Dakar

capitale du Sénégal

Dakar
Blason de Dakar
Héraldique
Drapeau de Dakar
Drapeau
De haut en bas, de gauche à droite : Monument de la Renaissance africaine, Gorée, mosquée de la Divinité, Place de l’indépendance, plage de Ngor.
Administration
Pays Drapeau du Sénégal Sénégal
Région Dakar
Département Dakar
Maire
Mandat
Barthélémy Dias (YAW)
2022-2027
Démographie
Gentilé Dakarois
Population 1 250 000 hab. (2023[1])
Densité 10 331 hab./km2
Population de l'agglomération 4 250 000 hab.
Géographie
Coordonnées 14° 43′ 55″ nord, 17° 27′ 26″ ouest
Altitude 27 m
Min. 0 m
Max. 104 m
Superficie 12 100 ha = 121 km2
Localisation
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Dakar
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
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Dakar

La ville de Dakar (en wolof : Ndakaaru) est la capitale de la république du Sénégal et de la région de Dakar. Elle compte 1 056 009 habitants[1] sur les 3 630 000 habitants (estimation 2018[2]) que compte l'ensemble de la région de Dakar. C'est une des quatre communes historiques du Sénégal et l'ancienne capitale de l'Afrique-Occidentale française (AOF).

Carte
Carte interactive de Dakar
Photographie aérienne de Dakar en 2011 depuis la station spatiale internationale.

Sous la double action des apports migratoires depuis les campagnes et de l'accroissement naturel, la région de Dakar s'est très rapidement développée. Elle est ainsi passée de 400 000 habitants en 1970 à 3,6 millions d'habitants en 2018 soit une augmentation de près de 5 % par an. Métropole macrocéphale, elle accueille la moitié de la population urbaine du pays.

Sa situation à l'extrémité occidentale de l'Afrique, sur l'étroite presqu'île du Cap-Vert, a favorisé l'installation des premiers colons, puis le commerce avec le Nouveau Monde, et lui confère une position privilégiée à l'intersection des cultures africaines et européennes. Organisatrice du premier Festival mondial des Arts nègres voulu par le président Léopold Sédar Senghor en 1966, la ville est le siège de l'Institut fondamental d'Afrique noire et de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest.

N'occupant que 0,28 % du territoire national, la région de Dakar regroupe sur 550 km2, 25 % de la population et concentre 80 % des activités économiques du pays[3].

Toponymie modifier

Le nom de Dakar apparaît pour la première fois sur une carte en 1750 lorsque le botaniste français Michel Adanson effectue un croquis du Cap-Vert[4].

Dakar pourrait être la version francisée de ndakarou, l'appellation locale, dont l'étymologie reste incertaine, peut-être dérivée de l'expression wolof deuk raw signifiant « ce qui s'y installe sera en paix »[5] ou encore de dekk-raw, une association de dekk (pays) et raw (s'échapper)[6]. Selon la même source, il pourrait aussi s'agir du terme wolof dakhar, qui désigne le tamarinier, un arbre très présent sur la côte à l'arrivée des Lébous au XVIe siècle.

La localité étant évoquée dans certains documents[7] sous le nom de « d'Accard », on a également pu y voir la référence à un négociant ou marin français peu connu de la fin du XVIIe siècle, nommé Accar ou d'Accard.

Histoire modifier

 
L'île de Gorée vers 1747.

Dakar ou encore la presqu’île du Cap-Vert a toujours été administrée par un gouvernement de la République lébou depuis 1793[8]. D'ailleurs quand les premiers colons débarquent à Dakar, ils trouvent sur place les Lébous. La République lébou qui existe toujours a fait face aux colons avec courage et détermination pendant des années. Les colons les respectaient de par leur attitude noble. Traditionnellement pêcheurs, agriculteurs, ils étaient aussi de remarquables commerçants.

Les origines modifier

Les grattoirs, poinçons, haches, colliers de coquillages et autres vestiges découverts sur la côte occidentale de la presqu’île du Cap-Vert (pointe des Almadies, Ouakam) ou bien à l’est (Hann, Bel-Air) attestent d’une présence humaine sporadique sur la façade atlantique dès le Paléolithique, puis d’un peuplement de l’ensemble de la péninsule au Néolithique.

Les premiers habitants sont des Mandingues. Ce sont eux que découvre le navigateur portugais Dinis Dias lorsqu’il débarque sur ces rivages en 1444. À la fin du XVe siècle des pêcheurs lébous fuyant le Tekrour, un royaume situé au nord-est du fleuve Sénégal, commencent à s’y établir. Au XVIIe siècle, leur village ne comporte qu’une trentaine de huttes[9]. Dans l’intervalle l’île de Gorée toute proche, que Dinis Dias avait d’abord nommée Palma, attise davantage les convoitises. Prise et reprise une quinzaine de fois, par les Hollandais (qui la rebaptisent Goed Reed, bonne rade), les Anglais et les Français, l’île connaît une histoire plus mouvementée. Quant à Dakar, la localité voit son nom matérialisé pour la première fois sur une carte lorsqu’en 1750 le naturaliste français Michel Adanson le fait apparaître sur un croquis du cap Vert. En 1843, elle ne comprend toujours, selon le témoignage de Paul Boutet[10] que « plusieurs centaines de cases, toutes construites dans le même genre […], toutes en roseaux, de forme cylindrique et recouvertes à peu près comme les ruches d’abeilles de nos pays ».

L'empreinte coloniale modifier

 
Dakar en 1850.
 
Dakar en 1888.

Tandis que Gorée s'enrichit grâce au commerce de l'arachide dont les notables mulâtres sont les initiateurs, la démographie galopante fait que ces derniers et leurs épouses signares se sentent bientôt à l'étroit sur la petite île ; c'est la raison pour laquelle, la signare Anna Colas Pépin, son époux François de Saint Jean, maire de Gorée, et le conseil municipal de l'île, demandent la création de la ville nouvelle de Dakar à deux reprises le 3 janvier 1846 et le 25 janvier 1848. Les notables mulâtres de Gorée ne craignent plus les possibles incursions du damel du Cayor et exigent de l'administration coloniale avant même l'abolition de l'esclavage des terres et une aide financière pour leurs ex-serviteurs ; un certain nombre de nouveaux propriétaires de terrain à Dakar sont ainsi d'ex-serviteurs des Signares[11]. L'idée d'une expansion sur le continent fait son chemin. Sous le Second Empire, les troupes françaises, conduites par le capitaine Protet, prennent possession de la côte en 1857. Un petit fort y est construit, sur lequel le pavillon français est hissé. Dakar reste pourtant un « véritable labyrinthe de rues et d'impasses, de tours et de détours »[12], au milieu de la brousse et des dunes. Malgré la construction de quelques maisons de commerce, la bourgade n’est pas encore une vraie ville. Le colonel du génie Émile Pinet-Laprade est son véritable fondateur. Un premier plan cadastral est élaboré en . La construction du phare des Mamelles est lancée en 1859, les travaux du port commencent en 1860. Un nouveau plan d’alignement de la ville est proposé par Pinet-Laprade en .

La nouvelle cité ne se développe pas sans mal. En 1869, une épidémie de choléra fait des ravages et Pinet-Laprade y succombe lui-même le . En 1872, un « statut communal » (dit des « quatre communes ») est accordé à la population, ce qui donne une citoyenneté. Alors que Dakar devient centre d’arrondissement à la place de Gorée en 1875, des résistances subsistent, comme en témoignent ces observations du colonel Canard : « Les propriétaires de terrains où l’on pourrait bâtir habitent tous à Gorée et ne paraissent pas disposés à faire construire des maisons à Dakar » (1876) ; « Dakar est toujours très calme, il est même triste. Peu de maisons, peu d’habitants, peu de commerces et pas d’industrie » (1878)[13]. La raison de cette présence faible des notables goréens à Dakar est que la ville de Rufisque sur la petite côte connaissait un développement économique important grâce à l'arachide ; ces familles bourgeoises mulâtres et nègres préféraient donc s'installer majoritairement dans cette ville. Ce n'est que lorsque la ville de Dakar eut un quai moderne et que le Warf de Rufisque devint obsolète qu'ils s'installèrent massivement à Dakar. Un nouveau plan cadastral est élaboré en 1876 et deux ans plus tard Dakar compte environ 1 600 habitants. Le Dakar devient une commune distincte. Elle ne dépend plus de Gorée et Jean Alexandre devient son premier maire le . De gros travaux d’aménagement et d’assainissement sont entrepris. La population de Dakar atteint 8 737 habitants, alors que Gorée n’en compte que 2 100.

 
Travaux du port vers 1908.

En parallèle, notamment avec la construction de la gare et de la ligne de chemin de fer, la ville rivalise aussi avec Saint-Louis. Elle l’emporte pourtant en devenant en 1902 la capitale de l’AOF (Afrique-Occidentale française). Son premier gouverneur général, Ernest Roume, lance de gros travaux d’urbanisme, parmi lesquels figurent le Palais du gouverneur, l’actuel Palais présidentiel, ainsi que le marché Kermel.

De 18 500 en 1904, Dakar passe à 25 000 habitants en 1909 et devient le premier port du Sénégal. La reconstruction de la gare ferroviaire est entreprise et l’Hôtel de ville est édifié en 1918.

 
Le dépôt du chemin de fer vers 1910.

Blaise Diagne qui a obtenu la citoyenneté pleine de tous les habitants des quatre communes en 1916, est élu maire de Dakar en 1920 et le restera jusqu’à sa mort en 1934. En 1921, la capitale compte 32 440 habitants dont 1 661 Européens, alors que l’île se dépeuple progressivement pour se réduire à 700 habitants en 1926. Gorée est finalement rattachée à Dakar en 1929. Pendant cette période on observe une vague d’immigration libanaise ; cette immigration libanaise a en réalité commencé dès 1890 à Saint Louis. Dans la capitale ces nouveaux venus s’intègrent le plus souvent dans le petit et moyen commerce. La cathédrale du Souvenir africain est inaugurée le en présence de nombreuses personnalités dont Blaise Diagne. Une des cloches de la Cathédrale est offerte par Armand-Pierre Angrand et sa famille. À la fin des années 1930, l'agglomération compte 100 000 habitants.

Pendant la Seconde Guerre mondiale le contrôle de l'AOF constitue un enjeu non négligeable. Une tentative de débarquement des Alliés (Opération Menace) échoue le , au bout d'une lutte fratricide connue sous le nom de bataille de Dakar.

Une capitale cosmopolite modifier

En 1947, le président Vincent Auriol est le premier chef d’État français à se rendre en visite officielle en Afrique noire[14]. À ce moment-là, Dakar compte environ 135 000 habitants. L'essor démographique engendre une pénurie de logements, d'emplois et de matières premières. Le le général de Gaulle se rend à son tour à Dakar où il est accueilli fraîchement par des manifestants réclamant l’indépendance du pays[15], qui se concrétisera deux ans plus tard. Dakar devient d'abord la capitale de l'éphémère Fédération du Mali, puis celle de la République du Sénégal le .

Dans la foulée de la décolonisation, la Grande Mosquée de Dakar est édifiée en 1964.

En , le siège de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) est transféré de Paris à Dakar[16].

Plusieurs réformes portant sur la décentralisation et la déconcentration marquent des étapes importantes dans l'évolution de la commune, d’abord en 1972, puis en 1983 et surtout en 1996 lorsque la commune de Dakar est découpée en 19 communes d'arrondissement.

Le , le Monument de la Renaissance africaine est inauguré pour le cinquantenaire de l'indépendance sénégalaise. Il est haut de 52 mètres et a été construit par des Nord-Coréens. Peu avant son inauguration, des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de Dakar pour demander la démission de Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, car cette statue a coûté entre 9 milliards[17] et 15 milliards de francs CFA[18] (15 à 23 millions d'euros) alors que le pays connaît une crise économique et que la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté[19].

L'agglomération dépasse depuis 2010 les trois millions d'habitants et son engorgement croissant (pas facilité par la position géographique de la ville qui lui permet difficilement de s'étendre) constitue un défi majeur pour les transports, le développement et l'environnement, à tel point que la fondation d'une nouvelle capitale administrative est à l'étude depuis cette même année[20].

Géographie modifier

 
Plage à Dakar.

Dakar est située à 167 km au nord-ouest de Banjul, à 408 km au sud-sud-ouest de Nouakchott, à 705 km au nord-ouest de Conakry et à 1 046 km à l'ouest-nord-ouest de Bamako. La cité se trouve sur un ancien volcan — aujourd'hui surmonté par le phare des Mamelles — qui aura donné, après une longue érosion, le promontoire rocheux de la presqu'île du Cap-Vert, l'île de Gorée au sud, les îles de la Madeleine à l'ouest et l'île de Ngor au nord. Du Plateau administratif aux faubourgs tentaculaires de Pikine et Guediawaye, le Grand Dakar s'étend sur la quasi-totalité de la presqu'île du Cap-Vert.

Climatologie modifier

Dans une zone subtropicale désertique, Dakar bénéficie d'un microclimat de type « désert doux » (BWn) dans la classification de Köppen, influencé par les alizés maritimes et la mousson[21]. La saison chaude et humide s'étend de juin à octobre avec des températures avoisinant 27 °C et un pic de précipitations en août (250 mm). Des inondations exceptionnelles se sont produites en . Pendant la saison sèche et un peu plus fraîche qui commence en novembre et dure jusqu'en mai, il ne pleut pratiquement pas (environ 1 mm par mois)[22].

Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Température mensuelle moyenne minimale (°C) 15 16 18 19 21 21 22 23 23 23 20 18 20
Température mensuelle moyenne (°C) 18 19 20 21 22 23 24 25 24 23 22 21 22
Température mensuelle moyenne maximale (°C) 21 21 22 23 24 26 27 27 26 24 23 22 24
Précipitations
(hauteur moyenne en mm)
2 1 0 0 0 8 0 117 87 19 0 3 237
Source: [1]

Population modifier

Depuis 1955, l'évolution démographique de la ville de Dakar a été :

1955 1960 1976 1988
231 000302 920514 656686 999
2002 2013 2023 -
955 8971 146 0521 250 000-
Sources[23],[24]:


Dakar est l'une des plus grandes villes d'Afrique, sa croissance démographique est importante et son nombre d'habitants s'élève rapidement. D'une population de 400 000 habitants dans les années 1970, l'exode rural l'a fait plus que quadrupler en 20 ans.

Lors du recensement de 2002 la population des 19 communes d'arrondissement s'élevait à environ 955 897 personnes, pour 143 165 ménages et 77 960 concessions.

Au dernier recensement général de la population, de l'habitat, de l'agriculture et de l'élevage (RGPHAE) publié en , Dakar comptait 3 139 325 habitants en 2013, soit près du quart de la population totale du Sénégal (23,2 % - 13 508 715 habitants) sur une superficie représentant seulement 0,3 % de la superficie totale du pays. Avec 3 139 325 personnes, la région se classe parmi les 50 premières villes les plus peuplées d'Afrique.

Pollution modifier

La qualité de l'air à Dakar est mauvaise en raison des particules fines provenant en partie du désert. À Dakar, comme dans de nombreuses autres villes d'Afrique, la concentration de microparticules toxiques (PM10 et PM2.5)[25] ainsi que le taux de pollution atmosphérique dépasse 7 fois les taux de pollutions autorisés selon les normes internationales[26].

De ce fait, la mairie de Dakar a mis en place plusieurs recommandations sanitaires comme limiter les activités sportives ou encore consulter un médecin si besoin.

La ville de Dakar génère également énormément de déchets. Pour lutter contre ce problème, la ville a mis en place la direction de la planification et du développement durable. En effet, la gestion des ordures est problématique car plusieurs acteurs interviennent, dans une cohésion difficile. En 2015, le maire avait proposé que la thématique énergie-climat soit privilégiée.

Les collectivités territoriales sont des acteurs essentiels à l'adaptation au changement climatique (ex. : COP 21). Les collectivités territoriales mobilisent les multiples acteurs locaux pour favoriser les évolutions de comportements des citoyens. Au-delà de la réflexion sur la question climatique, les séminaristes sont allés à la rencontre de terrains et d'acteurs clés du territoire de Dakar[27].

Depuis le début des années 2010, les pics de pollution tendraient à s'intensifier[28].

Transports modifier

 
Taxi et bus à Dakar.

La presqu’île attire rapidement l'attention des premiers navigateurs et les premiers colons savent d’emblée tirer profit de la position stratégique de la ville pour développer les échanges commerciaux, y compris dans le cadre de la traite négrière atlantique. Le climat favorable ainsi qu’une rade en eau profonde des plus sûres constituent autant d’atouts supplémentaires, que l’administration coloniale cultive en construisant notamment un port et une gare. Un chemin de fer est construit, reliant Dakar à Saint-Louis.

Le 21 mars 2022, la ville de Dakar annonce l'acquisition de bus électriques dans l'optique de désengorger la capitale car les embouteillages coûtent chaque année 152 millions d'euros à la ville[29]. Les premiers bus sont entrées en service au début de 2024[30].

 
BRT de Dakar lors de tests en 2023

Bus modifier

La ville possède un système d'autobus public, le Dakar Dem Dikk[31], lancé en 2000. Il compte 45 lignes, 1086 arrêts et transporte plus de 40 millions de passagers annuellement[32].

Le BRT (Bus Rapid Transit) est une ligne de BHNS dont les travaux ont commencés en 2020 et qui a été inaugurée en janvier 2024 par le président du Sénégal Macky Sall. Elle relier le centre-ville de Dakar jusqu'à Guédiawaye et doit permettre, grâce à ses 121 bus entièrement électriques, de transporter 300 000 passagers par jour, avec l'objectif de désengorger les rues de la capitale[30].

 
Le Train Express Régional (TER) de Dakar, en 2019

Train express régional (TER) modifier

Le Train express régional est en service depuis le entre la gare de Dakar et Diamniadio. D'une longueur de plus de 36km, il peut aller jusqu'à une vitesse de 160km/h et transporte 60 000 passagers par jour. Il compte actuellement 13 stations, mais une quatorzième ouvrira en 2024, permettant de relier la ville à l'Aéroport International Blaise Diagne.

Taxi modifier

Le réseau de transports en commun à Dakar est très dense, avec divers types de véhicules utilisés, comme le Ndiaga Ndiaye ou encore les minicars. L'image de la ville est indissociable de ses taxis jaunes et noirs et de ses « cars rapides » hauts en couleur et parés d'inscriptions (Alhamdulillah le plus souvent), auxquels s'ajoutent aujourd'hui des minibus blancs privés. Les embouteillages sont fréquents, notamment à l'entrée de l'agglomération, de même que les chantiers de construction et de travaux publics.

Réseau routier modifier

Trois axes routiers transafricains passent par Dakar:

  1. Transafricaine 1 (TAH 1) (en), Le Caire - Dakar
  2. Transafricaine 5 (TAH 5) (en), Dakar - N'Djamena
  3. Transafricaine 7 (TAH 7), Dakar - Lagos

Dakar compte un réseau de voies rapides et de routes principales. On y trouve la première autoroute du Sénégal, l'Autoroute A1, ainsi que la future autoroute A3. La ville est le centre névralgique du réseau routier du pays, et on y trouve plusieurs routes nationales, comme la N1 ou la N2.

Transport aérien modifier

 
Aéroport International Blaise Diagne

La ville est reliée par le transport aérien avec l'aéroport international Blaise-Diagne qui a ouvert fin 2017, remplaçant l'ancien aéroport international Léopold-Sédar-Senghor. Il a accueilli plus de 2,9 millions de passagers en 2023[33].

Dakar trouve aussi sa place dans l’histoire de l’aviation. La première liaison aéropostale Toulouse-Dakar est établie en 1925. Le , l'un des deux premiers vols supersoniques commerciaux, par avions Concorde, est celui d'Air France, sur la ligne Paris-Dakar-Rio de Janeiro[34].

Transports maritimes modifier

La ville abrite le port autonome de Dakar, le plus grand du pays et le neuvième plus grand de l'Afrique.

Politique et administration modifier

Organisation territoriale modifier

 
Les dix-neuf communes de la ville-département de Dakar.

De plus en plus peuplée, la ville-département a été découpée en 1996 en 19 communes d'arrondissement (regroupées en quatre arrondissements départementaux), avant qu'elles soient toutes érigées en communes de plein exercice depuis 2013.

La plus étendue est Yoff, au nord, mais c'est à Dakar-Plateau, dans la pointe sud, que se concentrent l'activité économique et la plupart des institutions : Dakar-Plateau est le chef-lieu de son arrondissement, du département de Dakar, de la région de Dakar et la capitale du pays. Diverses institutions nationales ou ambassades et bureaux d'organisations internationales se répartissent toutefois sur les communes de ses quatre arrondissements.

Les plus touristiques sont Ngor sur la pointe des Almadies à l'ouest et surtout l'île de Gorée à l'est.

Le département de Dakar est constitué de quatre arrondissements et 19 communes d'arrondissement.

Arrondissements Population
(2013)
Superficie
(km2)
Communes d'arrondissement
Almadies 211 315 30,1 Mermoz-Sacré-CœurNgorOuakamYoff
Dakar Plateau 189 486 14,7 Dakar-PlateauFann-Point E-AmitiéGueule Tapée-Fass-ColobaneMédina
Grand Dakar 306 728 18,9 BiscuiterieDieuppeul-DerkléGrand DakarHann Bel-AirHLMSicap-Liberté
Parcelles Assainies 438 527 14,7 CambérèneGrand YoffParcelles AssainiesPatte d'Oie
Total 1 030 594 78,4

Liste des maires modifier

 
L'hôtel de ville vers 1920.

Après la révocation de Khalifa Sall le , la première adjointe Soham El Wardini assure provisoirement l'interim[35], puis est élue maire de Dakar depuis le [36]. Barthélémy Dias lui succède le .

Liste des maires successifs depuis 1887[37]
Période Identité Étiquette Qualité
1887 1892 Jean Alexandre    
1892 1896 Charles de Margueritte Monfort    
1896 1898 Jean Alexandre    
1898 1903 Fernand Marsat   Pharmacien
1903 1908 Edmond Teisseire    
1908 1919 Émile Germain Masson    
1919 1920 Lavie    
1920 1921 Blaise Diagne Parti républicain-socialiste Haut-fonctionnaire
Député français (1914-1934)
1921 1924 Jules Sergent    
1924 1934 Blaise Diagne Parti républicain-socialiste Haut-fonctionnaire
Député français (1914-1934)
1934 1939 Armand Angrand    
1939 1943 Martine    
1943 1945 Alfred Goux    
1945 1961 Amadou Lamine-Guèye SFIO, Parti sénégalais d'action socialiste  
1961 1964 Joseph Gomis    
1964 1978 Samba Gueye    
1978 1979 Lamine Diack    
1979 1984 Amadou Clébor Sall    
1984 2002 Mamadou Diop   Magistrat
Ministre de la Santé
2002 2009 Pape Diop PDS Homme d'affaires
Président de l'Assemblée nationale (2002-2007)
Président du Sénat (2007-2012)
2009 31 août 2018[38] Khalifa Sall Parti socialiste  
29 septembre 2018 23 janvier 2022 Soham El Wardini Alliance des forces de progrès  
23 janvier 2022 En cours Barthélémy Dias PS  

Jumelages modifier

 
Jumelages et partenariats de Dakar. 
Jumelages et partenariats de Dakar. 
VillePaysPériode
Ann Arbor États-Unis
 Bakou[39],[40] Azerbaïdjan
 Bamako[41] Malidepuis
 Bissau Guinée-Bissau
 Brazzaville[42] République du Congodepuis
 Dijon France
Douala Cameroundepuis
Ispahan Iran
Jérusalem Est Palestine
 Kinshasa[42] République démocratique du Congodepuis
 Marseille Francedepuis
 Milan[43] Italiedepuis le
Niamey Niger
 Oran Algérie
 Rosario[44],[45] Argentinedepuis le
Sfax Tunisiedepuis
 Taipei République de Chine (Taïwan)depuis
 Washington États-Unis

Ambassades, consulats et représentations étrangères modifier

En 2021, 95 pays sont représentés à Dakar, par 75 ambassades, trois consulats généraux et 14 consulats pour les principales puissances et pays voisins notamment l'Arabie Saoudite, les États-Unis, la Chine, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Brésil, le Maroc, le Mali, la Mauritanie, le Cap-Vert, la Gambie[46].

Économie modifier

Activités économiques modifier

Le secteur industriel[47], traditionnellement orienté vers les industries alimentaires, chimiques ou textiles, le secteur du bois et de l’ameublement ainsi que le raffinage, rencontre aujourd’hui des difficultés. Comme ailleurs, l’industrie textile souffre des importations chinoises. Les Industries chimiques du Sénégal (ICS) traversent une grave crise depuis trois ans. L'industrie des matériaux de construction est présente dans la ville avec l'usine de ciment et de granulats du groupe français Vicat.

En même temps que l'urbanisation, le secteur tertiaire s’est développé et c’est dans la capitale, tout particulièrement à Dakar-Plateau, que se trouvent les sièges sociaux des grosses sociétés (Air Sénégal International, Grands moulins de Dakar) et des grandes banques, telles que la Société générale de banques au Sénégal, la Compagnie bancaire de l'Afrique occidentale, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal ou la Banque de l’habitat du Sénégal. La haute fonction publique y est également concentrée. Les télécommunications ont le vent en poupe et la société Orange, qui a repris la Sonatel, est omniprésente dans la ville. Parallèlement, le marché immobilier[48] joue un rôle essentiel dans l'économie, reflétant la croissance et l'évolution dynamique de la région, et contribuant significativement à la prospérité économique.

Le tourisme, notamment le tourisme d’affaires, prend de l’importance, stimulé par des événements de portée internationale tels que le Rallye Dakar ou la Biennale d’Art contemporain. La notoriété de Gorée fait de la capitale un passage obligé. Présent dans tout le pays, le secteur informel est particulièrement actif à Dakar, notamment dans le commerce, les transports, la construction et même l'artisanat (par exemple avec le Soweto Village).

L'économie numérique n'est pas en reste et commence à trouver son modèle entre secteur formel (surtout constitué par les opérateurs télécoms et beaucoup de TPE) et informel (une myriade de prestataires de services et auto-entrepreneurs). En effet, depuis 2010, la ville monde Dakar voit de nouvelles initiatives innovantes se lancer comme le premier espace de coworking d'Afrique et action tank, qui depuis s'étend en France (à Nanterre), au Mali (Bamako), au Burkina Faso (Ouagadougou)… et relié à plus de 200 espaces dans le monde, créant ainsi une nouvelle dynamique pour les entrepreneurs de l'économie créative et permettant aux talents qui s'expriment souvent dans le secteur informel de se mettre en réseau et s'internationaliser différemment[49].

En résumé, Dakar est une ville qui participe pleinement au concert des nations, pour citer le président Senghor, notamment économique au regard de son rôle de plateforme pour les échanges avec la région Afrique de l'Ouest.

Culture modifier

 
Musée Théodore-Monod d'art africain.

Rattaché à l'Institut fondamental d'Afrique noire, le musée Théodore-Monod d'art africain se consacre aujourd'hui aux arts et traditions de l'Afrique de l'Ouest, présentant en permanence environ 300 des 9 000 pièces qui constituent ses collections, tandis que des expositions temporaires mettent l'accent sur des thématiques particulières. En 2018 est inauguré le Musée des civilisations noires[50].

Grâce à l'inscription de l'île de Gorée, en 1978, par l'UNESCO, sur la Liste du patrimoine mondial, Dakar est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial, créée en 1993.

Le théâtre national Daniel-Sorano a été inauguré en 1965. Le centre culturel Blaise Senghor est actif dans toutes les disciplines artistiques et culturelles.

Il y a également l'Institut français Léopold-Sédar-Senghor qui assure à la fois la diffusion de la culture française et la promotion de la culture du Sénégal. C'est l'un des derniers endroits où l'on peut voir des films après la fermeture des salles les unes après les autres.

Le Thiossane, la discothèque de Youssou N'Dour, et Metissacana, le cybercafé de la styliste Oumou Sy, sont d'autres lieux qui comptent dans la vie culturelle dakaroise.

La ville compte plusieurs monuments tels la Porte du Troisième millénaire et le Monument de la Renaissance africaine.

Musées modifier

Événements culturels modifier

Le Festival mondial des Arts nègres, organisé dans la capitale à l'initiative de Léopold Sédar Senghor en 1966 et relancé en 2010, se voulait un événement sans précédent dans l'histoire culturelle, une affirmation solennelle et festive de la négritude.

Créé en 1999, le Festival international du film de quartier tente de redynamiser le Septième Art. C'est une vitrine pour les jeunes réalisateurs et le premier marché pour le cinéma, la télévision et le multimédia.

Le Festival international de toutes les danses Kaay Fecc, lancé en 2001, est dédié à l'expression chorégraphique.

Le Dak'Art (la Biennale d'art contemporain) est l'une des principales manifestations d'Art contemporain africain, instituée en 1989.

Langues modifier

Wolof modifier

Le wolof, l'une des six langues nationales du Sénégal, est très répandu à Dakar et est largement utilisé dans les activités quotidiennes[51]. C'est la langue véhiculaire de la ville[52] et elle est en situation d'expansion au détriment des autres langues nationales et du français[53].

Français modifier

Le français est la langue officielle et la langue unique de scolarisation du système public. En 2014, 50,0 % des habitants de Dakar de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 49,4 % savent le parler et le comprendre[54].

Anglais modifier

L'anglais, simple langue étrangère récemment enseignée, ne remplit pas de rôle social particulier, mais des mouvements d'opinion se sont exprimés dans la presse pour demander son accès au rang de langue officielle afin d'être de plain-pied dans la mondialisation[53].

Télévision modifier

Maîtresse d'un homme marié, un feuilleton télévisé sénégalais en wolof diffusé depuis le sur 2sTV et sur YouTube, se déroule à Dakar.

Il y a entre autres la série Mœurs ou encore la série Idoles qui se déroulent aussi à Dakar.

Enseignement modifier

 
École Yavuz Selim Bosphore.
 
Bibliothèque de l'université Cheikh-Anta-Diop.

En 2000 le Forum mondial sur l'éducation a été organisé à Dakar, sous l'égide de l'UNESCO.

Comme d'autres, le secteur de l'éducation doit faire face à l'explosion démographique de la capitale, une croissance qui, pour les plus favorisés, fait parfois la part belle à l'enseignement privé.

Enseignement primaire et secondaire modifier

Dakar abrite une quinzaine d’établissements d’enseignement secondaire. Les lycées publics sont le lycée Blaise-Diagne, le lycée Lamine-Guèye (anciennement Van Vollenhoven), le lycée Seydina Limamou Laye, le lycée John-Fitzgerald-Kennedy destiné aux jeunes filles mais ce n'est pas la seule école destinée aux jeunes filles, le lycée des Parcelles Assainies, le récent lycée Moderne de Dakar (LMD), le lycée Thierno Saïdou Nourou Tall (connu auparavant sous le nom de lycée d’application), le lycée Galandou Diouf, le Lycée de Pikine, le Lycée Banque Islamique ainsi que le lycée Maurice-Delafosse qui prépare également aux carrières industrielles ou commerciales. Il y a des écoles bilingues et anglophones comme : W.A.C.A. (West African College of the Atlantic), S.A.B.S. (Senegalese American Bilingual School), E.A.B. (École Actuelle Bilingue). Il faut y ajouter le lycée français Jean-Mermoz à Ouakam, qui reçoit la plupart des enfants d'expatriés. Plusieurs écoles catholiques privées telles que le très cosmopolite Cours Sainte-Marie de Hann, l'Institution Notre-Dame de Dakar, le Collège de la Cathédrale le Collège Sacré Cœur, le Complexe Saint Michel ou l’Institution Sainte Jeanne d’Arc sont aussi présentes dans la capitale. Nombre de ces établissements comportent aussi des classes primaires.

Enseignement supérieur modifier

Une grande partie de l'enseignement supérieur sénégalais reste concentrée dans la capitale. Outre l'université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) qui accueille près de 60 000 étudiants[55], on peut citer l'École nationale d'administration, l'École nationale d'économie appliquée, l'École inter-États des sciences et médecine vétérinaires, l'École normale supérieure d'enseignement technique et professionnel mais aussi nombre d'établissements privés, choisis par les familles inquiètes de l'engorgement croissant de l'Université.

Le Centre africain d'études supérieures en gestion (Cesag), une grande école publique, a mis sur pied un MBA avec les universités de Paris I et de Paris Dauphine[56].

Architecture modifier

 
L'Assemblée nationale.

Parmi les bâtiments d'intérêt architectural, il y a la gare de Dakar, l'Assemblée nationale, le palais présidentiel ainsi que les bâtiments de l'île de Gorée.

Lieux de culte modifier

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquées musulmanes[57]. Il y a aussi des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Dakar (Église catholique), Assemblées de Dieu, Église universelle du royaume de Dieu.

Sport modifier

Dakar réunit les grandes manifestations sportives et les principales infrastructures du pays, surtout celles dédiées aux sports nationaux que sont le football et la lutte sénégalaise – par exemple le stade Léopold-Sédar-Senghor ou le stade Demba-Diop.

De 1978 à 2008, le Rallye Dakar a fait connaître la ville aux équipages et aux téléspectateurs du monde entier. À la suite de la délocalisation de l'épreuve en Amérique du Sud, l'Africa Eco Race reprend le concept de la course depuis 2009.

Les Dakarois eux-mêmes ne sont pas en reste : il n'est pas rare de les voir courir ou jouer au ballon sur les plages.

Personnalités nées à Dakar modifier

Politique modifier

Littérature modifier

Musique modifier

Arts plastiques modifier

Cinéma et théâtre modifier

Sportifs modifier

Sciences modifier

Autres modifier

Galerie modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • (en) Liora Bigon, A History of Urban Planning in Two West African Colonial Capitals: Residential Segregation in British Lagos and French Dakar (1850-1930), Edwin Mellen Press Ltd, 2009, 348 p. (ISBN 978-0773438569).
  • (en) Richard J. Peterec, Dakar and West African Economic Development, New York, Columbia University Press, 1967, XII-206 p. (Thèse).
  • Corinne L. Benveniste, Les relations Dakar - Saint-Louis. Le rail et la route, Dakar, Université de Dakar, 1967, 119 p. (Diplôme d’Études Supérieures).
  • Khonde Bonfenda, Le néo-bourgeois de Dakar, d'après Sembène Ousmane, Université de Montréal, 1991 (M.A.).
  • Jacques Bouzerand, La presse écrite à Dakar, sa diffusion, son public, Université de Dakar, 1967, 189 p. (Thèse de 3e cycle).
  • Alexis Campal, L’Évolution de la population de Dakar de 1955 à 1976. Mise au point, Dakar, Université de Dakar, 1981, 99 p. (Mémoire de Maîtrise).
  • Jacques Charpy, La Fondation de Dakar (1845-1857-1869), Paris, Larose, 1958, 596 p.
  • Jacques Dabbadie, La population française de Dakar. Étude géographique. Université de Dakar, 1968, 68 p.
  • Jean Delcourt, Naissance et croissance de Dakar, Dakar, Éditions Clairafrique, 1983, 117 p.
  • Alpha Diallo, La Chambre de Commerce de Dakar. 1869-1920, Université de Dakar, 1979, 145 p. (Mémoire de Maîtrise).
  • Adama Diatta, L’évolution démographique d’un quartier de Dakar. L’exemple de Grand-Yoff (1960-1984), Dakar, Université de Dakar, 1985 (Mémoire de Maîtrise).
  • Adama Baytir Diop, Domination coloniale et problèmes domaniaux et fonciers à Dakar jusqu’en 1932, Dakar, Université de Dakar, 131 p. (Mémoire de Maîtrise).
  • Papa Assane Diop, Les grands Serignes de Dakar, Dakar, Université de Dakar, 1986, (Mémoire de Maîtrise).
  • Ndiouma Diouf, L’histoire urbaine de la commune de Dakar de 1887 à 1924, Dakar, Université de Dakar, 1978, 87 p. (Mémoire de Maîtrise).
  • Claude Faure, Histoire de la presqu'île du Cap Vert et des origines de Dakar, Paris, E. Larose, 1914.
  • François Geffroy, Un quartier de Dakar : « Le Plateau », Dakar, Université de Dakar, 1967, 132 p. (Diplôme d’Études Supérieures).
  • Mbaye Guèye, La Chambre de Commerce de Dakar. 1869-1920, Université de Dakar, 1979, 139 p. (Mémoire de Maîtrise).
  • Fabrice Hervieu-Wane, Dakar l'insoumise, Éditions Autrement, 2008, 212 p. (ISBN 2746711230).
  • Geneviève Hiernaux, Le rôle du grand commerce dakarois, Dakar, Univ. de Dakar, 1961, 112 p. (Diplôme d’Études Supérieures).
  • Emil Lengyel, Dakar avant-poste de deux hémisphères (trad. Georges Strem), Didier, 1943, 293 p.
  • Emmanuel Seyni Ndione, Dakar, une société en grappe, Karthala, Paris, 1993, 212 p. (ISBN 2865374424).
  • Assane Seck, Dakar, métropole ouest-africaine, Dakar, IFAN, Université de Dakar, 1970, 517 p. (thèse).
  • Mor Seck, Population et habitat du centre de Dakar, le secteur de l’avenue Lamine Gueye, Dakar, Université de Dakar, 1984, 94 p. (Mémoire de Maîtrise).
  • Alain Sinou, Comptoirs et villes coloniales du Sénégal : Saint-Louis, Gorée, Dakar, Karthala, 1999, 344 p. (ISBN 2865373932).
  • Ousmane Thiam, L'axe Dakar-Touba (Sénégal) : analyse spatiale d'un corridor urbain émergent, Thèse de doctorat de l'Université d'Avignon et des pays de Vaucluse, 2008, 308 p.
  • S. M. Tall, Les investissements immobiliers à Dakar des émigrés sénégalais. Émergence d'un nouvel acteur et mutations de l'espace urbain, Strasbourg, Université Louis Pasteur, 2000, 553 p. (Thèse).
  • Marc Vernière, Volontarisme d’État et spontanéisme populaire dans l’urbanisation du Tiers-Monde. Formation et évolution des banlieues dakaroises. Le cas de Dagoudane Pikine, Paris, EPHE, 1973, 225 p. (Thèse de 3e cycle).
  • Marc Vernière, Dakar et son double Dagoudane Pikine, Paris, Bibliothèque Nationale, 1977, 278 p. (Thèse éditée).

Filmographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Organisation des Nations Unies - Population 2011 des grandes villes du Sénégal.
  2. « Agence Nationale de Statistique et de la Démographie », sur www.ansd.sn (consulté le ).
  3. (fr) « Dakar, la "fourmilière humaine" auditée », article de Moctar Dieng dans Sud Quotidien, .
  4. Voir figure 5 p. 98, "28e carte des côtes maritimes du Sénégal depuis le cap vert jusqu'à l’île Gorée" dans "Cartes inédites d'Adanson sur le Sénégal" [PDF].
  5. (fr) « De l'origine de Sandaga, de l'île de Gorée et de Ouakam », Agence de presse sénégalaise, , consultable sur Seneweb.
  6. (fr) « D'où vient le nom de Dakar ? », article de Dominique Mataillet sur Jeune Afrique.com, .
  7. On trouve notamment cette dénomination dans le traité du passé avec le damel du Cayor : « Je soussigné, Gouverneur pour le roi Damel de Rufisque, Binn et D'accard, et chargé de traiter toute affaire avec les Blancs au nom du roi Damel… », cité par Claude Faure dans Histoire de la presqu'île du Cap Vert et des origines de Dakar, Paris, E. Larose, 1914, p. 5.
  8. (en) George Thomas Kurian, World Encyclopedia of Cities, ABC-CLIO, USA, 1994, p. 93.
  9. (fr) René Vanlande, op. cit., p. 18.
  10. Correspondance de Paul Boutet, secrétaire du capitaine de vaisseau Bruat, citée par René Vanlande, op. cit., p. 19.
  11. (fr) « Célébrations nationales 2007 : Fondation de Dakar », sur le site culture.fr.
  12. Document cité par Jacques Charpy, La Fondation de Dakar (1845-1857-1869), Paris, Larose, 1958, p. 337.
  13. (fr) Robert Gaffiot, Gorée, capitale déchue, cité par René Vanlande, op. cit., p. 24-25.
  14. Maxime Tandonnet, « Vincent Auriol, le père-président », dans Histoire des présidents de la République, Perrin, coll. « Tempus », , 704 p. (ISBN 978-2262036027), p. 365.
  15. « Anniversaire du  : Les porteurs de pancartes, à la mémoire de Tidiane Baïdy Ly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Soleil.
  16. Cf. Site de la BCEAO.
  17. « Confidences de Serigne Mamadou Bousso Lèye, ministre sénégalais de la Culture et de la Francophonie », in Jeune Afrique, no 2551, du au , p. 41.
  18. Ph. B., « "Érigé à Dakar, le monument de la Renaissance africaine divise la société sénégalaise" », sur Lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  19. « Sénégal : Polémique et manifestation autour d'une très coûteuse statue », sur lepoint.fr, .
  20. « Nouvelle capitale du Sénégal : Les chantiers de l'Anoci ont-ils fait oublier ce projet de Me Wade ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Wal Fadjri.
  21. Le climat de la région de Dakar[PDF].
  22. Passage traduit de l'article Wikipédia en anglais.
  23. La croissance des grandes villes en Afrique de l’ouest. Exemples de Dakar, Abidjan et Nouakchott. Paris 1989
  24. Organisation des Nations Unies - Population 2011 des grandes villes du Sénégal
  25. « Accueil », sur www.air-dakar.org (consulté le ).
  26. « qualité de l'air », sur ouestaf.com, (consulté le ).
  27. « Accueil | Ville de Dakar », sur www.villededakar.sn (consulté le ).
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  46. Embassy Pages, Dakar, 2021.
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  48. Alioune SECK, « BOOM DU SECTEUR IMMOBILIER AU SENEGAL », sur KEUR CITY, (consulté le )
  49. « Avec Jokkolabs, Karim Sy parie sur le "co-working" - JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Agence France-Presse, « Le Sénégal souhaite la restitution de « toutes » ses œuvres d’art », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  51. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 31.
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  53. a et b La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 46.
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  55. (en) « « At Africa's Crumbling Colleges, No Room for Students » », The New York Times,‎ .
  56. GEO no 403 de p. 70.
  57. (en) J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 2573-2575.