Phare de l'Île Vierge

Phare de l’île Vierge
Phare de l’île Vierge

Le phare de l'île Vierge est un phare maritime construit sur un îlot à 1,5 km de la côte. Il est situé en Finistère-Nord, dans l'archipel de Lilia (commune de Plouguerneau). Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .

Construit de 1897 à 1902, d'une hauteur de 82,5 m, il est le plus haut phare d'Europe et le plus haut phare du monde en pierre de taille. Il balaie tout le nord du Finistère à 52 km à la ronde. L'intérieur est tapissé de 12 500 carreaux d'opaline provenant des usines Saint-Gobain.

C'est une tour à triple paroi, tronconique à l'extérieur, cylindrique à l'intérieur, en moellons de granit, sur un soubassement de pierre supportant une lanterne de grande taille.

Il y a au total 397 marches : 5 marches en granit, à l'extérieur du phare, pour accéder du socle à la tour, 360 marches suspendues en pierre de taille, toutes uniques et faites sur-mesure, pour monter au sommet de la tour cylindrique et enfin, 32 marches en fer pour atteindre la lanterne.

Calvaire de Plougastel-Daoulas

Face Ouest du calvaire.
Face Ouest du calvaire.

Le calvaire de Plougastel est un calvaire bâti entre 1602 et 1604 en tant qu'ex-voto pour la cessation de l'épidémie de peste de 1598. Classé monument historique en 1889, il est un des plus beaux représentant de l'art religieux breton de la Renaissance et l’Époque moderne.

La calvaire se situe dans le centre du bourg de Plougastel-Daoulas (Finistère), au sud de l’église paroissiale Saint-Pierre.

En breton, on le nomme Kalvar Plougastell-Daoulaz ou Kroaz ar vossen, soit littéralement « croix de la peste ».

Musée des beaux-arts de Brest

Musée des beaux-arts
Musée des beaux-arts

Le musée des beaux-arts de Brest est le principal musée d'art de la ville de Brest, en Bretagne. Le musée et ses collections ont été recréées après la Seconde Guerre mondiale, le musée ayant été détruit à l'instar de la plus grande partie de la ville lors de son bombardement par les forces alliées. Avec un effort considérable, une admirable collection de peinture ancienne – la plus grande à avoir été constituée en France depuis 1945 – a pu être réunie. Celle-ci offre notamment un beau panorama de la peinture française et italienne à travers les siècles. La peinture moderne est également présente, bien que le musée se soit concentré en priorité sur la création d'une collection d'art ancien qui puisse être un témoin du passé, pour une ville qui a perdu presque tout son patrimoine ancien lors des bombardements. Achevé en 1964, le bâtiment abritant le musée est quant à lui typique de l'architecture fonctionnelle de l'après-guerre à Brest.

Château de Brest

Le château de Brest est un château fort qui domine la ville de Brest au-dessus de l'embouchure de la Penfeld et de la vaste rade qui s'étend à l'ouest du Finistère. Plus ancien monument de la ville, il conserve depuis dix-sept siècles sa vocation originelle de forteresse militaire dans un site d'une grande importance stratégique

Du castellum romain à la citadelle de Vauban, il a été constamment remanié au fil des siècles pour maintenir ses capacités de défense de toute attaque terrestre ou maritime en prenant en compte l’évolution des techniques de siège et de l’armement.

Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .

Meneham

Meneham est un hameau de la commune de Kerlouan. Tour à tour un lieu de vie de militaires, de douaniers puis de paysans-pêcheurs-goémoniers, le site est peu à peu déserté à partir des années 1950, avant de faire l'objet d'une campagne de restauration entre 2004 et 2009.

Construit pour surveiller la côté, le corps de garde, seul bâtiment tourné vers la mer, est le premier édifice du hameau de Meneham. L’incertitude demeure sur sa date de construction, qui n’est à ce jour pas connue. Longtemps attribué à Vauban (1633-1707), plusieurs éléments laissent à penser qu’il aurait été édifié vers 1756, soit une cinquantaine d’années après la mort du célèbre architecte. Le Duc d’Aiguillon, alors commandant en chef de la Province de Bretagne de 1753 à 1768, a, en effet, ordonné la construction de grand nombre de corps de garde sur le littoral breton. Il y a de fortes chances que celui de Meneham en ait fait partie.

Tour Vauban (Camaret-sur-Mer)

La tour Vauban, initialement nommée tour de Camaret, est une tour polygonale défensive construite sur un plan directeur de Vauban et érigée sur le Sillon à Camaret-sur-Mer

La tour polygonale est haute de 18 mètres et comporte trois étages, elle est flanquée de murailles, d'un corps de garde et d'une batterie qui pouvait contenir 11 canons ainsi qu'un four à boulets.

Projetée dès 1683, la tour est tracée en 1689 par Vauban. La construction supervisée par l'ingénieur Jean-Pierre Traverse débute en 1693 pour s'achever en 1696. Les onze pièces d'artillerie de la batterie basse croisaient leurs feux avec ceux de la pointe du Grand Gouin, des lignes primitives de Quélern et des nombreuses batteries côtières.

La tour Vauban fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Camaret-sur-Mer est membre de l'association de Villes Réseau des sites majeurs de Vauban. Depuis le 7 juillet 2008, douze sites, dont la tour Vauban, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Lors de la bataille de Camaret le 18 juin 1694, les anglo-hollandais tentèrent un débarquement sur la plage de Trez-Rouz. Commandées par Vauban, les troupes françaises repoussent les assaillants, l'opération est un échec. La batterie, en cours d'achèvement tout comme les deux corps de garde, n'était armée que de 9 canons de 24 livres de balle (boulets de 12 kg) et 3 mortiers de fer de 12 pouces. Cette victoire valut à Camaret d'être exemptée de fouages jusqu'à la Révolution.

Université de Bretagne occidentale

Le parvis de la fac de Lettre et des Sciences Humaines de l'UBO dans le centre-ville de Brest.
Le parvis de la fac de Lettre et des Sciences Humaines de l'UBO dans le centre-ville de Brest.

L'université de Bretagne occidentale (nom officiel : Université de Brest, abrégée en UBO) est une université française pluridisciplinaire située dans le département du Finistère et la région Bretagne. Elle est implantée principalement à Brest et sur le pôle universitaire Pierre-Jakez-Hélias à Quimper, et dispose d'implantations dans d'autres villes de la région. C'est l’une des quatre universités de l'académie de Rennes.

Elle est créée en 1971 à partir de plusieurs composantes de l'université de Rennes implantées à Brest à partir de la fin des années 1950 à la suite des activités du comité d'étude et de liaison des intérêts bretons. L'établissement intègre le pôle de recherche et d'enseignement supérieur université européenne de Bretagne lors de sa création en 2007, et accède aux responsabilités et compétences élargies en 2010.

L'établissement dispense des formations dans les domaines des arts-lettres-langues, du droit-économie-gestion, des sciences humaines et sociales, ainsi que des sciences-technologie-santé à quelques 17 413 étudiants.

Ses activités de recherche sont assurées par quelque 1 350 personnels de recherche et 719 enseignants-chercheurs, et elles sont structurées autour de quatre pôles : « sciences de la mer », « santé agro-alimentaire », « math-STIC-matière » et « sciences humaines et sociales ».

Pont de Rohan

Le pont de Rohan est un pont habité situé à Landerneau, permettant de traverser l'Elorn. Existant depuis 1336, il est reconstruit en 1510 par Jean II de Rohan et contient à l'origine deux boutiques, un moulin et une prison. Bien que consolidé au XIXe siècle, mais faute de crédits suffisants pour le rénover totalement, la construction d'un second pont au-dessus de l'Elorn en 1958 permet de le soulager du trafic routier. Le pont de Rohan est l'un des 45 ponts bâtis européens, il subit également la marée.

Basilique Notre-Dame du Folgoët

La basilique Notre-Dame du Folgoët est une église mariale située dans la commune du Folgoët. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

L'église a été construite sur le lieu où vécut et fut enterré Salaün ar Foll, le fou du bois (Fol ar c'hoad, en Breton) qui a laissé son nom au lieu.

Deux tours surmontent la façade : celle du nord possède une flèche de pierre tandis que celle du sud, laissée inachevée par le constructeur, a reçu au XVIIe siècle un étage percé de baies en plein cintre entre de lourdes colonnes ioniques. Le portail de la façade conserve des bas-reliefs de l'Adoration des Mages et de l'Annonce aux bergers. Le portail sud groupe deux portes jumelles en accolade sous un grand arc ; le trumeau est décoré par une statue d'évêque au dessus de laquelle est placée au niveau du tympan une statue de la Vierge.

Abbaye Notre-Dame de Daoulas

L'abbaye Notre-Dame de Daoulas est une ancienne abbaye de l'Ordre de Saint-Augustin située sur la commune de Daoulas.

Propriété du conseil général du Finistère depuis 1984, la gestion et l’animation de l’abbaye est confiée à l’Association pour le rayonnement de l'Abbaye de Daoulas. Elle organise depuis des expositions archéologiques, historiques ou ethnographiques de renommée internationale sur des sujets divers (les Celtes, les Inuits, l'âge du bronze, les couronnes du monde, l'Égypte des pharaons, les Dogons, les fées, les Vikings…)

L'église et le cloître de l'ancienne abbaye font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Après une inscription en 1995, le porche de l'église abbatiale, dans sa totalité, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .

La tradition rapporte que l'abbaye de Daoulas fut fondée en 1173 par Guyomarch IV de Léon, vicomte de Léon en expiation du meurtre de son frère Hamon, évêque de Léon, et qu'il y mit des chanoines réguliers de l'Ordre de Saint-Augustin. Cette fondation fut approuvée par Geoffroy, évêque de Quimper. Un château préexistant et appartenant au vicomte aurait été transformé en communauté abbatiale.