Belvès

ancienne commune française du département de la Dordogne
(Redirigé depuis Stade belvésois)

Belvès est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu d'un canton.

Belvès
Belvès
Vue de Belvès, depuis une colline avoisinante.
Blason de Belvès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Christian Léothier
2016-2020
Code postal 24170
Code commune 24035
Démographie
Gentilé Belvésois
Population 1 214 hab. (2021)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 46′ 37″ nord, 1° 00′ 20″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 288 m
Superficie 23,66 km2
Élections
Départementales Vallée Dordogne
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Pays de Belvès
Localisation
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Belvès
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Belvès
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Belvès
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Belvès

Elle fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Au , elle fusionne avec Saint-Amand-de-Belvès pour former la commune nouvelle de Pays de Belvès.

Géographie

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Généralités

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Vue panoramique sur la vallée de la Nauze

Commune située dans le Périgord noir sur la Nauze.

Accès SNCF par la gare de Belvès et par la route départementale 710 (l'ancienne route nationale 710).

Dans la nuit du 22 au , le record de température nocturne pour la Dordogne a été atteint à Belvès, avec 23,7 °C[1].

Communes limitrophes

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En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Pays de Belvès, Belvès était limitrophe de neuf autres communes.

Urbanisme

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Prévention des risques

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À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont incluant la Nauze et ses rives, donc la zone basse du territoire de Belvès[2],[3].

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le territoire de Fongalop et le bourg de Belvès proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[4] :

  • l'Anglade
  • Aurissols
  • la Balmade
  • au Bas de la Côte
  • Bel-Air
  • la Belle Étoile
  • la Borie
  • le Bos
  • le Bos Rouge
  • la Bousquette
  • le Bugassou
  • Campagnac
  • les Cantaysses
  • la Cantine
  • Capelou
  • Casse
  • le Chambaud
  • Champ Marty
  • Combecave
  • la Crout
  • Faurie
  • la Font Barre
  • la Font de Brague
  • Gauthier
  • Grand Castang
  • la Grange
  • Guiraud
  • Janissou
  • Joffres
  • Jolimont
  • Landrou
  • Lascaminade
  • Lastours
  • Limoges
  • Loustagne
  • Magnanie
  • le Maine
  • Maison Rouge
  • Marcillac
  • Marqueyssie
  • le Martoulet
  • la Moissie
  • Monroudier
  • la Motte
  • le Moulin de Falot
  • Mouret
  • Palou
  • Pascal
  • Patouly
  • Pech Gaudou
  • Pech Sec
  • Petit Castang
  • Peyssotte
  • le Pinier
  • la Pique
  • les Plaines
  • Pomelle
  • le Poteau de Bos
  • Rivié
  • Rouquette
  • le Salvan
  • Taillefer
  • Tourneguil
  • Trespouly
  • Vaurez
  • les Vaysses
  • les Vergnes
  • Vidal
  • le Village
  • Vilotte.

Les toponymes de l'ancienne commune associée de Fongalop sont listés dans l'article qui lui est dédié.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme Belves en 1095[5]. Deux documents, respectivement de 1351 et 1372 donnent le nom latin de Bellovidere[6]. En occitan, la commune porte le nom de Belvés[7].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale composée des éléments bellu(m) « beau » et visu(m) « vue », d'où le sens global de « belle vue », formation comparable aux nombreux Bellevue modernes et au nom commun belvedere emprunté à l'italien au XVIe siècle. Homonymie avec les nombreux Belvès-de-Castillon, Belvis, Belbèze  , Belvèze occitan[7]. Cependant Ernest Nègre n'inclut pas les Belvès dans cette liste auxquels il ne donne par ailleurs aucune explication[8].

Selon Albert Dauzat, visum est une mauvaise latinisation de videre[6] (cf. belvedere ci-dessus), dont le composé Bellu(m) vider(e) a donné les Beauvezer, Betbezer occitans et Beauvoir   en langue d’oïl.

Histoire

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Sources : Aperçu de l'histoire de Belvès[9] et Périgord Noir[10] et dans les publications de la Société historique et archéologique du Périgord[6].

Des Bellovaques aux Carolingiens (IIIe siècle av. J.-C. - Xe siècle)

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Les historiens supposent que c'est vers 250 av. J.-C. que la tribu celte des Bellovaques arrive dans la région. Elle construit sur l'éperon rocheux qui domine la vallée de la Nauze un lieu de refuge et de marché qui est devenu la Civitas Bellovacencis sous l'occupation romaine.[réf. nécessaire]

Le site de Belvès se situe sur le territoire de la civitas gauloise des Pétrocores. Les traces d'occupations gauloises sont ténues, essentiellement toponymiques et numismatiques[11], et suggèrent l'existence d'un oppidum proche, mais il n'y a aucune trace à Belvès-même d'une agglomération gauloise[6]. Un type de drachme gauloise en argent, la monnaie répertoriée sous la référence S.213 et attribuée aux Pétrocores, est désignée sous le nom de "drachme du type de Belvès"[12]. Il a été trouvé peu d'éléments archéologiques de l'époque gallo-romaine. L'église Saint-Victor de Sagelat est construite sur le site d'une villa gallo-romaine.

Les Wisigoths arrivent dans la région à partir de 416. Ils semblent avoir laissé leur nom au site de Pégaudou, Podium Gothorum. Après la bataille de Vouillé, en 507, les Francs de Clovis s'installent dans la région. C'est l'ermite saint Avit, vivant dans la forêt de la Bessède près de Saint-Avit-Sénieur, qui diffuse le christianisme dans la région, entre 530 et 570, et installe les premières paroisses.

En 768, le duc d'Aquitaine Waïfre, ou Gaiffier, pourchassé par Pépin le Bref, s'arrête près d'une fontaine qui prendra son nom en souvenir, Font-Gauffier, avant d'être assassiné par Waratton, le 2 juin 768.

C'est en 830 qu'apparaît Belvès dans les textes. Un monastère a été créé à Montcuq, quelques années plus tôt, le monasterium Belvacense. Ce monastère est détruit en 848 par les Vikings ou Normands. Reconstruit en 853, il est à nouveau détruit et les habitants doivent se réfugier dans la forêt de la Bessède où sont bâtis des donjons sur motte dont la mémoire est conservée dans la topographie.

Une ville propriété de l'archevêché de Bordeaux

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Village aux sept clochers, Belvès est un village fortifié (castrum) datant du XIe siècle. En 1095 est créée l'abbaye de Fongauffier. C'est probablement vers cette date que se construit le castrum de Belvès dont il reste la tour de l'Auditoire et une porte. La légende de la ville indique qu'il était partagé entre sept co-seigneurs, dont un Aymoin, ou Aymon.

C'est probablement au début du XIIIe siècle que l'archevêque de Bordeaux acquiert une partie de la co-seigneurie. En l'absence de documents sur cette acquisition, Albert Vigié propose de la placer à la suite de la croisade des albigeois[13]. Guillaume Aymoin abandonne, en 1269, par testament sa part de la co-seigneurie à l'archevêque de Bordeaux. L'archevêque de Bordeaux est le seul seigneur temporel de Belvès en franc-alleu pendant plus de 500 ans. Bien que Jean Tarde ait écrit que les terres de Bigarroque, Belvès et Montravel ont été achetées par l'archevêque de Bordeaux Arnaud IV de Canteloup, en 1307[14],[15], et unies à la mense épiscopale, il semble à la lecture du Cartulaire de Philiparie (1498) relatif aux droits de l'archevêque de Bordeaux dans les seigneuries de Belvès et Bigarroque, que ce soit l'archevêque de Bordeaux Bertrand de Got qui les ait achetées, son neveu Arnaud IV de Canteloup, archevêque de Bordeaux, ayant complété ces achats en 1307[16]. En 1304, Bertrand de Got visite le Périgord. Il passe par Belvès où il reçoit les hommages de ses vassaux. Il est élu pape sous le nom de Clément V l'année suivante.mk

À partir de 1317, la paroisse de Belvès fait partie du diocèse de Sarlat. L'archevêque de Bordeaux, seigneur de Belvès, est le métropolitain de l'évêque de Sarlat. L'évêque de Sarlat s'est pourtant plaint de l'archevêque de Bordeaux auprès du pape Clément VII car il avait jugé dans des affaires pour lesquelles il n'était pas compétent[17]. En 1437, le roi Charles VII interdit aux évêques de Périgueux et de Sarlat de suivre les ordres de l'archevêque de Bordeaux.

En 1319 est fondé le couvent des Dominicains dans le faubourg de la ville. La communauté de Belvès est représentée par quatre consuls et huit jurats. En 1470, l'archevêque de Bordeaux, Artus de Montauban, renégocie les termes des coutumes avec les habitants et les consuls de la ville.

Belvès pendant les conflits entre Plantagenêts et Capétiens (XIIe – XVe siècles)

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Après le mariage d'Henri Plantagenêt avec Aliénor d'Aquitaine en 1152, l'Aquitaine est placée sous la suzeraineté des Plantagenêts, notamment rois d'Angleterre. Les Cathares s'installent dans la région. Pour les chasser, Simon de Montfort et l'archevêque de Bordeaux interviennent en 1212 et 1214. Une garnison anglaise s'installe à Belvès en 1242. La ville est reprise par le roi de France mais abandonnée par Louis IX. Le traité de Paris de 1259 fait passer le sud du Périgord sous suzeraineté anglaise. Philippe le Bel reprend Belvès en 1295 puis l'abandonne. Les troupes anglaises du comte de Derby occupent Belvès en 1345. La peste frappe la région en 1348. La défaite de Jean II le Bon à la bataille de Poitiers et le traité de Brétigny en 1360 font passer le Périgord dans la mouvance du roi d'Angleterre.

Le roi d'Angleterre confie le gouvernement de ses terres en Aquitaine au Prince Noir. Ses chevauchées certes marquent les esprits mais coûtent cher. En 1367, il convoque les trois États à Angoulême. Ils votent un impôt en 1368 qui n'est pas accepté par le comte d'Armagnac qui en appelle au roi Charles V. La population se soulève. En 1369, Belvès expulse la garnison anglaise et rejoint le soulèvement. Le frère du roi, Louis d'Anjou, prend la tête des troupes et reconquiert les terres cédées au traité de Brétigny entre 1369 et 1372.

En 1412, les Armagnacs signent un traité avec le roi d'Angleterre, Henry V, lui cédant le Périgord. Apparemment une garnison anglaise se trouve déjà à Belvès en 1409, peut-être dès 1405. Les seigneurs locaux profitent de la confusion et changent de parti au gré de leurs intérêts, semant terreur et dévastation. Domme est prise par les Anglais en 1417. Bergerac tombe aux mains des Anglais en 1424.

C'est la mission de Jeanne d'Arc qui fait renaître l'espoir. Le 13 décembre 1429, les Consuls de Périgueux font chanter un messe pour elle. En 1438, Castelnaud et Domme sont repris (la population de Domme est passée de plus de 1 000 habitants à 100). En 1442, la garnison de Belvès se rend aux troupes commandées par le connétable Arthur de Bretagne après un mois de siège. Nouvelle apparition de la peste en 1440. En 1451, la paix est rétablie dans la vallée de la Dordogne. La victoire de Castillon, en 1453, marque la fin de la guerre de Cent Ans.

La région sort de la guerre presque déserte. Seuls Belvès et Palayrac sont encore habités. La nef de l'église Notre-Dame de Montcuq est détruite. La reconstruction est entreprise entre 1460 et 1470, et terminée vers 1490. Le terrier de Belvès signale que la moitié des maisons de la ville sont en ruines en 1462.

Le renouveau est rapide une fois la paix revenue. Les maisons sont restaurées ou construites. Un nouveau marché est créé. Des écoles sont ouvertes à Belvès où on enseigne le latin, le grec, la grammaire, la rhétorique...

Belvès entre guerres de religion et Croquants (XVIe – XVIIe siècles)

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La fin de la guerre de Cent Ans a ouvert un âge d'or pour la construction des châteaux et des hôtels particuliers dans le Périgord. Cependant il reste peu de constructions importantes à Belvès: la reconstruction de la nef de l'église Notre-Dame et l'aménagement de l'hôtel Bontemps.

Les guerres d'Italie mettent une partie de la noblesse locale en contact avec la Renaissance italienne. Elles commencent en 1494 avec Charles VIII et sont poursuivies par Louis XII et François Ier. A proximité de Belvès les témoignages les plus importants en sont le château de Bannes construit après 1510 et le château de Biron qui est modernisé avec la construction de la chapelle. En littérature la Renaissance se manifeste le long de la vallée de la Dordogne avec Michel de Montaigne, avec les Essais, et Étienne de La Boétie, avec le Discours de la servitude volontaire.

Guerres de religion

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Les traités du Cateau-Cambrésis, en 1559, libèrent la noblesse de la guerre avec l'Espagne. L'opposition entre catholiques et Huguenots devient plus violente. Le massacre de Wassy par les soldats de François de Guise, en 1562, donne le signal de la première guerre de religion. Les troubles ne sont pas encore importants dans la région. le Périgord a été le grand chemin des protestants du midi, du sud-est et du centre de la France. On n'y a pas livré de grandes batailles. Le pays a été le théâtre de combats nombreux favorables souvent aux catholiques. Le passage des armées a conduit à de nombreux brigandages.

On note seulement le passage à Belvès de l'armée, renforcée de troupes espagnoles, commandée par Blaise de Monluc, le 6 octobre 1562, qui franchit la Dordogne à Siorac à la rencontre des protestants commandés par Symphorien de Durfort, sieur de Duras; ceux-ci, après le siège de Sarlat, sont battus à Vergt, le 9 février. Il y a eu plus de 2 000 morts parmi les protestants. Les survivants se vengent le lendemain en tuant 500 catholiques. En 1563, les troupes protestantes de Clermont de Pilles et de la Rivière parcourent la campagne entre Monpazier et Beaumont sur leur route vers Mussidan. Les chroniques de Jean Tarde[18] signalent la famine en mai et juin et une épidémie de peste à l'automne.

Au cours de la deuxième guerre, les protestants s'emparent de Belvès le 26 septembre 1569. Les soldats qui se trouvent dans la tour de l'Auditeur résistent deux jours de plus. Les faubourgs et le couvent sont pillés. Le massacre de la Saint-Barthélemy, en 1572, conduit à l'aggravation de la guerre. De nombreux seigneurs sont protestants, mais la population reste majoritairement catholique. Geoffroy de Vivans (1543-1592), seigneur de Doissat, tue de nombreux habitants de Belvès, le 21 juin 1574, dans une embuscade. En 1575, les protestants s'emparent de Belvès et y installent le culte protestant dans la chapelle du château. Après l'édit de Paix, en 1576, le culte est déplacé dans une maison.

Le 1er janvier 1577, François de Saint-Ours, seigneur de La Bourlie, protestant, s'empare de la ville en se faisant passer pour un catholique. Les catholiques s'étant retranchés dans l'église Notre-Dame, Geoffroy de Vivans les assiège et les attaque avec des mantelets qui protègent les soldats attaquant l'église. Les assiégés finissent par se rendre mais ils sont alors massacrés. La même année, une trêve rend la ville aux catholiques. Henri de Navarre passe au manoir de Pech Godou situé au sud de la commune. Il y est reçu par Anet de Commarque, les 13 et 14 juillet 1577. En 1580, les hostilités reprennent. Le capitaine catholique Lamaurie occupe la ville et résiste à deux sièges mais ses troupes pillent la ville.

Après l'assassinat d'Henri III, en 1589, Henri de Navarre devient roi de France. Le 7 mars 1591, Sarlat prend le parti de la Ligue catholique. Le siège du Sénéchal est transféré à Belvès par arrêt du parlement de Bordeaux[19]. La ville de Sarlat ayant fait sa soumission au roi, le sénéchal quitte Belvès le 23 avril 1594, deux mois après le sacre d'Henri IV.

Première jacquerie des croquants

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Pour obtenir le ralliement des dirigeants les plus importants de la Ligue, le roi leur verse des sommes très importantes. Mais pour remplir le trésor royal vidé par les guerres, les impôts sont considérablement augmentés. Après avoir connu les destructions des guerres de religion, les paysans doivent supporter ces impôts qui augmentent leur misère.

Des lettres circulent de village en village: "... On a vu le plat pays ruiné complètement par les soldats et les brigands et les pauvres laboureurs après avoir souffert par tant de fois les logis des gens d'armes d'un et d'autre parti, réduits à la famine, vu forcer femmes et filles, prendre leurs bœufs, et fait délaisser les terres incultes, et ont fait mourir de faim une infinité dans les prisons pour ne pouvoir payer les grandes tailles et subsides que l'un et l'autre parti les ont contraint de payer ...", signé: "Vos bons amis, les compagnons et serviteurs, les Tard advisés".

Cette misère provoque le premier soulèvement des paysans: on leur donne le nom de « croquants ». Le 23 avril 1594, près de sept à huit mille paysans se retrouvent dans la forêt d'Abjac. Le roi tente d'apaiser le conflit. La jacquerie s'étend en février 1595 et la paysannerie proche de Belvès y participe. Des châteaux sont pillés. Le sénéchal de Périgord en appelle à la noblesse qui décide de combattre les croquants. Ils sont sévèrement battus près de Saint-Crépin le 26 août. Des discussions ont lieu au cours d'une assemblée à Siorac, ils décident de rendre les armes. Le roi accorde en 1596 la remise des arriérés des tailles et subsides. Une nouvelle poussée de révolte se produit en août 1597, avec une assemblée à La Trappe, mais elle échoue. Jean Tarde (1562-1636), chroniqueur et vicaire général de l'évêque de Sarlat, écrit "Après ce combat, ils se refroidirent, se divisèrent et se ruinèrent et s'en retournèrent au labourage".

Seconde et troisième jacqueries des croquants

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La seconde jacquerie des croquants a eu plusieurs causes:

  • une modification des prix avec un écart important entre le prix payé aux producteurs et le prix de vente aux consommateurs,
  • une augmentation de la charge fiscale pour financer les guerres car le royaume de France est entré dans la guerre de Trente Ans en 1635 et l'armée passe de 65 000 à 150 000 hommes.

Le 27 mars 1636 commence la seconde jacquerie. Cette révolte se produit autour de la forêt de la Bessède, entre mars et juillet 1637, sous la direction d'un tisserand natif de Capdrot, Buffarot. Il est capturé par Pierre de Molinier, gentilhomme de Monpazier, et roué vif le 6 août 1637 sur la place centrale de Monpazier. Sa tête est exposée sur la place de la halle de Belvès.

Une nouvelle révolte de croquants se produit en 1639. Elle est durement réprimée par Charles d'Escoubleau (1588-1666), marquis de Sourdis et d'Alluye, le 7 juillet 1640.

Belvès à l'époque moderne

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Belvès est chef-lieu de district de 1790 à 1795 et chef-lieu de canton de 1790 à 2015. La ligne de chemin de fer Périgueux-Agen est ouverte en 1863 et Belvès est desservie par une gare.

La première rafle contre les Juifs dans le département de la Dordogne commence le à Belvès, puis au Bugue et à Brantôme. Au total, 329 personnes sont arrêtées. À partir de 1942 se constituent les premiers maquis dans la forêt de la Bessède.

En 1973, l'ancienne commune de Fongalop fusionne avec Belvès[20]. De 1973 à 2015, Fongalop conserve le statut de commune associée et, à ce titre, élit un maire délégué qui siège obligatoirement au conseil municipal de Belvès.

Au , Belvès fusionne avec Saint-Amand-de-Belvès pour former la commune nouvelle de Pays de Belvès dont la création a été entérinée par l'arrêté du 21 décembre 2015, entraînant la transformation des deux anciennes communes en communes déléguées[21]. Lors de cette création, Fongalop perd son statut de commune associée[20].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune a été rattachée au canton de Belvès qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Le canton de Belvès est ensuite rattaché en 1800 à l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[22].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[23]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée Dordogne, dont le territoire dépend toujours de l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda.

Intercommunalité

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Fin 2000, Belvès intègre dès sa création la communauté de communes Entre Nauze et Bessède. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[24],[25]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Pays de Belvès, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[21].

Liste des maires

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L'office de maire est créé par l'édit du 27 août 1692, mais disparaît en 1718.

Il est rétabli par l'édit de novembre 1771, enregistré à Belvès le 19 juillet 1772. Le brevet de nomination est daté du 15 janvier 1774. Il est reçu à Belvès le 6 février et la nouvelle municipalité prête serment le 9 février[9].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 novembre 1947 Paul Allègre    
novembre 1947 1969
(décès)
Maurice Biraben Rad. Ancien agent d'assurances
Conseiller général de Belvès (1931 → 1940 et 1945 → 1969)
1969 mars 1989 Jean-Roger Loubière MRG Agent d'assurances
Conseiller général de Belvès (1976 → 1988)
mars 1989 1993 René Barde UDF Agent d'assurances
Conseiller général de Belvès (1988 → 1994)
1993 juin 1995 René Malaurie DVD[28] Élu à la suite d'une élection municipale partielle
juin 1995 avril 2004
(démission)
Claudine Le Barbier DVD-UMP Enseignante
Conseillère générale de Belvès (1994 → 2015)
Présidente de la CC Entre Nauze et Bessède (2001 → 2004)
Conseillère régionale d'Aquitaine (2004 → 2015)
avril 2004 mars 2014 Jean-Pierre Lavialle DVD[29] Retraité
mars 2014 décembre 2015 Christian Léothier[30] DVD[28] Chef d'entreprise retraité
Maire de Pays de Belvès (2016 → )

Population et société

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Démographie

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Les habitants de Belvès se nomment les Belvésois[31].

Le , Belvès fusionne avec Fongalop qui prend le statut de commune associée[32].

Démographie de Fongalop

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Démographie de Belvès

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En 2015, dernière année en tant que commune indépendante, Belvès comptait 1 339 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour Belvès[33]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

Au , la commune déléguée de Belvès compte 1 214 habitants[34].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7982 0992 1811 9442 2632 5132 5292 4002 508
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4732 3922 5172 3682 3862 2772 2422 1821 988
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9091 8631 8071 6091 6421 6801 6561 6361 787
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
1 5721 6301 6231 5811 5531 4311 4831 4321 348
2015 - - - - - - - -
1 339--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune compte depuis 2011 une maison de santé rurale qui regroupe en 2012 treize professionnels : trois médecins généralistes, quatre infirmiers, trois kinésithérapeutes, un ophtalmologue, un podologue et une diététicienne[36].

En rugby à XV, le Stade belvésois est engagé en championnat de France de Fédérale 2 pour la saison 2021-2022.

Manifestations culturelles et festivités

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  • En avril, une course d'ultrafond rassemble des coureurs sur 50 et 100 km. En 2013, avec des coureurs de 19 nationalités, la 37e édition des « 100 km de Belvès » (ou « 100 km du Périgord noir ») sert de support aux championnats d'Europe et de France de la discipline[37]. En 2018, la course de Belvès sert à nouveau de support au championnat de France, les courses de 100 km étant devenues rarissimes sur le territoire national (outre celle de Belvès, il n'en subsiste plus que deux autres à Millau et Steenwerck)[38]. En 2019, la 43e édition a vu arriver 252 participants dans le délai de 16 heures[39]. La 44e édition en avril 2022, qui a servi pour la 8e fois de support au championnat de France de la discipline[40], devrait être la dernière, faute d'organisateurs et de bénévoles en nombre suffisant[41].
  • Brocante le 1er dimanche de juillet.
  • Fête médiévale, un dimanche de début août (25e édition en 2023)[42].
  • Meeting aérien, le 15 août de chaque année depuis 1913[43].
  • Capelou :
    • procession chaque 14 août, au soir ;
    • semaine de pèlerinage chaque année entre le 8 et le 15 septembre (Nativité de la Vierge et fête de Notre-Dame des sept douleurs) ; environ un millier de pèlerins en 2019[44].

Économie

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Les données économiques de Belvès sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Pays de Belvès.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Villages et lieux-dits

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L'église de Fongalop.
 
Vue des habitations troglodytes de Belvès.

Monuments

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  • Habitations troglodytiques souterraines occupées par les manants du XIIIe siècle au XVIIIe siècle[45],[46].
  • Château de Belvès, ou hôtel de Commarque, XVIe siècle, classé, au 43-45 rue Jacques-Manchotte. Des peintures murales de la deuxième moitié du XVe siècle y ont été découvertes en 2003[47].
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption ou Notre-Dame de Montcuq[48] : église, classée en 1999. Édifiée sur l'emplacement d'un ancien monastère bénédictin qui existait dès 830. L'église gothique actuelle comporte un narthex supportant le clocher datant du XVe siècle. Le chœur et les chapelles latérales datent du XIIIe siècle. Cette église abrite de grandes orgues.
  • Une très belle maison de style néogothique construite en 1882 par les parents d'André Dejean de Fonroque[49], maire de Belvès entre 1904 et 1942. Jean-Abel Dejean de Fonroque, marié à Marie-Honorine Caillouët, a été chef des services comptables de la Compagnie du Canal de Suez. En hommage au seigneur de la ville devenu pape, le propriétaire a fait sculpter les armoiries et les emblèmes pontificaux. Un vitrail représente le pape Clément V.
  • Le beffroi date du XIe siècle et a été surélevé d'un clocher au XVe siècle.
  • La tour de l'Archevêque était le lieu d'habitation du seigneur de Belvès Bertrand de Goth sacré pape Clément V en 1305.
  • La tour de l'Auditoire, ou de l'Auditeur, est un ancien donjon du XIe siècle. Celle-ci a été recouverte au XVIe siècle pour en faire un pigeonnier.
  • La tour du Guet édifiée au XIIIe siècle.
  • La halle du XVe siècle qui a ensuite été agrandie au XVIe siècle. Celle-ci repose sur 23 piliers. Sur l'un d'entre eux, aux extérieurs, on retrouve les vestiges de l'ancien pilori qui servait à punir les malfrats.
  • La maison des Consuls du XIe siècle dans laquelle se trouve aujourd'hui l'office de tourisme[50].
  • Le couvent des Frères Prêcheurs, fondé en 1321, dans lequel est installée la mairie. Il reste le clocher de l'église, aussi appelé « tour de la Mairie » sur la place de la Croix des Frères.
  • Le viaduc ferroviaire de Vaurez sur la ligne de chemin de fer Périgueux - Agen, ouverte en 1863.

Patrimoine urbain

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Le village de Belvès incluant une zone au sud-ouest de celui-ci — allant jusqu'à Petit Castang et le Pinier — forme, sur 243 hectares, un site inscrit depuis 1969 pour son intérêt pittoresque[53].

Patrimoine naturel

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Au nord-est du territoire, les coteaux calcaires qui bordent la Nauze à l'est font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[54],[55].

Personnalités liées à la commune

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Youki Foujita-Desnos et Robert Desnos en 1933.

Héraldique

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Les armes de Belvès se blasonnent ainsi : « De gueules à la tour d'argent accostée de deux autres tours du même plus petites, le tout maçonné de sable. »

Le conseil municipal de Belvès, le 28 août 2014, sur proposition de Christian Léothier, maire, a adopté, à l'unanimité, In medias res, comme devise pour la commune[58].

Cette locution latine fut déjà proposée, lors de la mandature précédente, en 2011, par J-Pierre Lavialle, pour donner à la cité une devise adéquate pour la félibrée. À l'époque les élus sont restés indifférents et In medias res resta en jachère.

La figure de rhétorique In medias res, du latin, signifie littéralement "au milieu des choses".

L'expression serait empruntée à Horace, dans son Art poétique (148). L'épopée a recours couramment au procédé, dans un but rhétorique.

Belvès, sauf un revirement politique hautement improbable, va être dépossédé de son rang de chef-lieu de canton. La figure de rhétorique In medias res s'emparant des retournements de l'histoire pourrait, dans les vicissitudes des trames "politiciennes", faire figure de résistance.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. Benoît Lasserre, « Chaleur : records battus, décrue en vue », Sud Ouest édition Dordogne, 24 juillet 2019, p. 2.
  2. PPR inondation - 24DDT20090002 - Dordogne Amont, DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
  3. [PDF] Belvès - Plan de prévention du risque inondation p. 2, DREAL Aquitaine, consulté le 13 février 2019.
  4. « Belvès » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2016).
  5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 65b
  6. a b c et d Guyenne : Société historique et archéologique de Paris. tome XXVIII - Albert Vigié - Histoire de la châtellenie
  7. a et b Le nom occitan des communes du Périgord - Belvés sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  8. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
  9. a et b Jean-Noël Biraben - Aperçu de l'histoire de Belvès - Syndicat d'initiative de Belvès - 1984
  10. Jean-Marie Grigné - Périgord Noir. Aspects historiques et géographiques d'une région - Éditions Delpeyrat - Sarlat - 1987 (ISBN 2-9502247-0-9)
  11. Abbé Audierne, « À Belvès », dans Bulletin monumental, 1839, tome 5, p. 344 (lire en ligne)
  12. une monnaie du type de Belvès
  13. Albert Vigié, « Séance du jeudi 5 octobre 1899 : Belvès », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 26,‎ , p. 531-532 (lire en ligne)
  14. Chroniques de Jean Tarde, p. 87
  15. Édouard Féret, Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde, Féret et fils libraires-éditeurs, Bordeaux, 1889, tome 3, 1re partie, Biographie, p. 117 (lire en ligne)
  16. Albert Vigié, Histoire de la châtellenie de Belvès, p. 190
  17. Albert Vigié, Histoire de la châtellenie de Belvès, p. 678-679
  18. Guyenne : Chroniques de Jean Tarde - 6e état du Périgord
  19. Les chroniques de Jean Tarde, chanoine théologal et vicaire général de Sarlat, contenant l'histoire religieuse et politique de la ville et du diocèse de Sarlat, depuis les origines jusqu'aux premières années du XVIIe siècle annotées par le Vicomte Gaston de Gérard, Alphonse Picard libraire, Paris, 1887, p. 316 (lire en ligne)
  20. a et b Code officiel géographique de Fongalop sur le site de l'Insee, consulté le 11 mai 2016.
  21. a et b « Arrêté n° PREF/DDL/2015/0228 portant création de la commune nouvelle Pays de Belvès », Recueil des actes administratifs de la Dordogne,‎ , p. 132-135 (lire en ligne [PDF]).
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  24. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 novembre 2016.
  25. Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 30 novembre 2016.
  26. « Dejean André », base Léonore, ministère français de la Culture
  27. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  28. a et b Thierry Dumas et Bernard Malhache, « Municipales à Belvès (24) : des ennemis de vingt ans », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 3.
  30. Bernard Malhache, Le nouveau maire a pris ses fonctions, Sud Ouest édition Périgueux du 31 mars 2014, p. 32.
  31. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.
  32. http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/fichecommunale.asp?codedep=24&codecom=185
  33. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
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  36. Virginie Desmet, Un remède au désert médical, Sud Ouest édition Dordogne du 26 janvier 2012.
  37. Titia Carrizey-Jasick, L'Europe à Belvès, Sud Ouest édition Dordogne du 26 avril 2013, p. 34.
  38. Christian Lacombe, « Un courage cent bornes », Sud Ouest édition Dordogne, 20 avril 2018, p. 36.
  39. Christian Lacombe, « Les à-côtés de Belvès », Sud Ouest édition Dordogne, 16 avril 2019, p. 29.
  40. Sandra Delanes, « Des préparatifs colossaux pour les 100 Km », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 22.
  41. Adrien Larelle, « Les 100 km de Belvès vont s'arrêter au profit d'une nouvelle Croisade », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 21.
  42. Étienne Estarellas, « La 25e Fête médiévale a lieu dimanche », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 13.
  43. Bernard Malhache, « Cent ans d'histoire aéronautique », Sud Ouest édition Dordogne, 13 août 2018, p. 20.
  44. Nathalie Bouilhaguet, « Capelou : un pèlerinage ancien », Sud Ouest édition Périgueux, 11 septembre 2019, p. 23.
  45. L'histoire de Belvès
  46. Association des géologues du Sud-Ouest : L'homme dans son environnement géologique - 10-Aménagement de l'espace souterrain : Les abris troglodytes de Belvès, p. 46, 65
  47. Pascal Ricarrère, Belvès. Découvertes de décors peints de la fin du XVe siècle, 43-45 rue Jacques Manchotte, p. 47-51, dans Bulletin monumental, année 2012, tome 170-1, Société française d'archéologie
  48. « Église Notre-Dame de Moncucq », notice no PA00082364, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  49. Note : La famille Dejean de Fonroque est une des branches de la famille de Jean dont deux branches ont été seigneurs des Junies (1214) et marquis de Saint-Projet (1290) (L. Esquieu, Essai d'un armorial quercynois. 360-Jean et Jehan (de), dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1904, p. 27-30, Gustave Chaix d'Est-Ange, Dejean de Fonroque, dans Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, imprimerie Charles Hérissey, Évreux, 1914, tome 13, Cun-Des", p. 212, et Camille-Philippe Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, Paris, 1895, tome 1, col. 1021-1022)
  50. « Belvès en Dordogne classé plus beaux village de France », sur Perigord.com (consulté le ).
  51. Jean Bouchereau, « Notes sur un capitaine anglais du XVe siècle Thomas Bontemps », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 94, no 2,‎ , p. 99-105 (lire en ligne)
  52. Notice no PA00082367, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Manoir de Pech Godou
  53. [PDF] Village et ses abords - Belvès, DREAL Aquitaine, consultée le 12 février 2019.
  54. ZNIEFF 1 - 720013098 - Coteaux calcaires du Pays de Belvès, DREAL Aquitaine, consultée le 12 février 2019.
  55. Carte de la ZNIEFF 720013098, DREAL Aquitaine, consultée le 12 février 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».
  56. Georges Rebière, Belvès en Périgord, "la ville du Pape", p. 11
  57. Cercle d'histoire de Bailleul, Monts de Flandre : Julien Deturck
  58. « "In medias res" devise officielle de Belvès. - Fongauffier-sur-Nauze », sur fongauffier-sur-nauze.blog4ever.com (consulté le ).