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La Magie et symbolique du clou représentent un riche ensemble de traditions issues du monde entier sur un objet ancien, usuel et banal mais chargé d'un imaginaire puissant, notamment en raison de sa forme pointue et de sa capacité à passer d'un état libre à une fixation presque définitive.

Origine du clou modifier

Le clou accompagne l'humanité depuis longtemps, peut-être le paléolithique avec de possibles clous en os[1], au moins depuis le IIIe millénaire av. J.-C. avec des objets en cuivre et en bronze, retrouvé dans le Moyen-Orient ou le monde égéen[2]. Heinrich Schliemann en retrouve sur le site de Troie[3], et en Grèce[4]. Par sa meilleure résistance, la métallurgie du fer va stimuler la production de clou, qui devient dès lors un élément essentiel des constructions de bois. Les romains utilisent de très grands clous de fer[5], parfois de près d'un mètre, dont le passage est probablement préparé par un trou de mèche[1],[4]

Ces clous de fer sont d'abord forgés au marteau et présentent le plus souvent une section carrée, avant que sa fabrication et sa forme ne changent au 18e siècle[1].

Clou de fondation en Mésopotamie modifier

Les fouilles des édifices de la Mésopotamie antique ont permis de retrouver de nombreux « clous de fondation », de forme pointue, le plus souvent en terre cuite, parfois métalliques[6]. Certains clous de fondation en cuivre représente une figurine anthropomorphe[7] ou animale[8],[9]. Ils étaient placés dans la partie basse des édifices, sous le dallage ou vers le pied des murs. Ils étaient parfois logés dans une petite niche ménagée au milieu du mur par la suppression d'une brique. Ces clous comptent parmi les plus anciens documents historiques connus. Le texte gravé sur ces cônes est commémoratif et religieux[1].

À Mari par exemple, quatre dépôts de fondation sont retrouvés aux angles du temple de Ninhursag, identifié grâce aux plaques de bronze inscrites. Celles-ci étaient régulièrement percées du clou rituel, qui les liait symboliquement à la brique crue sur laquelle elles étaient immédiatement placées[10]. Ces types de clous peuvent être en bronze, comme dans le temple de Magan à Mari[11]. Toujours à Mari, d'autres clous de fondation en cuivre se présentent sous une forme allongée simple, sans représentation figurée, ou avec une tête en forme d'anneau semi-circulaire plat (« anneau à tige »). Dans le dépôt, ils sont disposés d'une manière particulière : le clou simple est enfoncé de façon perpendiculaire dans l'anneau du clou de second type.[12],[6].

Ces objets évoquent un rite de magie sympathique pour protéger le bâtiment qui va être construit, en le reliant au sol[1],[10].

Dans l'Ancien Testament modifier

Plusieurs termes sont traduits par « clou » dans l'Ancien Testament :

  • Vav, qui désigne soit des clous, soit des crochets, crampons ou pitons en or ou en argent[13]
  • Masmèr ou Macmer, clou de fer ou d'or, employé aussi dans la fabrication des idoles[13],[14]
  • yatked, clou solidement planté dans un mur, image du bon serviteur inébranlable, le mauvais serviteur étant comme le clou arraché avec tout ce qu'il soutenait[13].

Antiquité Grecque modifier

Planter un clou était un acte auquel une croyance générale dans l'antiquité attachait une idée de préservation, en même temps qu'on y voyait le symbole de ce qui était désormais nécessaire et irrévocablement fixé[4]. Ainsi, sur un miroir étrusque, on voit la Parque, Atropos tenir d'une main un marteau et de l'autre le clou qui va marquer l'heure inévitable où Méléagre doit mourir[4]. Dans plusieurs représentations antiques, et pour exprimer de même un évènement accompli et désormais immuable, la Victoire est figurée debout en train de planter un clou[4]. Au sommet des trophées grecs, était planté un clou qui fixait les influences néfastes déchaînées sur le champ de bataille[15].

Monde Gaulois modifier

Sur la statue d'un dieu gaulois barbu trouvé à Viège, un énorme clou est appliqué sur la poitrine, de la gorge à la taille. On y a vu le symbole de la foudre[16],[17].

Antiquité romaine modifier

Le clou est très présent dans l'imaginaire du monde romain, dans des rites officiels, dans la tradition populaire par des recettes thérapeutiques ou la préservation des morts, mais aussi lors des rites secrets de malédictions.

clavus annalis romain modifier

La lex de clavo pangendo est une loi romaine archaïque affichée dans le temple de Jupiter capitolin sur le mur séparant la cella de Jupiter de celle de Minerve[4]. Elle prescrivait au praetor maximus de planter chaque année un clou aux ides de septembre[4],[15]. Il s'agissait probablement d'un vieux rite d'origine étrusque[15],[18], repris par Marcus Horatius Pulvillus, un des premiers consuls romains à la naissance de la République romaine au VIe siècle av. J.-C., ainsi que le rapporte Tite-Live[18]

Le rite tombe ensuite en désuétude, peut-être car il s'agit d'un rite trop associé à un apport étrusque étranger à Rome[15]. En effet, toujours d'après Tite-Live, la clavifixion (plantage du clou rituelle) annuelle était un rite d'origine étrusque, qu'on retrouve à Velzna dans le temple de la déesse Nortia[18],[4].

Mais la tradition de planter un clou par un dictateur spécialement nommé (appelé « dictateur clavi figendi causa[15] ») est parfois réactivé à l'occasion d'une catastrophe, en un acte apotropaïque. Tite-Live rapporte le cas lors d'une épidémie de peste en -363[19],[20],[15] et à l'occasion d'une affaire d'empoissonnement supposée en -331[21],[15]. Quand le clou magique est arraché, la maladie est libérée et reprend ses ravages. La grande peste antonine passait pour avoir été imprudemment délogée par des soldats romains de la prison où elle avait été enfermée par l'art des mages Chaldéens dans la cité de Séleucie[15].

André Magdelain fait remarqué que « [les] clous babyloniens de fondation paraissent très proches du clou que le consul Horatius enfonça le 13 Septembre, pour la première fois, le jour de la dédicace du temple capitolin. A Rome le rite est renouvelé chaque année. Comme dans le monde babylonien sa fonction est prophylactique. »[15]

En 2 av. J.-C. Auguste restaure le rite du clou avec la lex templi, en le transférant du temple de Jupiter Capitolin au temple de Mars vengeur[20]. C'est désormais l'empereur qui officie, il n'est plus annuel mais consécutif à la cérémonie purificatrice du lustre, bien plus rare rare[15],[20].

Dans le langage populaire (Cic. Verr. 2.5.53, quemadmodum dicitur) et en littérature (Petr. 75; Hor. carm. 1.35.18) la clavifixion est souvent un symbole de la fortune, mais elle tend à perdre son rôle magique au profit de l'idée plus banale de fixité[15]

Défixion et clous magiques modifier

Le clou occupe une place centrale dans la pratique magique des tablettes de defixion romaines, aussi appelées tablettes d'exécration[22]. Il s'agit de tablettes magiques en plomb, le plus malveillantes[23], contenant des formules magiques orientée vers la personne visée. La lame de plomb, une fois recouverte de son inscription et dûment pliée, avait été fixée contre une paroi ou un objet quelconque au moyen d'un gros clou qui la traversait de part en part[15],[24],[25]. La tablette est parfois roulée autour d' un élément, cheveux ou bout de tissu, ayant été en contact avec la personne à envouter, le tout éventuellement scellé par le clou ayant servi à la gravure, qui est planté à travers[26]

Le principe magique du clou dans la malédiction est ainsi défini[22] :

« La defixio est l'action qui consiste à transpercer, à fixer en bas. L'envoûteur entend lier, paralyser son adversaire, le préfixe de signalant encore ce mouvement vers le bas, c'est-à-dire vers le monde souterrain. Cette volonté de paralyser l'adversaire peut se traduire de plusieurs façons : - Tout d'abord par l'utilisation d'un clou. Ce dernier était considéré comme possédant une vertu magique. Il était supposé représenter « l'état d'assujettissement auquel on veut réduire le destinataire » d'où le terme de defigere présent dans nombre de ces tablettes. Le clou dans une defixio assure donc la malédiction et en rend l'accomplissement inéluctable »

Mais, comme l'écrit John Scheid, « Les rites sont rarement bienveillants »[23]. Et s'il s'agit bien de soumettre une autre personne au pouvoir d’une divinité et du sorcier avec la volonté d’immobiliser complétement son ennemi[23],[15]. Il est probable que les clous ne transpercent pas que des lames de plomb. « Les techniques de fouille et d’analyse modernes révèlent que les lamelles comportaient des restes de vêtements et de cheveux de la personne visée par l’imprécation. Une autre forme de défixion consistait à utiliser des victimes sacrificielles que le sorcier transperce d’un clou en même temps qu’il récite une formule qui demande que la victime visée soit transpercée comme l’animal en question. »[23]

Sur un clou magique trouvé en 1845 et plusieurs fois cité[27],[4],[28], un texte est gravé en latin[note 1] traduit par : « Je dis trois fois, je chante trois fois, sous le signe de Dieu, et sous le signe de Salomon, et sous le signe de notre Artémis », reflétant un étonnant syncrétisme de trois religions chrétienne, juive et romaine[29].

Les clous magiques présentent souvent des inscriptions magiques et des signes et images, souvent d'animaux[27],[30],[31].

On retrouve très souvent les trois lettres grecques IAW (Iaô)[27],[30] (forme hellénisée du nom du dieu juif Yahweh, parfois accompagné de la formule ΙΑω CABAωθ (Iaô Sabaôth)[31] (signifiant « Seigneur des armées »[32]. C'est une formule que l'on retrouve sur de nombreux objets magiques de l'époque romaine[33].

On a également trouvé dans l'Asklepeion de Paros un clou avec l'inscription πυρ, destiné sans doute à tenir le feu en respect[15].

clous votifs modifier

Plusieurs ensembles de clous ensevelis ont été mis à jour et identifiés comme des offrandes votives. Dans une cachette étrusque de l'époque de Villanova (900-700 av. J.-C.), 14 841 clous en bronze ont été retrouvés. Ils étaient destinés à servir d'offrande à la divinité, pour exprimer un vœu[16].

De nombreux clous en bronze à tête de champignon ou en écusson sont mis à jour dans un temple dédié à Mater Matuta. D'autres clous apparentés sont retrouvés près du lac de Nemi, ou encore près de Pérouse. Certains des clous ainsi découverts dans des nécropoles ou des temples, sont ornées de signes magiques[16]. Ces clous semblent dédiés à deux sortes de divinités : d'une part des divinités chthoniques, protectrices du monde souterrain, et d'autre part des divinités dispensatrices de fortune[16].

clous dans les sépultures romaines modifier

De très nombreux clous ont été retrouvés dans les sépultures romaines, parfois simples, d'autres fois ornés de figures bizarres ou d'inscriptions[4],[15]. On y a vu une façon de protéger les morts[4],[15].

À Vercelli, urne funéraire était entièrement entourée de clous[4]. Dans une sépulture d'enfant du 4e siècle à Sucidava en Dacie, on avait placé un clou de fer magique[34].

Une communication de 2023 présente une sépulture romaine fouillée Sagalassos où les archéologues ont mis à jour de plusieurs dizaines de clous en fer. Une partie d'entre eux avaient la tête écrasée et étaient pliés à 90°, d'autres étaient pliés et tordus. Leur étude a révélé que les clous n'étaient pas fonctionnels et qu'ils n'étaient pas utilisés dans le cadre funéraire en termes pratiques. Les chercheurs ont là aussi conclus en une fonction protectrice des clous. Ils auraient servi à enfermer le défunt dans sa tombe et à empêcher qu’il ne soit dérangé par des forces maléfiques ou des profanateurs[35],[36].

Clous dans les recettes folkloriques romaines modifier

Pline l'Ancien rapporte quelques superstitions romaines concernant le clou :

  • « Enfoncer un clou de fer dans l'endroit où a porté d'abord la tête d'un épileptique qui tombe, passe pour délivrer de cette maladie »[37].
  • « En clouant au seuil des clous arrachés d'un tombeau, on écarte les visions nocturnes »[38].

reliques judéo-chrétiennes modifier

Clous de la passion modifier

Comme tous les objets de la Passion du Christ, les clous de la crucifixion font l'objet d'une vénération des chrétiens. Mais ils tiennent sans doute une place particulière par l'évocation de la violence directe subie par le crucifié, et son contact avec sa chair. Ils n'ont pas échappé au vaste marché des reliques : En 1868, l’historien et théologien allemand Franz Xaver Kraus recensait en Europe 36 lieux prétendant posséder des reliques des saints clous de la Passion[39]. Ces reliques multiples peuvent être interprétés comme des faux ou comme des reliques secondaires (clous refondus pouvant contenir une partie d'une relique plus authentique) ou même tertiaire (clous mis en contact un saint clou) qui peuvent ainsi acquérir ainsi un statut sacré[40].

Quelque soit l'authenticité de ces divers objets, ils ont été l'objet d'une intense dévotion[40] dont la valeur symbolique qui n'a pas échappé aux puissants : la fameuse couronne de fer des rois lombards puis des empereurs germaniques passait pour contenir un de ces clous sacrés, après avoir orné le diadème de Constantin[16].

Autres clous reliques modifier

À part les clous de la Passion, un « clou de l'Arche de Noé », a été conservée dans une ancienne collection tchèque[41].

clous dans le folklore européen modifier

symbolique modifier

fixation contre-attaque

« Le clou, comme tout objet pointu ou tranchant en métal ou en fer refoule forces nuisibles et mauvais esprits. En outre, il a le pouvoir « de fixer, d’immobiliser ce qui est immatériel aussi bien que ce qui est matériel, grâce à une vertu de magie imitative. Ce pouvoir de fixation est généralement bienfaisant. Il permet d’arrêter les épidémies, de transférer et d’expulser les maux. En résumé, « planter le clou » équivaut à « expulser le mal ». » L’article Clou du Livre des superstitions, d’Eloïse Mozzani Eloïse Mozzani, Le livre des superstitions, R. Laffont, coll. « Bouquins »,

Les vertus curatives du clou tiennent au fait qu'il prend sur lui les forces morbides et permet aux forces vitales de se concentrer[42].

clou dans la sorcellerie modifier

  • Un certain Theophile d'Alexandrie avait été ensorcelé : un magicien par ses incantations perverses lui avait « lié les mains et les pieds » {yiiçxxc. v.<x\ rcôèaç auvc^aaç) en lui infligeant mille tor- tures. Les médecins eurent beau frictionner et purger ce rhumatisant : la paralysie ne cédait pas. Le malade, désespérant de la science des hommes, se fît porter à l'église des saints Cyr et Jean et invoqua leur intervention secourable. Les martyrs lui apparurent en songe et lui ordonnèrent de se rendre à l'aube au bord de la mer et d'acheter d'avance à un pêcheur ce que ramènerait son premier coup de filet* Ainsi fut fait; mais, surprise merveilleuse, le pêcheur retira de l'eau non un poisson, mais un coffret solidement lié et, de plus, fermé par des sceaux de plomb l. On l'ouvrit à grand peine ; il contenait une statuette d'airain reproduisant les traits de Théophile et dont quatre clous transperçaient les mains et les pieds. On arracha le clou de la main droite ; aussitôt le paralytique recouvra l'usage de ce membre, et à mesure qu'on enlevait les autres clous, toute raideur et toute douleur disparaissaient pareillement de la partie correspondante de son corps 2. Ainsi, ajoute le pieux patriarche, « fut révélé à tous l'artifice abominable que les magiciens avaient employé avec l'aide de démons impurs et méchants et qu'ils avaient voulu ensevelir à jamais dans le gouffre marin ».

https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1913_num_57_6_73257?q=clou+magie

  • Les clous qui, en certaines circonstances, servent à délivrer du mal qu’ils ont touché, sont parfois plongés dans les sources par des gens animés des plus mauvaises intentions. On prétend, dans la région supérieure des Vosges, que les sorciers peuvent faire sécher sur pied l’homme le plus sain elle plus vigoureux, en déposant au fond de la fontaine où il puise sou eau, avec des mots magiques, trois clous de cercueil. A mesure qu’ils se couvrent de rouille, le malheureux sent croître ses souffrances

Les sorciers de la Saintonge, en ramassant les clous de vieilles bières pour leurs maléfices, disaient à- chacun : Clou, je te prends pour que tu me serves à faire le plus de mal possible à ceux qui me plaira, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen. p294-295 Sébillot https://archive.org/details/gri_33125009698537/page/n291/mode/2up

  • liens avec l'aiguille, rituels d'envoutement.

[43]

  • Dans l'Europe ancienne, en guise de contre magie face à une attaque psychique, comme le mauvais œil, on enfonçait un clou[44]
  • pour exorcifer le voleur, faire une croix en rond avec des noms barbares, peindre un œil au milieu, enfoncer dans cet œil d'un certain côté un clou d'airain avec un maillet de cyprès & dire un certain verfet des Pfeaumes. [45]
  • je sais que dans certains, cas le sorcier va de nuit arracher dans le

cimetière les clous des cercueils pourris et voler les ossements des morts L'au-delà et ses problèmes : thème magique et clavicules / par Charles Lancelin https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5679806d/f167.image.

clous plantés dans les portes modifier

  • Dans la tradition nordique, les clous plantés dans les montant de porte, les piliers de soutènement et les principales poutres d'un bâtiment amenait la bonne fortune. Dans les temples Norrois, les montants des hauts sièges (Ondvegissulur) étaient les éléments les plus sacrées d'un édifice et les clous sacrés étaient plantés dedans. Le symbole connu sur le nom de clou de Dieu est également gravée sur les poteaux. Il s'agit d'une rude ing contenant une fleur à 4 ou 8 pétales au centre de laquelle un clou de fer devait être enfoncé. Celui-ci représente l'étoile appeler le Clou ou l'Ombilic c'est-à-dire l'étoile polaire. C'est un puissant symbole magique de stabilité, le pouvoir d'Is[44]
  • "magie du marteau et des clous" (p188)[44]
  • Planter des clous contre le mal est une tradition connue dans toute l'Europe (p188)[44]
  • Dans toutes l'Europe, des personnes ont continué à planter des clous dans des arbres sacrées, des poteaux ou des charpentes de porte. En Grande Bretagne, nous pouvons encore voir d'anciens clous dans les montant de porte de nombreuses vieillies auberges. Le pouvoir liant de la rune Is est activé dès que nous martelons un clou dans du poids (p189)[44]

superstition modifier

Pline l'Ancien rapporte quelques superstitions romaines concernant le clou : « Enfoncer un clou de fer dans l'endroit où a porté d'abord la tête d'un épileptique qui tombe, passe pour délivrer de cette maladie »[37]. « En clouant au seuil des clous arrachés d'un tombeau, on écarte les visions nocturnes »[38].


  • On prend trois clous et un peu de laine de mouton et l'on fixe cette laine avec les trois clous sur un arbre ou sur un tronc desséché. Il faut être deux. Pendant que le premier enfonce les clous, son compère lui demande : « Que fais-tu? » L'autre répond : Je cloue le loup pour qu'il n'ose pas manger les moutons. » Et il cloue solidement.

paysans grecs https://www.persee.fr/doc/rebyz_1146-9447_1911_num_14_88_3907?q=clou+magie

Clous plantés devant le seuil protègent les maisons[42].

Dans le lit de l'accouchée, le clou la met à l'abri des démons et sorcières, ainsi aue son enfant[42].

Enfouis dans de petites boites sous la maison, les clous préservent des forces telluriques néfastes[42], ce qui présente une intéressante analogie avec les clous de fondation antiques[42].

En Bretagne, la forme d'un dessin réalisé avec des clous sur les sabots influe sur vos désirs : en croix contre les démons, en coeur pour trouver l'amour et en triangle pour espérer la richesse.

Trouver un clou dans la rue peut porter bonheur. Il faut le ramasser en le portant dans sa poche droite et le planter dans la porte de la cuisine avec des mots rituels[42].

Une bague de clous peut s'avérer favorable, elle est composée de trois clous de la Passion, disposé de façon à former le Shin hébraïque [46].

« En Andalousie et en Castille, pour que l'indifférence d'une personne se change en amour, il faut répandre dans le vestibule de sa maison le contenu d'un pot d'huile dans lequel on aura mis du sel, avec trois clous de fer attachés par la tête avec de la soie ; si la personne indifférente marche sur les clous, en traversant le vestibule, on est sûr d'obtenir le résultat désiré » [47]

Pour délivrer d'un sort, les Anglais font bouillir neuf clous d'un fer à cheval dans l'urine de la personne ou l'animal envouté[42].

  • traditions populaires de Normandie

« Guérison du mal de dents. Pratique en usage au Noyer. — Prendre un clou de fer à cheval, vulgairement une caboche, et l'enfoncer dans le tronc d'un arbre en trois coups de marteau. Au premier on dit : enbornus ! Au 2e : et dognns ! Au 3° : et diminnet ! Et le mal de dents disparaît ». https://www.persee.fr/doc/annor_0003-4134_1953_num_3_3_4263?q=magie+clou

  • La nature de l’offrande est parfois déterminée par une similitude de nom entre l’affection qu’il s’agit de guérir et l’objet donné à cette intention. Lorsqu’on vient chercher de l’eau à la fontaine Saint-Malo à Bréhand-Moncontour, pour la guérison des furoncles, qui dans le pays gallo sont appelés clous, on y jette une poignée de clous qui n'ont dû être ni comptés ni pesés et qui servent à réparer la toiture de la chapelle voisine 7 ; dans la commune limitrophe de Trébry, la fontaine Saint-Maudez reçoit la même offrande 8 , de même que la fontaine dite de Saint-Clou, non loin de Saint-Brieuc p293

Sébillot https://archive.org/details/gri_33125009698537/page/n289/mode/2up

  • On les appelait aussi « toucheux », car ils joignaient le? geste à la parole. S'agissait-il d'une dent malade ? ils posaient dessus un clou neuf en marmottant quelque formule; puis, ils enfonçaient le clou dans une porte ou une solive. Nous avons vu déjà qu'on plantait une épingle dans la statue d'un saint antigaleux35. Cela s'appelait « fixer le mal », que le- clou, sans doute, emportait avec lui et retenait captif;

https://www.persee.fr/doc/rhef_0300-9505_1946_num_32_121_3022?q=superstition+clou

  • Un de mes étudiants me signale qu'on met en vente à Paris des bagues en forme de clous, destinées aux blessés et aux soldats comme porte-bonheur.

Je n'ai pas besoin de rappeler qu'un peu partout en France, et mon correspondant me spécifie dans sa lettre qu'à Mirande (Gers), « on a beaucoup la superstition des clous, notamment ceux qui viennent de fers à cheval... J'en ai même vu encadrés dans des médaillons ». C'est là un bien vieux remède que le clou de fer; il guérit depuis longtemps de l'épilepsie (Pline, XXVIII, 63) ; il apaise la douleur des blessures, surtout si c'est un clou ramassé à terre, sur lequel on ait marché (XXVIII, 48 : quod quis calciarit; ne serait-ce pas ici, en l'espèce, un clou de fer à cheval ?) ; les clous arrachés des tombeaux et plantés sur le seuil sont excellents contre les cauchemars (XXXIV, i5i); et les clous des croix n'ont pas attendu le christianisme pour supprimer la fièvre (XXVIII, 46) https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1915_num_17_3_1874?q=folklore+clou

  • liens avec le compagnonage, lors de mariage à Montbéliard. liens avec l'aiguille, rituels d'envoutement.

[43]

Cependant c'est avec un de ces clous qu'en Toscane on prétendait guérir les maladies.[16]

Des clous arrachés à des cercueils, du côté des pieds des morts, sont encore portés en Italie comme amulettes porte-bonheur. M. Bellucci possède une amulette provenant de Campobasso, formée d'un clou arraché à un cercueil. Un prêtre l'avait bénie; elle protégeait contre le mauvais sort, et tous les dangers. Elle avait été préparée pour protéger un soldat dans la zone des opérations.[16]

Dans la Calabre on dépose encore des clous dans les sépultures, comme porte-bonheur pour les morts. Ainsi, par une singulière interposition d'idées, arrachés aux morts, les clous servent d'amulettes aux vivants : et, pourvus ensuite par eux-mêmes, des vertus empruntées à la tombe, ils servent à protéger l'ombre des morts eux-mêmes contre, les maléfices. Dans ce dernier rôle, leur usage relève des plus antiques superstitions.[16]

On. porte aussi en France, comme porte-bonheur, des clous de fer à cheval courbés en anneaux. Des soldats portaient de ces anneaux fabriqués en Angleterre. Dans le Tarn, l'Hérault; le Vaucluse on doit faire ces anneaux en martelant a froid des clous de fera cheval, sans le secours de la forge ou de la soudure. Si le clou provient du fer du pied gauche d'un cheval blanc, et si le pied de ce cheval a foulé la poitrine d'un autre animal, l'anneau préserve de bien des maux, et guérit les hémorroïdes[16]

En Esthonie, on plante trois clous de fera cheval sur le seuil de la porte.[16]

De même en.Argovie, le vendredi saint, sur la porte de l'étable pour pré-'server, le bétail. En France même on plante des clous sur les portes des maisons. et des étables pour, préserver bêtes et gens des maléfices.[16]

En Sicile les tètes de clous sont disposées en croix. [16]

D'après Sébillot, en Beauce, des gens prétendent guérir le mal de dents en plaçant un clou neuf sur la dent malade, en marmonnant des prières, et en plantant ensuite le clou sur une- porte, une table, une solive. Dans les Vosges, on plante le clou après son application, dans un tronc, pour y fixer le mal, etc.[16]

On plante des qIous et des épingles sur des troncs d'arbre pour se débarrasser des maladies en les reportant.[16]

On a signalé en Ecosse un chêne, près d'une source miraculeuse, qui était garni de clous. Pour guérir de la folie, on avait planté ces clous, en attachant à chacun un morceau de l'étoffe des vêtements du malade. D'autres cas du même genre sont rapportés pour la Suisse, la Belgique.

En Ecosse, dans la maison d'un mort, on plaçait un clou dans les divers aliements pour qu'ils ne se corrompent pas par l'influence de la mort présente[42].

Certains jours sont jugés néfastes pour planter des clous : le vendredi en Angleterre par hommage au Christ, ou le dimanche aux Etats-Unis.

  • Pour attirer le bonheur dans la maison, la personne doit implanter sur sa porte 16 clous disposées en croix

https://books.google.fr/books?id=IR8lAAAAQBAJ&pg=PT165

  • donner des cloux et des petits morceaux de lard à S. Clou , afin de guérir de la galle. p68[45]
  • clouer un clou dans une muraille pour être guéri du mal de dents. Ce font deux fuperftitions, dont Denys le Chartreux parle p79[45]
  • Attacher un clou d'un crucifix au bras d'un épileptique , pour le guérir. p80
  • Guérir un cheval encloué en lui tirant le clou du pied , en l'enfonçant dans une b , ou dans quelqu'autre morceau de b, & en pissant deffus. p80
  • Pour guérir la fièvre „ quarte, envelopper dans de la laine, & nouer autour „ du cou quelque morceau d'un clou de Croix p82


[45]

Pour protéger un navire à voile en Ecosse, on peut frotter le mat avec un clou avant de l'enfoncer[47].

clous pour guérir modifier

Pour soulager une rage de dent, on doit enduire le clou du sang de la gencive avant de le planter et de s'enfuir en courant[47],[42]. On peut enfoncer le clou dans un arbre avec la volonté de clouer le mal à cette place, c'est d'autant plus efficace avec un clou de cercueil[48]. Si quelqu'un retire le clou, il souffrira du mal de dent[42]. Il est également possible de clouer un papier où aura été inscrit le mal dont n veut se délivrer[42], répétant en partie la défixion romaine antique.

AU Moyen-Age, on pouvait traiter l'épilepsie en attachant à son bras un clou provenant d'un crucifix[42].

On préparait une tisane d'eau rouillée pour combattre le rachitisme en faisant tremper de vieux clous dans un vieux seau d'eau pendant une nuit ou neuf jours[42].

Quand un cheval a été blessé par un clou, il faut garder celui-ci et le tenir bien propre, en même temps que l'on traite le cheval pour que celui-ci guérisse[47].

Pour se préserver des maladies, on plantait autrefois un clou dans la paroi de la chapelle de sainte Anne du Rocher, près de Dinan[47].

Clou de cercueil modifier

Le clou de cercueil, par sa proximité avec la mort, renforce encore le pouvoir magique du clou[42].

fichés dans la porte de la chambre, ils sont particulièrement efficace contre les cauchemars et les fantômes[42].

On peut noter que le clou de cercueil est un cocktail mélangeant cognac et eau de seltz. À chaque fois qu'on absorbe cette boisson, naissance préparer un clou de plus pour son cercueil[49].

En 1898, le tribunal de Memmingen, en Souabe, a condamné à 4 jours d’arrêts un ouvrier qui avait déterré un cercueil d’enfant. Il voulait en enlever les clous et en confectionner des bagues, qui, selon une croyance locale, constituent un remède contre les coliques[50].

clou sur les portes modifier

  • sur les chauves-souris : "Le peuple, en France, les regarde cojnme des animaux néfastes qu'il aime à clouer aux portes, les ailes déployées, vieil usage transmis par les Romains, que l'on voit pratiquer au moyen âge. "

https://archive.org/details/moeursinstinctet00less/page/118/mode/2up

  • héron et oiseaux de proie :

https://books.google.fr/books?id=zwixfU1R_RwC&pg=PA251

  • chouette : Malheur à la maison dans laquelle vient s'installer une

chouette. On n'est tranquillisé que quand on est parvenu à la tuer et à la clouer en croix sur la porte de la grange, en disant : « Oiseau de malheur, tu pourriras sur le gibet de l'infâmie ». https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96305922/f452.item


cadavres percés de clous modifier

  • Sous le château de la Candolle on a découvert

une assez grande quantité de tombeaux et trouvé beau- coup de médailles. Ces médailles ont été dispersées, mais un de mes amis en a recueilli une qui est arabe. « Parmi les squelettes qui gisaient dans les tombeaux, quelques-uns avaient les pieds et la tête percés d'un clou, Masse, cite in Alfred Saurel, « La Penne, la Pennelle et le général Penellus », Répertoire des travaux de la Société de statistique de Marseille, t. 34,‎ , p. 192 (lire en ligne)

  • époque gallo-romaine : Ce squelette, trouvé dans la fosse indiquée au plan, por-

tait des clous enfoncés dans les mains et les pieds, et de plus, il avait 3 clous profondément enfoncés dans le dessus de la tête. Ces clous sont arrondis, ont une longueur d'environ 15 centimètres, et un diamètre de 1 centimètre. Ils ont été arrachés sur le squelette aux parties sus désignées -d'autres tombes avec clous dedans. clous plantés dans la tête H. Nicolas, « Note sur le cimetière gallo-romain trouvé à Fos-sur-mer en 1899 », Mémoires de l'Académie de Vaucluse, vol. 19,‎ , p. 223 (lire en ligne)

  • découverte de cadavres avec pieds et tête percés d'un clou près du Pennelus, tombeau romain probable situé à La Penne-sur-Huveaune
- hypothèse vampire

C. Jullian, H. Gaidoz et Th. Volkov, « Cadavres percés de clous », Revue des Études Anciennes, vol. 4, t. 4,‎ , p. 300-301 (lire en ligne) sur le Pennelus : https://tourisme-marseille.com/fiche/pennelus-le-probable-mausolee-de-la-penne-sur-huveaune-vestige-romain/

  • Dans ses Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, Tillemont rapporte que « on à trouvé les corps depuis quelques années auprès de l’église de Saint-Sixte où estoit l’ancien cimetière , de vers l’abbaye de Saint NicaiseReims] . Ces corps avoient plusieurs grands cloux enfoncez dans la teste & dans les bras [...] Entre ces corps ainsi percez, il y en avoir un d’un enfant d’environ dix ans »

Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles, vol. 4, François Pitteri (Paris), (lire en ligne), p. 497

  • Diodore de Sicile passe pour un chroniqueur peu fiable. Il est évident, à lire ce contemporain de Jules César, qu'il mélangeait les mythes aux faits et aux racontars. Pour autant, un détail de ce qu'il dit sur les mœurs guerrières gauloises vient d'être confirmé par l'archéologie : l'habitude de faire des têtes de leurs ennemis tués au combat des trophées qu'ils clouaient dans leurs demeures.

Dans le puits d'une ferme gauloise typique, Axel von Berg et des archéologues de Coblence viennent de trouver un crâne percé d'un clou. Le trophée a probablement été cloué sur un mur ou un poteau, puis jeté avec d'autres déchets dans le puits central de la ferme, dont le contenu, notamment un potin (menue monnaie gauloise) et une monnaie de bronze, renvoie aux environs de 50 avant notre ère. Selon A. von Berg, le crâne rond, réputé typique des Méditerranéens de l'époque, et le fait qu'il remonte aux premières incursions romaines sur le Rhin laissent penser qu'il s'agirait du chef d'un légionnaire romain que le propriétaire gaulois de la ferme aurait d'abord percé de coups avant de le percer d'un clou. https://www.pourlascience.fr/sd/archeologie/un-trophee-gaulois-10118.php

  • crane cloué

L'enclouage du crâne, dans les sépultures signalées dans le Nord de l'Espagne, à l'époque antique 7, et en Gaule, du Bas-Empire à l'époque barbare, paraît obéir à la crainte superstitieuse du mort et à la peur du vampire. L'âge relativement avancé de certains de ces crânes, déjà noté à Roquepertuse 9, remplacement du local où étaient conservés ces « trophées », associés sur un linteau avec une effigie sculptée, au centre de la ville, apportent un élément nouveau pour la signification religieuse du «culte du crâne», dont la fixation avait pour fin de conserver l'esprit du défunt. Crane d'ennemi décapité, dont la force vitale avait été mise au service de son vainqueur, ou relique des ancêtres ? L'cnclouage, qui paraît avoir été fait sur une tête fraîchement séparée du tronc, donc avant décharncment et probablement momifiée, illustrerait ainsi, dans ce cas particulier, la description de la coutume barbare des Salyens, qui nous a été rapportée par Diodore de Sicile et Strabon. Recherches archéologiques dans la région d'Aix-en-Provence [article] sem-linkFernand Benoit Gallia Année 1954 12-2 pp. 285-300 https://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1954_num_12_2_1391

  • clouage des cranes par les salyens selon diodore de sicile et strabon

https://journals.openedition.org/dam/2734

  • en catalogne + photo

https://visitmuseum.gencat.cat/fr/museu-d-arqueologia-de-catalunya-ullastret/objet/crani-enclavat-i-clau-de-ferro

  • epilepsie ?

https://www.crumpe.com/2023/02/une-femme-du-iiie-siecle-av-j-c-a-ete-enterree-face-contre-terre-avec-un-trou-de-clou-dans-le-crane-voici-pourquoi/

  • entremont

https://www.persee.fr/doc/dam_0184-1068_1998_num_21_1_1183?q=crane+clou

  • En vérité, dans les neuf crânes de la Novalesa nous n'avons pas trouvé des clous in situ, mais nous savons que, à cette époque-là, pour faire sortir le génie malfaisant ou pour détruire l'esprit du mort afin qu'il ne pût pas importuner les vivants, on perçait le crâne du cadavre, d'habitude sur le côté gauche qui est le côté mauvais, en opposition à la droite, le côté de la vie. Au Piémont depuis toujours on croit aux « revenants », qui ne sont pas des fantômes, mais de véritables entités de trépassés qui, comme dit le mot lui- même, reviennent parmi les vivants.

Dans le Musée d'Anatomie Humaine Normale de l'université de Turin, il y a un crâne du xvne siècle avec un gros clou en fer forgé et à section carrée encore in situ.

  • LES « CRANES CLOUES » DE L'ABBAYE DE LA NOVALESA

https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1986_num_3_1_1593?q=crane+clou

clou pour se prémunir des vampires modifier

  • bulgarie : La tradition indique plusieurs moyens pour empêcher le mort de se transformer en vampire. Ainsi on lui met sous la langue du beurre, de la soie, de la cire, une pièce de monnaie; on lui bouche les oreilles avec du coton ; on le pique au talon avec une aiguille; on lui enfonce dans le nombril un gros clou chauffé à blanc...

https://www.persee.fr/doc/rebyz_1146-9447_1904_num_7_44_3511

  • la coutume qui a persisté longtemps en Allemagne de clouer les cadavres dans leur bière au (moyen d'un clou très long qui transperçait la poitrine

https://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1935_num_15_2_1658?q=clou+magie

  • pieu, clou ou épée pour empecher le retour du vampire

Enfin, le meurtrier, une fois qu'il a été identifié, est solennellement exécuté : on lui enfonce un pieu, un clou ou une épée dans le cœur et il expire en poussant un grand cri et dans des flots de sang. https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1992_num_26_1_1579?q=clou+magie

  • MILLO, vampire de Hongrie au xvme siècle. Une jeune fille, nommée Slanoska, s’étant couchée un soir en parfaite santé, se réveilla au milieu de la nuit toute tremblante, letant des cris affreux, et disant que le jeune Millo, enterré depuis neuf semaines, avait failli l’étrangler. Cette fille mourut au bout de trois jours. On pensa que Millo pouvait être un vampire; il fut déterré, reconnu pour tel, et décapité après avoir eu ie cœur percé d’un clou. Ses restes furent brûlés et jetés dans la rivière

Collin de Plancy https://archive.org/details/b22012710_0002/page/73/mode/2up?q=clou

Arbre à clous modifier

  • En 1922 on transporta au musée de Liège «l'arbre à clous» de Soleilmont, abattu par un orage[15].
  • Arbres à clou : Lapalud à Angers, tronc ferré à Vienne en UAtriche stock im eisen, arbres en Perse Direkht i fazel,

[43]

  • arbres à clou en Perse Direkht i fazel, "tout lardez de clouds" selon chardin

Alfred Maury, Les forêts de la Gaule et de l'ancienne France, (lire en ligne), p. 374

  • Il y a partout en Perse de ces vieux arbres révérés superstitieusement par le peuple, qui les appelle dract fasels ( dirakht fâzel ) , c'est-à-dire, des arbres excellens. On les voit tout lardés de clous, pour y attacher des pièces d'habillemens, par vœu , ou d'autres enseignes.

Jean Chardin, Voyages du chevalier Chardin en Perse, et autres lieux de l'Orient, vol. 8, (lire en ligne), p. 427

Mais ils se rattachent au culte félichique des arbres. Un tilleul géant, à Soleil- mont, près de Gelly, en Belgique, est criblé de clous depuis sa racine jusqu'à plus de 2 mètres de hauteur (il a 3 mètres et demi de circonférence, à 1 mètre au-dessus du sol). On'estime a plus de 70.000 ceux qui sont encore visibles, et on continue d'en planter encore aujourd'hui. Chaque clou débarrasse de la fièvre celui qui l'a planté. A Blidah (Algérie), les femmes qui viennent en pèlerinage, plantent des clous dans un vieil olivier, regardé comme sacré, pour conjurer les maux et les chagrins.' Les Arabes attachent aussi des fragments de leurs vêtements à des arbres fétiches pour se guérir de la fièvre, etc. En Perse, il existe beaucoup de vieux arbres vénérés, les arbres excellents, qui sont recouverts de clous, d'amulettes, de guenilles et objets votifs. On s'est naturellement servi de clous comme d'épingles pour des opérations magiques, pour jeter des mauvais sorts, etc. [16]


Menhir à clous modifier

https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1940_num_37_7_5517?q=superstition+clou Pierre Clouée https://nord-decouverte.fr/la-borne-a-clous-de-douai/

Héraldique modifier

Le clou est un meuble héraldique assez fréquent[51], surtout sous forme d'un clou de la passion


Blason ville fr Courcelles-sur-Viosne (Val-d'Oise).svg|Courcelles-sur-Viosne


D'argent à un sanglier de sable défendu du champ, soutenu des trois clous de la Passion, l'un posé en pal et les deux autres en chevron renversé, le tout du même.


  • de gueule à trois clous d'argent

commune de Acuto en Italie File:Acuto-Stemma.svg

clou qui soutiens le monde modifier

C'était aussi ce centre de l'univers qui dans l'imagination des peuples primitifs exerçait la fonction de support ou soutien de la voûte céleste. L'on trouve de cette dernière croyance des assez clairs dans l'appellation de l'Étoile du Nord chez les Estes, les Lapons, les Islandais et plusieurs peuples sibériens. Comme ces peuples-ci croyaient que le ciel était soutenu par un clou, l'Étoile polaire fut appelée en Esthonie pohja nael, en Lapo- nie bohinavvlle (Clou du Nord) et dans la poésie des skaldes veraldarnagli (Clou Mondial). « Clou du Ciel » était son nom chez les Samojèdes ; les Chuckchees et les Koriaks l'appelaient tout simplement « Étoile de Clou ». Chez les Lapons nous rencontrons de nouveau la superstition de l'écroulement du ciel, causé ici par le relâchement du clou mondial ou son abattement par une flèche au jour du dernier jugement. Le fait, que chez eux la conception du soutien mondial, représenté par un clou, était étroitement liée à celle du pilier mondial, est confirmé par le nom veralden tsüold ou almelsùolda que certaines tribus des Lapons Scandinaves et russes donnaient à l'Étoile du Nord, signifiant « Pilier Mondial » ou « Pilier Céleste ». D'après la description du missionnaire Knud Leem il existait encore au xvme siècle dans les environs de Por- sanger (Finmark) un modèle du pilier mondial, formé d'une poutre érigée, avec un clou de fer en tête ; ce clou substituait sans doute l'Étoile polaire (}). Les chefs des anciens Norvégiens tenaient dans leurs maisons à côté du siège d'honneur des colonnes surmontées d'un « clou divin » ayant le double sens d'un simulacre et d'un pilier mondial (2). https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1946_num_15_1_2760

  • en arabe : Mismar. C'est l'arabe المسمار al-Mismār, « le Clou », nom populaire du pôle en Syrie, selon les écrits du bibliste J. G. Wetzstein, cité par R. H. Allen et R. Laffitte10,11. Alpha Ursae Minoris
  • A cause de son immobilité « qui n'a point de pareille dans le firmament » les Arabes l'appelaient eux aussi Mismar, « Clou ».

https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1946_num_15_1_2760 (idem)

symbolique du clou dans le monde modifier

  • Zaubernagel aus d. CoUegio Romano

https://archive.org/details/derbseblickund01seliuoft/page/180/mode/2up

les clous de protestation suisses modifier

  • En Valais, la levée de la matze représente le désaccord de la population vis-à-vis de décisions politiques. Un tronc avec ses racines est gravé des traits d’un visage et érigé sur la place centrale du village. Chaque citoyen mécontent y frappe alors son clou. Une fois présenté aux dirigeants, le nombre de clous plantés dénote de la virulence du mouvement.

https://www.letemps.ch/sciences/clou-tresor-archeologues

  • On découvre le clou qui sert à protester, notamment avec la "matze" en Valais. "C’était une coutume des 15e - 16e siècles. Lorsqu’il y avait une révolte populaire, on levait la 'matze', c’est à dire une sorte de gourdin (...) et les gens y plantaient des clous pour marquer leur adhésion à la cause"

https://www.rts.ch/info/culture/arts-visuels/9497620-le-musee-romain-de-lausanne-met-a-lhonneur-le-clou-un-objet-pas-si-banal.html

îles brittaniques modifier

Au vie siècle, les Irlandais suspendaient au coudes enfants un clou à la pointe aiguisée pour tenir éloignés les mauvais esprits.[16]

fétiches cloutés du Loango modifier

  • lien entre clavus romain et fétiches du Congo. [43]

Au musée du Trocadéro, il existe des fétiches, statuettes en bois de forme humaine, qui sont criblées de clous. M. Verneau les a décrites en 1916. Elles proviennent surtout du Loango [16]

  • fétiches à clou, royaume de Loango. Les N’Kondi, ces statuettes de forme humaine ou animale sont garnies de lames de métal ou de clous. Chaque clou correspond à un litige pour le règlement duquel on a évoqué le pouvoir magique de l’objet. Conçue pour la communauté dont elle scelle les alliances, les pactes, les conciliations, ces statuettes prennent le nom de « nkondi », et doivent leur pouvoir à la charge magique enfermée dans le reliquaire à miroir par le nganga (féticheur). Ces Fétiches de bois transpercés de clous de fer avaient le pouvoir d’éloigner le danger et les blessures et de renvoyer les mauvais sorts.

https://royaumeloango.org/fetiches-a-clous/

monde nordique modifier

  • Dans la tradition nordique, les clous plantés dans les montant de porte, les piliers de soutènement et les principales poutres d'un bâtiment amenait la bonne fortune. Dans les temples Norrois, les montants des hauts sièges (Ondvegissulur) étaient les éléments les plus sacrées d'un édifice et les clous sacrés étaient plantés dedans. Le symbole connu sur le nom de clou de Dieu est également gravée sur les poteaux. Il s'agit d'une rude ing contenant une fleur à 4 ou 8 pétales au centre de laquelle un clou de fer devait être enfoncé. Celui-ci représente l'étoile appeler le Clou ou l'Ombilic c'est-à-dire l'étoile polaire. C'est un puissant symbole magique de stabilité, le pouvoir d'Is[44]

monde arabe modifier

En Tunisie les portes sont décorées d'arabesques formées de têtes de clous dans le même but.[16]

monde indien modifier

Dieu représenté par un clou de fer : Patan Saura est associé à la fois au pouvoir magique et au principe de filiation masculin puisque seuls les hommes héritent du pouvoir ancestral qui leur permet de devenir prêtre. Ce dieu, présent dans tous les sanctuaires domestiques, est représenté par un clou de fer, arme magique symbolisant les formules sacrées. Il est considéré comme le fils de la déesse et censé résider avec elle dans le sanctuaire de chaque maison mais aussi au centre du monde, un site sacré appelé Devi Patan et qui se trouve aujourd'hui dans le Nord du district de Gonda en Uttar Pradesh, à quelques kilomètres au sud de la vallée de Déokhuri.[52] https://www.persee.fr/doc/rural_0014-2182_1987_num_107_1_3200?q=symbole+clou Une fois les esprits des friches et de l'eau descendus sur le corps-monture de son adjoint, il les "tuent" en les clouant dans des supports de bois à l'aide de pointes de métal renforcées de formules magiques. Les supports cloués sont ensuite enterrés en un simulacre de funérailles et sans recevoir aucun sacrifice. [52]

viet-nam modifier

  • on fixe dans son tombeau l'esprit malfaisant d'un étranger avec un clou ou une barre de fer qu'on enfonce dans le tumulus à hauteur de la tête

Magie et religion annamites : introduction à une philosophie de la civilisation du peuple d'Annam https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57209433/f143.image.

Japon modifier

Ushi no toki mairi (丑の時参り?) ou ushi no koku mairi (丑刻参り?). (« Visite du sanctuaire à l'heure du bœuf »)«2 désigne un procédé de malédiction traditionnel au Japon, ainsi appelé parce qu'il est mené au cours de l'heure du bœuf (entre 1 et 3h). Le praticien - généralement une femme -3,4, tout de blanc vêtu et couronné d'un anneau de fer fixé avec trois bougies verticales allumées, enfonce des clous dans l'arbre sacré5,note 1 d'un sanctuaire shinto. Dans la pratique habituelle contemporaine, les clous sont enfoncés dans une effigie en paillenote 2 de la victime, empalée sur l'arbre situé derrière elle4,6. Le rituel doit être répété sept jours de suite, après quoi il est admis que la malédiction a réussi, causant la mort de la victime5. Cependant, être témoin de la pratique est supposé annuler le sortilège7. Le Kibune-jinja à Kyoto est fortement associé au rituel8.

dans l'imaginaire moderne modifier

arbres à clous modifier

statues allemandes, hindenbourg modifier

Constantin, « Une explication des statues à clous élevées par les Allemands », Revue anthropologique,‎ , p. 510-517 (lire en ligne)


  • C'est une chose très curieuse que le réveil de la superstition du clou par ces temps de guerre. Ou l'a signalée à Vienne, en Autriche, où les dévots viennent planter solennellement un clou dans un chevalier de bois (l'image en a paru en mai dans Excelsior et dans la Revue hebdomadaire), et là-bas, comme il convient, cette superstition a été organisée avec grand soin par l'autorité.

https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1915_num_17_3_1874?q=folklore+clou (déjà)

  • clous de la statue Hindenburg

https://www.geneanet.org/14-18/detail/1915-08-20

  • clous d'Hindenburg p5. Vase chypriote de Tamassos p6. Clous des rites romains p9. arbres cloutés autriche p10. cite sebillot p11. arbre de treignac (ref pas dispo) p11. clous sur le seuil des maisons pour éloigner le mauvais oeil p12. clous disposés en forme sur les portes pour protection magique en Limousin et Afrique du nord p12. encloueur=ensorceleur p13 enclavelement du loup : magie pour contrôler le loup p13. fetiche Loango couverts de clous p17.

René Fage, La Plantation du clou, transformation et persistance du rite en Limousin, (lire en ligne)

  • p108-109 :statue d'hindenburg et pleins d'autres exemples analogues récents.[16]

Psychanalyse modifier

symbolique sexuelle en psychanalyse https://www.persee.fr/doc/rhpr_0035-2403_1928_num_8_2_2670?q=superstition+clou

Ordre du clou et clavologie modifier

https://numelyo.bm-lyon.fr/BML:BML_01ICO001015b86a3b1e6711?&query[0]=isubjectgeographic:%22Rh%C3%B4ne%20(France)%22&query[1]=isubjectgeographic:%22Lyon%20(Rh%C3%B4ne)%20--%20Vieux%20Lyon%22&hitStart=1&hitPageSize=16&hitTotal=363

Félix Benoît

https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/13706




Bibliographie modifier

  • Charles Frémont, Le clou, P. Renouard (Paris), (lire en ligne)

Liens externes modifier

Articles modifier

Ouvrages modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. TER DICO TER INCANTO IN SIGNV DEI ET SIGNV SALOMONIS ET SIGNV DE NOSTRA ARTMIX

Références modifier

  1. a b c d et e Charles Frémont, Le clou, P. Renouard (Paris), (lire en ligne)
  2. Oberweiler Cécile, « Les techniques de fonderie en Crète minoenne et mycénienne. I. Les outils du fondeur », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 135, no 2,‎ , p. 421-491 (DOI https://doi.org/10.3406/bch.2011.7882, www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_2011_num_135_2_7882)
  3. Heinrich Schliemann, Antiquités Troyennes : rapport sur les fouilles de Troie, (lire en ligne)
  4. a b c d e f g h i j k et l Charles Victor Daremberg & Edmond Saglio, Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines, Hachette, (lire en ligne), p. 1238-1241
  5. Anthony Rich, Dictionnaire des Antiquités romaines et grecques, (lire en ligne)
  6. a et b Juan-Luis Montero Fenollós, « Le métal du temple d'Ishtar et ses abords : dépôts de fondation et autres objets », dans Voués à Ishtar, Syrie, janvier 1934, André Parrot découvre Mari, Beyrouth, Presses de l'Institut français du Proche-Orient, , 311 p. (ISBN 2351593944), p. 167-171
  7. « Clou de fondation représentant un personnage aux bras levés portant la tête du clou ; sur la pointe du clou est gravée une inscription », sur Musée du Louvre
  8. « Figurine de fondation sumérienne en forme de clou surmonté d'un bovidé couché », sur Musée du Louvre
  9. Dhorme (Edouard), Les Religions de Babylonie et d'Assyrie, , p. 185 cité in André Magdelain, « Praetor maximus et comitiatus maximus », dans Jus, imperium, auctoritas, Rome, École française de Rome (no 133), (ISBN 2-7283-0172-7, lire en ligne)
  10. a et b Parrot André, « Les fouilles de Mari », Syria, t. 21, no 1,‎ , p. 1-28 (DOI https://doi.org/10.3406/syria.1940.4179, www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1940_num_21_1_4179)
  11. « dépôt de fondation ; coffret ; tablette ; clou de fondation », sur Musée du Louvre
  12. Syrie : Mémoire et Civilisation, Paris, Flammarion et l'Institut du monde arabe, , 487 p. (ISBN 2080124250), p. 130-131
  13. a b et c « clou », sur Topbible
  14. « macmer », sur Emcitv
  15. a b c d e f g h i j k l m n o p et q André Magdelain, « Praetor maximus et comitiatus maximus », dans Jus, imperium, auctoritas, Rome, École française de Rome (no 133), (ISBN 2-7283-0172-7, lire en ligne)
  16. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Sigismond Zaborowski-Moindron, « Les clous votifs », Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, vol. 10,‎ , p. 108-116 (lire en ligne)
  17. Alexandre Louis Joseph Bertrand, La religion des Gaulois; les Druides et le druidisme, (lire en ligne), p. 355
  18. a b et c Tite-Live, Histoire romaine, vol. VII, t. 3 (lire en ligne)
  19. Tite-Live, Histoire romaine, vol. IX, t. 28 (lire en ligne)
  20. a b et c Marianne Bonnefond, « Transferts de fonctions et mutation idéologique : le Capitole et le Forum d'Auguste », Publications de l'École Française de Rome, no 98,‎ , p. 251-278 (lire en ligne)
  21. Tite-Live, Histoire romaine, vol. VIII, t. 18 (lire en ligne)
  22. a et b Sichet Sandra, « Les tablettes d'exécration de l'Afrique du Nord à l'époque romaine », dans L'Afrique du Nord antique, cultures et paysages. Actes du colloque de Nantes (Mai 1996), Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité (Besançon), , 111-126 p. (lire en ligne)
  23. a b c et d John Scheid, Religion, institutions et société de la Rome antique, 451-470 p. (lire en ligne)
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  25. Avram Alexandre, Chiriac Costel, Matei Ionel, « Defixiones d'Istros », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 131, no 1,‎ , p. 383-420 (DOI https://doi.org/10.3406/bch.2007.7463, www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_2007_num_131_1_7463)
  26. « Magie et sorcellerie gallo-romaines : de nouvelles tablettes de defixion trouvées au Mans », sur Civilisations antiques, grecques et romaines: actualités et découvertes
  27. a b et c Fernand Cabrol et Henri Leclercq, Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie, t. 1, Letouzey et Ané (Paris), 1905-1907 (lire en ligne), p. 1792
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  • transformation de la forme du clou de quadrangulaire forgé à circulaire après la révolution industrielle


https://archive.org/details/archivfrreligi17reliuoft pour chercher : M. R. Wunsch, Zum Pergamenischen Zaubergerat, dans YArchiv. f. Religionswiss., XVII, 1914, p. 346.

histoire du clou hs modifier

  • clouterie traditionnelle

https://www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1933_num_21_1_5344?q=tradition+clou

https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001102126567

https://books.google.fr/books?id=sF0cLEoyN4sC&pg=PA1241