Paul Mariéton

écrivain français
Paul Mariéton
Fonctions
Majoral du Félibrige
-
Chancelier du Félibrige
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Benoît Jean René Paul MariétonVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Lou Bèu Counquistaire, Sernin SantyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Félibrige
Société des félibres de Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Paul Mariéton, né le [1] à Lyon (Rhône) et mort le à Nice (Alpes-Maritimes), est un écrivain français de langue provençale (langue d'oc).

Biographie modifier

Fils d'un agent de change de Lyon, Paul Mariéton se passionne pour le félibrige[2]. En 1883, il crée, avec des amis érudits de Lyon, « L’École de la soie », une école félibréenne de Lyon[2]. Deux ans plus tard, il fonde la Revue félibréenne [lire en ligne] qu'il dirige jusqu’en 1909[3]. Il est élu Majoral du Félibrige (Cigalo di Jardin) en 1891 alors qu'il en était le Chancelier depuis 1888.

Il devient un confident de Frédéric Mistral[4] et est membre de l'Académie de Vaucluse[5].

En 1899, Paul Mariéton est responsable des Chorégies d’Orange[2] et selon l'universitaire René Grosso, son engagement jusqu'à sa mort, permet d'« assurer définitivement l'existence de la manifestation »[6].

Il passe chaque année ses vacances, lorsqu'il est enfant au château de la Bécassinière, à Péronnas dans l'Ain, acheté par son père à Monsieur Arlès-Dufour. La belle bibliothèque qu'il renferme et lui appartenant est, selon ses dernières volontés, expédiée à Orange.

Bibliographie modifier

  • À travers la Provence classique. Saint-Remy, les Baux, Arles grecque et chrétienne
  • Discours de M. Paul Mariéton, président de la Société des félibres de Paris,
  • Le Félibre Auguste Fourés. (.)
  • Un félibre irlandais : W. C. Bonaparte-Wyse, 1882
  • Un félibre limousin : Joseph Roux, 1883
  • Le Félibrige devant la patrie et l'école, 1886
  • Fête de Sainte-Estelle (Sceaux, ). Rapport sur le concours des jeux floraux du Félibrige de Paris
  • Les Flamands, à propos de la mort de Henri Conscience, 1884
  • Frédéric Mistral, 1909
  • Frédéric Mistral, notice biographique 1899
  • Hippolyta, 1902
  • Une histoire d'amour : George Sand et A. de Musset, 1897
  • Une histoire d'amour, les Amants de Venise, George Sand et Musset. Édition définitive, avec des documents inédits, 1903
  • L'Idée latine, 1883
  • Jasmin, 1798-1864, 1898
  • Vial, Eugène (1863-1942), Marceline Desbordes-Valmore et ses amis lyonnais, d'après une série de lettres inédites recueillies par Paul Mariéton et annotées par Eugène Vial...
  • Critobule, 1920
  • Souvenance, poésies, avec préface de Joséphin Soulary et lettre de Frédéric Mistral, 1884
  • La Terre provençale, journal de route, 1890
  • Le Théâtre antique d'Orange et ses chorégies. Suivi d'une chronologie complète des spectacles depuis l'origine, Éditions de la Province, 1908
  • Théodore Aubanel, 1883
  • La Vénus de Milo, 1883
  • La Viole d'amour.
  • "Le livre de Mélancolie" poèmes, Alphonse Lemerre Éditeur, 1896

Iconographie modifier

Notes et références modifier

  1. Archives municipales de Lyon, 2e arrondissement, année 1862, acte de naissance no 2515, cote 2E679
  2. a b et c Claude Tourniaire, « L’École de la soie, une société félibréenne à Lyon », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, vol. 134, no 6,‎ , p. 73–76 (lire en ligne, consulté le )
  3. page de la mairie de Sceaux
  4. Charles Armand Klein, Bonjour monsieur Mistral, Équinoxe, (ISBN 9782841358526), p. 81
  5. a b et c « Les dossiers de la mission de l'inventaire historique », Archives municipales d'Avignon,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  6. René Grosso et Impr. A. Barthélemy, Histoire de Vaucluse, t. 2, A. Barthélemy, (ISBN 2-87923-010-1, 978-2-87923-010-8 et 2-87923-011-X, OCLC 468300290, lire en ligne), p. 348

Voir aussi modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier