Ribécourt-Dreslincourt
Ribécourt-Dreslincourt | |||||
![]() Vue aérienne. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | CC des Deux Vallées | ||||
Maire Mandat |
Jean-Guy Létoffé 2020-2026 |
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Code postal | 60170 | ||||
Code commune | 60537 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ribécourtois et Dreslincourtois, Ribécourtoises et Dreslincourtoises | ||||
Population municipale |
3 724 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 287 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 30′ 39″ nord, 2° 55′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 187 m |
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Superficie | 12,98 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Thourotte | ||||
Législatives | 6e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ribecourt-dreslincourt.fr/ | ||||
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Ribécourt-Dreslincourt est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
GéographieModifier
, LocalisationModifier
Entre Noyon et Compiègne, le village est desservi par la route départementale 1032.
Communes limitrophesModifier
Cannectancourt | Ville | Chiry-Ourscamp | ||
Machemont | N | Pimprez | ||
O Ribécourt-Dreslincourt E | ||||
S | ||||
Cambronne-lès-Ribécourt | Montmacq |
ToponymieModifier
Le nom de Ribécourt apparaît pour la première fois en 1155. Celui-ci proviendrait de l'association de : "ribes" pour groseilles, et "curtis" pour courtil.
HistoireModifier
Ribécourt et Dreslincourt furent toutes deux soumises à l'occupation romaine. Ribécourt appartenait à l'abbaye Saint-Eloi de Noyon et Dreslincourt formait une paroisse importante divisée en plusieurs seigneuries. Ribécourt eut des seigneurs particuliers jusqu'au XVe siècle. À la Révolution, ces juridictions seigneuriales furent abolies, Ribécourt devint le chef-lieu d'un canton dans l'arrondissement de Compiègne.
Ribécourt était et reste une commune importante par ses industries. Depuis 1850, les nombreuses tentatives d'entrepreneurs locaux ont dynamisé la commune. La traversée de grandes voies de communication a développé le commerce local, l'artisanat et les divers échanges ; implantation de sucreries à partir de la betterave à sucre, des briqueteries-tuileries à partir de la glaise, d'usines de produits chimiques à partir de la craie et du calcaire extraits des carrières. Le village de Dreslincourt est en perte démographique depuis le milieu du XIXe. Malgré ses commerces, sa population vit traditionnellement du travail de la terre (cultures céréalières) et de l'élevage ovin. L’exploitation des carrières de la Montagne d'Attiche, surexploitées entre 1820 et 1890, est supplantée par la culture du champignon de Paris. On y a longtemps cultivé la vigne, au milieu du XIXe siècle on en cultivait encore 76,38ha[1] dans le canton de Ribécourt. À l'aube du XXe siècle, le seul élément novateur est la construction d'un hospice (œuvre du baron Mennechet).
Dès 1914, sur la route de Paris, Ribécourt essuie durant la guerre de positions, de nombreux bombardements. Elle sera évacuée au printemps 1915. De l'autre côté du front, Dreslincourt, côté allemand est entièrement rasée par l'artillerie française et une partie de sa population déplacée ou déportée. Ribécourt, ruinée, se relèvera rapidement par sa fonction politique de chef-lieu, sa situation géographique et sa tradition industrielle. La renaissance de Dreslincourt, traumatisée, sera plus longue. Village détruit, familles décimées, patrimoine dissous, Dreslincourt ne bénéficiera pas de l'essor lié à la reconstruction comme Ribécourt, mais sa proximité limitera néanmoins l'exode rural.
Les deux communes se sont associées en 1972 et un maire-adjoint a été nommé à Dreslincourt. Depuis le , les deux communes ont officiellement fusionné.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
Distinctions et labelsModifier
Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[5].
JumelagesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].
En 2018, la commune comptait 3 724 habitants[Note 1], en diminution de 3,3 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
- Pyramide des âges en 2007
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 17,9 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 21,4 %, 15 à 29 ans = 18,4 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 20 %).
ÉconomieModifier
En , le site chimique historique « Seco » ferme. Quatre-vingt-deux emplois directs sont supprimés, 200 à 250 emplois indirects[12].
Culture locale et patrimoineModifier
Sites et monumentsModifier
- Église Saint-Rémi (Ribécourt)
- Église Saint-Eloi (Dreslincourt)
- Château (XVIe siècle)
- La grotte des Cinq Piliers
- Le mémorial d'Attiche
- Le monument aux morts (Ribécourt).
Personnalités liées à la communeModifier
- Christine Carrière, scénariste et réalisatrice.
- Paul et René Minon, auteurs.
Culture PopulaireModifier
- La ville de Ribécourt est une des campagnes du jeu-vidéo Battlefield 1.
HéraldiqueModifier
Les armes de Ribécourt-Dreslincourt se blasonnent ainsi : Accolés: Au premier d’azur à la fasce d’argent accompagnée en chef de trois étoiles d’or; au second: parti d’azur à trois croisettes potencées d’argent, et de gueules à la vache aussi d’argent; le tout sommé d’un chef d’or chargé d'un château de sinople.
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Voir aussiModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- Louis GRAVES (1827-1855) Précis statistique Annuaire de l’Oise
- Régis Lefèvre, « Jean-Guy Létoffé repart au combat », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le 23 septembre 2014) « Maire depuis 1999 - année où son prédécesseur, le socialiste Roland Florian, déjà très malade, avait été placé sous tutelle - Jean-Guy Létoffé avait ensuite été réélu en 2001 ».
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Une nouvelle équipe municipale se met en place ! », L'Info locale - Le journal de la Commune de Ribécourt-Dreslincourt, , p. 4-6 (lire en ligne [PDF], consulté le 23 septembre 2014).
- A.C., « Jean-Guy Létoffé enfile l'écharpe tricolore pour son cinquième mandat », Oise Hebdo, no 1369, , p. 22 (ISSN 1774-6418).
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Ribécourt-Dreslincourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 4 novembre 2010)
- « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 4 novembre 2010)
- « Seco fertilisants en liquidation judiciaire », Le Courrier picard, 19 juillet 2018, p. 3