La première étape est remportée au sprint par Marta Bastianelli. Sur la deuxième étape, un groupe de dix coureuses sort dans la dernière difficulté, Amy Pieters règle ce groupe. Le lendemain, le contre-la-montre voit Demi Vollering s'imposer nettement. Les deux étapes suivantes sont remportées au sprint par Lorena Wiebes. Sur la dernière étape, celle-ci est devancée par la championne du monde Elisa Balsamo. Demi Vollering gagne l'épreuve devant Juliette Labous et Clara Copponi. Lorena Wiebes gagne le classement par points, tandis que Nina Kessler est la meilleure sprinteuse. Elise Chabbey est la meilleure grimpeuse et SD Worx la meilleure équipe.
Le contre-la-montre et les bonifications doivent être décisifs pour la victoire finale. Ellen van Dijk devait se présenter comme une candidate à la victoire, mais ses chutes sur Paris-Roubaix, qui a eu lieu deux jours avant, font qu'elle n'est pas au départ. Katarzyna Niewiadoma a pris la même décision. Lorena Wiebes est surement la meilleure sprinteuse. Il faut également surveiller la nouvelle championne du monde Elisa Balsamo. Elizabeth Deignan après sa victoire à Paris-Roubaix est aussi en bonne forme[1].
Peu après le premier sprint intermédiaire, au kilomètre quarante, remporté par Nina Kessler, Anna Christian et Kirstie van Haaften s'échappent. Elles sont rapidement reprises. Janneke Ensing sort dans une côte plus loin, mais est également reprise par le peloton. Arrivé sur le circuit final, un groupe se forme sous l'impulsion de Demi Vollering et Elise Chabbey, mais un regroupement a rapidement lieu. Chiara Consonni et Femke Markus partent ensuite. Leur échappée prend fin après le Sibford Ferris. D'autres attaques suivent, Anna Christian obtient notamment une avance de vingt secondes, mais le peloton se reforme à chaque fois. Dans la dernière ascension du Sibford Ferris, Elise Chabbey, Juliette Labous, Demi Vollering, Amy Pieters et Soraya Paladin sortent. Elles ont quinze secondes d'avance à cinq kilomètres de l'arrivée. L'étape se conclut néanmoins au sprint. Marta Bastianelli s'impose devant Chloe Hosking[2].
Demi Vollering, ici avec le maillot de meilleure grimpeuse, gagne le contre-la-montre
Sur le contre-la-montre individuel, les conditions météo sont sèches, mais venteuses. Le premier temps de référence est détenu par Alice Towers, puis Teniel Campbell, Anna Christian, Audrey Cordon-Ragot et Janneke Ensing. Veronica Ewers améliore ces temps de près d'une minute. Alice Barnes fait trente secondes en mieux, puis Joscelin Lowden quatre. Demi Vollering passe au point intermédiaire avec trente-sept secondes d'avance pour aller remporter très nettement cette étape[4].
Janneke Ensing est la première à parvenir à s'échapper entre le quarantième et le cinquantième kilomètre. Voyant sont avance se réduire, elle décide de se relever. Lourdes Oyarbide sort ensuite. Anna Christian est en poursuite. La première a une minute cinq d'avance à quarante-six kilomètres de l'arrivée. Elles sont reprises peu après la marque des quarante kilomètres. Les attaques se succèdent dans la côte du circuit, mais les équipes de sprinteuses contrôlent. Au sprint, Lorena Wiebes s'impose nettement[5].
Après quelques kilomètres, Hayley Simmonds s'échappe seule. Son avance atteint quatre minutes trente au kilomètre cinquante. Connie Hayes part en poursuite. Elle a plus d'une minute d'avance, mais est reprise à trente-six kilomètres de l'arrivée. Dans la montée de Manningtree, située à trente kilomètres de l'arrivée, Sarah Roy, Ane Santesteban et Elise Chabbey attaquent. Le peloton les reprend à vingt-et-un kilomètres de l'arrivée, tandis que Simmonds est revue cinq kilomètres plus loin. Dans le final, Soraya Paladin tente, mais sans succès. Au sprint, Lorena Wiebes gagne de nouveau, cette fois devant Elisa Balsamo[6].
Elisa Balsamo remporte sa première victoire avec le maillot arc-en-ciel
Après le premier sprint intermédiaire, Eugenia Bujak part à l'offensive. Elle est rapidement rejointe par Dani Christmas et Ane Santesteban, puis Veronica Ewers et Sofia Bertizzolo. Leur avance culmine à trois minutes dix. Le regroupement général a lieu à quinze kilomètres de l'arrivée. Malgré de nombreuses escarmouches, le sprint massif est inévitable. Lorena Wiebes le lance, mais Elisa Balsamo parvient à la remonter. C'est sa première victoire avec le maillot arc-en-ciel. Il n'y a pas de changement au classement général[7].
Lors d'une course cycliste, les coureurs sont tenus d'arriver dans un laps de temps imparti à la suite du premier pour pouvoir être classés. Les délais prévus sont de 15 % pour toutes les étapes en ligne. La règle des trois kilomètres s'applique conformément au règlement UCI[9].
Le classement général individuel au temps est calculé par le cumul des temps enregistrés dans chacune des étapes parcourues. Des bonifications et d'éventuelles pénalisations sont incluses dans le calcul du classement. Le coureur qui est premier de ce classement est porteur du maillot bleu. En cas d'égalité, la somme des places obtenues sur chaque étape départage les concurrentes. En case nouvelle égalité, la dernière étape est décisive.
Des bonifications sont attribuées dans cette épreuve. L'arrivée des étapes donne dix, six et quatre secondes de bonifications aux trois premières. Les sprint intermédiaires attribuent trois, deux et une seconde aux trois premières[9].
Le maillot bleu ciel, récompense le classement par points. Celui-ci se calcule selon le classement lors des arrivées d'étape.
Les étapes en ligne et le prologue attribuent aux dix premières des points selon le décompte suivant : 15, 12, 9, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1. En cas d'égalité, les coureurs sont prioritairement départagés par le nombre de victoires d'étapes. Si l'égalité persiste, la place obtenue au classement général entrent en compte. Pour être classé, un coureur doit avoir terminé la course dans les délais[9].
Le maillot vert, récompense le classement de la montagne. Les ascensions sont classés en trois catégories. Les ascensions de première catégorie rapportent respectivement 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point aux dix premières coureuses, celles de deuxième catégorie 6, 5, 4, 3, 2 et 1 point aux six premières enfin celles de troisième catégorie 4, 3, 2 et 1 point aux quatre premières. En cas d'égalité, le nombre de première places sur les grand prix des monts sont décomptés, ensuite les deuxièmes etc. Si l'égalité persiste, la place obtenue au classement général entrent en compte[9].
Le maillot rouge, récompense le classement des sprints. Celui-ci se calcule selon le classement lors de sprints intermédiaires. Les trois premiers coureurs des sprints intermédiaires reçoivent respectivement 3, 2 et un point. En case d'égalité, le nombre de premières places sur les sprints intermédiaires est décompté. Si l'égalité persiste, la place obtenue au classement général entrent en compte[9].
Chaque coureuse en tête d'un classement est porteuse du maillot ou du dossard distinctif correspondant. Cependant, dans le cas où une coureuse dominerait plusieurs classements, celle-ci ne porte qu'un seul maillot distinctif, selon une priorité de classements. Le classement général au temps est le classement prioritaire, suivi du classement par points, du classement du meilleur grimpeur et du classement des sprints. Si ce cas de figure se produit, le maillot correspondant au classement annexe de priorité inférieure n'est pas porté par celui qui domine ce classement mais par son deuxième[9].
Contrairement à la dernière édition, l'organisateur par manque de partenaires ne peut respecter la parité entre hommes et femmes pour les prix de course[10].