Félibrige

association de promotion de la langue d'oc et de la culture des pays d'Oc
(Redirigé depuis Félibres)

Le Félibrige (en langue d'oc : lou Felibrige selon la norme mistralienne ou lo Felibritge selon la norme classique) est une association[1] qui œuvre dans un but de sauvegarde et de promotion de la langue, de la culture et de tout ce qui constitue l'identité des pays de langue d'oc. Son siège social est situé à Arles, au Museon Arlaten, son siège administratif est à Aix-en-Provence[2].

Félibrige
Réunion du Félibrige en 1854.
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaines d'activité
Culture occitane, Occitanisme, occitan, autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France), enseignement supérieurVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Langues de travail
Organisation
Fondateurs
Capoulié
Paulin Reynard (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Affiliation
Publications
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

Histoire

modifier

Le Félibrige a été fondé au château de Font-Ségugne (Châteauneuf-de-Gadagne, Vaucluse), le 21 mai 1854, jour de la sainte Estelle, par sept jeunes poètes provençaux : Frédéric Mistral[3], Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giéra, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan. Ensemble, ils entendaient restaurer la langue provençale et en codifier l'orthographe.

Une des premières réalisations du Félibrige fut la publication en 1855 d'un almanach entièrement rédigé en provençal, l'Armana Prouvençau (encore publié de nos jours), précédant la publication par Frédéric Mistral de Mirèio (1859) et du Tresor dóu Felibrige, premier dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc.

Son action s'est appliquée au provençal dans un premier temps et s'est étendue rapidement à l'ensemble des parlers d'oc, dès la fin du XIXe siècle. Ses fondateurs avaient émis le souhait que, dans chaque région de ce qui avait constitué jadis les provinces de langue d'oc, se créent des écoles regroupant les amoureux de cette langue. L'Escòla Gaston Fèbus fut fondée en 1896, en Béarn, sous l'impulsion de Michel Camélat et de Simin Palay. Le premier président en fut Adrien Planté, l'un des pères fondateurs avec Jean Eyt, Jean-Victor Lalanne et quelques autres.

La présence du Félibrige sur le territoire où est parlée la langue d'oc a été assurée, entre autres, par des écrivains comme :

Son action s'est particulièrement développée en Provence où la plupart des écrivains d'expression provençale se sont reconnus dans le Félibrige. Parmi eux, on peut citer Félix Gras, Xavier de Fourvière, Valère Bernard, Auguste Marin, Pierre Devoluy, Folco de Baroncelli, Joseph d'Arbaud, Bruno Durand, Marie Mauron, Francis Gag, André Chamson, Henriette Dibon, Marcelle Drutel, Marius et René Jouveau, Charles Galtier, Marcel Bonnet, André Compan, Paul Marquion, André Degioanni…

Si le Félibrige est une organisation de défense et de promotion de la langue et de la culture d'oc, son action se situe aujourd'hui au niveau de la reconnaissance de la diversité linguistique et culturelle en France et dans le monde. Il est une des deux organisations présentes sur les 32 départements de langue d'oc avec l'Institut d'études occitanes (I.E.O.) fondé en 1945.

Organisation

modifier
 
Remise d'une cigale d'argent de Maître d'œuvre du Félibrige. (Ici à Jean-François Costes par la majorale Pierrette Bérengier à Sceaux le 13 décembre 2008 et devant le portrait de Frédéric Mistral).
 
Carte de Félibre mantenèire / Mantenènço de Prouvènço 2009.

Les premiers statuts du Félibrige, en 1862, établissaient un nombre restreint de membres répartis en sept sections[4]. Depuis 1876, le Félibrige compte des félibres mainteneurs, en nombre illimité, et des félibres majoraux, au nombre de cinquante.

Les Mainteneurs (Li Mantenèire)

modifier

Les adhérents de l'association sont appelés « félibres mainteneurs » (felibre mantenèire). Ils portent comme insigne une pervenche d'argent. Ils sont répartis en sections appelées maintenances (mantenènço). Le Félibrige compte actuellement[Quand ?] six maintenances : Aquitaine, Auvergne, Gascogne-Haut-Languedoc, Languedoc-Catalogne, Limousin, Provence. Chaque maintenance est administrée par un bureau composé d'un syndic (sendi), de vice-syndics (souto-sendi), d'un secrétaire (secretàri) et d'un trésorier (clavaire).

Capouliés

modifier

Les Majoraux (Majourau)

modifier

Les « félibres majoraux » (felibre majourau) sont élus à vie par cooptation et détenteurs d'une cigale d'or, qui se transmet à leur mort comme un fauteuil d'académie. Chaque cigale porte un nom symbolique référent à une région, à une ville, à un fleuve ou à une valeur félibréenne.

Les félibres majoraux composent le consistoire qui est le gardien de la philosophie de l'association.

Le Félibrige est présidé par le capoulié qui est obligatoirement un des cinquante félibres majoraux.

Celui qui détient la responsabilité première du Félibrige est le capoulié. Le capoulié est le gardien de la coupe, symbole du Félibrige. Il est aidé dans sa charge par un secrétaire général (baile), un trésorier (clavaire) et des assesseurs (assessour).

Les assesseurs sont les représentants du capoulié dans les maintenances.

Associés

modifier

Le Félibrige est également représenté à l'étranger par des membres associés (sòci), la plupart universitaires ou traducteurs.

Congrès

modifier

Le congrès (Santo-Estello) du Félibrige se déroule chaque année dans une ville différente des pays de langue d'oc, au moment de la fête de sainte Estelle (ou à une date proche). Il donne lieu aux réunions statutaires ainsi qu'à de grandes festivités illustrant les différentes expressions de la culture des pays de langue d'oc (théâtre, musique, chanson, littérature…).

Joutes littéraires

modifier

Tous les sept ans, le Félibrige organise des joutes littéraires connues sous le nom de Grand Jo flourau setenàri. Le grand lauréat est nommé maître en Gai-Savoir (Mèstre en Gai-Sabé) et choisit la reine du Félibrige pour les sept ans à venir.

Tous les sept ans, un jury nomme le grand lauréat des Jeux floraux. Celui-ci a le privilège de choisir la Reine du Félibrige, titre honorifique qu’elle gardera pendant sept ans, jusqu'aux Grands Jeux floraux suivants.

La Reine du Félibrige prend place à la droite du Capoulié, elle prend notamment la parole au Banquet de la Coupo, elle préside la cour d’amour de la Santo-Estello, spectacle hérité des troubadours, où se mêlent danses, musiques, chants et poésies.

  • 1878 Marie Mistral ;
  • 1885 Thérèse Roumanille (désignée par Alexandrine Brémond)[6] ;
  • 1892 Marie Gasquet ;
  • 1899 Marie-Thérèse de Chevigné ;
  • 1906 Marguerite de Baroncelli ;
  • 1913 Marguerite Priolo ;
  • 1920 Marie Vinas ;
  • 1927 Sidonie Fontan ;
  • 1934 Suzanne Imbert ;
  • 1941 Yolande Coste ;
  • 1948 Jeanne Pradalié ;
  • 1954 Magali Mitan ép. Pile ;
  • 1962 Yvette Jonnekin ;
  • 1969 Mireille Fay ép. Lanchantin ;
  • 1976 Micheline Turon ép. Sapaly ;
  • 1983 Odyle Rio ;
  • 1990 Odile-Alix Dupuis ép. Legoeuil ;
  • 1997 Aline Samouillan ;
  • 2004 Véronique Fabre ép. Valanchon ;
  • 2011 Angélique Marçais ;
  • 2018 Adeline Bascaules-Bedin.

L'action du Félibrige concerne toutes les expressions (littérature, théâtre, cinéma, chanson, musique…) et tous les supports (conférences, colloques, publications, congrès et festivals…) dès lors qu'ils vont dans le sens du maintien, de l'illustration et de la promotion de la langue et la culture des pays d'oc, de préférence dans la norme mistralienne. L'enseignement de la langue de la maternelle à l'université reste une priorité pour le Félibrige. Cette action est relayée au niveau local par les écoles félibréennes et au niveau régional par les maintenances. Le Félibrige peut agir seul ou en relation avec d'autres mouvements de défense et de promotion de la langue d'oc lorsqu'il s'agit de défendre des intérêts communs, comme la reconnaissance par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ou encore la prise en compte des langues régionales dans les textes et programmes de l’Éducation nationale.

Noms du Félibrige et de ses membres

modifier

Étymologie

modifier

« Félibrige » est un nom propre qui désigne une organisation précise. Il convient de l'écrire avec un F majuscule, et non avec un f minuscule.

Le terme « Félibrige » est dérivé du terme « félibre » (felibre), terme que les fondateurs ont emprunté à un récitatif pour désigner celles et ceux voués à défendre la langue provençale. Une femme est appelée félibresse (felibresso ou felibressa). Une réunion de félibres pourra être désignée sous le nom de felibrejado.

En guise de définition du terme « félibre », Paul Ruat nous a laissé ce passage : « Et puis, si on vous demande un jour ce qu'est un félibre, vous pourrez répondre ceci : un félibre est un patriote régional qui aime son pays et qui cherche à le faire aimer; un félibre est un ouvrier de la plume et de la parole qui prend plaisir à parler la langue de son enfance que parlaient ses aïeux ; un félibre est celui qui fait valoir et connaître nos célébrités locales, nos artistes de la truelle, de la scie et du pinceau, afin qu'un rayon de ces gloires du terroir rejaillisse sur la France, pour que la grande patrie soit toujours plus belle, plus forte, plus unie »[7].

L'on a quelquefois pu gloser sur le terme de félibre en le rapprochant du mot « libre » qui signifie à la fois « livre » et « libre » en provençal, ce que l'on peut interpréter par l'esprit même du Félibrige : acquérir la liberté au travers de la culture, et en particulier de la littérature. Il n'en est rien.

Le mot pourrait venir d'une erreur populaire. Mistral dans ses « Mémoires et récits » évoque un récitatif L'Oraison à Saint Anselme, Les sept douleurs de la Vierge Marie. L'une de ces douleurs a été d'avoir perdu son fils qui était au temple, « emé li tiroun de la lèi, emé li set felibre de la lèi », « avec les scribes de la Loi, avec les sept félibres de la Loi ». « Emé li sét felibre » serait en réalité « Emé li Sefer, libre », « avec les sefers (rouleaux, en hébreu) livres de la loi ». Comme la chanson se transmettait oralement, et que personne pour ainsi dire, ne connaissait le mot « sefer », les gens auraient découpé les mots ainsi : « emé li sèt felibre de la lèi », « avec les sept félibres de la loi ». Le mot félibre, né d'un prétendu quiproquo, était, quoi qu'il en soit, orné de prestige. Car que pouvaient être ces sept félibres, sinon de grands sages ?

Pour Le Robert historique d'Alain Rey, qui qualifie l'hypothèse des « sefer, libre » de « fantaisiste », Mistral rattachait le mot félibre au bas latin fellibris, « nourrisson » (dérivé du latin fellare, « sucer »), partant de l'image ancienne qui fait des poètes les nourrissons des Muses.

Mistral lui-même, dans son Tresor dóu Felibrige écrit :

 « Ce vocable mystérieux, rapidement vulgarisé par les œuvres de ceux qui l'avaient adopté, figure depuis lors dans les dictionnaires français (Bouillet, Larousse, Littré, etc.). Son origine a exercé la sagacité des philologues et bien des étymologies ont été proposées

  1. Felibre viendrait du latin felibris ou fellebris, mot qui se trouve dans Solinus, Isidore de Séville et Papias, et que Ducange interprète par « nourrisson adhuc lacte vivens », dérivé du verbe fellare, téter, lequel fellare a donné naissance à filius, fils. Les poètes, de tout temps, ont été dénommés « nourrissons des Muses, alumni Musarum », et, comme le fait observer M. G. Garnier, alumnus, en latin, avait le sens actif et passif et désignait le disciple et le maître, comme escoulan en provençal. Il est à remarquer que le mot tiroun, qui, dans le texte populaire, semble synonyme de felibre, rappelle le verbe provençal tira signifiant aussi « téter ». Le latin tiro veut dire « novice ».
  2. Felibre viendrait du grec φιλεβραῖος / philebraïos, « ami de l'hébreu », mot qu'on trouve dans la grammaire hébraïque de Chevalier (1561) et qui a, de longue date, été appliqué dans les synagogues aux docteurs de la loi.[réf. nécessaire]
  3. Felibre viendrait du grec φίλαβρος / phílabros, « ami du beau ».
  4. Felibre viendrait de l'irlandais filea, poète, barde.
  5. Felibre viendrait du germanique felibert, dont le sens est encore inconnu.
  6. Felibre viendrait du provençal fe, libre, libre par la foi.
  7. Felibre viendrait de l'andalou filabre, dont nous ignorons le sens. La Sierra de Filabres est une montagne d'Andalousie.

Quant à l'étymologie expliquant felibre par « faiseur de livres », elle ne supporte pas l'examen, attendu qu'elle n'est pas dans le génie de la langue, car on dirait en ce cas fa-libre ou fai-libre. »

Usages courants du mot

modifier

Pour Paul Ruat, un félibre est « ouvrier de la plume et de la parole qui prend plaisir à parler la langue de son enfance que parlaient ses aïeux »[8]. Les félibres, au sens large, sont les auteurs qui créent en langue d'oc.

Normes graphiques au sein du Félibrige

modifier

Les deux normes graphiques majoritairement usitées pour la langue d'oc moderne sont la graphie dite mistralienne ou moderne, et la graphie dite alibertine ou classique. Concernant le Félibrige, celui-ci a défendu dès ses débuts la norme mistralienne, conçue par Joseph Roumanille et développée par Frédéric Mistral, d'où son nom. Aujourd'hui, les félibres de la Maintenance de Provence du Félibrige et une partie de la Maintenance du Languedoc continuent dans leur grande majorité à utiliser la norme mistralienne (ce qui revient à dire qu'en Provence, ceux qui utilisent la norme classique se retrouvent dans d'autres organisations culturelles que le Félibrige) alors même que dans les autres maintenances, c'est la norme alibertine (du nom de Louis Alibert) qui est majoritairement employée.

Même si le Félibrige accepte en son sein ces deux normes linguistiques, il est moralement dépositaire de la norme mistralienne en ce qui concerne sa gestion et son développement.[réf. nécessaire] Les actes du Félibrige sont rédigés en graphie mistralienne.

Lou Tresor dóu Felibrige

modifier

Lou Tresor dóu Felibrige (littéralement Le Trésor du Félibrige ; Lo Tresaur dau Felibritge, selon la norme classique) est le grand dictionnaire de langue occitane (centré sur le provençal), composé par l'écrivain de langue d'oc et prix Nobel de littérature Frédéric Mistral, avec le sous-titre : « Dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne »[9].

Grands jeux floraux

modifier

Depuis leurs origines, les Jeux floraux ont pour vocation d'encourager la création littéraire en langue d'oc. Dans cette tradition, le Félibrige propose un concours littéraire tous les sept ans depuis 1978 : les Grands jeux floraux du Félibrige. Plusieurs sections sont proposées comme les poésie, prose, théâtre, études, pédagogie et didactique, chanson, clip et film sur DVD ou diaporama et des lauréats et des grands lauréats sont proclamés.

Le jury nomme le Grand lauréat. Celui-ci a le privilège de choisir la Reine du Félibrige, titre honorifique qu’elle gardera pendant sept ans, jusqu'aux Grands jeux floraux suivants.

Grands lauréat des Jeux floraux

Santo-Estello

modifier

La Santo-Estello (« Sainte Estelle »), congrès du Félibrige, se tient annuellement depuis 1876 dans une ville d'Occitanie (région culturelle), majoritairement en Provence[10].

Les traditions félibréennes

modifier

Félibrée de Sceaux et le jardin des Félibres

modifier

La ville de Sceaux a été déclarée « cité félibréenne » en 1950, eu égard à la tradition félibréenne encore bien présente en cette ville depuis le premier hommage rendu par les félibres parisiens au fabuliste méridional Florian qui y est enterré. Un jardin des Félibres qui compte aujourd'hui onze bustes a concrétisé cette tradition tout comme l'organisation tous les ans d'une félibrée.

Félibrée du Périgord

modifier

Félibrée du Comminges

modifier

L'Escolo deras Pireneos organise sa première félibrée en 1905 à Saint-Gaudens. Les suivantes sont organisées chaque année en des lieux différents et prennent de l'ampleur. D'abord constituée de séances littéraires, de présentations de Jeux floraux et de banquets, le programme de ces journées s'étoffe avec des spectacles et des animations.

L'Escolo deras Pireneos dissolue en 1999, d'autres associations ont pris le relais comme l'école félibréenne Nati vati toti comengesi. Cette manifestation perpétue ainsi une mission de sauvegarde, de diffusion et de valorisation du patrimoine linguistique, culturel et ethnologique du terroir gascon.

Notes et références

modifier
  1. Ses statuts de 1876 sont approuvés par le préfet des Bouches-du-Rhône le 4 mai 1877. Elle est déclarée selon la loi du 1er juillet 1901 à la Préfecture d’Avignon le 20 juin 1905 - Journal officiel en date du 27 juin 1905. Source : site du Félibrige.
  2. Siège social déclaré le 20 juillet 1911, siège administratif depuis le 30 juin 1992 à : Parc Jourdan, 8 bis avenue Jules Ferry à Aix-en-Provence. Source : site du Félibrige.
  3. Janine Durrens, Coutumes et traditions en Périgord, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 32 p. (ISBN 978-2-905983-29-9), p. 25.
  4. Raymond Lefèvre, Catalogue félibréen et du midi de la France, Marseille, Ruat, 1901
  5. (en) « This website is temporarily unavailable », sur felibrige.org (consulté le ).
  6. « Crounico felibrenco. II. », dans Armana prouvençau pèr lou bèl an de Diéu 1886, Avignon, Roumanille, 1886, p. 10. Lire en ligne.
  7. Paul Ruat in Charradisso sus Calendau, Marseille, 1909, p. 14
  8. Paul Ruat félibre et pédagogue de Georges Bonifassi.
  9. « Dictionnaire du félibrige », sur felibrige.org/dictionnaire (consulté le )
  10. À deux exceptions toutefois, où le congrès s'est tenu à Sceaux (Hauts-de-Seine) (Calamel et Javel 2002, p. 107).

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • La Plume, revue littéraire artistique et sociale, Paris, dir. Léon Deschamps, n° 53 du 1er juillet 1891, p. 213–237 du recueil annuel. Numéro consacré au Félibrige à l’occasion de la mort de Joseph Roumanille. (lire en ligne)
  • Louis Bayle, Considérations sur le Félibrige, Toulon, L'Astrado prouvençalo, (ISBN 2-85391-008-3). 
  • Firmin Boissin, Frédéric Mistral et les Félibres, 1879, E-J Savigné imprimeur-éditeur, Vienne. Lire en ligne
  • Simon Calamel et Dominique Javel, La langue d'oc pour étendard : les félibres (1854-2002), Toulouse, Privat,
  • Frédéric Donnadieu, Les Précurseurs des félibres, 1800-1855, Paris, Quantin, (OCLC 14770807) lire en ligne sur Gallica
  • Eugène Lintilhac, Les Félibres, 1895, édition Alphonse Lemerre, in-12°, 136 p. Première partie - Félibres et Félibrige : L'énigme du Félibrige : les félibres de Paris, Cigaliers et félibres de Paris, le royaume poètique de Sainte-Estelle le capoulié Félix Gras, Un jour de printemps chez Mistral. Deuxième partie - Théodore Aubanel, La genése du Félibrige et Aubanel, le mouvement de Mistral, Jasmin, l'œuvre d'Aubanel.
  • Pierre Fabre, Mistral en Héritage, Marseille, Autres Temps, 2002
  • Pierre Fabre, Les Félibres Majoraux de 1876 à 2006, Aix-en-Provence, Félibrige, 2006
  • Gaston Jourdanne, Histoire du Félibrige, 1897 (réédition CPM, 1980)
  • Louis Guiraud, ' Au sujet des Félibres rouges', Édition à compte d'auteur, 1991
  • Stéphane Giocanti, La Renaissance du Sud, la grande épopée des littératures d'Oc, éditions du Cerf, 2022
  • René Jouveau, Histoire du Félibrige (4 volumes), Nîmes, Imprimerie Bené, 1970-1984
  • Philippe Martel, Les Félibres et leur temps. Renaissance d'oc et opinion (1850-1914), Bordeaux, PUB, 2010 (thèse de doctorat, 1993)
  • Pierre Miremont, Jean Monestier, Le Félibrige et la Langue d'Oc, Périgueux, Lo Bornat, 1985
  • Robert Maumet, Au Midi des Livres ou l'histoire d'une liberté : Paul Ruat, 1862-1938, Préface de Jean-Claude Gautier, Marseille, Tacussel, 2004.
  • (oc) Frédéric Mistral et Victor Tuby (dir.), Lou Tresor dóu Felibrige ou dictionnaire provençal-français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, vol. Tome 1, partie 1, A-Coum. ; Tome 1, partie 2, Coum.-F ; Tome 2, partie 1, G-Pous. ; Tome 2, partie 2, Pous.-Z. Reproduction en fac-similé de l'édition de Paris : Delagrave, 1932, Genève ; Paris, Slatkine éd. de l'Unicorne, (ISBN 2-05-100605-9, BNF 37386890)
  • Émile Ripert, La Renaissance Provençale, Paris, Librairie Champion, 1918
  • Émile Ripert, Le Félibrige, Paris, Armand Colin, 1924 ; réédition Éditions Jeanne Laffitte, 2001 (ISBN 2-86276-363-2)
  • André Tartanson, Istòri Nostro - Avignon (à compte d'auteur)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier