Tour de Corse 1985
5e manche du championnat du monde des rallyes 1985
Image illustrative de l’article Tour de Corse 1985
La Renault 5 Maxi Turbo des vainqueurs
Généralités
Édition 29e édition du Tour de Corse
Pays hôte France
Lieu Corse
Date du 2 au 4 mai 1985
Spéciales 29 (1078,02 km)
Surface asphalte
Équipes 139 au départ, 46 (45 classées) à l'arrivée
Podiums
Classement pilotes
1. Jean Ragnotti
2. Bruno Saby 3. Bernard Béguin
Classement équipes
1. Renault
2. Peugeot 3. Porsche
Tour de Corse

Le Tour de Corse 1985 (29e Tour de Corse), disputé du 2 au [1], est la cent-quarantième manche du championnat du monde des rallyes (WRC) courue depuis 1973, et la cinquième manche du championnat du monde des rallyes 1985. C'est également la quatrième manche du championnat de France des rallyes 1985[2].

Contexte avant la course modifier

Le championnat du monde modifier

Ayant succédé en 1973 au championnat international des marques (en vigueur de 1970 à 1972), le championnat du monde des rallyes comprend généralement une douzaine manches, comprenant les plus célèbres épreuves routières internationales, telles le Rallye Monte-Carlo, le Safari ou le RAC Rally. Depuis 1979, le championnat des constructeurs a été doublé d'un championnat pilotes, ce dernier remplaçant l'éphémère Coupe des conducteurs, organisée à seulement deux reprises en 1977 et 1978. Le calendrier 1985 intègre douze manches pour l'attribution du titre de champion du monde des pilotes mais seulement onze sélectives pour le championnat des marques (le Rallye de Côte d'Ivoire en étant exclu). Les épreuves sont réservées aux catégories suivantes :

  • Groupe N : voitures de grande production de série, ayant au minimum quatre places, fabriquées à au moins 5000 exemplaires en douze mois consécutifs ; modifications très limitées par rapport au modèle de série (bougies, amortisseurs).
  • Groupe A : voitures de tourisme de grande production, fabriquées à au moins 5000 exemplaires en douze mois consécutifs, avec possibilité de modifications des pièces d'origine ; poids minimum fonction de la cylindrée.
  • Groupe B : voitures de grand tourisme, fabriquées à au moins 200 exemplaires en douze mois consécutifs, avec possibilité de modifications des pièces d'origine (extension d'homologation portant sur 10% de la production[3]).

Malgré un mauvais résultat au Safari où les 205 Turbo 16 ont été dominées par les Toyota et les Opel, Peugeot (qui s'est imposé dans les trois premières manches de la saison) reste largement en tête du championnat du monde des constructeurs avec quatorze points d'avance sur Audi, tandis que ses deux pilotes de pointe, Timo Salonen et Ari Vatanen, mènent le classement des conducteurs devant le champion en titre, Stig Blomqvist.

L'épreuve modifier

Organisé pour la première fois fin 1956, le Tour de Corse doit son existence à l'initiative de deux passionnés de sport automobile, le comte Peraldi (qui était alors président de l'Automobile Club de Corse) et du docteur Jean Sermonard (responsable du syndicat d'initiative d'Ajaccio). Le parcours particulièrement accidenté de cette épreuve lui valut rapidement le surnom de « rallye aux dix mille virages[4] ». Le Tour de Corse fut intégré au calendrier du championnat d'Europe en 1970, puis au championnat du monde des rallyes à sa création en 1973. Vainqueur à six reprises entre 1970 et 1981, Bernard Darniche y est le pilote le plus titré.

Le parcours modifier

 
Les équipages partiront d'Ajaccio.
  • départ : d'Ajaccio
  • arrivée : à Ajaccio
  • distance : 1 603,28 km dont 1 078,02 km sur 29 épreuves spéciales (30 spéciales initialement prévues pour un total de 1 122,25 km)
  • surface : asphalte
  • Parcours divisé en trois étapes[5]

Première étape modifier

Deuxième étape modifier

Troisième étape modifier

Les forces en présence modifier

  • Audi

Seul pilote officiel Audi engagé, Walter Röhrl dispose prendra le départ sur une Sport Quattro groupe B équipée de tous nouveaux disques de freins. Cette voiture de 1030 kg à transmission intégrale est dotée d'un moteur cinq cylindres de 2110 cm3 à culasse vingt soupapes, alimenté par un système d'injection électronique Bosch associé à un turbocompresseur KKK. La puissance disponible est de 450 chevaux à 8000 tr/min. Röhrl utilise des pneus Michelin[6].

  • Peugeot
 
La Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 sera aux mains de Bruno Saby.

Ari Vatanen et Timo Salonen s'alignent sur leurs habituelles 205 Turbo 16 groupe B. Pesant 980 kg, ces voitures à transmission intégrale sont motorisées par un quatre cylindres en ligne d'une cylindrée de 1775 cm3, placé en position centrale arrière. Alimenté par un système d'injection électronique Bosch associé à un turbocompresseur KKK, il développe 350 chevaux à 7200 tr/min. Au côté des deux pilotes finlandais, Bruno Saby fait débuter la nouvelle version de la 205 T16 (baptisée Évolution 2). Elle se caractérise par un châssis redessiné utilisant des matériaux plus résistants, permettant une meilleure rigidité et un gain de 70 kg par rapport à sa devancière. La carrosserie comporte un spoiler à l'avant et un aileron arrière. La culasse a été modifiée et le moteur, suralimenté par un turbocompresseur Garrett, délivre 430 chevaux à 7500 tr/min[5]. Au côté des trois voitures officielles, Bernard Darniche est au volant d'une 205 T16 (première version), préparée chez ROC et engagée par Gauloises. Les Peugeot sont chaussées de pneus Michelin.

  • Lancia

La Scuderia Lancia avait initialement engagé trois Rally 037 groupe B pour Markku Alén, Attilio Bettega et Henri Toivonen, mais ce dernier, accidenté deux semaines auparavant lors du Rallye de la Costa Smeralda, ne pourra pas courir avant quelques mois et seuls Alén et Bettega défendent les couleurs officielles. Ils seront néanmoins épaulés par Massimo Biasion qui pilote, comme au Portugal, la Rally 037 du Jolly Club. Ces berlinettes à moteur central arrière pèsent 960 kg. Leur quatre cylindres de 2111 cm3, alimenté par un système d'injection mécanique Bosch Kugelfischer couplé à un compresseur volumétrique Abarth, délivre 330 chevaux à 8000 tr/min. Elles utilisent des pneus Pirelli[7].

  • Renault

Jean Ragnotti dispose de la Renault 5 Maxi Turbo groupe B avec laquelle il dispute régulièrement les manches du championnat de France. C'est la première apparition en championnat du monde de cette voiture, évolution de la 5 Turbo "Tour de Corse". Elle ne pèse que 905 kg contre 960 pour sa devancière. Son moteur quatre cylindres de 1527 cm3, en position centrale arrière, est alimenté par un système d'injection Bosch K-Jetronic associé à un turbocompresseur Garrett. Il développe 350 chevaux à 6500 tr/min[5]. Au côté de Ragnotti engagé par Renault Sport, deux autres 5 Maxi Turbo sont présentes : celle de François Chatriot préparée par la concession Renault de Compiègne (sous les couleurs DIAC) et celle de Didier Auriol préparée par la concession Renault de Chartres (sous les couleurs 33 Export). Contrairement à Ragnotti et Chatriot qui utilisent des pneus Michelin, Auriol a opté pour des pneus Pirelli. Une vingtaine de pilotes privés prendront le départ sur des précédentes versions de 5 Turbo groupe B (1397 cm3, environ 330 chevaux). La marque française est également présente dans les catégories inférieures, avec notamment la 11 Turbo groupe A d'Alain Oreille et la 5 GT Turbo groupe N de Jean-Pierre Deriu.

  • Opel

Guy Fréquelin conduit son habituelle Opel Manta 400 groupe B, avec laquelle il a remporté les trois premières manches du championnat de France. Ce coupé à transmission classique pèse une tonne. Il est dotés d'un moteur quatre cylindres de 2420 cm3 développé par Cosworth. Alimenté par deux carburateurs Weber double corps, il développe 275 chevaux à 7250 tr/min. Fréquelin court avec des pneus Michelin[8].

  • Porsche

Rothmans engage deux Porsche 911 SC RS groupe B pour Bernard Béguin et Billy Coleman. Ces coupés à moteur en porte-à-faux arrière pèsent 975 kg. Leur six cylindres à plat de 2994 cm3, refroidi par air et alimenté par injection électronique Bosch Kugelfischer, délivre 305 chevaux à 7600 tr/min. Les Porsche sont chaussées de pneus Michelin[5].

  • Citroën

Espoirs de l'équipe de France Junior, Olivier Tabatoni et Carole Vergnaud prendront le départ sur leurs Citroën Visa 1000 Pistes groupe B. Ces berlines de 775 kg, à transmission intégrale, ont un moteur quatre cylindres de 1434 cm3 alimenté par deux carburateurs Weber double corps, d'une puissance maximale de 145 chevaux à 6500 tr/min. Elles sont équipées de pneus Michelin[7].

 
La Talbot Samba Rallye groupe B.
  • Talbot

La Talbot Samba Rallye est très populaire dans la classe B9 (groupe B, moins de 1300 cm3) et dix-neuf voitures de ce type sont au départ, dont celle de Jean-Paul Bouquet, préparée par Peugeot Talbot Nancy. Ce petit coupé pèse seulement 675 kg. Son moteur quatre cylindres de 1285 cm3 est alimenté par deux carburateurs Weber double corps et délivre 130 chevaux à 7200 tr/min. Bouquet a opté pour des pneus Michelin[6].

  • Alfa Romeo

Yves Loubet et Bertrand Balas seront les principaux animateurs du groupe A au volant de leurs Alfetta GTV6. Ces coupés à moteur V6 de 2492 cm3 disposent de 220 chevaux et pèsent 1120 kg. Ils sont chaussés de pneus Pirelli[7].

  • Volkswagen

Comme au Portugal, Volkswagen Motorsport engage deux Golf GTI groupe A pour Jochi Kleint et Franz Wittmann. Ces tractions pèsent 880 kg. Leur moteur quatre cylindres de 1781 cm3, alimenté par injection mécanique Bosch, a une puissance de 170 chevaux. Engagé à titre privé, Guy Chasseuil pilote un modèle identique. Les Volkswagen utilisent des pneus Pirelli[7].

Déroulement de la course modifier

Première étape modifier

Ajaccio - Quenza modifier

 
Une Audi Sport Quattro semblable à celle de Walter Röhrl. Les nouveaux disques de freins s'étant révélés très fragiles, le pilote allemand à abandonné à l'issue de la première épreuve chronométrée.

Les équipages s'élancent d'Ajaccio le jeudi matin, sous le soleil. Dès le premier tronçon chronométré, Jean Ragnotti se montre très à l'aise au volant de sa Renault 5 Turbo. Il prend la tête de la course, dix secondes devant la Lancia d'Attilio Bettega. Les Peugeot 205 de Bruno Saby et Ari Vatanen viennent ensuite, alors que l'on enregistre l'abandon de leur coéquipier Timo Salonen (fil d'alimentation sectionné). Un problème de pompe à essence a entraîné le retrait de la 205 privée confiée à Bernard Darniche alors que Guy Fréquelin a également abandonné, pompe à huile de son Opel hors d'usage. Sur l'unique Audi Quattro engagée, Walter Röhrl n'ira guère plus loin, le champion allemand rejoignant son assistance avec un disque de frein cassé avant de renoncer, par mesure de sécurité. Après seulement quarante kilomètres de course, quatre équipages de pointe sont déjà éliminés ! Dans la deuxième épreuve spéciale, Vatanen passe à l'attaque et remonte à la deuxième place du classement général, revenant à huit secondes de Ragnotti. Des goujons de mauvaise qualité ont entraîné l'élimination de deux des principaux animateurs du groupe A, la casse des fixations de roue ayant entraîné les sorties de route de Franz Wittmann et de Guy Chasseuil (tous deux sur Volkswagen Golf).

Dans les deux spéciales suivantes, Ragnotti domine à nouveau ses adversaires, mais la course a pris un tout autre aspect : peu après le départ du quatrième secteur chronométré, Bettega (qui occupe à ce moment la quatrième position au classement général) est sorti un peu large d'une courbe rapide ; la roue avant gauche touche une pierre et la Lancia amorce un vol plané avant de heurter un arbre de plein fouet, à la hauteur du malheureux pilote, probablement tué sur le coup. La voiture heurte un autre arbre avant de terminer sa course en contrebas de la route. Maurizio Perissinot, le copilote de Bettega, s'en extrait totalement indemne. Ignorants du drame qui vient de se produire, les autres concurrents disputent la spéciale, à l'issue de laquelle la compétition sera momentanément interrompue, la cinquième épreuve chronométrée étant annulée. Les équipages regagnent alors directement le parc fermé de Quenza. Ragnotti possède plus d'une demi-minute d'avance sur Vatanen. Markku Alén a dépossédé Saby de la troisième place mais le pilote finlandais, abattu par la disparition de son coéquipier, annonce qu'il ne repartira pas.

 
Avant son accident fatal, Attilio Bettega et sa Lancia Rally 037 occupaient la quatrième place au classement général. Anéanti par la mort de son coéquipier, Markku Alén se retirera de la course à Quenza.
classement au regroupement de Quenza[7]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 1 h 13 min 17 s
2   Ari Vatanen   Terry Harryman Peugeot 205 Turbo 16 B 1 h 13 min 49 s + 32 s
3   Markku Alén   Ilkka Kivimäki Lancia Rally 037 B 1 h 14 min 22 s + 1 min 05 s
4   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 1 h 14 min 29 s + 1 min 12 s
5   Massimo Biasion   Tiziano Siviero Lancia Rally 037 B 1 h 14 min 55 s + 1 min 38 s
6   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 1 h 16 min 22 s + 3 min 05 s
7   Didier Auriol   Bernard Occelli Renault 5 Maxi Turbo B 1 h 18 min 00 s + 4 min 43 s
8   François Chatriot   Michel Périn Renault 5 Maxi Turbo B 1 h 18 min 55 s + 5 min 38 s
9   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 1 h 19 min 06 s + 5 min 49 s
10   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 1 h 19 min 42 s + 6 min 25 s

Quenza - Migliacciaro modifier

La course reprend dans la tristesse générale. Troisième pilote de la Scuderia Lancia, Massimo Biasion est également reparti mais il se retirera à Zicavo, en signe de deuil, alors qu'il occupait la quatrième place. Ragnotti mène toujours mais, surpris par le gravier, il va effectuer un tête-à-queue dans l'épreuve menant à Vivario et conserve la tête de justesse, avec seulement une seconde d'avance sur Vatanen. Ce dernier attaque sans relâche, mais dans le secteur suivant il serre trop une corde, heurte une pierre et doit s'arrêter pour remplacer une roue. Il repart en trombe mais touche à nouveau une pierre quelques kilomètres plus loin. Sans roue de secours, il doit faire appel à l'hélicoptère d'assistance pour s'en procurer une. Il va perdre vingt-sept minutes au total et toute chance de victoire, dégringolant à la vingt-cinquième place. À la halte de Migliacciaro, Ragnotti possède désormais une confortable marge de cinq minutes et demie sur Saby, son adversaire le plus proche, qui a également perdu plusieurs minutes à cause d'une crevaison et devance de peu la Porsche de Bernard Béguin. Sur sa Renault 5 Turbo privée, Didier Auriol est trois minutes plus loin. En tête du groupe A depuis le départ, Yves Loubet pointe à la sixième place du classement général au volant de son Alfa Romeo, juste derrière la Porsche de Billy Coleman.

classement au regroupement de Migliacciaro[7]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 2 h 41 min 3 s
2   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 2 h 46 min 41 s + 5 min 38 s
3   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 2 h 47 min 6 s + 6 min 3 s
4   Didier Auriol   Bernard Occelli Renault 5 Maxi Turbo B 2 h 50 min 2 s + 8 min 59 s
5   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 2 h 54 min 3 s + 13 min 0 s
6   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 2 h 55 min 23 s + 14 min 20 s
7   Alain Oreille   Sylvie Oreille Renault 11 Turbo A 2 h 58 min 45 s + 17 min 42 s
8   Jean-Claude Torre   Patrick de la Fouata Renault 5 Turbo B

Migliacciaro - Bastia modifier

Vatanen est de loin le plus rapide dans les trois dernières épreuves spéciales de la journée et effectue une spectaculaire remontée à la sixième place, réduisant son retard à vingt-cinq minutes. En tête, Ragnotti a encore augmenté son avance, Saby étant maintenant à plus de six minutes et demie de la Renault 5 officielle. Béguin est toujours troisième mais Auriol a abandonné à cause d'un retour de flamme ayant endommagé le faisceau électrique et c'est désormais Loubet qui occupe la quatrième place, devant Coleman, retardé par des ennuis de boîte de vitesses. Régulièrement le plus rapide du groupe N au volant de sa BMW, le pilote insulaire Patrick Bernardini occupe le quinzième rang, avec seulement trente-trois secondes d'avance sur Bernard Donguès (au volant d'un modèle identique) et quelques minutes sur la Renault 5 de Jean-Pierre Deriu, ses principaux adversaires dans la catégorie.

 
Bastia, terme de la première étape.
classement à la fin de la première étape[7]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 4 h 12 min 09 s
2   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 4 h 18 min 46 s + 6 min 37 s
3   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 4 h 20 min 38 s + 8 min 29 s
4   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 4 h 33 min 58 s + 21 min 49 s
5   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 4 h 35 min 47 s + 23 min 38 s
6   Ari Vatanen   Terry Harryman Peugeot 205 Turbo 16 B 4 h 37 min 28 s + 25 min 19 s
7   Alain Oreille   Sylvie Oreille Renault 11 Turbo A 4 h 38 min 18 s + 26 min 09 s
8   Jean-Claude Torre   Patrick de la Fouata Renault 5 Turbo B 4 h 41 min 32 s + 29 min 23 s
9   Camille Bartoli   Bernard Falempin Renault 5 Turbo B 4 h 43 min 34 s + 31 min 25 s
10   Jochi Kleint   Werner Hohenadel Volkswagen Golf GTI A 4 h 43 min 54 s + 31 min 45 s
11   Jean-Paul Bouquet   Christian Morel Talbot Samba Rallye B 4 h 44 min 23 s + 32 min 14 s
12   Bertrand Balas   Eric Lainé Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 4 h 44 min 42 s + 32 min 33 s
13   Paul Rouby   Jean-Louis Martin Renault 5 Turbo B 4 h 45 min 17 s + 33 min 08 s
14   Michel Neri   Rocky Demedardi Renault 5 Turbo B 4 h 45 min 22 s + 33 min 13 s
15   Patrick Bernardini   José Bernardini BMW 323i N 4 h 47 min 25 s + 35 min 16 s
16   Bernard Donguès   Roselyne Prioux BMW 323i N 4 h 47 min 58 s + 35 min 49 s
17   Jean-Pierre Deriu   Joël Mariani Renault 5 GT Turbo N 4 h 50 min 21 s + 38 min 12 s
18   Jean-Jacques Paoletti   Claude Santucci Renault 5 Turbo B 4 h 50 min 41 s + 38 min 32 s

Deuxième étape modifier

Bastia - Corte modifier

Vatanen poursuit son effort le vendredi et remporte les quatre épreuves spéciales de la matinée, remontant à la quatrième place. Il possède alors encore treize minutes de retard retard sur le troisième, Béguin, et ne peut espérer mieux à la régulière. Le pilote finlandais continue néanmoins à attaquer et loupe un virage entre Moriani et Cervione. La 205 part en tonneaux et retombe en contrebas de la route. L'équipage est indemne mais contraint à l'abandon. Fort de son avance, Ragnotti a légèrement levé le pied mais rejoint Corte avec encore près de six minutes d'avance sur Saby. Quatrième derrière Béguin, Loubet est en passe d'être rejoint par Coleman, qui après avoir résolu ses problèmes de boîte de vitesses revient rapidement sur lui. Sixième au classement général avec sa Renault 11, Alain Oreille est deuxième du groupe A mais ne constitue pas une menace pour Loubet, six minutes et demie devant lui.

classement à Corte[7]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 6 h 40 min 36 s
2   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 6 h 40 min 36 s + 5 min 57 s
3   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 6 h 49 min 32 s + 8 min 56 s
4   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 7 h 10 min 56 s + 30 min 20 s
5   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 7 h 12 min 14 s + 31 min 38 s
6   Alain Oreille   Sylvie Oreille Renault 11 Turbo A 7 h 17 min 34 s + 36 min 58 s
7   Jochi Kleint   Werner Hohenadel Volkswagen Golf GTI A 7 h 21 min 12 s + 40 min 36 s
8   Camille Bartoli   Bernard Falempin Renault 5 Turbo B 7 h 22 min 15 s + 41 min 39 s
9   Bertrand Balas   Eric Lainé Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 7 h 26 min 11 s + 45 min 35 s
10   Paul Rouby   Jean-Louis Martin Renault 5 Turbo B 7 h 28 min 19 s + 47 min 43 s

Corte - Calvi modifier

L'après-midi se déroule sans changement notable pour les trois premiers, Ragnotti ralliant Calvi avec un peu plus de six minutes d'avance sur Saby et plus de dix sur Béguin. Plus loin, Coleman a passé Loubet, ce dernier occupant toujours la tête du groupe A, loin devant la Volkswagen de Jochi Kleint qui a hérité de la sixième place après l'abandon d'Oreille sur panne de moteur. Bernardini a été retardé par un problème de pont arrière et c'est Deriu, onzième au classement général, qui a pris la tête du groupe N.

 
Une Porsche 911 SC RS aux couleurs Rothmans, semblables à celles de Bernard Béguin et Billy Coleman, respectivement troisième et quatrième à l'issue de la seconde étape.
classement à la fin de la deuxième étape[7]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 7 h 35 min 05 s
2   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 7 h 41 min 21 s + 6 min 16 s
3   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 7 h 45 min 26 s + 10 min 21 s
4   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 8 h 10 min 18 s + 35 min 13 s
5   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 8 h 11 min 25 s + 36 min 20 s
6   Jochi Kleint   Werner Hohenadel Volkswagen Golf GTI A 8 h 21 min 45 s + 46 min 40 s
7   Camille Bartoli   Bernard Falempin Renault 5 Turbo B 8 h 22 min 35 s + 47 min 30 s
8   Bertrand Balas   Eric Lainé Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 8 h 27 min 44 s + 52 min 39 s
9   Paul Rouby   Jean-Louis Martin Renault 5 Turbo B 8 h 30 min 04 s + 54 min 59 s
10   Jean-Paul Bouquet   Christian Morel Talbot Samba Rallye B 8 h 30 min 47 s + 55 min 42 s
11   Jean-Pierre Deriu   Joël Mariani Renault 5 GT Turbo N 8 h 33 min 36 s + 58 min 31 s
12   Michel Neri   Rocky Demedardi Renault 5 Turbo B 8 h 35 min 30 s + 1 h 00 min 25 s

Troisième étape modifier

Calvi - Ajaccio modifier

Les équipages repartent de Calvi le dimanche à l'aube. Les positions sont acquises et chacun se contente désormais d'assurer sa position, la course sombrant dans la monotonie. Saby a nettement levé le pied et, au regroupement de l'aéroport d'Ajaccio, Ragnotti a porté son avance à plus de neuf minutes. Les deux Porsche de Béguin et Coleman sont distancées, tandis que Loubet, cinquième, mène toujours très largement le groupe A devant son coéquipier Bertrand Balas, sixième après l'abandon de Kleint sur sortie de route.

classement au regroupement d'Ajaccio[7]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 9 h 52 min 57 s
2   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 10 h 02 min 11 s + 9 min 14 s
3   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 10 h 11 min 57 s + 19 min 00 s
4   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 10 h 39 min 27 s + 46 min 30 s
5   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 10 h 44 min 18 s + 51 min 21 s
6   Bertrand Balas   Eric Lainé Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 11 h 00 min 50 s + 1 h 07 min 53 s
7   Jean-Paul Bouquet   Christian Morel Talbot Samba Rallye B 11 h 04 min 35 s + 1 h 11 min 38 s
8   Michel Neri   Rocky Demedardi Renault 5 Turbo B 11 h 08 min 53 s + 1 h 15 min 56 s

Ajaccio - Ajaccio modifier

La dernière boucle, au sud-est d'Ajaccio, ne va apporter aucun changement parmi les premiers, les positions étant définitivement acquises. Ragnotti, qui a mené l'épreuve de bout en bout, remporte son deuxième Tour de Corse tandis que Saby, deuxième, permet à Peugeot de réaliser une excellente opération au championnat. Les Porsche de Béguin et Coleman s'octroient les troisième et quatrièmes places devant les Alfa Romeo de Loubet et Balas qui signent le doublé en groupe A. Sur sa petite Talbot Samba Jean-Louis Bouquet obtient une très belle septième place et la victoire dans sa catégorie. Neuvième à l'arrivée, Deriu a devancé tous ses adversaires en groupe N mais sa Renault 5 sera jugée non conforme lors des vérifications techniques, l'équipage ayant utilisé une boîte de Renault 11 livrée par erreur par Renault Sport. C'est finalement Bernardini (classé dixième après le déclassement de Deriu) qui sera déclaré vainqueur du groupe. Quarante-six voitures ont atteint l'arrivée.

classement à l'arrivée de la troisième étape[Note 1]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 12 h 54 min 15 s
2   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 13 h 06 min 47 s + 12 min 32 s
3   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 13 h 20 min 04 s + 25 min 49 s
4   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 13 h 51 min 22 s + 57 min 07 s
5   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 14 h 03 min 53 s + 1 h 09 min 38 s
6   Bertrand Balas   Eric Lainé Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 14 h 17 min 53 s + 1 h 23 min 38 s
7   Jean-Paul Bouquet   Christian Morel Talbot Samba Rallye B 14 h 24 min 37 s + 1 h 30 min 22 s
8   Camille Bartoli   Bernard Falempin Renault 5 Turbo B 14 h 26 min 30 s + 1 h 32 min 15 s
9   Jean-Pierre Deriu   Joël Mariani Renault 5 GT Turbo N 14 h 34 min 11 s + 1 h 39 min 56 s
10   Jean-Jacques Paoletti   Claude Santucci Renault 5 Turbo B 14 h 53 min 35 s + 1 h 59 min 20 s

Classements intermédiaires modifier

Classements intermédiaires des pilotes après chaque épreuve spéciale[7]

Classement général modifier

Pos No  Pilote Copilote Voiture Temps Écart Groupe
1 3   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo 12 h 54 min 15 s B
2 11   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 13 h 06 min 47 s + 12 min 32 s B
3 10   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS 13 h 20 min 04 s + 25 min 49 s B
4 15   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS 13 h 51 min 22 s + 57 min 07 s B
5 23   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 14 h 03 min 53 s + 1 h 09 min 38 s A
6 22   Bertrand Balas   Eric Lainé Alfa Romeo Alfetta GTV6 14 h 17 min 53 s + 1 h 23 min 38 s A
7 21   Jean-Paul Bouquet   Christian Morel Talbot Samba Rallye 14 h 24 min 37 s + 1 h 30 min 22 s B
8 34   Camille Bartoli   Bernard Falempin Renault 5 Turbo 14 h 26 min 30 s + 1 h 32 min 15 s B
9 41   Jean-Jacques Paoletti   Claude Santucci Renault 5 Turbo 14 h 53 min 35 s + 1 h 59 min 20 s B
10 112   Patrick Bernardini   José Bernardini BMW 323i 14 h 56 min 22 s + 2 h 02 min 07 s N

Équipages de tête modifier

Vainqueurs d'épreuves spéciales modifier

Résultats des principaux engagés modifier

No  Pilote Copilote Voiture Groupe Classement général Class. groupe
1   Markku Alén   Ilkka Kivimäki Lancia Rally 037 B ab. avant la 6e spéciale (retrait) -
2   Ari Vatanen   Terry Harryman Peugeot 205 Turbo 16 B ab. dans la 16e spéciale (sortie de route) -
3   Jean Ragnotti   Pierre Thimonier Renault 5 Maxi Turbo B 1er 1er
4   Attilio Bettega   Maurizio Perissinot Lancia Rally 037 B ab. dans la 4e spéciale (sortie de route) -
5   Walter Röhrl   Christian Geistdörfer Audi Sport Quattro B ab. après la 1re spéciale (freins) -
6   Timo Salonen   Seppo Harjanne Peugeot 205 Turbo 16 B ab. dans la 1re spéciale (problème électrique) -
7   Massimo Biasion   Tiziano Siviero Lancia Rally 037 B ab. après la 6e spéciale (retrait) -
8   Guy Fréquelin   «Tilber» Opel Manta 400 B ab. dans la 1re spéciale (pompe à huile) -
9   Henri Toivonen   Juha Piironen Lancia Rally 037 B forfait -
10   Bernard Béguin   Jean-Jacques Lenne Porsche 911 SC RS B 3e à 25 min 49 s 3e
11   Bruno Saby   Jean-François Fauchille Peugeot 205 Turbo 16 Évo2 B 2e à 12 min 32 s 2e
12   François Chatriot   Michel Périn Renault 5 Maxi Turbo B ab. dans la 8e spéciale (moteur) -
14   Bernard Darniche   Alain Mahé Peugeot 205 Turbo 16 B ab. dans la 1re spéciale (pompe à essence) -
15   Billy Coleman   Ronan Morgan Porsche 911 SC RS B 4e à 57 min 07 s 4e
16   Jochi Kleint   Werner Hohenadel Volkswagen Golf GTI A ab. dans la 23e spéciale (sortie de route) -
18   Franz Wittmann   Ferdinand Hinterleitner Volkswagen Golf GTI A ab. dans la 2e spéciale (touchette) -
19   Olivier Tabatoni   Didier Breton Citroën Visa 1000 Pistes B ab. dans la 9e spéciale (embrayage) -
20   Carole Vergnaud   Marie-Claude Jouan Citroën Visa 1000 Pistes B ab. dans la 7e spéciale (embrayage) -
21   Jean-Paul Bouquet   Christian Morel Talbot Samba Rallye B 7e à 1 h 30 min 22 s 7e
22   Bertrand Balas   Eric Lainé Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 6e à 1 h 23 min 38 s 2e
23   Yves Loubet   Jean-Bernard Vieu Alfa Romeo Alfetta GTV6 A 5e à 1 h 09 min 38 s 1er
24   Alain Oreille   Sylvie Oreille Renault 11 Turbo A ab. dans la 19e spéciale (moteur) -
27   Didier Auriol   Bernard Occelli Renault 5 Maxi Turbo B ab. dans la 10e spéciale (problème électrique) -
34   Camille Bartoli   Bernard Falempin Renault 5 Turbo B 8e à 1 h 32 min 15 s 6e
35   Paul Rouby   Jean-Louis Martin Renault 5 Turbo B ab. dans la 22e spéciale -
36   Jean-Pierre Manzagol   Daniel Chiesa Renault 5 Turbo B ab. dans la 10e spéciale -
37   Ange-Paul Franceschi   Patrick Giudicelli Renault 5 Turbo B ab. après la 10e spéciale (joint de culasse) -
38   Jean-Claude Torre   Patrick de la Fouata Renault 5 Turbo B ab. dans la 13e spéciale -
39   Michel Murroni   Marythé Murroni Renault 5 Turbo B 11e à 2 h 15 min 05 s 8e
41   Jean-Jacques Paoletti   Claude Santucci Renault 5 Turbo B 9e à 1 h 59 min 20 s 7e
42   Michel Neri   Rocky Demedardi Renault 5 Turbo B ab. dans la 30e spéciale -
65   François Leandri   Alain Labydoire Talbot Samba Rallye B 12e à 2 h 16 min 57 s 9e
68   Guy Chasseuil   Daniel Brichot Volkswagen Golf GTI A ab. dans la 2e spéciale (sortie de route) -
110   Bernard Donguès   Roselyne Prioux BMW 323i N ab. dans la 12e spéciale (sortie de route) -
112   Patrick Bernardini   José Bernardini BMW 323i N 10e à 2 h 02 min 07 s 1er
113   Jean-Pierre Deriu   Joël Mariani Renault 5 GT Turbo N Déclassé (boîte non conforme[Note 2]) -

Classements des championnats à l'issue de la course modifier

Constructeurs modifier

  • Attribution des points : 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 respectivement aux dix premières marques de chaque épreuve, additionnés de 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 respectivement aux huit premières de chaque groupe (seule la voiture la mieux classée de chaque constructeur marque des points). Les points de groupe ne sont attribués qu'aux concurrents ayant terminé dans les dix premiers au classement général[9].
  • Seuls les huit meilleurs résultats (sur onze épreuves) sont retenus pour le décompte final des points.
Championnat du monde des marques[9]
Pos. Marque Points  
M-C
 
SUE
 
POR
 
SAF
 
COR
 
ACR
 
NZ
 
ARG
 
FIN
 
SAN
 
RAC
1 Peugeot 76 10+8 10+8 10+8 4+2 9+7
2 Audi 46 9+7 9+7 8+6 - -
3 Toyota 28 - - 2+8 10+8 -
4 Renault 24 4+2 - - - 10+8
4= Lancia 24 5+3 - 9+7 - -
6 Nissan 18 - - 3+1 8+6 -
7 Opel 16 - 2+2 - 7+5 -
8 Porsche 14 - - - - 8+6
8= Alfa Romeo 14 - - - - 6+8
10 Subaru 9 - - - 1+8 -
10= BMW 9 - - - - 1+8
12 Ford 8 - - 5+3 - -
12= Talbot 8 - - - - 4+4
14 Mazda 6 - 3+3 - - -
15 Citroën 4 3+1 - - - -

Pilotes modifier

  • Attribution des points : 20, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3, 2, 1 respectivement aux dix premiers de chaque épreuve.
  • Seuls les sept meilleurs résultats (sur douze épreuves) sont retenus pour le décompte final des points.
Championnat du monde des pilotes
Pos. Pilote Marque Points  
M-C
 
SUE
 
POR
 
SAF
 
COR
 
ACR
 
NZ
 
ARG
 
FIN
 
SAN
 
CIV
 
RAC
1   Timo Salonen Peugeot 48 12 12 20 4 -
2   Ari Vatanen Peugeot 40 20 20 - - -
3   Stig Blomqvist Audi 35 10 15 10 - -
4   Walter Röhrl Audi 27 15 - 12 - -
5   Bruno Saby Peugeot 23 8 - - - 15
6   Juha Kankkunen Toyota 20 - - - 20 -
6=   Jean Ragnotti Renault 20 - - - - 20
8   Massimo Biasion Lancia 17 2 - 15 - -
9   Björn Waldegård Toyota 15 - - - 15 -
10   Mike Kirkland Nissan 12 - - - 12 -
10=   Bernard Béguin Porsche 12 - - - - 12
12   Hannu Mikkola Audi 10 - 10 - - -
12=   Rauno Aaltonen Opel 10 - - - 10 -
12=   Billy Coleman Porsche 10 - - - - 10
15   Per Eklund Audi 8 - 8 - - -
15=   Werner Grissmann Audi 8 - - 8 - -
15=   Erwin Weber Opel 8 - - - 8 -
15=   Yves Loubet Alfa Romeo 8 - - - - 8
19   Henri Toivonen Lancia 6 6 - - - -
19=   Gunnar Pettersson Audi 6 - 6 - - -
19=   José Miguel Ford 6 - - 6 - -
19=   Alain Ambrosino Nissan 6 - - - 6 -
19=   Bertrand Balas Alfa Romeo 6 - - - - 6

Championnat de France modifier

  • attribution des points[10] :
9, 6, 4, 3, 2, 1 respectivement aux six premiers de chaque manche
6, 4, 3, 2 respectivement aux quatre premiers de chaque groupe
5, 3, 2, 1 respectivement aux quatre premiers de chaque classe
 
L'Opel Manta 400 de Guy Fréquelin. Malgré son abandon en Corse, le pilote français conserve la tête du championnat national.
Classement du championnat de France après les quatre premières épreuves
Pos. Pilote Marque Points
1   Guy Fréquelin Opel 60
2   Alain Oreille Renault 42
3   Bernard Béguin Porsche 39
4   Yves Loubet Alfa Romeo 38
5   Jean Ragnotti Renault 33
6   Jacques Panciatici Alfa Romeo 32
7   Bertrand Balas Alfa Romeo 24
8   Bruno Saby Peugeot 18
9   «Tchine» Opel 15
10   Bernard Levallois Renault 12
10=   Dominique de Meyer Renault 12

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. résultats avant déclassement de l'équipage Deriu/Mariani
  2. L'équipage a été déclassé pour avoir utilisé une boîte de vitesses de Renault 11 Turbo, livrée par erreur par Renault Sport en lieu et place d'une boîte de Renault 5 GT Turbo. Les deux pièces sont extérieurement identiques, mais les rapports de transmission sont différents, d'où la non-conformité. Deriu avait terminé neuvième du classement général (à 1 h 39 min 56 s du vainqueur) et premier du groupe N.

Références modifier

  1. (fr + en + de) Reinhard Klein, Rally, Könemann, , 392 p. (ISBN 3-8290-0908-9)
  2. Revue Sport Auto n°280 - mai 1985
  3. Michel Lizin, L'année rallyes no 3 1984-85, Paris, ACLA, , 200 p. (ISBN 2-86519-057-9)
  4. Michel Morelli et Gérard Auriol, Histoire des rallyes : de 1951 à 1968, Boulogne-Billancourt, ETAI, , 208 p. (ISBN 978-2-7268-8762-2)
  5. a b c et d Revue L'Automobile Magazine n°468 - juin 1985
  6. a et b Revue Sport Auto n°281 - juin 1985
  7. a b c d e f g h i j et k Revue Auto hebdo no 470 - 9 mai 1985
  8. Revue Auto hebdo no 462 - 14 mars 1985
  9. a et b Reinhard Klein et Michel Lizin, Auto hebdo hors série N°1 : Le championnat du mondes des rallyes 1985, Paris, SFEP, , 144 p. (ISSN 0395-4366)
  10. Revue Auto hebdo no 457 - 7 février 1985