch
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Altkirch
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Altkirch
Liens
Site web altkirch-alsace.fr

Altkirch (prononcé [altkirç] ou [altkirʃ] Écouter ; signifie vieille église en allemand) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.

De statut administratif de sous-préfecture, capitale du Sundgau, elle est située dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Géographie modifier

 
Vue du ciel.

La ville d'Altkirch est située au sud de l'Alsace, à proximité de la Suisse, de l'Allemagne et de la porte de Bourgogne.

Géologie et relief modifier

Elle est entourée de forêts et de collines fertiles adossées aux contreforts du Jura alsacien.

Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien[1].

Sismicité modifier

Commune située en zone de sismicité moyenne[2],[3].

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes d’Altkirch
Carspach Aspach Walheim
Carspach   Wittersdorf
Hirtzbach Hirsingue Wittersdorf

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 930 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carspach », sur la commune de Carspach à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 827,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records CARSPACH (68) - alt : 332m, lat : 47°37'55"N, lon : 7°12'46"E
Records établis sur la période du 01-09-2004 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,5 −0,4 1,9 5,5 9,2 12,9 14,2 13,4 10,3 6,9 3 0,1 6,4
Température moyenne (°C) 2,3 3 6,4 11 14,5 18,5 20,2 19,3 15,9 11,5 6,3 2,9 11
Température maximale moyenne (°C) 5 6,4 10,9 16,5 19,8 24 26,1 25,1 21,5 16,1 9,7 5,7 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−12,8
30.01.05
−17,7
05.02.12
−16,3
01.03.05
−3,5
06.04.21
−0,8
06.05.19
2,4
03.06.06
6,8
02.07.11
5,8
30.08.09
2,2
27.09.10
−3,3
22.10.10
−10,8
30.11.10
−16,2
20.12.09
−17,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
01.01.23
19,9
25.02.21
27,2
31.03.21
28,6
21.04.18
32,6
25.05.09
36
19.06.22
38
24.07.19
38,1
04.08.22
33,4
11.09.23
29,6
13.10.23
23,6
07.11.15
17,3
05.12.06
38,1
2022
Précipitations (mm) 60,5 57,8 53,1 61,6 81 75,6 62,3 93 64,8 76,6 60,6 80,8 827,7
Source : « Fiche 68062001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5
−0,5
60,5
 
 
 
6,4
−0,4
57,8
 
 
 
10,9
1,9
53,1
 
 
 
16,5
5,5
61,6
 
 
 
19,8
9,2
81
 
 
 
24
12,9
75,6
 
 
 
26,1
14,2
62,3
 
 
 
25,1
13,4
93
 
 
 
21,5
10,3
64,8
 
 
 
16,1
6,9
76,6
 
 
 
9,7
3
60,6
 
 
 
5,7
0,1
80,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Hydrographie et eaux souterraines modifier

La ville est traversée par l'Ill dont la vallée peu encaissée lui permet d'être facilement accessible.

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

Altkirch s'est développée près d'un carrefour de routes. Voici quelques distances la séparant de villes voisines :

Transports en commun modifier

Lignes SNCF modifier

  • La voie ferrée Belfort-Mulhouse passe également à proximité et rejoint la vallée de l'Ill à Altkirch.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Altkirch est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Altkirch, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[14] et 8 909 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,4 %), zones urbanisées (22,5 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), mines, décharges et chantiers (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,7 %), cultures permanentes (2,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Aldechiarcum au XIe siècle[20],[21], Altckirch en 1102[22].

La première mention latinisée semble représenter une forme dialectale *Aldekiah, à moins qu'il ne s'agisse que d'une cacographie. Les deux éléments du toponyme sont clairement identifiés par les toponymistes : alt « vieux » et kirch « église »[23],[24]. En fait, il s'agit d'une forme contractée de alte kirche, vieux haut allemand alta kirihha.

Toutefois, l'étymologie d'Altkirch est contestée. Alt pourrait provenir du latin altus, qui signifie « haut »[25].

La commune se nomme Àltkelch en alsacien[26], Àltkírech en alémanique.

Histoire modifier

Altkirch fut fondée au XIIe siècle et dépendait des comtes de Ferrette qui firent construire le prieuré Saint-Morand dépendant d'abord du chapitre canonial.

À partir de 1215, Altkirch se dote de remparts munis de tours et de 3 portes. La tour du Schlaghaus et la porte de Belfort, également appelé Vieille Porte, en sont des vestiges.

En 1589 a lieu à Altkirch le procès d’Annele Balthasar de Willer, dans le cadre de la grande Chasse aux sorcières qui, du début du quinzième siècle au début du dix-huitième, fit périr sur le bûcher des dizaines de milliers de femmes accusées de sorcellerie. Le poète alsacien Nathan Katz fait de cette histoire le récit de son poète dramatique majeur, Annele Balthasar[27].

En 1648, Altkirch devient française par les traités de Westphalie.

Jusqu'en 1789, les protestants étaient interdits de séjour à Altkirch et sa région. Toutefois, après la Révolution française, des industriels protestants s'installèrent avec une main d'œuvre venant principalement de Suisse et protestante.

Au début du XVIe siècle, les Juifs étaient interdits de séjour à Altkirch et dans sa région. Toutefois ils avaient le droit de passer la journée pour faire du commerce. Ensuite ils rejoignaient leur domicile principalement à Durmenach et Hégenheim.

Jusqu'en 1845, l'église d'Altkirch occupait l'emplacement de l'actuelle place de la République et le château se trouvait sur l'actuelle place de l'Église. Lors du Judenrumpel de 1848, la synagogue d'Altkirch est pillée et endommagée. Elle sera restaurée en 1850. Après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, la population protestante augmente. Un temple fut alors construit en 1879.

Durant la Première Guerre mondiale, dans la matinée du , l'armée française s'empare de la ville d'Altkirch et se déplace vers le nord le jour suivant, gagnant le contrôle de Mulhouse grâce à un repli stratégique des Allemands. Un odonyme local (Rue du 7-Août) rappelle cet événement.

La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[28].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la 1re armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, forgée en Afrique et en Italie, débarquée en Provence et grossie des Forces françaises de l'intérieur, libère Altkirch le dans sa marche victorieuse au Rhin et au Danube.

Histoire industrielle modifier

Vers 1856, Emanuel Lang[29], Jacques Lang, Gabriel Lang et M. Bloch tous originaires de Durmenach, installent un atelier de tissage, avec 4 métiers à tisser, dans l'ancien moulin à eau de Waldighofen[30].
En 1865, la société Les Fils d'Emanuel Lang voit le jour.
En 1870, la société emploie 300 personnes et 550 métiers à tisser. Après la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, l'usine de Waldighofen ferme et la société quitte le Sundgau pour s'établir à Nancy où elle construit une importante usine[31].
En 1888, l'usine de Waldighofen est rouverte par Raphaël Lang qui y fait construire la cheminée, toujours visible de nos jours[32].
En 1908, Paul Lang crée une filature et un tissage à Hirsingue, sous le nom de Lang Frères, agrandis en 1912 et endommagés par un incendie le .
Après la Première Guerre mondiale, l'Alsace redevenue française, la famille décide de réunir les usines de Nancy, de Waldighofen et de Hirsingue sous le nom de Établissements des fils d'Emanuel Lang.
Jusqu'en 1962, la petite société familiale prospère et fait prospérer les régions où elle est installée. En 1963, elle rachète l'usine textile Schlumberger-Steiner située à Roppentzwiller, fondée par Camille Gabriel Schlumberger et Charles Frédéric Steiner. En 1968, elle rachète l'usine de filature et de tissage Xavier Jourdain, fondée en 1827 et située à Altkirch. L'entreprise prend alors le nom de Siat[33] et Lang. En 1971, l'usine Schlumberger-Steiner de Roppentzwiller ferme ses portes. L'entreprise se recentre alors sur les tissus de haute couture.
En 2003, la Société Industrielle Altkirchoise de Textile-Lang licencie, dans un premier temps, 87 employés sur 2 de ses 3 établissements puis deux mois plus tard 115 autres salariés des sites de Hirsingue et d'Altkirch.
En 2005, l'entreprise, qui emploie encore 370 salariés, est placée en redressement judiciaire.
En 2006, une nouvelle procédure de dépôt de bilan est lancée à l'encontre de Siat et de ses 3 sites (Cernay, Hirsingue, Altkirch) et est placée sous administration judiciaire.
En 2007, afin d'apurer les dettes, l'usine SIAT d'Altkirch cesse toute activité et les ateliers sont démolis. L'entreprise, qui n'emploie plus que 173 salariés, se concentre sur Hirsingue, mais l'usine est scindée en deux entités : Siat et Lang pour la création et la vente de tissus et S&L Productions pour la teinture et le tissage.
En , un incendie se déclare dans l'unité de production. En août, le tribunal de grande instance de Mulhouse prononce la liquidation des 2 entreprises. En octobre, le plan de reprise est accepté par le tribunal mais il s'accompagne de 90 licenciements supplémentaires. L'entreprise prend le nom de Virtuose SAS et reste à Hirsingue.
Après deux années positives, la flambée des cours du coton met l'entreprise de nouveau en difficulté. En , la municipalité d'Hirsingue propose une aide de 655 000 euros à travers une offre de leaseback.
En , le tribunal de Mulhouse prononce la liquidation judiciaire de la société Virtuose et rejette le plan de reprise qui aurait pu sauver 35 des 58 emplois. En mai, 13 salariés font encore tourner l'usine d'Hirsingue afin d'honorer les dernières commandes et de fermer définitivement ses portes en [34].
Le , la Cour d’appel de Colmar confirme la liquidation. Le , une poignée de personnes employées par une société d’intérim assure la production d’une commande pour Mark & Spencer. Parallèlement, Pierre Schmitt et Christian Didier, les repreneurs potentiels, poursuivent leurs négociations pour pérenniser le redémarrage de l’entreprise qui reprend son nom historique d’Emanuel-Lang. Le [35] a lieu la vente aux enchères des machines qui sera annulée à la suite des manifestations d’élus, d'ancien salariés et d'habitants. Le [36], visite sur le site de Hirsingue du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui annonce la mobilisation des services de l’État pour permettre la reprise de l’entreprise par Pierre Schmitt. Le [37], le juge commissaire de la chambre commerciale accepte le rachat des actifs au prix de 1,510 million d’euros incluant l’ensemble du parc des machines, le stock de chemises, la marque et les brevets.

Héraldique modifier


Les armes d'Altkirch se blasonnent ainsi :
« D'azur à l'église d'argent flanquée à dextre d'un clocher à bâtière du même sommé d'une croisette d'or, le tout maçonné de sable, essoré de gueules, ouvert et ajouré du champ, posé sur une terrasse de sinople. »

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du 2e tour de l'élection présidentielle à Altkirch, Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête du scrutin, crédité de 64,33 % des suffrages. À la seconde place, Marine Le Pen (Front national) obtient un score de 35,67 %.

On observe un vote blanc à hauteur de 5,91 %[38].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs depuis 1901
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Albert Durthaller    
Joseph Brunner   Meunier
Paul Jourdain AD puis UDR Industriel
Député du Haut-Rhin (1919 → 1927)
Sénateur du Haut-Rhin (1927 → 1944)
Ministre du Travail (1920 → 1921 puis 1924)
Ministre des Anciens Combattants (1925 → 1926)
     
Eugène Holstein    

(décès)
Charles Édouard Amiot MRP Militaire puis industriel
Sénateur du Haut-Rhin (1946 → 1948)
Conseiller général du canton d'Altkirch (1945 → 1949)
Président du conseil général du Haut-Rhin (1945 → 1949)
Eugène Holstein   Greffier en chef
Raymond Muller UDR puis RPR Médecin
Conseiller général du canton d'Altkirch (1967 → 1979)
[39]
(démission)
Jean-Luc Reitzer RPR puis UMP-LR Cadre d'entreprise
Député de la 3e circonscription du Haut-Rhin (1988 → )
Conseiller régional d'Alsace (1986 → 1988)
Conseiller général du canton d'Altkirch (1979 → 2002)
Président de la CC d'Altkirch (2001 → 2016)
[40],[41] En cours
(au 31 mai 2020)
Nicolas Jander [42]
Réélu pour le mandat 2020-2026
HOR Avocat
Conseiller départemental du canton d'Altkirch (2015 → )
1er vice-président de la CC Sundgau (2017 → )

Finances locales modifier

Cette sous-section présente la situation des finances communales d'Altkirch[Note 4],[43].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal d'Altkirch s'établit à 10 893 000  en dépenses et 10 869 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 7 026 000  de charges (1 183  par habitant) pour 7 870 000  de produits (1 325  par habitant), soit un solde de 843 000  (142  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une somme de 3 060 000  (44 %), soit 515  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 482  par habitant en 2011 et un maximum de 521  par habitant en 2010 ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour une valeur totale de 4 723 000  (60 %), soit 795  par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (666  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 724  par habitant en 2011 et un maximum de 795  par habitant en 2013.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Altkirch[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 9] pour une somme de 2 800 000  (72 %), soit 472  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 212  par habitant en 2010 et un maximum de 476  par habitant en 2009 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 10] pour une somme de 1 067 000  (28 %), soit 180  par habitant, ratio supérieur de 82 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99  par habitant).

Les ressources en investissement d'Altkirch se répartissent principalement en[A2 4] :

  • nouvelles dettes pour une valeur de 1 500 000  (50 %), soit 253  par habitant, ratio supérieur de 158 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (98  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2011 et un maximum de 370  par habitant en 2012 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 265 000  (9 %), soit 45  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

L'endettement d'Altkirch au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :

  • l'encours de la dette pour 13 872 000 , soit 2 336  par habitant, ratio supérieur de 109 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 2 233  par habitant en 2011 et un maximum de 2 577  par habitant en 2009[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour 1 654 000 , soit 279  par habitant, ratio supérieur de 98 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (141  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 233  par habitant en 2011 et un maximum de 460  par habitant en 2009[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 1 141 000 , soit 192  par habitant, ratio inférieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 135  par habitant en 2009 et un maximum de 243  par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 12 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 7 années en 2002 et un maximum élevé d'un montant de 23 années en 2007.

Budget et fiscalité 2020 modifier

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[44] :

  • total des produits de fonctionnement : 8 424 000 , soit 1 435  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 7 119 000 , soit 1 213  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 3 128 000 , soit 533  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 746 000 , soit 468  par habitant ;
  • endettement : 12 089 000 , soit 2 059  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 22,77 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,57 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,50 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 460 [45].

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 5 608 habitants[Note 14], en diminution de 2,3 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8141 6252 1842 2152 8193 0283 2073 4953 611
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
3 4143 2243 1932 9333 0073 1003 2423 4023 315
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2983 3923 4913 0083 6803 6143 5253 8074 544
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 2465 1185 3195 2685 0905 3865 5265 5755 774
2014 2019 2021 - - - - - -
5 7385 6595 608------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Établissements d'enseignement[52] :

  • écoles maternelles et primaires,
  • collège Lucien-Herr,
  • lycées[53] : la ville d'Altkirch a aussi un lycée public d'enseignement secondaire, le lycée Jean-Jacques-Henner.

Santé modifier

Établissements et professionnels de santé[54] :

  • Centres hospitaliers à Altkirch et Dannemarie,
  • Pharmacies,
  • Médecins.

Cultes modifier

Sports et loisirs modifier

Groupe SGDF Altkirch modifier

Le groupe d'Altkirch[57] est un groupe scout actif dans la commune depuis 1933. Les scouts d'Altkirch participent aux manifestations associatifs et culturelles dans la ville.

Manifestations culturelles et festivités modifier

KKO Festival modifier

Le KKO Festival organise toute l'année, dans le cadre de l'association du Forum des Jeunes, plusieurs manifestations culturelles et artistiques dans la ville (installations intérieures et extérieures, résidences d'artistes, festival du court-métrage d'Altkirch depuis 2001…).

Festival de l'amitié modifier

Depuis 2006, un week-end au mois de juin, se déroule un festival de l'amitié organisé par plusieurs sponsors. Il s'agit d'un concert gratuit.

Fanfare modifier

 
Fanfare des Hussards d'Altkirch (nouveaux uniformes réalisés en 2011 par les Ateliers du Chat Botté, selon l'ordonnance d'habillement du régiment vers 1810).

Le , la Fanfare de cavalerie du 8e régiment de hussards recréée sous forme associative avec l'appellation « Fanfare des Hussards d'Altkirch »[58]. Elle est l'une des toutes dernières fanfares de cavalerie traditionnelle de France. Cette formation est composée d'une vingtaine de nostalgiques et anciens musiciens appelés ou engagés, venant des quatre coins du département.

US Altkirch modifier

Le club de handball de l'Union sportive Altkirch a notamment évolué 10 saisons en championnat de France entre 1969 et 1981.

Économie modifier

Entreprises et commerces modifier

Agriculture modifier

  • Productions : végétale, animale[59].
  • Agriculture biologique.

Tourisme modifier

  • Restaurants.
  • Camping.

Commerces modifier

  • La ville compte une cimenterie du groupe suisse Holcim[60].
  • Commerces de proximité : boulangeries-pâtisseries, boucherie-charcuterie...

Recensement du patrimoine lié à l'activité de la ville modifier

  • Ancien moulin de la ville, 36 rue de France[61].
  • Ancien moulin 6 rue du Moulin[62].
  • Moulin de l'Ill, 25 rue Saint-Morand[63].
  • Usine de céramique de la compagnie Charles Hanser[64].
  • Immeuble Nansé-Winter[65].
  • Demeure, villa et bureaux Gilardoni[66],[67].
  • Relais de poste[68].
  • Halle aux blés[69].
  • Hôpital Saint-Morand[70].
  • La gare d'Altkirch.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'hôtel de ville.
 
Rue du Général-de-Gaulle.
 
Synagogue d'Altkirch.
 
Fontaine de la Vierge.

Fortifications modifier

La ville est fortifiée à l’époque du comte Frédéric II de Ferrette, au plus tard en 1215. L’enceinte prend la forme d’un rectangle de 300 m sur 100 m, qui enserre la vieille ville. La majeure partie de l’enceinte a disparu en élévation, mais reste visible dans l’alignement des maisons et dans l’aspect de certaines façades. Des deux portes d’origine n’est conservée que celle de l’ouest, dite « porte de Belfort » ou « Vieille Porte ». Seul un pilier subsiste de la porte orientale, dite « porte de Bâle » ou « porte de Huningue », tandis que la troisième porte, dite « porte neuve », ouverte du côté sud en 1754 a entièrement disparu. Trois tours sont conservées : une tour d’angle au sud-est, dite « tour Bloch », une tour d’intervalle située au sud, qui a été utilisée comme prison et une autre tour d’intervalle placée sur la courtine ouest, dite « Schlaghaus ». Toutes ces tours circulaires datent probablement du XIIIe siècle, mais ont fait l’objet de remaniement, notamment pour les adapter à l’artillerie au XVIe siècle[71],[72].

Le château se trouvait à l’emplacement de l’église Notre-Dame. Il a été bâti au plus tard au début du XIIIe siècle, mais existait peut être déjà longtemps auparavant. Dans sa forme finale, il comportait un grand donjon rond et une enceinte dotée d’au moins deux tours circulaires, tandis qu’un fossé franchissable par un pont-levis le séparait de la ville. La majeure partie du château a été détruite en 1845 pour construire une nouvelle église, il n’en subsiste qu’un petit élément, transformé en maison d’habitation, du côté nord[73],[74].

Patrimoine religieux modifier

  • Le prieuré Saint-Morand[75].
  • L'église Saint-Morand[76],[77].
  • La chapelle oratoire Saint-Morand[78] : au premier étage de l'hôpital Saint-Morand se trouverait l’ancienne cellule du saint, une petite pièce de 5 mètres sur 6, que les Jésuites remanièrent lors de la reconstruction du couvent. La cellule est devenue une chapelle aux murs et au plafond recouverts de fresques baroques. La plus grande, « l'Ascension de Sain-Morand », représente le saint montant au ciel. Elle a été peinte au plafond de la chapelle baroque Saint-Morand par Giuseppe Appiani (1700-1786).
  • La chapelle du Repos-de-Saint-Morand[79].
  • L'église Notre-Dame de l'Assomption[80] a été conçue par l'architecte Louis-Michel Boltz[81] et ses orgues actuelles de Joseph Rinckenbach[82],[83].
  • Le cimetière Saint-Morand[84],[85],[86].
  • La synagogue d'Altkirch, 2e quart XIXe siècle (1834)[87],[88],[89].
  • Le cimetière juif[90].
  • Le temple de réformés[91], et ses orgues[92].
  • Le cimetière militaire[93].
  • La fontaine de la Vierge[94],[95] : sur la place de la République, face aux deux bâtiments renaissance de la mairie et du musée sundgauvien, se trouve une fontaine dessinée par Charles Gutzwiller, maître de dessin de Jean-Jacques Henner. Au centre de cette fontaine, on peut admirer une statue de la vierge datant du Moyen Âge[96]. Cette statue a été sculptée en l'honneur d'une apparition de la Vierge qui a fait fuir les assaillants de la ville.

Autres lieux et patrimoines modifier

  • Le Musée sundgauvien d'Altkirch retrace l'histoire du Sundgau et de la ville d'Altkirch. Situé juste à côté de l'hôtel de ville, dans un bâtiment de la Renaissance ayant appartenu au bailli d'Altkirch[97], il présente des maquettes d'Altkirch à travers les temps, des costumes d'époque, des œuvres d'art d'artistes réputés locaux (Jean-Jacques Henner, Léon Lehmann, etc.)[98].
  • Le CRAC Alsace, Centre rhénan d'art contemporain, est un centre d'art contemporain consacré à la recherche et à la création qui, à travers la conception d’expositions, d’éditions et d’actions spécifiques de médiation, s’attache à soutenir la production artistique en favorisant la rencontre entre le public, les artistes et les œuvres. Fondé en 1992 dans l'ancien lycée d'Altkirch, il accueille 3 expositions par an. Le CRAC Alsace est labellisé « centre d'art contemporain d'intérêt national » par le Ministère de la Culture[99].
  • La maison au 9, rue Hommaire-de-Hell.
  • La Forêt enchantée d'Altkirch prend forme au début du mois de décembre et s'achève au début du mois de janvier. Elle occupe une grande partie de la ville et met en scène les différentes légendes sundgauviennes à travers des personnages de grandes tailles. Le spectacle est doublé d'un éclairage qui valorise la scène et de bandes sons en plusieurs langues qui racontent les légendes du Sundgau et de la région.
  • La grotte aux lucioles[100].

Personnalités liées à la commune modifier

 
Le géographe Xavier Hommaire de Hell, né à Altkirch en 1812.

Célèbres résidents modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances
  5. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  6. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  7. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  8. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  9. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  10. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  11. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  12. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  13. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources d'Altkirch.
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes modifier

  1. a et b « Les comptes des communes - Altkirch : chiffres clés » (consulté le ).
  2. « Les comptes des communes - Altkirch : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
  3. a et b « Les comptes des communes - Altkirch : fiche détaillée » (consulté le ).
  4. a et b « Les comptes des communes - Altkirch : opérations d'investissement » (consulté le ).
  5. a et b « Les comptes des communes - Altkirch : endettement » (consulté le ).
  6. « Les comptes des communes - Altkirch : autofinancement » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
  2. Le risque sismique dans le Haut-Rhin
  3. Didacticiel de la règlementation parasismique
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Altkirch et Carspach », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Carspach », sur la commune de Carspach - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Carspach », sur la commune de Carspach - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 d'Altkirch », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Mulhouse », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Dans hagiographie de Saint Hugues
  21. Ernest Nègre, Toponymie generale de la France, 2e volume, Droz, 1996, page 726.
  22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 12b sous Altenbach
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
  24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
  25. « Altkirch. », sur Chateauxforts-alsace.org.
  26. Villes et villages du Haut-Rhin sur Le Dictionnaire alsacien
  27. a et b Frédéric Dieu, « "Annele Balthasar" de Nathan Katz : un chant d’amour au tribunal des maléfices », sur Profession Spectacle, .
  28. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  29. Emanuel avec un seul M
  30. L'usine Lang de Waldighoffen
  31. Roppentzwiller, d'Hier à Aujourd'hui
  32. L'industrie à Waldighoffen
  33. Société Industrielle Altkirchoise de Textile
  34. Hebdomadaire L'ami Sundgau no 34 page 6
  35. Les salariés font reculer la vente sur le fil et Hirsingue
  36. Arnaud Montebourg se rendra sur le site d'Hirsingue et Virtuose : un sauvetage aux forceps
  37. Hirsingue : la renaissance de Virtuose sous son nom d'origine, Emanuel Lang
  38. « Altkirch (68130)  : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
  39. Réélu député en juin 2017 et afin de se mettre en conformité avec la loi sur le non-cumul des mandats, Jean-Luc Reitzer quitte ses fonctions de maire.
  40. Laurence Behr, « Élections municipales : la liste de Nicolas Jander élue, sans surprise », L'Alsace,‎ (lire en ligne).
  41. Laurence Behr, « Nicolas Jander élu maire d’Altkirch », L'Alsace,‎ (lire en ligne).
  42. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  43. Les comptes de la commune de 2000 à 2015
  44. Les comptes de la commune
  45. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  46. (en) « Глава оккупированного Физули проводит встречи во Франции », Haqqin.az,‎ .
  47. Pour le statut international du Haut-Karabagh, cf. l'article « Haut-Karabagh ».
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. Établissements d'enseignements
  53. « Lycée 18 rue du Château », notice no IA68006187, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. Établissements et professionnels de santé
  55. Culte catholique Altkirch
  56. Église catholique en Alsace : Communauté de paroisses
  57. « Groupe altkirch - Scouts et Guides de France » (consulté le ).
  58. Fanfare de Cavalerie des Hussards d'Altkirch
  59. CC d’Altkirch et Environs
  60. « Holcim Altkirch, producteur de ciment », sur Le Périscope, .
  61. « Ancien moulin 36 rue de France », notice no IA68006200, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Ancien moulin 6 rue du Moulin », notice no IA68006215, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Moulin de l'Ill, 25 rue Saint-Morand », notice no IA68006219, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. « Usine de céramique de la compagnie Charles Hanser », notice no IA68006217, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. « Immeuble Nansé-Winter », notice no IA68006228, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Demeure, villa Gilardoni », notice no IA68006213, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Immeuble de bureaux de la firme Gilardoni », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Relais de poste », notice no IA68006218, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Halle aux blés », notice no IA68006185, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Hôpital Saint-Morand », notice no PA00085317, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. Nicolas Mengus et Jean-Michel Rudrauf, Châteaux forts et fortifications médiévales d’Alsace, Strasbourg, La Nuée bleue, , 376 p. (ISBN 978-2-7165-0828-5), p. 16.
  72. « Fortification d'agglomération », notice no IA68006177, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. Nicolas Mengus et Jean-Michel Rudrauf, Châteaux forts et fortifications médiévales d’Alsace, Strasbourg, La Nuée bleue, , 376 p. (ISBN 978-2-7165-0828-5), p. 17
  74. « Château fort », notice no IA68006182, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Prieuré Saint-Morand », notice no IA68006221, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Eglise Saint-Morand », notice no PA00085315, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. « Eglise de pèlerinage Saint-Morand », notice no IA68006222, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Chapelle Saint-Morand », notice no IA68006224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « Chapelle du Repos-de-Saint-Morand », notice no IA68006225, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. « Eglise paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no IA68006170, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. Base Mérimée culture.gouv.fr
  82. Notice no IM68011092, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de l'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
  83. Altkirch, Les orgues de Notre-Dame de l'Assomption
  84. « Cimetière Saint-Morand », notice no IA68006223, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. Notice no IM68011178, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Monument aux morts de la guerre 1870-1871 cimetière de Saint-Morand
  86. Notice no IM68011179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Monument aux Altkirchois morts en exil, cimetière de Saint-Morand
  87. Notice no IA68006172, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue Schacre Jean-Baptiste (architecte) ; Picard (architecte)
  88. Notice no IA68006174, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Cimetière juif
  89. La synagogue d'Altkirch
  90. « Cimetière juif », notice no IA68006174, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. Notice no IA68006171, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Temple de réformés
  92. Altkirch, Temple réformé orgues de Christian Guerrier
  93. « Cimetière militaire », notice no IA68006175, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  94. « Fontaine de la Vierge », notice no PA00085316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  95. « Fontaine Saint-Morand », notice no IA68005226, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  96. Fontaine octogonale située à l’emplacement de l’ancienne église détruite en 1844
  97. « Ancienne maison du Bailli », notice no PA00085319, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  98. « Maison du bailli, musée sundgauvien », notice no IA68006220, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  99. « Arrêté du 8 avril 2022 portant attribution du label « centre d'art contemporain d'intérêt national » à la structure « Centre rhénan d'art contemporain - CRAC Alsace » », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  100. La grotte aux lucioles
  101. Le prince de Monaco, comte de Ferrettes, de Thann et de Rosemont, baron d’Altkirch et seigneur d’Issenheim se marie