Utilisateur:Jérémy76/bouillon1-ND

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Cathédrale Notre-Dame du Havre
Image illustrative de l’article Jérémy76/bouillon1-ND
Présentation
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattachement Diocèse du Havre, qui appartient à la province ecclésiastique de Rouen
Fin des travaux 1638
Architecte Spinelli d'Urbino architecte qui serait à l'origine du plan de l'édifice ,Nicolas Ducheminn (maître-maçon), Pierre Hardouin, Marc Robelin, Jean-Marin Lemarcis (travaux de la façade principale de 1827 à 1839) et Jean-Pierre Paquet (reconstruction partielles et restauration de la cathédrale après la seconde guerre mondiale)[1]
Style dominant Gothique flamboyant[Note 1], baroque[Note 2], classique et influences de la renaissance artistique[Note 3]
Protection Classée MH (1918)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Haute-Normandie
Département Seine-Maritime
Ville Le Havre
Coordonnées 49° 29′ 13″ nord, 0° 06′ 30″ est[2]
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Cathédrale Notre-Dame du Havre

La cathédrale Notre-Dame du Havre ou cathédrale Notre-Dame-de-Grâce[3](anciennement église Notre-Dame du Havre de Grâce, avant d’être choisie cathédrale en 1974) est un bâtiment gothique et de style renaissance construit aux XVIe et XVIIe siècles, avec une façade baroque. C’est le plus ancien édifice du centre-ville du Havre (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO) et l’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale — après restauration et reconstruction partielle.

La dédicace de la cathédrale Notre-Dame du Havre a lieu le 7 décembre (si le 7 décembre tombe un dimanche, alors la fête est reportée au 6 décembre, comme le prévoit le missel), la veille de l’Immaculée conception, bien qu’en général elle soit fêtée le lendemain, pendant la messe de l’Immaculée conception, en présence de l’évêque du Havre (le 8 décembre 2009, les 35 ans du diocèse, et le 35e anniversaire de la consécration de Notre-Dame du Havre en cathédrale ont été fêtés).

Histoire modifier

Les premières constructions modifier

Au XIIe siècle il y avait une chapelle Notre-Dame de Grâce, bien qu'il n'y eût aucune ville à l'époque, des pêcheurs y habitaient. D'ailleurs la chapelle a donné son nom au marais, le « marais de Grâce » (qui donnera plus tard le nom de la ville du Havre de Grâce); cette chapelle disparait en 1419[4]. Lors de la construction de la ville, le curé de l'église Saint-Michel d'Ingouville (aujourd'hui chapelle) décide de construire une chapelle. Les chantiers débutent en 1520.

Reproduction de la première pierre de la tour.

En 1522, le premier bâtiment créé sur les lieux est une petite chapelle en bois et en chaume[5], emportée par la « mâle marée » en 1525[6],[3]. De 1525 à 1527, la chapelle est régulièrement victime d'inondations: lors de certaines messes l'officiant était debout sur un banc pour terminer l'office[7]. Ainsi, une chapelle en bois est reconstruite avec des piliers en pierre en 1536 et devient église[6]. Une tour lui est adjointe en 1540 (elle est abaissée en 1563 par ordre du roi Charles IX[6]), dont la première pierre a été détruite[8], posée par Claude de Montmorency, baron de Fosseux et gouverneur de la ville à l'époque[3]  ; ce bâtiment élevé par Guillaume de Marceille, trésorier de la ville, était destiné à préparer la construction d'un bâtiment plus grand. En 1549, Henri II visite l'église Notre-Dame; pour cette visite, des artistes ont fait deux médaillons représentants Henri II et Catherine de Médicis dans le portail sud du troisième édifice, et y sont présents jusqu'au bombardements de 1945[4].. Lorsque la ville tombera aux mains des anglais (livrée par les huguenots) la tour servira de tour d'artillerie pour bombarder les forces françaises sur les hauteurs.

Ce bâtiment ayant été saccagé par les Huguenots, il est ensuite reconstruit en pierre. Après la reprise de la ville, livrée aux Anglais par son gouverneur protestant, la flèche de style gothique est détruite et un nouveau sommet est constitué : une petite flèche octogonale de type classique en forme de dôme. La flèche primitive, entourée de clochetons avec un clocher très élevé, a été utilisée comme phare du port la nuit[3].

Portail de l'église de 1536, actuel entrée de la tour.

Construction du bâtiment actuel modifier

La construction commence en 1575 pour se terminer en 1610. Le plan de l'église est attribué à un architecte italiens: Spinelli d'Urbino[9]; bien qu'italiens il aurait garder certains éléments d'architecture gothique car cette architecture reste encore aimé des français à cette époque[9]; mais cette attribution reste sans preuve direct: dans les archives d'Urbino aucune trace de sa participation au chantier de l'édifice n'a était trouvé, mais Spinelli était bien présent au Havre puisqu'il a dirigé les chantiers de la citadelle du Havre[4]. Auparavant une réunion sous la présidence de Sarlabos (gouverneur du Havre), en 1572, décide la construction de l'église; le maçon Richard Mallet est désigné par le gouverneur pour dirigé le chantier: il jète les fondations de l'église mais disparait en fin d'année 1573; le gouverneur désigne Nicolas Duchemin pour continuer les travaux[4].La première pierre est posée en 1575 par le maître maçon Nicolas Duchemin et le gouverneur Sarlabos[4], qui a poursuivi la construction de l'église jusqu'à sa mort le . Nicolas Duchemin est inhumé dans le bâtiment, et un pilier du transept porte une ancienne stèle rappelant la présence de la sépulture de l'architecte dans la cathédrale; avant sa mort il a terminé la nef sans la voûte (1597) et le chœur (1585)[10]. En 1603 Henri IV, visitant le Havre, voit le chantier de l'église, et accorde une rente 1500 livres pour terminer le chantier et entretenir le bâtiment; cette rente a pris fin avec la révolution de 1789[4],[Note 4]. En l'hnneur de cette visite, deux médaillons représentant Henri IV et Marie de Médicis ont décorés le portail sud jusqu'en 1945[4]. Les portails latéraux ont été construits en 1604 et en 1605 par deux architectes différents, ce qui explique certaines disparités entre les deux portails. Durant leur construction, le chantier a subi des ralentissements du fait des troubles de la Ligue. Les autels de l'église sont bénis par l'évêque in partibus de Damas en 1605. En 1605 le trésorier du Havre et lieutenant du roi Fleurigant fait élever la chapelle de Sainte-Madeleine, dans laquelle il fut enterré ; la plaque tombale était ornée de cette épitaphe : « En cette chapelle git le corps de noble homme Messire Loys Fleurigant, en son vivant conseiller du roi et lieutenant particulier en la vicomté de Montivilliers, par le soin et à la diligence duquel étant trésorier de cette église en l'année 1605 les autels d'icelle ont été bénis par M. l'évêque de Damas et le plus grand revenu du trésor de céans provenant de ses aumônes, auparavant incertain et casuel, rendu plus clerc et assuré sous la faveur de M. le marquis de Villars gouverneur de cette ville : et durant le temps de sa charge de trésorier a fait restaurer et construire une bonne partie de ce bâtiment et notamment de cette chapelle en laquelle il a élu les sépultures de lui et des siens. Il est décédé le 3e jour d'octobre 1617[11]. »

Façade principale sans son fronton.

La façade principale, quant à elle, est construite de 1611 à 1638. Pour en achever la construction, les architectes Pierre Hardouin et Marc Robelin (qui viennent de Rouen) sont appelés au Havre. En 1636 se termine la construction des bas-côtés et des voûtes des chapelles. Mais en 1638 la façade principale, tout juste terminée, s'incline vers la rue à cause d'un affaissement du terrain[6], et est relevée par le maçon Hérouard ; la façade principale reste inachevée jusqu'aux travaux des années 1830, où l'on ajoute le tympan au-dessus du portail principal. Le 7 septembre 1638 le sol s'est affaissé, mettant à découvert plusieurs sépultures, mais le sol est refait avec un nouveau pavage la nuit même[10].

L'église Notre-Dame du Havre de Grâce, du XVIe siècle à 1944 modifier

En 1637, le gouverneur de la ville, le cardinal Richelieu offre un grand orgue, dont le buffet était sculpté par Simon Levesque, et dont le jeu était livré par Guillaume Losselier, facteur d'orgue à Rouen[12]. Il a aussi offert à l'église Notre-Dame une cloche nommée Cardinale ; il a eu aussi le projet de faire de l'église Notre-Dame une cathédrale, en démembrant le diocèse de Rouen, mais est mort avant d'appliquer son projet[13]. En 1694 la cathédrale est endommagée par un bombardement de la flotte anglaise et hollandaise: l'aile droite(bas-côté sud) est endommagée et la toiture incendiée. Les réparations de l'édifice s'élèvent à 900 livres[10]. En 1759, le bâtiment est endommagé par les bombardements de la flotte anglaise[14]. En 1756 un ossuaire en bois, accolé à la tour, est détruit[6]. Le rond-point n'est pas encore fini en 1768. En 1777 l'église Notre-Dame reçoit de nouvelles cloches qui sont bénies la même année[15]. En 1790 une pierre tombe (elle s'était détachée de la corniche) et tue un paroissien qui s'est retrouvé écrasé, mais aucune restauration n'est entreprise[16]. En 1794, la couverture du toit (en mauvais état) est refaite.

Église Notre-Dame en 1839 (portails sud et tour).
Plan du projet d'agrandissement de l'abside (1854-1873). Légende - noir et jaune: bâtiment actuel; jaune: murs qui aurait dus être détruis; rose: projet d'extension de l'abside.

Lors de la Révolution, l'église, saccagée comme de nombreuses autres, devient un temple de la Raison. Les cloches ont été descendues et refondues pour devenir de la monnaie ou des canons en 1793. Une seule a été conservée. Les noms des cinq premières cloches étaient : #Louise-Auguste qui pesait 5298 livres, #Marie qui pesait 3824 livres, #Antoinette qui pesait 2700 livres, #Joseph qui pesait 2151 livres #Jeanne qui pesait 1463 livres. Elles ont été fondues par Claude Poisson de Rouen le . La cloche principale en bronze portait l'inscription : « L'an de J.C. 1777, Louis XVI, étant roi de France et de Navarre, patron de cette Ville du Havre de Grâce, à cause du Marquisat de Graville, et la reine, son épouse, Marie-Antoinette-Joseph d'Autriche, m'ont nommée comme ci-dessus, j'ai été bénite par Jean-Antoine Mahieu, docteur de la maison de Sorbonne et curé de cette église, M.M. Denis Mouchel, J.B. Houssaye, Y.J. Costé, P.J. Faure étant marguilliers. »[17],[18]. En 1813, deux nouvelles cloches sont bénies[15]. L'église et sa tour sont restaurées une première fois sous la Restauration (la réfection s'étale de la fin des années 1820 jusqu'aux années 1840) : un tympan est construit (1839)[6], le sommet de la tour est refait ; de plus, quelques pierres de taille ont été enlevées, et les trous comblés par des briques de Saint-Jean. Pendant cette rénovation, un projet d'agrandissement du chœur est proposé, mais pas réalisé. Aussi l'abbé Cochet demande, en 1845, de refaire une flèche gothique comme la flèche primitive de la tour [19].

En 1918, l'édifice est classé au patrimoine historique[20].

Durant la Seconde Guerre mondiale, les bombardements allemands de l'invasion de la France, en août 1941, ont fragilisé deux vitraux originaux, qui ont survécu jusqu'à aujourd'hui, mais tous les autres ont été soufflés, par les explosions[21]. Ces deux vitraux ont été démontés et cachés dans la campagne normande, ce qui a permis de les sauver des bombardements suivant en septembre 1944. Le , un bombardement britannique abîme la couverture de la toiture, du côté sud, et la couverture de la flèche de la tour[21]. La majeure partie des destructions au Havre est due aux raids britanniques dans la nuit du 5 au 6 septembre 1944.

Bombardements et reconstruction modifier

Malgré les bombardements de l'aviation britannique (la RAF) l'église reste toutefois debout, sans être épargnée : une bombe détruit une grande partie de la nef. La façade ouest (côté rue de Paris, l'entrée principale de la cathédrale), abîmée par les éclats projetés par les bombes, ne s'effondre pas ainsi que la tour peu abîmée, bien qu'une des cloches tombe et se fissure (elle a été remplacée par une nouvelle cloche) ; la nef, de la façade jusqu'au transept, est détruite, à l'exception d'une infime partie du bas-côté sud : cinq travées sont détruites complètement, les voûtes se sont effondrées, et le grand orgue de Richelieu est détruit. Après le transept (le transept et les portails latéraux restant debout), le chœur subsiste[22]mais les voûtes du transept et du chœur sont très abîmées (certaines pierres sont tombées). Aussi l'Abbé Delozanne (vicaire de la paroisse Notre-Dame) et le sacristain sont tués alors qu'ils s'étaient réfugiés, en vain, dans la chapelle de la tour[21]. Aussi un grand nombres d'ossements sont tombés des voûtes: se serait certainement des ossements provenant de l'ancien cimetière qui entourer l'édifice et qui a était supprimé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle siècle: il était de coutume depuis le moyen-âge de placé des ossements exhumés dans les voûtes, par respects aux personnes auxquels appartenaient ces ossements[23].Lors de la reconstruction, plusieurs architectes veulent détruire l'église ou transformer le bâtiment en musée[24]. Mais Auguste Perret, l'architecte en chef qui s'occupe de la reconstruction du centre-ville du Havre, sauve l'édifice en décidant de le reconstruire un peu plus à l'ouest (d'où la création du parvis). De plus le père Blandin s'assure auprès des responsables des monuments nationaux que le bâtiment reste dédié au culte[24]. Les chantiers de reconstructions et de rénovations débutent en fin d'année 1949. Le lieu est temporairement fermé au culte, bien que le une messe commémorative aux victimes des bombardements a été célébrée à un autel secondaire à côté de l'entrée de la sacristie[24]. En 1952 le culte dominical est repris, mais les messes de semaine n'ont pas lieu à la cathédrale pour ne pas entraver les travaux ; pour les messes seuls, le chœur et le transept sont ouverts[24]. En 1954 le curé de Notre-Dame (le père André Forster) fait construire un petit orgue qui est installé dans l'abside, depuis l'orgue a été déplacé dans une chapelle pour pouvoir installer la cathèdre dans l'abside[24]. Mais les financements manquent, et en 1969 il ne reste plus qu'un seul ouvrier dans le chantier pour éviter sa fermeture. À cette époque le père Blandin fait pression sur l'État pour accélérer les travaux. Plus tard les portails du transept sont réouverts et la nef est restaurée peu à peu[24]. Puis des nouveaux vitraux, fait par Michel Durand (maître-verrier) sont placés[25]. En 1980 le grand orgue restauré est remis en place et béni par monseigneur Saudreau qui assiste l'archevêque de Rouen, Monseigneur André Pailler, et Jean Legoupil devient organiste titulaire des orgues de la cathédrale. Le buffet d'orgue a été reconstruit par l'ébéniste Jean-Pierre Francelli, et le jeu d'orgue a été fait par le facteur d'orgues Thes Haerpfer-Erman[26]. En 1990 Les murs extérieurs de la sacristie sont lavés, car les pierres ont étaient noircis par la pollution, et les gargouilles sont restaurés[23]. En 1994 la chœur est rénové et aménagé: des lambris en bois décoré avec des dorure et de style classique sont mis contre les murs de l'abside, la cathèdre et les deux tabourets assortis sont restaurés, quatre tableaux présentant des scènes de la vie de Jésus sont restaurés et sont placés sur les lambris, et derrière la cathèdre est placé une gravure représentant Jésus revenant dans la gloire, sur un panneau[Note 5] et les stalles contre les lambris sur la dernière travée (aux murs obliques). En 1994 les bas côtés sud, à l'est du transept menacent de s'effondrés, les contreforts sont démontés et une imposante échafaudage en bois est mis en place pour remplacé temporairement les contreforts. Il faut attendre 2001 pour que des travaux commencent[23].

Le parvis de la cathédrale se situe à un niveau plus bas que celui de la ville actuelle. Il a gardé le niveau qu'elle avait avant les bombardements, la nouvelle ville ayant été reconstruite sur les débris de l'ancienne. De même, le parvis de l'église Saint-Joseph, et les jardins de l'hôtel de ville sont plus bas, pour la même raison. Après la guerre, d'autres travaux de rénovation sont nécessaires, comme ceux des chapelles sud (réseaux, contreforts, balustrades, voûtes), rénovés entre juin 2001 et janvier 2004[27]; pendant les travaux le portail sud est fermé et le bas-côté sud et la nef latérale sud sont cloisonnés, à l'est du transept; ceci explique pourquoi monseigneur Guyard n'a pas était ordonné évêque dans la cathédrale[23]. Ces travaux sont la conséquence d'un problème survenu en 1994: des fissures sont apparus sur les contreforts qui ne soutenaient plus les murs qui menaçaient de s'effondrer[28]. Provisoirement les contreforts ont été démontés, et des étais en bois, calés par des plots en béton, assurés le maintiens des murs en attendant les chantiers. Lors de sondages effectués par la municipalités aucune fondation n'ont été trouvé sous les murs: les piliers en bois ont totalement pourris sous terre[28]. Ainsi lorsque un caveau a été creusé pour enterrer le père Blandin ont certainement affaiblis les murs et leur contreforts. Entre 1994 et 2001, les murs étant mal soutenus les bas-côtés sud-est et le chœur se sont légèrement déplacés[28].

À sa fondation, Notre-Dame était une simple église paroissiale. Elle n'est devenue cathédrale qu'en 1974, lors de la constitution du diocèse du Havre sur la partie occidentale de l'archidiocèse de Rouen. Le diocèse du Havre est créé après la fin des chantiers de reconstruction de l'actuelle cathédrale du Havre. La cathédrale fait partie de la paroisse Saint-Yves de la mer. Une partie de la vaisselle eucharistique (ciboires, calices, coupelles…) est classée[29] (par exemple un calice offert par Charles X à l’occasion de son sacre) mais reste toutefois utilisée dans les offices. Mais une partie de la vaisselle eucharistique classée provenant de la cathédrale a été mise aux enchères (après la fin de la Seconde Guerre mondiale) à Montivilliers, et depuis ces objets sont introuvables. Aujourd'hui outre le culte catholique, la cathédrale accueille des concerts, notamment des concerts d'orgue, surtout à l'occasion de l'avent et du carême.

Actuellement, malgré les dernières rénovations et reconstructions, la cathédrale est dégradée. Le mauvais état extérieur et une partie de l'intérieur s'expliquent par les problèmes de financement : en 1999, lors de la tempête, la cathédrale de Rouen a été gravement endommagée (la flèche était tombée dans le chœur) et, pour réparer les dégâts, une grosse partie des aides de l'État au budget municipal consacré à la cathédrale du Havre a été réaffecté au budget de restauration de la cathédrale de Rouen. Cela explique donc une restauration très lente de la cathédrale du Havre.

Actuellement l'archiprêtre de la cathédrale est le père Bruno Golfier, et l'évêque du diocèse du Havre et Monseigneur Michel Guyard. Le vicaire général est le père Marcel Maurin.

Les curés, archiprêtres et évêques du Havre modifier

Liste des curés de Notre-Dame du Havre
Morceau de fronton, entreposer dans le bas-côté nord de la cathédrale du Havre: Blason épiscopale de Monseigneur Eugène Julien évêque d'Arras(ancien curé de Notre-Dame du Havre) et devise "A Dieu va".
Liste des Curés de Notre Dame du Havre de Grâce
Curés Date du ministère Curés Date du ministère
Pierre de Roulin 1516-1521 François Malleux 1802-1804
Étienne de Rains 1521-1549 Nicolas Paris 1804-1826
Jacques Vimont 1549-1556 Louis Robin (nommé évêque de Bayeux) 1826-1836
Adam Deschamps 1556-1567 François Leclerc 1836-1848
Pierre Dubosc 1567-1582 Jean-Baptiste Bénard 1848-1873
Guillaume Hamart 1582-1583 Jean-Baptiste Duval (nommé évêque de Soissons) 1873-1890
Jehan Louvel 1583-1586 Pierre Varin 1890-1911
Jacques Martel 1586-1616 Eugène Julien (nommé évêque d'Arras) 1911-1917
Roland L'Hérel 1616-1642 Charles-J. Alleaume 1917-1941
Antoine Gaulde 1642-1649 Charles Pinel 1941-1954
Nicolas Gimart 1649-1655 André Foerster 1954-1969
François Dufestel 1655-1656 Alexandre Blandin + 1969-1975
Michel Bourdon 1656-1669 Jean Bossard + 1975-1985
Jean-Baptiste De Clieu 1669-1719 Michel Lefebvre + 1985-1998
Hiérosme Pouget 1719-1733 Emmanuel Aubourg + 1998 2004
Charles de Quélen (évêque de Bethléem) 1733-1754 Bruno Golfier + 2004-
Étienne Carrion de L'Eperonnière 1754-1762
Jean Mahieu 1762-1802

Le signe « + » indique que le curé est archiprêtre de la cathédrale [Note 6].

À noter que le père Jean-Baptiste de Clieu a été curé de Notre-Dame pendant cinquante ans (celui-ci mourut à 90 ans)[30].

Évêques de la cathédrale Notre-Dame et du diocèse du Havre
Évêques Date du ministère
Michel Saudreau († 2007) 1974 - 2003
Michel Guyard 2003 - en cours

Chronologie résumée modifier

L'extérieur de la cathédrale modifier

Général modifier

Détail de la façade de la cathédrale
Dimensions de la cathédrale[31],[Note 7] Mètres
Longueur hors tout (sans compter les sacristies) 62,90 (soit treize travées droites et une travée oblique)[Note 8]
Largeur hors tout 27,30
Hauteur sous la voûte de la nef 13,00
Une travée 3,35
Largeur de la façade principale 27,25
Largeur de la nef principale 7,55
Largeur des nefs latérales 3,95
Largeur du bas-côté des chapelles nord 4,05
Largeur du bas-côté des chapelles sud 3,95
Longueur des nefs latérales 54,40
Longueur des bas-côtés des chapelles 50,00
Les baies vitrés de la nef (deuxième niveau).
Le haut d'un pilastre, soutenu par un arc-boutant, se termine par un chapiteau dorique; en-dessous "ND" est gravée sur la pierre.

La cathédrale possède deux façades latérales différentes (avec leurs portails), de style Renaissance et classique, et une façade principale de style baroque et classique. La façade principale est bâtie en pierre de Caen, sauf la tour qui est en pierre de Vernon, une pierre plus résistante que la pierre de Caen[32],ce qui explique la couleur brune de la façade de la cathédrale cathédrale; la tour est globalement dans des nuances de gris claire, blanc et gris. Les murs, en pierre de Saint-Maximin[32], sont soutenus par des contreforts de style plutôt gothique, ornés de gargouilles. Cependant, le monstre de Saint-Romain a disparu au profit de la salamandre dans les formes de certaines gargouilles[33]. Il y a aussi des arcs-boutants, dont l'épaisseur montre une influence classique.

Le toit de la cathédrale, en ardoise, est entouré d'une balustrade (influence gothique). Les décorations extérieures (colonnes, pilastres, etc.) montre bien une forte influence de type renaissance sur ce bâtiment de type gothique. Les parties non reconstruites après le bombardement de 1944 sont abîmées par la pluie, car la pierre utilisée lors de la construction est un calcaire. En plus de la pluie, le vent marin transportant du sable contribue aussi à l'érosion des pierres de l'édifice (l'église Saint-Joseph du Havre, en béton, connaît les mêmes problèmes que la cathédrale). Ainsi, certaines gargouilles et le fronton au-dessus de la porte latérale nord menacent actuellement de tomber. Les murs reconstruits, eux aussi en pierre de taille calcaire, sont actuellement peu abîmés, mais commencent déjà à noircir. Malgré le mauvais état général des façades extérieures (et des menaces d'effondrement d'au moins deux façades) aucun chantier de restauration ou de rénovation n'est actuellement prévu.

Le parvis devant la cathédrale est récent, car il date de la reconstruction du Havre ; auparavant, les entrées principales (côté ouest) donnaient directement sur la rue. Pour Noël, le parvis accueille généralement le marché de Noël. Les deux petites tours, vers l'arrière de l'édifice, permettent de monter sur la terrasse, côtés sud et nord, depuis la sacristie. Celle du nord est maintenant utilisée comme cheminée pour la chaudière.

La tour modifier

Détail de la décoration des contreforts de la tour.

La tour clocher a été érigée vers 1540, avec à l'origine une flèche gothique. C'est la plus ancienne partie de la cathédrale. La tour a une flèche de type classique à croupe polygonale et possède d'imposants contreforts gothiques, dont un se prolonge dans le bas-côté sud de la cathédrale. Ces contreforts possèdent des motifs de décorations gothiques gravés dans la pierre. Le sommet des contreforts est aussi orné de décorations gothiques en forme de petite flèche. Au sommet de chacun des deux contreforts est se trouvait une gargouille, mais elles ont été enlevées (probablement lors de la restauration des années 1830-1840)[34]. À l'extérieur, la pierre est très érodée, et ces contreforts sont abîmés.

Façade principale et ses trois portails (façade ouest) modifier

Tympan à l'entrée principale, datant de la restauration de 1830, avec sainte Marie tenant Jésus, au ciel, entourés d'anges.

La façade principale est de style baroque. Elle est ornée de sculptures en bas relief d'anges[35], qui sont actuellement dégradées ;elle est dite « façade des anges jouant de la trompette », car des anges décorent ses deux portails latéraux. Les portes d'entrée ne sont pas d'origine ; au-dessus des deux grandes portes du portail principal sur les côtés, des pièces métalliques permettaient (toujours présentes)d'accrocher des ornements de couleur noir lors de cérémonies funéraires. Au-dessus de chacun des deux portails latéraux ,de la façade ,se trouvent un œil-de-bœuf sur lesquels sont assis les anges jouant de la trompette .La façade est aussi décorée par des colonnes semi-nervurées de style ionique (influence classique) sur un premier niveau (correspondant à la hauteur des bas-côtés à l'intérieur) et une décoration à colonnes de type corinthien, en face desquelles sont disposés des pilastres. Cette façade est percée d'un grand vitrail (à quatre lancettes), qui est masqué par les grandes orgues à l'intérieur de la cathédrale, qui se situe au-dessus du grand portail principal. Au-dessus du grand vitrail, sur le grand fronton circulaire, un tympan représente la Sainte-Trinité  : un triangle rayonnant. Des deux côtés de ce grand vitrail, la balustrade des terrasses supporte quatre grands flambants, qui ont été refaits lors de la reconstruction de l'édifice, et sont différents des flambants d'origine; entre les deux couples de flambants il y a deux balustrades de style renaissance. La décoration de la façade principale a été achevée lors de la restauration des années 1830 par la réalisation d'un tympan[35], et la construction du grand fronton cintré, bâti qu'en 1827[36]. Le tympan, au-dessus du portail principal, comporte une statue de la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus.

Cette façade est aujourd'hui menacée car en plus des sculptures qui sont très abîmées, les colonnes sont fissurées de l'intérieur ; or une partie de la façade principale et des décorations (le grand fronton cintré, c'est à dire le grand ensemble semi-circulaire de la façade entre autres) est supportée grâce à ces colonnes.

Façade nord et son portail, dit portail de l'Ave Maria modifier

Au fronton de ce portail, les balustrades (sur deux niveaux) qui entourent le toit de la cathédrale, prennent la forme de mots retranscrivant les phrases latines  :

Niveau supérieur de la décoration de la façade du portail nord (transept): Rose, balustrades, sculpture d'anges et pilastres à chapiteau d'ordre dorique.

« AGNUS DEI
AVE MARIA GRATIA PLENA »

[Note 9]

Par le passé les balustrades étaient plus petites. De plus la balustrade supérieur n'écrivait pas « Agnus Dei », mais « Quis ut Deus »[37](la devise de l'archange Saint-Michel).Le triangle au-dessus, était décoré par un bas-relief représentant Dieu Père appuyé sur deux chérubins, mais qui n'a pas était restitué.

La façade nord (latérale) est ornée de colonnes nervurées. Les colonnes supportent un grand ensemble de niche (qui devaient accueillir les statues de David, d'Isaïe, d'Élie et d'Énoch[38]), qui supporte elle-même la corniche où se trouve la première balustrade. Deux statues d'anges entourent le vitrail circulaire, mais ces sculptures sont assez altérées. Le vitrail circulaire, en œil-de-bœuf, de la façade nord ressemble un peu aux rosaces gothiques, c'est une rose flamboyante reprenant les traditions du Moyen Âge. Ce portail est très abîmé (surtout les colonnes) et la pierre est noircie. Une tentative de nettoyage des pierres avec des jets d'eau à haute pression a aggravé les choses lors de la restauration de 1988[36] : la pierre calcaire n'a pas résisté à ce traitement et s'est encore plus abîmée. De plus, le fronton au-dessus de la porte d'entrée menace de s'effondrer (surtout les jours de grand vent). La décoration autour de l'œil-de-bœuf est dans un piteux état (une partie de la décoration est tombée sur la terrasse).

Au-dessus de la porte d'entrée, une plaque très dégradée est gravée de la phrase : « Anno 1843 … uratum » (le dernier mot est amputé, à cause de l'état de dégradation assez avancé de la plaque et du portail). Cette plaque fait peut-être référence à la campagne de restauration lancée vers 1830.

Façade sud et son portail modifier

Partie supérieur de la façade sud (transept): Œil-de-bœuf, tête d'ange, fronton triangulaire, triangle de la Sainte-Trinité, balustrades et pilastres.

La façade latérale sud a été restaurée partiellement : un des deux œils-de-bœuf n'a pas été refait lors d'une restauration de la cathédrale en 1828[36]. C'est une façade de style classique, ornée de quatre pilastres nervurés. Au centre du fronton triangulaire, le tympan présente un triangle qui rayonne, qui symbolise la Sainte-Trinité[38]. Il y a un œil-de-bœuf au-dessus du fronton encadré par deux pilastres, mais dont la décoration qui entoure le vitrail est très dégradée (tout comme celle de l'autre portail latéral). Par le passé une traditions prétendait que la balustrade du portail formait le mot « Pater »[38]. Le portail est assez détérioré.

L'intérieur de la cathédrale modifier

La nef de la cathédrale

Général modifier

L'influence de la Renaissance artistique se lit dans l'élévation dorique de la nef. La voûte n'est pas très haute à cause des difficultés posées par le terrain meuble. Aussi, la transition architecturale entre le style ogival (voûtes et leurs nervures) et le style classique (arcades, piliers, chapiteaux et meneaux des fenêtres) est-elle notable. La cathédrale suit l'orientation traditionnelle des églises, le chœur étant dirigé vers l'est et le portail principale vers l'ouest.

La cathédrale est victime d'affaissement : la partie détruite a été reconstruite en béton, sous la toiture. Avec la différence de poids entre le béton et la pierre calcaire des parties intactes, la cathédrale s'enfonce, et le nouveau toit reconstruit aggrave la situation : plus lourd que le toit d'origine, il accélère l'affaissement de la structure. Ce processus est à l'origine de fissures sur certains murs et voûtes. La partie sud de la cathédrale a ainsi dû être rénovée. En revanche, la charpente en bois (sous la toiture) n'a pas été reconstruite dans la partie détruite lors des bombardements, mais elle existe encore dans les parties du toit qui n'ont pas emportées. Certaines parties des murs intérieurs sont noircies par la chaleur dégagée par les tuyaux de chauffage de la cathédrale.

La cathédrale abrite également plusieurs tombes, dont celles du premier évêque (Mgr Saudreau), celle du premier archiprêtre de la cathédrale (le père Blandin), celle du premier maître-maçon de l'édifice actuel, celle d'un évêque mort au Havre (il fut inhumé dans le chapelle de l'Annonciation)[39], et celles de sept prêtres (qui furent inhumés dans la chapelle Saint-Dominique)[40]  ; à part les deux premières il ne reste aucune trace des plaques tombales (sauf les épitaphes de Nicolas Duchemin et des trois frères Raoulin). Il n'y a cependant ni sous-sol ni crypte, du fait de la nature marécageuse du sol sur lequel s'élève le bâtiment et que la cathédrale se situe juste au-dessus du niveau de la mer ; une crypte sous de la cathédrale aurait donc été souvent inondée, car les digues en bois à l'époque de la construction n'empêchaient pas totalement la mer de passer dans les terres et de se prémunir des inondations.

La tour de la cathédrale modifier

Le plafond du premier étage de la tour est en forme d'ogives, mais il n'est pas visible car, en raison de l'usage de pierres calcaires friables, de la poussière de calcaire et des petits morceaux de pierre tombent sans cesse ; certains trous ont été bouchés par des briques de Saint-Jean lors de la restauration de 1830. La municipalité havraise a donc installé un faux-plafond en bois à titre provisoire (bien que son récent changement implique que le faux-plafond restera là pendant encore un certain temps). Ce faux-plafond est démontable afin de ménager l'ouverture nécessaire pour réparer les cloches ou remplacer le mécanisme qui les actionne. Les cloches sont maintenant actionnées par des moteurs électriques. Dans le passé, il fallait quatre personnes pour faire sonner la plus grosse cloche. La tour sert aujourd'hui de chapelle pour les « petites » messes de semaine. Le clocher de la tour abrite six cloches, dont celle du sommet qui est fixe (soit cinq cloches utilisables). Une cloche sonne les angélus (8 heures 5, 12 heures 5 et 19 heures 5). Pour l'office du soir une cloche sonne (la même que pour les angélus). De plus pour annoncer le début ou la fin d'une messe toutes les cloches sont actionnées.

La chapelle de la tour abrite également le tabernacle de la chapelle du France (devenu Le Norway). L'entrée de la tour (depuis l'intérieur de la cathédrale) était le portail de l'ancienne chapelle Notre-Dame. Dans le mur de la tour peuvent s'observer de petites encoches creusées dans la pierre, pour y installer un faux-plafond qui était plus bas, et qui divisait la partie inférieure de la tour en deux étages (en dessous de la voûte). Aujourd'hui la tour est en mauvais état (que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur).

Chapiteau de style dorique de pilastre (soutient les croisés d'ogives) , corniche et frise en triglyphe.

La nef centrale modifier

La nef centrale depuis le chœur.

La nef est en trois vaisseaux : la nef centrale et les deux nefs latérales et se divise en sept travées. Elle est constituée d'une voûte en ogive légèrement bombée, nervurée et de baies vitrées (deuxième niveau) ; les clés de voûtes sont décorées, sauf celles situées après le transept (qui constituait par le passé la limite entre la nef et le chœur et était délimité par des portails métalliques). Au niveau du transept, il n'y a pas de baie vitrée, mais une arcade de chaque côté de la nef. La voûte et ses nervures reposent sur des grands pilastres d'ordre dorique, qui sont accolés aux grosses colonnes qui supportent les voûtes des nefs latérales; il semble que la voûte en ogive n'aie pas été la première solution choisi par les architecte, car les pilastres ne datent que du XVIIIe siècle. Au niveau des chapiteaux des pilastres il y a une frise en triglyphe qui fait le tour de la cathédrale (sauf dans l'abside); entre la frise et les baies ou arcades il y a une corniche. La totalité des pilastres et une grande partie des piliers ont étaient restaurés en pierre de Caen, alors que les anciens piliers sont en pierre de Vernon[41].La nef a été refaite lors de la reconstruction partielle de la cathédrale, et restaurée sur les parties non effondrées, car ces parties non détruites étaient endommagées. L'utilisation du béton au-dessus de la voûte, en dessous de la toiture, cause son affaissement.

Les bas-côtés modifier

Les bas-côtés, tout comme la nef principale, possèdent une voûte en ogive. Les bas-côtés abritent les chapelles ainsi que les petites orgues, et deux nefs latérales se terminant par deux chapelles (à la vierge Marie) au niveau du chœur; dans ces nefs latérales les arcs brisés cohabitent avec des arcs en plein-cintre. Le bas-côté sud (est) a été restauré récemment, tandis que le bas-côté nord est en plutôt mauvais état (piliers et voûtes dégradés). À l'emplacement des anciennes chapelles non refaites des statues ont été ajoutées, comme celle de Jeanne d'Arc[42] par exemple. Actuellement le bas-côté nord connait des problèmes de fuites (notamment, à cause de la fissuration de la terrasse en béton, au-dessus de la voûte). L'utilisation de béton sur la terrasse a causé aussi dans la voûte du bas-côté nord, près des grandes baies vitrées, une fissuration assez étendue (la fissure s'étend sur une longueur qui correspond à l'espace entre 3 et 4 travées). L'emplacement des anciennes chapelles forme deux autres nefs latérales avant le transept car les chapelles détruites n'ont pas été restaurées, sauf celle de saint Sébastien.

Sur un des deux bas-côtés, la municipalité a légèrement coloré les pierres, en tentant d'appliquer les mêmes couleurs qu'à l'origine.

Les chapelles modifier

À part la chapelle de la tour, il y a aujourd'hui cinq chapelles disposées sur chacun des bas-côtés droit et gauche de la cathédrale. Avant 1945 il y avait au total huit chapelles dans les bas-côtés, et une chapelle à la vierge Marie se trouver dans le chevet. Il y a deux chapelles dans le bas-côté nord et trois aux sud, plus le reste d'une quatrième chapelle non-restaurée. Leur nombre était précédemment plus élevé (une devait accueillir les orgues de chœur) mais elles n'ont pas été restaurées.

La chapelle Saint-Sébastien modifier

La chapelle de saint Sébastien[43] (ou aussi nommée chapelle Saint-Sacrement), où se trouve le tabernacle (on y met le ciboire qui contient des hosties déjà consacrées), au-dessus du retable sont inscrits « S.S » et « 1605 » (date de bénédiction des autels de la cathédrale). L'autel et son retable sont en pierre, avec des décorations en marbre où peuvent s'observer d'anciennes traces de décorations par dorure. Le retable possède quatre colonnes de style ionique semi-nervuré (deux de chaque côté par rapport à la statue). Au-dessus les colonnes supportent un fronton brisé avec au centre l'inscription « SS  ». Au milieu, derrière le tabernacle (pendant la messe un diacre ou un servant d'autel vient chercher le Saint-Sacrement à la chapelle) il y la statue de saint Sébastien[44] en carton pâte ou carton pierre. Sur le fronton il y a deux flambants sculptés, et le retable est décoré de deux bas-relief de têtes d'anges (au-dessus des chapiteaux des colonnes) et est décoré d'autres bas-reliefs sculptés qui forment des godrons, guirlande, masque, à coquille, pot à feu, à cartouche, raisin, et poisson. L'autel et son retable datent du XVIIe siècle, et l'auteur est inconnu.

À côté de la chapelle Saint-Sébastien il y a une pierre avec un texte gravé, dont la lecture est rendue difficile à cause de l'effritement de la pierre[45], qui est une épitaphe mentionnant l'emplacement de la sépulture des trois frères Raoulin[Note 10], considérés comme martyrs par l'Église catholique, car ils furent assassinés lors d'un complot protestant (vraissamblablement monté par le gouverneur du Havre qui constitua une des dernières étapes de la guerre de Religion en Normandie en 1599[45],[40].

Chapelle terminative de la nef latérale nord dédié à la Vierge Marie modifier

L'autel et le retable sont en bois peint[46]. Le retable est de style classique, avec quatre colonnes d'ordre corinthien (deux de chaque côté de la statue), et un fronton cintré. La porte du tabernacle représente la déploration. Derrière le tabernacle (dans une niche) se trouve une statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de Grâce, en bois peint polychrome, datant du 1er quart du XVIIe siècle, dont l'auteur est inconnu[43]. Sur le retable la décoration représente des palmes ; sur le fronton se trouve un bas-relief représentant un Sacré-Cœur. Cet autel n'était pas à cet endroit originellement, cette chapelle étant celle du Bon Pasteur[Note 7] par le passé

Chapelle terminative de la nef latérale sud, avec « l'autel privilégié »  : la chapelle du Saint nom de Marie modifier

Tombe de Monseigneur Michel Saudreau, premier évêque du diocèse du Havre.

La chapelle dans le bas-côté sud, côté est (la plus proche du chœur) est ornée d'un tableau de la Vierge Marie tenant l'enfant Jésus entouré de jeune fille agenouillées[47] de Norblin de la Courdaine Sébastien Louis-Guillaume en 1836, décorant le retable classique à quatre colonnes d'ordre corinthien en bois peint du XVIIIe siècle dont l'auteur est inconnu et entouré de la statue de saint Dominique avec un chien tenant une torche dans sa gueule, au pieds de la statue du saint[48] et de sainte Catherine de Sienne[49], ainsi que l'autel décoré d'un médaillon représentant le buste d'une femme au centre, sans tabernacle ; et le premier évêque du diocèse du Havre, Michel Saudreau (1928-2007), fut enterré au pied de l'autel de cette chapelle. Sur le mur à côté de cet autel se trouve une liste des curés de l'église Notre-Dame et les archiprêtres depuis que l'édifice est une cathédrale.

Chapelle sud venant de l'église Sainte-Cécile (ancienne chapelle du Saint-Sacrement) modifier

Relique de saint Yves dans la cathédrale Notre-Dame du Havre.

Le retable en bois peint est de style néo-classique, avec deux colonnes d'ordre corinthien et possède une niche avec une croix ; il est incomplet : des colonnes seuls les chapiteaux subsistent. L'autel, également en bois peint, est décoré par un bas-relief représentant un agneau entouré d'une nuée rayonnante. L'église Sainte-Cécile du Havre est une église néo-classique construite au début du XXe siècle, et endommagée par l'aviation britannique en 1944 ; plus tard l'église a dû être en partie reconstruite ; le retable et l'autel ont été retirés de l'église pour être installés dans la cathédrale. Cet autel est entouré de deux sculptures en bois : celles de saint Yves et de sainte Anne, exécutées par Jacky Sallé en 2005, offertes grâce aux dons versés lors de Pardons bretons[50], les tatues mesurent 1 mètre 40 et pèsent 50 Kg[51]. Dans cette chapelle se trouve aussi un des trois confessionnaux[52], en bois de style classique. Une relique de saint Yves y est exposée, et au pied de l'autel est enterré le premier archiprêtre de la cathédrale du Havre, Alexandre Blandin (1901 – 1995).

Chapelle sud venant de la chapelle du collège des Ormeaux du Havre (ancienne chapelle de Saint-Vincent de Paule) modifier

Le retable et l'autel et son tabernacle sont de style classique : cela se voit par des bas-reliefs et sculptures de flambants et d'une tête d'ange. Sur la croix du retable il y a une plaque où est inscrit : « À la mémoire de Louis Delamare (1871-1937) Président très aimé et bienfaisant se l'association saint Thomas d'Aquin et de père Corbin aumônier de l'œuvre mort pour la France le 24 mai 1940. Comme ils furent unis au service des jeunes de cette maison que Dieu les réunissent dans la joie de l'éternel repos. » Cette chapelle contient un confessionnal de style classique en bois.

Chapelle du Sacré-Cœur non-restaurée (en parallèle de la chapelle Saint-Sébastien) modifier

Jésus en croix, statue placée à l'emplacement d'une ancienne chapelle non restaurée dans le bas-côté sud.

La chapelle symétrique de la chapelle de saint Sébastien n'a pas été restaurée, mais ce qu'il en subsiste (gravures et sculptures dans le mur) permet très facilement de déduire que cette chapelle était identique à la chapelle de saint Sébastien[53]. Sur les restes de la chapelle on peut lire les inscriptions « S.C » et « 1605 » et « JESUS CHRISTUS DILEXIT NOS »: « Jésus nous a aimé ». Sur le mur de cette chapelle est disposée une statue en bronze de Jésus-Christ en croix ; à l'origine cette statue était sur un mur proche de l'entrée de la tour, mais qui n'a pas été refait. Cette statue possède un trou au niveau des côtes du Christ ; ce trou n'a pas était réalisé intentionnellement : il n'y était pas à l'origine, car ce dommage fut causé par le bombardement de 1944 ; cependant il a été décidé de le conserver car il représente la blessure de Jésus infligée par le centurion (qui avec sa lance transperça les côtes et le cœur de Jésus), et il symbolise de plus les épreuves de la guerre et l'histoire douloureuse de la cathédrale endommagée par les combats.

Emplacements des chapelles détruites et non restaurés, anciennes chapelles, et autres retables modifier

Le bas-côté nord possède deux chapelles actuellement, et trois dans le bas-côté sud, mais il y en avait initialement huit dans les bas-côtés (plus une dans l'abside) ; une chapelle n’a pas été restaurée pour y loger des petites orgues inaugurés le 20 février 1955[54], mais derrière les tuyaux d’orgues on peut observer une niche dans le mur (ancienne chapelle de Saint-François de Gales[Note 7]). Entre les orgues et le transept, une autre chapelle n’a pas été restaurée ; c’était une chapelle ardente (où était exposé le défunt avant son inhumation pour que les familles prient une dernière fois en présence de son corps). Sur un de ses murs, une croix a été gravée (peut-être par un pèlerin) portant en son centre l’inscription : « השה », ce qui signifie «  agneau » en hébreu[55]. Il y a aussi un tableau de l’adoration des mages faite au XVIIe siècle (auteur inconnu) : sur le tableau il y une plaque où y est inscrit «  Don (en 1960) de la Famille René Herval en souvenir de leur oncle l’Abbé Louis Herval (1799–1872) vicaire et bienfaiteur de l’église Notre-Dame du Havre de 1826-1872 » (ancienne chapelle de Saint-François[Note 7]).

«L'agneau» gravé dans le mur l'ancienne chapelle de Saint-François Xavier.

Il existe aussi un autre autel (et son retable) de confrérie en bois (du XVIIIe siècle) avec son tableau de l’Assomption qui se trouvait dans la cathédrale mais qui a été retiré en 1998 pour des restaurations[56]. Dans le bas-côté sud il y a des niches de lavabo, un dans le mur à côté de la chapelle non restauré en face de Saint-Sébastien et l’autre dans une ancienne chapelle plus à l’est. Dans le côté nord devant l'ancienne entré de la sacristie il y a deux restants de fronton en pierre et en bois de styles classique dont on ne connait pas l’ancien emplacement. Sur l’un deux il y un bas relief circulaire en métal (bronze ou cuivre) représentant le portrait d’un évêque: Monseigneur Duval, qui devait être positionner à l'emplacement du tombeau de l'évêque qui a était enterrer dans l'église[4]. L'autre fronton possède le blason épiscopale de Monseigneur Julien, ainsi qu'un petit portait en bas-relief de pierre, probablement celui de l'évêque; le fronton provient d'un monument en l'honneur de l'évêque, ancien curé de Notre-Dame du Havre[4].

Les autres chapelles qui ont disparus[57],[39],[39]  :

Transept modifier

Croisé d'ogives de la voûte du transept; à remarquer des têtes sculptés au-dessus des baies vitrés. Au murs des transepts, au niveau des bas-côtés, les pilastres sont remplacés par des cul-de-lampe, au niveau de la frise en triglyphe. Au transept, au niveau supérieur la petite baie vitré de la nef est remplacée par une petite arcade.

Ce transept se fait remarquer par sa petite taille : à l'extérieur il est visible mais à l'intérieur il s'efface car en largeur il ne correspond qu'à une seule travée  ; cela montre une influence du style Renaissance[59]. En haut, la voûte en ogive possède des têtes sculptées. Au-dessus de chaque entrée est percé un œil-de-bœuf. À l'entrée sud il y en avait un deuxième (juste au-dessus de la porte), qui n'a pas été restauré lors des précédents travaux. Dans le croisillon sud (contre un mur), il y a une sculpture de Jésus-Christ peinte (polychrome) venant de la chapelle des collèges des ormeaux et propriété de l'association Saint-Thomas d'Aquin[Note 11]. Au niveau du transept se trouve l'emplacement de la tombe de Nicolas Duchemin (premier maître-maçon qui a bâti le bâtiment actuel).

Plaque funéraire de Nicolas Duchemin sur un pilastre.

La plaque de Nicolas Duchemin (sur l'un des deux pilastres de la nef principale, au niveau du transept, au sud) porte l'inscription suivante :

« CY (•) GIT LE CORPS D'HONNESTE
HOMME NICOLAS DUHCHEMIN QUI COMMENÇA
LE BATIMENT DE CE TEMPLE EN
L'AN 1574, ET CONTINUA CELUI
IUQU'A SON DÉCES ARRIVE
L'ANNEE 1598. PRIES DIEU
POUR LE REPOS DE SON AME »

• : Le mot semble avoir été ajouté après être devenu illisible en raison de la légère érosion de la pierre.

Le chœur modifier

L'autel se trouve au centre du chœur, au même emplacement que l'ancien autel; l'autel actuel, en plomb et décoré avec des ceps de vignes forés ,a était fait par le sculpteur Kaeppelin[60],[61]. Le maître-autel a été fait en 1974[62].L'ancien maître-autel a été détruit[63], brûlé après l'explosion de la bombe. La cathèdre (siège de l'évêque), recouverte de feuilles d'or[64], se situe dans l'abside (au fond du chœur), entouré (sur les côtés de l'abside) de deux rangées de stalles de style classique, datant du XVIIe siècle[60]. Le chœur est peu décoré aujourd'hui, mais avant le bombardement il était orné de plusieurs sculptures et de statues, ainsi qu'une balustrade devant l'autel. Aujourd'hui le chœur est entouré par les statues des apôtres de Jésus. Ces statues sont en bois et peintes, mais la majorité ont été détruites pendant la révolution et refaites en plâtre. Parmi les rescapés, il y a celle des 4 évangélistes, dont les socles en pierre représentent leurs symboles (l'aigle, l'ange, le lion et le taureau). De plus il y a des tableaux présentant la vie de Jésus[65],[66]. Les murs du chœur sont ornés de lambris en bois cirés avec des rehauts de dorures[60]. Aussi une lampe de sanctuaire est au-dessus de l'autel (avec une veilleuse pour symboliser la présence de Dieu dans la cathédrale)[67] dans laquelle est gravé : « Cette lampe a été donné à l'église Notre-Dame du Havre en l'an 1802 lorsque Mr François Louis Malleux ancien vicaire général du diocèse de Rouen et chanoine honoraire de l'église cathédrale de Rouen en étoit Curé » (étoit signifie « était »).

Les vitraux modifier

Un des vitraux détruis. La grande procession des pilotes. La procession débute près du logis du roi, pour aller à Notre-Dame. Pour une description plus complète cliquez sur l'image.

Toutes les verrières de la cathédrale sont sur une structure de trois lancettes, sauf les baies vitrées de la partie supérieure de la nef (sur un modèle classique), et les petites baies vitrées de la tour qui sont sur une structure de deux lancettes. Les baies d'arc en plein cintre prennent la forme de différents réseaux (par leurs meneaux) qui alternent : l'un possède des vestiges de flamme, et l'autre des lobes rayonnants de style renaissance.


Les vitraux ne sont pas d'origine, car ils ont presque tous éclaté lors de l'explosion de la bombe qui a touché la cathédrale ; ces vitraux ont été réalisés en 1974, par le maitre verrier Michel Durand[68]. Deux seulement n'ont pas été détruits, ceux qui se trouvent au niveau des entrées de la sacristie. Un troisième aurait pu être refait, mais le projet fut abandonné car il n'y avait pas suffisamment de restes du vitrail ; il s'agit du vitrail de la procession des pilotes[69].

L'un des vitraux représente une messe en l'honneur de la reprise du Havre par l'armée royale en 1693 (il a été restauré récemment, mais des marques de cette restauration sont très visibles). Ce vitrail a pour légende :

« MESSE DE LA REDVCTION CELEBREE A L'EGLISE NOTRE DAME
EN MEMOIRE DE LA REPRISE DE LA VILLE EN 1563 »

Un blason porte l'inscription (toujours dans le bas du vitrail) :

« DONNE
A L'EGLISE
N.D. PAR Mme
JVLES ANCEL NEE
PIERRVGVE
1881 »

Un dernier blason représente une salamandre dans un feu (emblème du Havre, présent dans les armoiries de la ville) et la devise « Nutrisco et Extinguo » (devise donnée par François I er à la ville du Havre)

L'autre vitrail représente une visite d'Henri IV au Havre dans la rue de Paris ; on y aperçoit la future cathédrale en chantier. À l'issue de sa visite, Henri IV a fait don d'un revenu pour accélérer la construction de l'édifice. Aujourd'hui le vitrail commence à se détériorer (avec apparitions de trous, et fissures). Il a pour légende :

« L'AN 1603 LE ROI HENRI IV VISITANT LE HAVRE DE GRACE S'ARRETTE DEVENT L'EGLISE N.D. ALORS EN CONSTRVCTION
ET ACCORDE 150 LIVRES DE RENTE SVR LES GABELLES POVR L'ACHEVEMENT ET L'ENTRETIENT BATIMENT [sic] DE L'EGLISE »

Ce même vitrail porte également les mentions :

« DONNE A L'EGLISE
NOTRE-DAME PAR
Mr JVLES ANCEL
SENATEVR ANCIEN
MAIRE ET DEPVTE DV
HAVRE DE GRACE
1881 »

sur le coin inférieur gauche et

« VERRIERE
RESTAVRE
A
L'ATELIER
MICHEL
DVRAND
1976 »

sur le coin inférieur à droite.

Parmi les verrières détruites, l'une représentait le gouverneur du Havre accueillant les blessés des bombardements du Havre en 1759 par la Royal Navy[70]. Sur le vitrail au fond du chœur (qui n'est pas d'origine), la Vierge Marie est représentée (Ave Maris Stella[71]), fait par Michel Durand, maître verrier à Orly. Les autres vitraux sont simples et présentent des motifs maritimes (coquillages, étoiles de mers, etc.), mais sont en mauvais état à cause d'actes de vandalisme (jets de pierres, et tir à la carabine), du fait qu'ils ne sont pas munis de grillages protecteurs. Au niveau supérieur, les armatures de fer qui tiennent les vitraux, en rouillant, les endommagent également. En 2010, la municipalité a prévu d'installer des grillages pour protéger les vitraux déjà cassés, bien qu'aucune restauration des vitraux ne soit prévue, malgré leur état.

Sacristie modifier

La sacristie a été très endommagée lors du bombardement. En effet la bombe a provoqué un incendie ; une très grande partie du mobilier, en bois, a été détruite dans le feu. Ce mobilier a été reconstitué à l'identique, en bois de chêne.

Dans la sacristie il y aussi des ornements liturgiques classés au patrimoine historique[72]. Une partie de la sacristie a été condamnée de l'intérieur pour pouvoir y installer une chaudière, et n'est donc accessible que par l'extérieur (l'entrée de la sacristie dans le bas-côté nord est aussi condamnée).



Autres équipements modifier

Le chemin de croix est celui qui était dans le paquebot Normandie, propriété de l'association Saint-Thomas d'Aquin[Note 12],[73]. De plus les panneaux d'affichage en bois qui sont dans la cathédrale proviennent aussi du paquebot Normandie ; ces panneaux avait été alourdis avec du plomb, car à l'origine ceux-ci ne devaient pas se déplacer dans le paquebot (lors d'une tempête par exemple).

Les orgues de la cathédrale modifier

Le grand orgue modifier

Les orgues ont été offertes par le cardinal de Richelieu, gouverneur de la ville, en 1637 ; d'ailleurs au-dessus le blason du cardinal y est représenté[74]. Le grand orgue cache le vitrail situé au-dessus de l'entrée principale, car il n'y avait pas d'orgue à cet endroit à l'origine (mais la partie supérieure du vitrail peut être vue lorsqu'on se place sous la toiture de l'édifice). Endommagées lors des bombardements de 1944, les grandes orgues ont dû être rénovées. Cette rénovation s'est terminée en 1980, date de leur inauguration. Les parties sombres (en bois) sont les pièces d'origine qui ont pu être restituées (notamment deux sculptures sous les orgues) ; le reste a été refait dans du nouveau bois. Quelques sculptures de bois qui les décoraient n'ont pas été restituées. En dessous l'orgue est soutenu par deux piliers d'ordre corinthien. L'organiste titulaire actuel est Jean Legoupil (fondateur du groupe vocal Arthur Honegger, et artiste reconnu dans la région et en France)[75]qui est le premier organiste titulaire depuis la fin de restauration du grand orgue.

Les orgues de la cathédrale, 1637

Historique modifier

La construction du grand-orgue a duré de 1636 jusqu'à (vraisemblablement) 1637, offerte par le cardinal Richelieu. Le buffet d'orgue, style renaissance, est construit par Simon Levesque[76],[77]. Le jeu d'orgue, quant à lui, est livré par le facteur d'orgue Lesselier Guillaume(ou Lesselié); ce dernier, facteur d'orgue Irlandais résidant à Rouen, entretien le grand orgue jusqu'à sa mort, avec son « maître » Claude de Villars[77], qui après la mort de Lesselier, raccommode les orgues. En 1670 Claude de Villars de Rouen effectue des travaux d'entretien[77]. En 1670 les facteurs d'orgues rouennais Jacques Auber et Clément Lefebvre réparent le grand jeu d'orgue[77]; en 1691 l'organiste de Notre-Dame de Rouen, Boivin, vérifie le résultat des cette réparation. Lors du bombardement de 1694 le grand orgue n'est pas endommagé[77]. En 1712 le « sieur » Renault (ou Renaud), facteur d'orgue à Rouen, raccommode les orgues[77]. En 1736 Clément Lefebvre revient pour ajouter au jeu primitif un bourdon de 8, et entretien l'orgue, tout en effectuant des travaux d'entretien en 1756 et en 1766; le grand orgue est épargné par les bombardements de 1759 malgré les importants dommages subits par l'édifice[77]. En 1779 le facteur d'orgue rouennais Jean-Baptiste Nicolas Lefevre effecture d'importants travaux de restaurations: tous les jeux d'orgues sont démontés pour être nettoyés et remis en état, quelqu'un d'entre eux ont dus être refait à neuf[77]. En 1803 le facteur d'orgue Weickart et l'organiste rouennais Broche effectuent des petits travaux d'entretien. En 1845 d'imposants travaux sont effectués par la maison Doublaine Callinet: nettoyage des tous les tuyaux, modification de la soufflerie et quelques modifications du jeu[77]. La cathédrale et le grand orgue passent la révolution de 1848 sans encombres. En 1861 la Maison Merklin Schütze de Paris entreprend un travail de « relevage et d'amélioration de l'orgue de Tribune de Notre-Dame du Havre »[78] et se terminent à Pâques 1862; les jeux d'orgues sont modifiés[77]. En 1884 mgr Duval ( à l'époque curé de Notre-Dame du Havre) apelle la maison de Nicolas Duputel (facteur d'orgue rouennais) pour un relevage complet de l'orgue[77]. En 1927 une réfection totale est menée par le facteur d'orgue par Charles Reinburg, jusqu'en 1928, et y apporte des modifications; ne pouvant pas terminer lui même les travaux, les organiers Geo. et (son frère) Jospeh Wolff terminent la réfection de l'orgue[77]. Le grand orgue est détruit lors du bombardement de la ville, pendant laquelle la nef de la cathédrale est en partie détruite. Le buffet d'orgue à peut être reconstitué grâce à d'anciennes photos et quelques morceaux trouvés parmi les débris de la cathédrale: le 7 le conseil municipale décide la reconstruction totale du grand orgue, mais cette décision est effective en 1980[79]. Le buffet d'orgue est reconstruit par l'ébéniste Jean-Pierre Francelli, et le jeu d'orgue est livré par Thes Haerpfer-Erman[79].

Liste des organistes du grand-orgue de Notre-Dame du Havre[23]
Organiste(s) titulaire(s) Dates
Jean Le Tournois 1639-1641
Pierre Devaux 1641-1651
Pierre Colombel (inhumé dans la cathédrale) 1652-1657
Nicolas Le Vavasseur 1657-1681
De Montigny et Enouf 1681-1734
J.C. Frérot 1734-1788
J.B. Desprès 1788-1791
Darrey 1791-1802
Delevinois - Riguier - Meunier 1803-1851
Paul Lahure 1851-1880
A. Donnay 1880-1923
Ch. Legros 1923-1935
Jean Lefebvre 1935-1978
Jean Legoupil 1978- organiste titulaire actuel

Anciennes compositions du grand orgue modifier

Composition primitive du grand orgue modifier
sources[77],[Note 13]
Positif (54 notes) Grand orgue (54 notes) Récit (48 notes) Pédales séparée (27 notes)
Montre 8 Montre 16 Bourdon 8 Flûte 16
Flûte 8 Bourdon 16 Flûte 8 Flûte 8
Bourdon 8 Montre 8 place libre Flûte 4
Doublette 2 1re Flûte 8 Flûte harmonique
Nazard 3 2e Flûte 8 Prestant 4
Tierce Bourdon 8 Cornet
Larrigot Prestant 4 Cor Anglais 16
Cromorne 8 Doublette 2 Voix humaine 8
1re Trompette 8 Nazard Hautbois 8
2e Trompette 8 Cornet
Clairon 4 Plein jeu
Bombarde 16
1re Trompette 8
2e Trompette
Clairon 4
Composition du grand orgue après les travaux de 1845 et 1862 modifier
source[77]
Positif (54 notes) Grand orgue (54 notes) Récit (42 notes) Pédales séparée (27 notes)
Montre 8 Montre 16 Bourdon 8 Bombarde 16
Flûte 8 Bourdon 16 Flûte 8 Trompette 8
Bourdon 8 Montre 8 Gambe 8 Clairon 4
Salicional 8 Gambe 8 Flûte 4
Prestant 4 Flûte 8 Cornet
Flûte bouché 4 Bourdon 8 Cor Anglais
Larigot Prestant 4 Trompette 8
Cromorne Doublette 2 Voix Humaine
Trompette 8 Cornet Hautbois
Clairon 4 Plein jeu
1re Trompette 8
2e Trompette 8
Bombarde 16
Clairon 4


Composition du grand orgue en 1935, avant sa destruction en 1945 modifier
source[77]
Grand orgue (56 notes) Récits (56 notes) Positif (56 notes) Pédale
Montre 16 Bourdon 8 Bourdon 8 Bombarde 16
Bourdon 16 Flûte 8 Flûte 8 Trompette 8
Bourdon 8 Flûte 4 Flûte 4 Violoncelle 8
Prestant 4 Diapason 8 Gambe 8 Flûte 8
Gambe 8 Voix Céleste 8 Montre 8 Flûte 4
Salicional 8 Voix humaine 8 Unda Maris 8 Flûte 16
Montre 8 Octavin 2 COMBINAISON
COMBINAISON COMBINAISON Clarinette 8
Bombarde 16 Clairon 4 Trompette 8
1re Trompette 8 Trompette 8 Clairon 4
2e Trompette Basson 16
Clairon 4 Cor Anglais 16
Doublette 2 Plein jeu 3 rangs
Cornet 5 rangs Basson Hautbois 8
Plein jeu 3 rangs

Au total cela donne 44 jeux, 13 pédales de combinaisons et 2 pédales expressives (Positif et Récit)

Les tuyaux d'orgues se répartissent comme ceci:

  • Au grand orgue: 1076
  • Au Positif: 532
  • Au Récit: 460
  • À la Pédale: 180

Soit au total 2648 tuyaux d'orgues; dont 48 tuyaux de façade.

Composition actuelle du grand orgue de la cathédrale modifier

Instrumentation des grandes orgues[80]
Positif I Grand orgue II Récit expressif III Écho IV Pédale
Quintaton 16' Montre 16' Flûte creuse 8' Cor de chamois 8' Flûte ouverte 16'
Montre 8' Montre 8' Bourdon 8' Flûte à cheminée 4' Soubasse 16'
Bourdon 8' Flûte à fuseau 8' Salicional 8' Nasard 2' 2/3 Quinte 10' 2/3
Prestant 4' Flûte harmonique 8' Unda-maris 8' Flûte à biberon 2' Bourdon 8 '
Flûte douce 4' Prestant 4' Flûte 4' Tierce 1' 3/5 Principal 8 '
Nasard 2' 2/3 Grosse tierce 3' 1/5 Nasard 2' 2/3 Mixture II-III rangs Octave 4'
Doublette 2' Doublette 2' Flûte 2' Régale 16' Bombarde 16'
Tierce 1' 3/5 Cornet V rangs Sifflet 1' Musette 8' Trompette 8'
Larigot 1' 1/3 Grande fourniture II rangs Basson 16' Clairon 4'
Plein jeu VI rangs Plein jeu VI rangs Trompette harm. 8'
Trompette 8' Trompette 8' Voix humaine 8' + Tir I, Tir II, Tir III en 8,4'
Cromorne 8' Clairon 4' Basson hautbois 8'
Chamade 8'
Clairon 4'
Tremblant + I/II, + III/II Trompe marine (Cham) 8'
Tremblant
+ IV (tiroir)

Accouplements  : Pos./G.O., Rec./G.O., Écho/Rec. (tiroir). Tirasses : Pos., G.O., Rec. 8' 4'. Tremblant Positif, Récit, Écho[81].

L'orgue de chœur modifier

Cet orgue a été inauguré et béni le 20 février 1955 par le chanoine Delacroix (vicaire général du diocèse de Rouen)[82]. Celui-ci se trouve dans une ancienne chapelle (non-restauré); avant que l'église devienne cathédrale l'orgue de chœur se trouvait dans le fond de l'abside (place actuelle de la cathèdre).

Composition de l'orgue de chœur[82]:

Premier clavier (Grand Orgue) 56 Notes
Bourdon 16 pieds Prestant 4 pieds
Montre 8 pieds Doublette 2 pieds
Flûte harmonique 8 pieds Sesquiltera 2 rangs
Bourdon 8 pieds
Deuxième clavier (Récit) expressif 56 notes
Diapason 8 pieds Principal doux 4 pieds
Cors de nuit 8 pieds Plain jeu 4 rangs
Gambe 8 pieds Trompette 8 pieds
Voix célestes 8 pieds Clairon 4 pieds


Clavier de pédale 30 notes
Soubasse (emprunt) 16 pieds Basse (emprunt) 8 pieds

Notes et références modifier

Références modifier

  1. Étude préliminaire en vue de l'aménagement du chœur de Dominique Moufle (archiecte en chef des monuments historique), 20 Octobre 1988.
  2. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  3. a b c et d Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 13 (l'origine de Notre-Dame-de-Grâce, l'extérieur, la tour)
  4. a b c d e f g h et i Conférence de Georges Priem, 1967
  5. Gilbert Décultot, Le Havre,ses églises, page 13 (l'origine de Notre-Dame-de-Grâce, l'extérieur, la tour)
  6. a b c d e et f Urbanisme (1517-1784), Archives municipales
  7. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, pages 5 (Notre-Dame-de-Grâce, I la chapelle de Grâce)
  8. Première pierre de la tour détruite Notice no IM76003751, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  9. a et b Leroy, L'Église Notre-Dame du Havre, monument historique: Travaux exécutés en 1927, Reveuil des publications de la société havraise d'études diverses (PER104), 1628
  10. a b et c http://avenio.ville-lehavre.fr VALETOUX (Philippe) ,Projet vitrail Notre-Dame, 1996.
  11. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, pages 13 et 14 (Notre-Dame-de-Grâce, III la nouvel église)
  12. Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 33 (la reconstruction)
  13. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, pages 25 et 28 (Notre-Dame-de-Grâce, IV l'intérieur)
  14. Fiche historique sur la cathédrale Portail officiel de la ville du Havre
  15. a et b Religion et édifices cultuels, Archives municipales
  16. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, page 18 (Notre-Dame-de-Grâce, III la nouvel église)
  17. Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 15 (l'origine de Notre-Dame-de-Grâce, l'extérieur, la tour)
  18. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, Volume 1, pages 13 et 14 (Notre-Dame-du-Havre, III la nouvel église)
  19. Le havre, 01/04/1950, Julien Frollaumurg (auteur de l'article sur Notre-Dame)
  20. Notice no IA00130130, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. a b et c Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 24 (les destructions)
  22. « Dommages de guerre », notice no APMH0149062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  23. a b c d et e Max Bengtsson & Gilbert Betton, Centre historique du Havre, quartiers Notre-Dame et Saint-Joseph; Édition de l'Estuaire, 1999,ISBN:2-9524371-1-4
  24. a b c d e et f Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 30 (la reconstruction)
  25. Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 33 (la reconstruction)
  26. Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 36 (la reconstruction)
  27. Cathédrale Notre-Dame du Havre, site de l'entreprise qui a fait la rénovation, page consacrée aux travaux réalisés
  28. a b et c Frank Duboc, Havre-Libre, 18-19/02/1995, article: « Inflitrations, fissures, sur le mur sud de choeur: la cathédrale menace de s'effondrer. Histoire du Havre »
  29. Vaisselle eucharistique, Notice no IM76003761, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  30. Index des célèbres personnages de Dieppe et de sa région
  31. Gilbert Décultot, Le Havre, ses églises, page 21 (L'inétrieur)
  32. a et b Alexandre Vernon, Havre-Libre, Un lifting pour la cathédrale, n°14.218,page 3, 28/12/1990
  33. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, page 24 (Notre-Dame-de-Grâce, III la nouvel église)
  34. Vieux croquis, présence des gargouilles sur deux contreforts archives municipales
  35. a et b Notice no IM76003749, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  36. a b et c Gilbert Décultot, Le Havre,ses églises, page 16 (Façade princpale)
  37. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, page 19 (Notre-Dame-de-Grâce, III La nouvel église)
  38. a b et c Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, page 20 (Notre-Dame-de-Grâce, III La nouvel église)
  39. a b et c Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, page 30 (Notre-Dame-de-Grâce, IV L'intérieur)
  40. a et b Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, pages 30 et 31 (Notre-Dame-de-Grâce, IV L'intérieur) Anciennes tombes dans Notre-Dame
  41. Alain Robert, Havre-Libre, Cathédrale Notre-Dame: historique III; n°11784, 13/01/1989, page 3
  42. « Statue : sainte Jeanne d'Arc en prière », notice no IM76004268, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  43. a et b Notice no IM76003768, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  44. Notice no IM76004273, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  45. a et b La cathédrale Notre-Dame (1/2), Plaque commémorative du massacre des frères Raoulin dans la cathédrale Notre-Dame; Source : Histoire populaire de la ville du Havre, T. Garsault, 1893.
  46. Notice no IM76003767, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  47. Notice no IM76003763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  48. Notice no IM76003766, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  49. Notice no IM76003765, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  50. Lire plaque d'inauguration à côté du retable (bas-côté sud, après le transept)
  51. Havre-Presse, mardi 14 février 2006, article:« Deux statues pour les Bretons havrais », page 5
  52. Notice no IM76003759, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  53. Chapelle de saint Sébastien, et chapelle (non restauré) symétrique identique, Notice no IM76004272, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  54. Notre-Dame du Havre : Inauguration de l'orgue de choeur
  55. Voir השה sur Wiktionnaire
  56. « Retable de confrérie », notice no IM76003779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  57. Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, page 22 (Notre-Dame-de-Grâce, IV L'intérieur)
  58. Statue de saint Sébastien Notice no IM76004273, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  59. Renaissance artistique
  60. a b et c Paroisse du Grand Large,(Notre-Dame, Saint-François et Saint-Jospeh), n°5, décembre 1994
  61. Notice no IM76003782, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  62. « Maître-autel », notice no IM76003782, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  63. « Autel tabernacle à la romaine », notice no IM76003750, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  64. « Fauteuil de célébrant », notice no PM76000907, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  65. « 6 tableaux : l' Adoration des Mages, l' Adoration des bergers, le Christ parmi les docteurs, la Cène, la flagellation, le portement de croix », notice no PM76000895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  66. « 6 tableaux : scènes de la vie du Christ », notice no IM76003773, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  67. « Lampe de sanctuaire », notice no IM76003770, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  68. Verrières, Notice no IM76002678, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  69. Notice no IM76003756, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  70. Notice no IM76003757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  71. Notice no IM76002678, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  72. Ornements, Notice no PM76000900, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  73. Arnaud Rouxel ,Havre-Libre, samedi 3 avril 2004, article:« Concert inaugural demain après-midi un chef d'œuvre de chemin de croix à la cathédrale du Havre »,page 5
  74. Buffet du grand orgue, Notice no IM76003755, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  75. Biographie de Jean Legoupil
  76. Buffet d'orgueNotice no IM76003755, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  77. a b c d e f g h i j k l m n et o Charles Legros, Les grandes orgues de Notre-Dame-du-Havre à travers les âges, 1935
  78. Livre de compte de la paroisse Notre-Dame
  79. a et b Gilbert Décultot, Le Havre ses églises, 1992, page 36
  80. Grand Orgue de Notre-Dame du Havre
  81. Grandes Orgues (instrument)
  82. a et b Notre-Dame du Havre: Inauguration de l'orgue de chœur le 20 février 1955 (brochure)

Notes modifier

  1. Éléments d'architecture gothique flamboyant : tour, arcs-boutants, contreforts, gargouilles, voûtes en ogives, arcs brisés, nervures des voûtes, balustrades et abside
  2. Éléments d'architecture baroque : façade principale et ses trois portails
  3. Éléments de style renaissance : façades latérales et leurs portails, épaisseur des arcs-boutants, transept peu important, baies vitrées, grandes arcades au transept, élévation dorique, pilastres, autels et retables secondaires, etc.
  4. Cet événement sert de thème pour un des 2 vitraux historiques, au niveau de l'entrée de la sacristie, dans le bas-côté sud.
  5. Initiallement il était prévu d'y insérer un crucifix, mais dans la lettre de Monseigneur Saudreau à l'architecte en chef (Monsieur D. Moufle), l'évêque signal que « la place normal d'un crucifix est aurpès de l'autel. Par contre, la symbolique du fond de l'abside est plutôt l'achèvement de l'histoire du salut et l'évocation de la fin des temps. »; il y avait deux type de lambris selon trois projets: soit des lambris en claustra de style moderne, soit des lambris de style classique avec deux variantes.
  6. tableau à partir de la liste placée dans la cathédrale, à côté de l'autel privilégié
  7. a b c et d Plan général de l'édifice d'après Jean-Pierre Pacquet, pour l'aménagement du chœur
  8. La travée oblique est la dernière, dans l'abside, et dont la longueur est égale à une travée droite.
  9. « Agneau de Dieu », et « Je vous salue Marie, pleine de grâce »
  10. Voici le texte gravé: « ÉPITAPHE »(titre) « Ici reposent les corps de Isaye Raoulin, écuyer, sieur de la Regnardière, vivant cornette de la compaignie des gens à cheval de feu Mgr de Villars, vivant admiral de France et gouverneur pour le roy en la ville de Grâce  ; de Pierre Raoulin, écuyer, sieur de Saint Laurens, vivant lieutenant en la compaignie de gens de pied, entretenus par le roy en Normandie ; et de Jacques Raoulin, écuyer, sieur de Rogerville, vivant enseigne de la compaignie des gens de pied, fils uniques de Robert Raoulin, écuyer, avocat en parlement, décédés en cette ville du Havre de Grâce, le 16ème jour de mars 1599, en une même heure ; priez Dieu pour leurs âmes. »
  11. Voir la plaque descriptive sur le mur, à côté de la croix
  12. Voir la plaque (à côté du de l'entrée de la tour) et les légendes de chaque consoles, sous les consoles du chemin de croix.
  13. Dans son livre, Charles Legros (organiste titulaire en 1935) à trouver la composition primitive du grand orgue dans des livres de comptes de la paroisse Notre-Dame dans la sacristie de Notre-Dame.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article  : source utilisée pour la rédaction de cet article.

  • Père Gilbert Décultot, Le Havre - Ses Églises, 1992 (304 pages) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement du Havre, volume 1, 1846 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes modifier

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