Saint-Congard

commune française du département du Morbihan

Saint-Congard
Saint-Congard
Bourg de Saint-Congard.
Blason de Saint-Congard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité De l'Oust à Brocéliande Communauté
Maire
Mandat
Didier Hurtebize
2020-2026
Code postal 56140
Code commune 56211
Démographie
Gentilé Congardais, Congardaise
Population
municipale
801 hab. (2021 en augmentation de 8,24 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Population
agglomération
16 453 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 16″ nord, 2° 18′ 58″ ouest
Altitude 25 m
Min. 5 m
Max. 102 m
Superficie 21,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Moréac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Congard

Saint-Congard [sɛ̃ kɔ̃gaʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie modifier

Situation modifier

 
Carte de Saint-Congard et des communes avoisinantes.

La commune de Saint-Congard, bordée par le canal de Nantes à Brest, est située entre le golfe du Morbihan et le massif forestier de Paimpont, à mi-distance entre Malestroit et Rochefort-en-Terre.

Théâtre d’événements historiques et culturels, terre d’origine de personnages célèbres, Saint-Congard expose un patrimoine considérable et bien conservé.

C’est à Saint-Congard que la Claie rejoint l’Oust. C’est ici que fut construite l’une des premières écluses à sas de France. C’est ici que Nominoë, roi des Bretons, érigea son donjon. C’est ici enfin que la dernière péniche commerciale débarqua sa marchandise en 1977.

Relief et hydrographie modifier

 
Carte du réseau hydrographique de Saint-Congard.

Le finage de Saint-Congard, étiré en longueur selon un axe du nord-ouest au sud-est, est limité au Nord par l'Oust, rivière affluente de rive droite de la Vilaine qui entre sur le territoire communal vers 22 mètres d'altitude pour en sortir à 7 mètres seulement ; son cours naturel a été modifié lors de la construction du Canal de Nantes à Brest qui emprunte son lit. La Claie, affluent de rive droite de l'Oust, conflue avec ce cours d'eau au niveau de Bellée, à environ 1 km en aval du bourg de Saint-Congard, situé sur la rive droite de l'Oust.

L'Oust traverse au Sud-Est de Malestroit le ligne de crête siluro-dévonienne du synclinorium de Saint-Julien-de-Vouvantes[1] constitué à cet endroit de quartzites et grès par une cluse, dite cluse de Saint-Congard, qui se caractérise par un rétrécissement de la section transversale de sa vallée, un accroissement de la pente des versants ainsi que du profil en long de la rivière[2].

Le relief de la commune est assez accidenté : un plateau situé vers 70 mètres d'altitude (montant jusqu'à 103 mètres au point le plus élevé situé dans l'angle nord-ouest de ce plateau) occupe le tiers nord de son territoire ; il est limité par un escarpement d'une cinquantaine de mètres qui, côté nord, forme le versant de rive droite de la vallée de l'Ouest et, côté sud, selon un alignement allant du bourg de Saint-Congard à Fendrement et La Bouie, domine d'assez loin la rive gauche de la Claie.

La partie centrale du territoire communal, et notamment la presqu'île de confluence entre les deux cours d'eau récités, forme une dépression située entre 30 et 10 mètres d'altitude. Cette plaine est dominée côté sud par un escarpement très net, d'une bonne cinquantaine de mètres lui aussi, qui regard vers le nord et constite aussi la rive droite de la vallée de la Claie vers l'ouest et de la vallée de l'Oust vers l'est ; le mont Hersé (76 mètres d'altitude) en est le sommet le plus remarquable en dépit de la modestie de sa hauteur. Cet escarpement limite un autre plateau qui occupe le tiers sud du territoire communal et a une altitude moyenne de 80 mètres, le point le plus haut atteignant 92 mètres près de Champ Vinot.

L'Oust (Canal de Nantes à Brest)
Le mont Hersé

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleucadeuc à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Transports modifier

Le Canal de Nantes à Brest, qui emrunte au niveau de la commune le lit de l'Oust, ouvre à la navigation en 1836. C'est à Saint-Congard que le Mistral, qui est la dernière péniche à faire de la navigation commerciale sur le canal, décharge sa dernière cargaison de sable en 1977. Désormais la canal est encore utilisé pour le tourisme fluvial et son chemin de halage est fréquenté par des randonneurs et des cyclistes : Saint-Congard est sur l'itinéraire de la Vélodyssée (47 000 passages ont été comptabilisés sur le chemin de halage en 2019)[10].

Par voie routière, Saint-Congard est desservi par la D 764 (ancienne Route nationale 164, qui allait d'Ancenis à Landerneau, via Carhaix), qui croise au niveau du bourg la D 149 qui vient de Saint-Martin-sur-Oust.

Habitat et Paysages modifier

Saint-Congard présente un aysage traditionnel de bocage avec un habitat dispersé constitué d'écarts formés de hameaux et fermes isolées. La commune a conservé son caractère rural en dépit d'une modeste rurbanisation aux alentours du bourg en direction de l'Ouest et du Sud. Le bourg est situé sur la rive droite de l'Oust.

Les espaces boisés sont nombreux : principalement la forêt de la Censie, qui occupe une bnne partie du plateau du Nord-Ouest, mais au cœur de laquelle se trouve la carrière de Roga[11], mais aussi de nombreux bis dont le Bois de la Touche et l'alignement boisé qui occupe l'escarpenent de la rive sud du lit majeur de la Claie et de l'Oust, depuis le Nord-Ouest du hameau de Bignac jusqu'à La Coudraye en passant par le mont Hersé.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Congard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,1 %), forêts (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (2,3 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Saint-Congard en breton Sant-Kongar est attestée sous la forme francisée Sanctus Congarus en 1387 [18].

Origine du nom : Cette ancienne trève de Pleucadeuc porte le nom du patron de la chapelle tréviale, devenue église paroissiale, saint Congar (ou saint Kongar), moine du Pays de Galles au VIe siècle.

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

 
Les restes du dolmen de Bignac (mutilé en 1905) au début du XXe siècle (carte postale

Le territoire de l’actuelle commune garde quelques traces de son lointain passé. Une allée couverte à Bignac (elle fut en partie démolie en 1905 par des personnes y cherchant un trésor[19].) et plusieurs menhirs, dont le menhir du Begué[20] (situé dans le Bois de la Touche et haut de 5 mètres), mentionnés au XIXe siècle, attestent une occupation au Néolithique tandis que la présence romaine a laissé peu de vestiges.

Une stèle gauloise se trouve près de l'église[21].

Moyen-Âge modifier

Au IXe siècle, cette terre de landes et d’eau est le théâtre d’événements qui contribuent à l’histoire religieuse et politique de la région : au lieu-dit Coët Leu de Bas, Nominoë aurait en 848 réuni un synode ; le lieu-dit Roga est déjà cité en 820 dans le cartulaire de Redon[22], qui place Saint-Congard « in pago Venediœ » (dans le "pays de Vannes")[23].

On y apprend que Jarnhitin, machtiern de Pleucadeuc, fait don d’un terrain à un ermite qui a charge et permission de couper, arracher, défricher tout autour. Dépendant de l’abbaye bénédictine de Redon, à partir de 834, le prieuré de Roga se heurte à une nature rude et inhospitalière, et périclite. C’est au XIIe siècle que Saint-Congard devient paroisse, alors détachée de sa voisine Pleucadeuc.

Selon Jean-Baptiste Ogée la maison noble de Brignac appartenait, en 1480, au Sieur Decastelan et celle de Billic, à X..[24].

Temps modernes modifier

 
Carte de Cassini de la paroisse de Saint-Congard (1785).

Le prieuré de Roga est abandonné au XVIIe siècle par les moines de Redon. Mais, soucieux d'une présence religieuse sur ces terres, le comte de Rieux-Rochefort, suzerain des lieux, en fait don en 1672 à l'ordre des Camaldules, fondé au XIe siècle par saint Romuald, en Italie, qui y installent une abbaye[25]. Après maintes batailles juridiques, l’établissement devient, en 1786, propriété de l'hôpital de Malestroit pour être finalement vendu comme bien national lors de la Révolution française. Quand celle-ci éclata, il ne restait que trois ou quatre religieux dans l'abbaye[26].

Il reste encore quelques murs épars témoignant des traces de cette implantation religieuse, élément important de l'histoire locale. Autre témoignage, deux grands tableaux du peintre vannetais Jean-Vincent Lhermitais (1700 - 1758) aujourd'hui conservés dans l'église du Roc-Saint-André[27].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Congard en 1778 :

« Saint-Congar ; dans un fond ; à 8 lieues à l'Est-Nord-Est de Vannes, son évêché ; à 13 lieues de Rennes et à 1 lieue et demie de Malestroit, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel, et compte 600 communiants[Note 2] ; la cure est à l'alternative. Le territoire renferme quelques terres labourables, beaucoup de landes, et un couvent de Camaldules , fondé, l'an 1670, par Henri de Guenegaud, marquis de Plancy. (...) La moyenne justice de Beslée et annexe, appartient à Madame de Boyac[24]. »

Révolution française modifier

En 1790, Saint-Congard est érigé en commune et passe en 1801 dans le canton de Rochefort-en-Terre.

Le XIXe siècle modifier

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Congard en 1853 :

« Saint-Congard : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) On voit en Saint-Congard, près du hameau de Bignac, une roche aux fées formée de cinq tables, longue de 14 mètres et large de 2 m. (...) Géologie : schiste argileux ; grès dans le nord-ouest. On parle le français [en fait le gallo][28]. »

Ces mêmes auteurs écrivent qu'on se rend aux ruines de l'ancienne abbaye en suivant les bords de l'Oust, à partir de l'écluse de Foveno[Note 3]; en 1853 l'église est détruite et les huit ou neuf cellules de moines encore debout ressemblent à des chaumières. L'abbaye était située à mi-côte d'une colline qui baignait son pied dans l'Oust, avant que la canalisation eût modifié le cours de cette rivière[29].

Le XXe siècle modifier

La Belle Époque modifier

Fin avril 1906 un agent du fisc parvint à faire sans incidents l'inventaire des biens d'église à Saint-Congard en le faisant incognito[30].

La Première Guerrre mondiale modifier

Le monument aux morts de Saint-Congard porte les noms de 51 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux Jean Dolo est tué à l'ennmi en Belgique dès le  ; Julien Magré, canonnier conducteur au 1er régiment d'artillerie de marine, meurt le dans le naufage du Mont-Viso[Note 4] ; tous les autres sont morts sur le sol français dont les deux fères Joseph (décédé en 1914) et Jean (décédé en 1918) Madouas, tous deux décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, de même que Victor Ayoul, tué à Verdun le [31].

L'Entre-deux-guerres modifier

En janvier 1936 des inondations importantes de l'Oust et de la Claie dévastèrent Saint-Congard[32].

En juillet 1936 le moulin à eau de Bégasson est détruit par un incendie[33] (déjà celui de Bellée l'avait été en 1908[34]).

La Seconde Guerre mondiale modifier

Le monument aux morts de Saint-Congard porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles André Brohan, Jean Lemoine et Jean Quelard sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France (même si Jean Quelard est mort en Belgique) ; Raymond Guiho[35] a été fusillé par les Allemands le , une stèle commémorative honore sa mémoire[36] ; Victor Bousso, prêtre résistant, a été fusillé par les Allemands dans la cour de la prison de Caen le [31].

L'après Seconde Guerre mondiale modifier

Le XXIe siècle modifier

Le parc éolien modifier

Un parc éolien, constitué de 4 éoliennes, d'une hauteur totale de 146 mètres chacune, a été autorisé par un permis de construire délivré le pour une puissance totale de 8 MW ; elles ont été construites en 2017-2018 par la société BayWa r.e.[37] et équipées du système "ProBat" pour la protection des chauves-souris[38] ; le nouveau suivi environnemental est assuré par une association de protection des chiroptères : Amikiro[39]

Le legs de Simone Ferry-Guiho modifier

En , Simone Ferry, née Guiho (dont le père était natif de ce village), décédée sans enfant, lègue la somme de 800 000  à la commune, avec comme condition que cette somme devait servir « à un investissement durable, social, scolaire ou économique », ce qui a permis la construction d'une boulangerie-pâtisserie-épicerie, qui a ouvert fin 2016[40].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1798 Jean-Pierre Albert[Note 5].   Officier municipal.
1798 1813 Mathurin Thomas[Note 6]   Laboureur.
1813 1816 François Mouro[Note 7].   Cultivateur.
1816 1828 Mathurin Yves Guillouche[Note 8]   Maréchal. Taillandier.
1828 1848 Mathurin Guillouche[Note 9]   Cultivateur. Fils de Mathurin Yves Guillouche, maire précédent.
1848 1855 Julien Marie Guillouche[Note 10]   Cultivateur.
1855 1871 Toussaint Dabo[Note 11]   Menuisier.
1871 1884 Julien Marie Guillouche   Déjà maire entre 1848 et 1855.
1884 1887 Mathurin Dabo[Note 12]   Marchand.
1888 1924 Jean-Louis Bédard[Note 13]   Agriculteur. « Catholique et breton ».
avant 1936 après 1936 Bénard    
         
1989 25 mai 2020 Daniel Brulé   A fait 4 mandats de maire, mais décide en 2020 de ne pas se représenter[41].
25 mai 2020 En cours Didier Hurtebize[42]   Retraité.
Les données manquantes sont à compléter.
 
Mairie de Saint-Congard.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].

En 2021, la commune comptait 801 habitants[Note 14], en augmentation de 8,24 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
740637677721721730716750725
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
715730748738801803828841854
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
876935959861875866857847820
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
769722697683664637702702744
2014 2019 2021 - - - - - -
747795801------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

L'église paroissiale Saint-Congard modifier

De style néo-gothique, elle date de 1881 ; en forme de croix latine], elle a été rénovée en 1998.

Son mobilier possède plusieurs objets religieux d'intérêt patrimonial : un crucifix[47], un ciboire[48], un ostensoir[49], un calice et une patène[50] et une croix-reliquaire datant de 1830[51].

Chapelles modifier

  • La commune compte plusieurs chapelles, celle de Quemper, de Foveno et de Lorette:
    • La chapelle de Quemper (XVIIe) dépendait de l'abbaye de Paimpont lors de sa construction. La chapelle est un lieu de pèlerinage et de pardon. Il y a dans la chapelle, un retable du XVIIe qui est réalisé dans le style de l’école lavalloise. A l'extérieur, des pierres sculptées portent des armoiries d'alliance de René du Maz et de Gillonne de la Marzelière, seigneur et dame du Brossay à Saint-Gravé. Ces armes se retrouvent aussi sur l’église paroissiale de Saint-Gravé et sur la chapelle de la Bogerais[52].
    • Chapelle Saint-Jacques de Foveno (XVIIe), en ruines.
    • Chapelle de Lorette (XIXe) : de plan rectangulaire, c'est une petite chapelle construite en moellons de schiste, qui a été restaurée en 1896[53].

Autres lieux d'intérêt patrimonial modifier

  • Sépultures datant du Bronze moyen.
  • Vestiges gallo-romains à Carhon (statuettes).
  • Calvaire du cimetière XVe.
  • Croix anciennes à la sortie du village, sur la route de Lorette, plusieurs croix, du XVIIe au XVIIIe, en palis de schistes, notamment la croix de Fendrement[54] et celle du cimetière[55].
  • Manoir de Foveno (XVIIe)[56].
  • Plaque commémorative de Coët-Leu-de-Bas : indiquant le passage supposé de Nominoé.
  • Les trois écluses et les trois maisons éclusières de Beaumont (Coët Leu)[57], Foveno[58] et Rieux[59].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à la bande ondée d'hermine accompagnée de six besants d'or ordonnés en orle; au franc canton de gueules chargé d'une couronne fleuronnée d'or.
Détails

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Personnes en âge de xommunier.
  3. Écluse n° 24 du Canal de Nantes à Brest.
  4. Le Mont-Viso était un cargo lancé en 1911 à Saint-Nazaire qui fut coulé le par le sous-marin allemand U 34 au large de Cherchell (Algérie)
  5. Jean-Pierre Albert, né le à Vannes, décédé le à Saint-Congard.
  6. Mathurin Thomas, né le à Pluherlin, décédé le à Saint-Congard.
  7. François Mouro, né le à Pleucadeuc, décédé le à Pleucadeuc.
  8. Mathurin Yves Guillouche, né le à Saint-Congard, décédé le à Saint-Congard.
  9. Mathurin Guillouche, né le à Coët Leu de Haut en Saint-Congard, décédé le à Coët Leu de Haunt en Saint-Congard.
  10. Julien Marie Guillouche, né le à Coët Leu de Haut en Saint-Congard, décédé le à Saint-Congard.
  11. Toussaint François Dabo, né le 20 nivôse an XIII () à Fondrémont en Saint-Congard, décédé le à Saint-Congard.
  12. Mathurin Dabo, né le à Le Pont-Ivy en Saint-Martin-sur-Oust, décédé le à Saint-Congard.
  13. Jean-Louis Bédard, né le à Saint-Congard, décédé le à Saint-Congard.
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. René Musset, « Joseph Péneau. — Etudes stratigraphiques et paléontologiques dans le Sud-Est du Massif armoricain (Synclinal de Saint-Julien-de-Vouvantes). Thèse de doctorat ès sciences, Université de Lille », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest,‎ , pages 808-809 (lire en ligne, consulté le ).
  2. André Guilcher, « Données récentes sur l'évolution morphologique de vallés bretonnes. L'Oust et la vallée de Saint-Renan », Bulletin de la Section de géographie / Comité des travaux historiques et scientifiques,‎ , pages 5 et 6 (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Congard et Pleucadeuc », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Station Météo-France « Pleucadeuc » (commune de Pleucadeuc) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Le canal », sur oust-broceliande.bzh (consulté le ).
  11. « Carrière et Ecoterre de Roga à Saint-Congard », sur mygravier.com (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Dans les archives du chapitre de Vannes
  19. « Dolmen de Bignac (Saint-Congard) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
  20. « Morbihan », sur megalithes-breton.fr (consulté le ).
  21. « Présentation de la commune de Saint-Congard », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
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  23. René Couffon, « Lilite des cités gallo-romaines et fondation des évêchs dans la péninsule armoricaine », Bulletins et mémoires / Société d'émulation des Côtes-du-Nord,‎ , page 5 (lire en ligne, consulté le ).
  24. a et b Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 4, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), pages 213 et 214.
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Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Joël Lecornec, Une tombe de l'Age du Bronze au bois de la Touche en Saint-Congard, Annales de Bretagne, no 73, 1, 1966, p. 38–41.
  • Louisette Radioyes, Traditions et chansons de Haute-Bretagne, vol. 1 : le répertoire de Saint-Congard et ses environs : 1962-1970, Paris, CNRS éd., (BNF 35799684)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier