Cambronne-lès-Ribécourt

commune française du département de l'Oise

Cambronne-lès-Ribécourt
Cambronne-lès-Ribécourt
Église Saint-Martin.
Blason de Cambronne-lès-Ribécourt
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC des Deux Vallées
Maire
Mandat
Geneviève Drela
2020-2026
Code postal 60170
Code commune 60119
Démographie
Gentilé Cambronnais, Cambronnaises
Population
municipale
1 898 hab. (2021 en diminution de 3,56 % par rapport à 2015)
Densité 274 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 25″ nord, 2° 53′ 54″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 162 m
Superficie 6,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ribécourt-Dreslincourt
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Cambronne-lès-Ribécourt
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Cambronne-lès-Ribécourt
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Cambronne-lès-Ribécourt

Cambronne-lès-Ribécourt est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

Cambronne-lès-Ribécourt est un bourg périurbain picard de la vallée de l'Oise situé dans le Valois à 11 km au nord-est de compiègne et au sud-est de Noyon, à 35 km au nord-ouest de Soissons et à 82 km au nord-est de Paris, sur le tracé de l'ancienne route nationale 32 (axe Compiègne - Noyon, qui constitue la RD 932 ou la RD 1032 selon les tronçons).

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Cambronne-lès-Ribécourt
Ribécourt-Dreslincourt Ribécourt-Dreslincourt
Machemont  
Thourotte Montmacq

Hydrographie modifier

La commune est limitée au sud-est par le lit de l'Oise, l'un des principaux affluents de la Seine, et au sud par le Matz, qui s'y jette.

D'autres ruisseaux drainent le territoire communal, comme le Ru du Moulinet et ses étangs, appréciés des pêcheurs.

Le canal latéral passe entre la voie ferrée et l'Oise.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 730 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cambronne-lès-Ribécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ribécourt-Dreslincourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 5 697 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,6 %), forêts (33,3 %), zones urbanisées (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Outre le chef-lieu, Cambronne compte plusieurs hameaux : Antoval, Béthancourt, Bellerive, le Pont du Matz[16].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 849, alors qu'il était de 830 en 2013 et de 776 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 7,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19,4 % des appartements[I 2].

La commune comprend un parc significatif mais en réduction de logements sociaux, passé, au sens du recensement, de 175 logements (23,9 % du parc des résidences principales) en 2008 à 146 (18,7 %) en 2018[I 3]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cambronne-lès-Ribécourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Cambronne-lès-Ribécourt en 2018.
Typologie Cambronne-lès-Ribécourt[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,5 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,2 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

Le territoire communal est traversé par la ligne de Creil à Jeumont, dont la station la plus proche est la gare de Ribécourt, desservie par les trains TER Hauts-de-France (relation de Paris-Nord à Saint-Quentin).

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 664, 667, 668, 681, 6306, 6321 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[17].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Camberona en 1020[18].
Albert Dauzat considère Camberona comme un composé des éléments gaulois *cambo- « courbe », un suffixe -ar et onna « rivière »[18]. Xavier Delmarre ajoute à cambo- la signification de « méandre »[19]. Ce mot se retrouve dans le vieil irlandais camb, camm « courbe, courbé, tordu »; gallois camm et vieux breton camm « obliquus » > breton kamm « courbé, tordu, de travers »[19].
Cambronne est effectivement située sur la partie concave d’un méandre de l'Oise.

La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Cambronne indique qu'elle se situe près de Ribécourt-Dreslincourt .

Histoire modifier

Cambronne a été occupé dès l'antiquité, puisque y ont été retrouvés des pièces de monnaie romaines[20].

Le titre le plus ancien connu mentionnant Cambronne est le compte de Gui, trésorier du chapitre de Noyon, mort en 1029, où il est indiqué que sous Hardouin de Croï, évêque de Noyon, vers 1012, Rainelme, chevalier, donne au chapitre des terres et des vignes situées à Cambronne[20],

En 1147, Bernerius de Camberona, en 1244, Jean de l'Atre de Cambronne, en 1272, Barthélémy de Cambronne et en 1310, Hugo de Camberone obtiennent la seigneurie de Cambronne d'Aliénor d'Hanest, veuve de Raoul VI, seigneur de Canny. Au XIVe siècle, Pierre de Cambronne épouse Marie du Mont[20].

Cambronne et d'autres localités voisines avaient droit de pâturage dans les marais de Mélicocq et de pêche dans le Matz, moyennant un cens annuel de 3 sols parisis pour Cambronne. Ce droit leur est confirmé en 1295 par l'abbaye Saint-Médard de Soissons, seigneur de Mélicocq[20].

En 1472, décède l'abbesse, Marguerite de Camberonne, dont les parents sont proches de Louis XI. En 1447, Marie de Blécourt, dame de Cambronne, épouse Pierre de Vendelle et ont un enfant Raoulquin qui lui-même a une fille Florence qui épouse Jean II d'Aumale, seigneur de Nampcel.

Les seigneurs de Cambronne possédaient un château-fort, flanqué de murailles avec fossés et pont-levis, qui servait de refuge aux habitants lors des guerres. Lors de la Guerre de Trente Ans, en 1636, puis le , les Espagnols s'en emparent et le pillent. En 1655, des gens de guerre occupant Cambronne et les environs, 460 habitants s'y réfugient avec leurs bestiaux, ce qui causant au château des dégradations[21].

Le château de La Motte, construit en 1761 par le seigneur Alexandre de Montguiot, est détruit au début du {{S-[XIX}}[21]

En 1664, la seigneurie de Cambronne revient à Jacques III de Monguiot, seigneur de Vaucourtois. En 1762, Antoine Alexandre de Montguiot fait construire le château de Bethancourt. Son fils, Alexandre Claude Pascal, capitaine d'infanterie au régiment de Picardie, colonel général de l'infanterie française et étrangère est fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis. Sa fille, Marie-Thérèse Luglienne de Montguiot épouse François-René Jean-Marie de Jouenne d'Esgrigny, seigneur de Dreslincourt, capitaine de cavalerie, lieutenant des maréchaux de France à Compiègne, cousin de Jean-René de Jouenne d'Esgrigny. Ils seront les parents de Jean Luglien de Jouenne d'Esgrigny, dont la fille, Jeanne Louise Luglienne de Jouenne d'Esgrigny, épouse le comte Marie Ferdinand Raoul de La Bourdonnaye, aïeul de François de Menthon. La Maison de Montguiot et leurs descendants, les comtes de Pommery, de la Bourdonnaye et de Menthon, perdent le titre de seigneurie de Cambronne[22].

À la fin de l'Ancien Régime, la paroisse, qui relevait du bailliage de Compiuègne et de l'élection de Noyon[21], est érigée en Commune par l'édit royal de et administrée par une assemblée municipale composée d'un syndic, de quatre membres et d'un greffier[20].

Sous la Restauration, en 1822, Arnouph Deshayes, adjudant du château de Compiègne, est admis au grade de colonel par le roi Louis XVIII, fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis avant de changer son patronyme, Deshayes, en Deshayes de Cambronne. Il réside au Château d'Orrouy, sur le domaine de Champlieu.

Première Guerre mondiale modifier

Au début de la Première Guerre mondiale, Cambronne-lès-Ribécourt est envihie par l'armée allemande dès le et est aprement disputé par les belligérants, notamment lorsque après la Bataille de la Marne les troupes allemandes tentent de contourner les troupes françaises par l’est lors de la Course à la mer. Le village est le siège d’importants combats notamment dans les hameaux d’Antoval, de Béthancourt et de Bellerive entre le 15 et le 25 septembre 1914.

Lorsque le front se stabilise entre Ribécourt et Dreslincourt, Cambronne-lès-Ribécourt est à l'arrière immédiat du front, côté français C'est alors un village de cantonnement, où un centre d'instruction de l'armée française y est installé. Il est bombardé par les Allemands jusqu'au repli de l'Opération Alberich de mars 1917

Lors de l'Offensive du Printemps 1918, le village est à nouveau concerné par les combats et passe aux mains allemandes lors de l’offensive du 9 juin qui donne lieu à la bataille du Matz. Il subit alors de nouveaux bombardements jusqu'à sa libération le [23].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[24] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [25].

Le château de Bethancourt est détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Ribécourt-Dreslincourt[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité modifier

Cambronne-lès-Ribécourt est membre de la communauté de communes des Deux Vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1962   Georges Vigreux    
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2008 Raymond Tissier[28] DVG Vice-président de la CC des Deux Vallées ( ? → 2008)
mars 2008 En cours
(au 2 décembre 2020)
Geneviève Drela SE Réélue pour le mandat 2020-2026[29],[30]

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 1 898 habitants[Note 3], en diminution de 3,56 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
432434453454502527503671561
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
540683544527587456479504512
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
503529487495633727743751776
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0501 3931 7251 8731 8791 9701 8841 9691 953
2021 - - - - - - - -
1 898--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 957 hommes pour 994 femmes, soit un taux de 50,95 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
0,7 
5,4 
75-89 ans
7,8 
14,4 
60-74 ans
16,0 
21,7 
45-59 ans
19,7 
19,8 
30-44 ans
21,0 
15,8 
15-29 ans
14,0 
22,2 
0-14 ans
20,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église Saint-Martin.
  • L'église Saint-Martin, des XIIIe et XIVe siècles et dominée par un haut clocher-porche. Détruite très largement lors de la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite avec soin en 1922, mais le clocher est sans rapport avec l'ouvrage antérieur.
    Restitué à l’identique, le portail abrité sous le porche comporte trois rangées de voussures reçues sur des colonnettes par l’intermédiaire de chapiteaux décorés de feuilles et de crochets qui, à droite, sont authentiques. Il en est de même de la nef, dont les chapiteaux du XIIe siècle, également ornés de feuilles et de crochets, été réutilisés lors de la reconstruction.
    Le mobilier de l’église comprend un curieux mortier du XIIe siècle décoré de têtes humaines à deux de ses angles, et utilisé comme bénitier.
    Le retable du maître-autel, sculpté d’un Christ en Croix associé à un décor de grappes de raisin et d’épis de blé, est du pur style Art déco[36].
 
La nécopole nationale.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Coupé : au premier d'azur au lion naissant d'or, au second de gueules à la fasce cousue de sable, au huchet contourné d'or brochant sur la fasce.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • M. Mazière, « Travail sur le canton de Ribécourt », Comité Archéologique de Noyon, Comptes-Rendus et Mémoires, t. 2,‎ , p. 98-141 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Cambronne-lès-Ribécourt » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cambronne-lès-Ribécourt - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cambronne-lès-Ribécourt - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Cambronne-lès-Ribécourt et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Ribécourt-Dreslincourt », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Présentation de la commune », La commune, sur cambronnelesribecourt.com (consulté le ).
  17. « Transports en commun à Cambronne-lès-Ribécourt », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  18. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979 (ISBN 2-85023-076-6).p. 135.
  19. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Éditions Errance, , 440 p., p. 99-100
  20. a b c d et e M. Mazière, Travail sur le canton de Ribécourt, article mentionné en Bibliographie.
  21. a b et c Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 377-381, sur Gallica.
  22. Recherches Historiques sur le Canton de Ribécourt, , 46 p. (lire en ligne), p. 5.
  23. « Cambronne-lès-Ribecourt dans la Grande guerre », Livre mémorial des communes de l'Oise, Mémorial 1914 / 1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
  24. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  25. Journal officiel du 24 février 1921, p. 2475.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. « Les maires de Cambronne-lès-Ribécourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  28. « Décès de l'ancien maire Raymond Tissier », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Cambronne-lès-Ribécourt », Cartes de France (consulté le ).
  30. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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