Marie Ferdinand Raoul de La Bourdonnaye

personnalité politique française
Raoul de La Bourdonnaye
Fonctions
Sénateur de Maine-et-Loire
-
Député de Maine-et-Loire
-
Conseiller général de Maine-et-Loire
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
La VarenneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Charles Marie Adolphe de La Bourdonnaye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Château du Mesangeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Blason

Marie Ferdinand Raoul de La Bourdonnaye, né à Paris le et mort à La Varenne le , est un homme politique français, député de 1884 à 1889.

Biographie modifier

Marie Ferdinand Raoul de La Bourdonnaye est le fils de Charles Marie Adolphe, comte de La Bourdonnaye, gentilhomme de la chambre de Charles X, et de Caroline Louise Antoinette de Menou, et petit-fils de François-Régis de La Bourdonnaye, ancien député et ministre de l'Intérieur sous Charles X. Comte de La Bourdonnaye, il épouse Jeanne-Louise Luglienne de Jouenne d'Esgrigny, fille de Jean Luglien de Jouenne d'Esgrigny.

Après ses études, il devient en 1857 attaché au ministère des Affaires étrangères, puis envoyé comme attaché d'ambassade à Londres.

En 1864, il est nommé secrétaire d'ambassade à Vienne, avant d'être mis en disponibilité en 1867 à sa demande.

Propriétaire du château familial du Mesangeau, en Anjou, il se lance dans la politique et est élu en 1871 conseiller général du canton de Champtoceaux, en Maine-et-Loire, comme son grand-père. Il tient ce siège jusqu'à sa mort où il est alors remplacé, le , par son fils Henri de La Bourdonnaye (qui conservera ce siège jusqu'à sa mort le ).

Le , à la suite du décès de Durfort de Civrac, député de la seconde circonscription de Cholet, il se porte candidat et est élu par 11 749 voix sur 12 834 votants et 19 807 inscrits.

Inscrit dans le groupe de la droite monarchiste, il prend part comme protectionniste à la discussion sur les droits protecteurs de l'agriculture en 1885. Pendant les cinq dernières années de la vie du « comte de Chambord », il est membre du comité royaliste du Maine-et-Loire.

Présenté sur la liste conservatrice de Maine-et-Loire lors du scrutin du , il est élu en 5e position sur 8.

Il sera réélu le puis le , puis le et enfin le .

Toujours membre de la droite monarchiste, il s'oppose systématiquement à tous les cabinets de gauche et vote contre le rétablissement du scrutin uninominal, pour l'ajournement indéfini de la révision de la constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de la ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, et contre les poursuites contre le Général Georges Boulanger.

Il démissionne de son poste de député le à la suite de son élection comme sénateur de Maine-et-Loire, dont le mandat prend effet le , siège qu'il occupe jusqu'à son décès le .

Sources modifier

Notes et références modifier

Liens externes modifier