Romilly (Loir-et-Cher)

commune française du département de Loir-et-Cher

Romilly
Romilly (Loir-et-Cher)
J. Marcilly, marchand de vin, en 1908.
Blason de Romilly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Régine Vassaux
2020-2026
Code postal 41270
Code commune 41193
Démographie
Population
municipale
148 hab. (2021 en diminution de 9,2 % par rapport à 2015)
Densité 9,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ nord, 1° 02′ est
Altitude Min. 144 m
Max. 210 m
Superficie 14,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Romilly
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Romilly
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Romilly
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Romilly

Romilly est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord du département, la commune fait partie de la région du Perche, grande région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 23 en 1988, à 14 en 2000, puis à 16 en 2010.

Avec 140 habitants en 2017, la commune fait partie des 21 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

Ses habitants s'appellent les Romillycilienes et les Romillyciliens.

Géographie modifier

Localisation et communes limitrophes modifier

La commune de Romilly se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région agricole du Perche[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 45,5 km de Blois[3], préfecture du département, à 17,4 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 18,9 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Chauvigny-du-Perche (3,1 km), La Chapelle-Vicomtesse (4,5 km), La Ville-aux-Clercs (4,8 km), Beauchêne (5,3 km), Danzé (6,4 km), Saint-Marc-du-Cor (6,9 km), Bouffry (7,8 km), Le Temple (8 km) et Fontaine-Raoul (8,7 km).

La commune se trouve dans la région naturelle du Perche. Elle dépend du canton du Perche.

Paysages et relief modifier

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage du « Perche Gouët », au sein du Perche[10].

Le Perche Gouët présente des successions de vallons et de collines, dégageant des vues alternativement intimes et ouvertes et offrant de riches paysages, contrastant avec les autres paysages du département, marqués par de grandes étendues des plateaux et de larges vallées, et constituant ainsi une exception. Cette forme mouvementée des reliefs s'explique par la nature argileuse des sols dans lesquels les rivières et ruisseaux y ont facilement sculpté des vallons et vallées successives aux profils arrondis[11].

L'altitude du territoire communal varie de 144 mètres à 210 mètres[12],[13].

Hydrographie modifier

 
Réseau hydrographique de Romilly.

La commune est drainée par le Boulon (1,251 km) et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6,76 km de longueur totale[14].

Le Boulon, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune de Chauvigny-du-Perche et se jette dans le Loir à Thoré-la-Rochette, après avoir traversé 7 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Choue à 10 km à vol d'oiseau[19], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 645,6 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Romilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[26],[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[14].

Planification modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[31],[32].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[33].

Habitat et logement modifier

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Romilly en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,8 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Romilly en 2016.
Romilly[34] Loir-et-Cher[35] France entière[36]
Résidences principales (en %) 70,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 15,8 18 9,6
Logements vacants (en %) 13,9 7,5 8,1

Risques majeurs modifier

Le territoire communal de Romilly est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[37],[38].

Risques naturels modifier

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

Histoire modifier

Révolution française et Empire modifier

Nouvelle organisation territoriale modifier

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[42], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Romilly devient formellement « commune de Romilly »[42],[43].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de La Ville aux Clercs et au district de Mondoubleau[43]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[44],[45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[46]. Romilly est alors rattachée au canton de Droué et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[47],[43],[48]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine modifier

En 629, le roi mérovingien Dagobert 1er (602 - 639) souhaitant répudier la reine Gomatrude (598-630) qui lui avait été imposée par son père Clotaire II (584-629), contraint cette dernière désormais de vivre dans une aile de sa villa de Romilly et d'y rester en résidence jusqu'au jour de la signature de l'acte de répudiation.

Une fois répudiée, Gomatrude fut contrainte de séjourner au Palais Royal de Reuilly jusqu'en 630 date à partir de laquelle les informations la concernant deviennent lacunaires[49].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Romilly est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [50].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[51] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[52].

Politique et administration municipale modifier

Conseil municipal et maire modifier

Le conseil municipal de Romilly, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[53] avec listes ouvertes et panachage[54]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[55].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Paul Brunet -  
mars 2014 mars 2016[56] Yannick Amelot -  
avril 2016 mai 2020 Christophe Leclercq[57]   Agent technique, technicien
mai 2020 En cours Régine Vassaux[57],[58]   Ancienne employée
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services modifier

Eau et assainissement modifier

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[59].

Alimentation en eau potable modifier

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[60]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Saint Marc-Du-Cor qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Saur dont le contrat arrive à échéance le [61].

Assainissement des eaux usées modifier

En 2019, la commune de Romilly gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[62]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[63] : « Route De Danze », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 100 EH, mis en service le [64].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[65]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[66].

Sécurité, justice et secours modifier

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Droué qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[67].

En matière de justice, Romilly relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[68], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[69].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[71].

En 2021, la commune comptait 148 habitants[Note 4], en diminution de 9,2 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
333268290426439443457438398
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
366393402366395399422421386
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
382382359368323320306281277
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
253216209200189169138178146
2021 - - - - - - - -
148--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 72 hommes pour 65 femmes, soit un taux de 52,55 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
9,1 
75-89 ans
10,1 
24,7 
60-74 ans
36,2 
19,5 
45-59 ans
17,4 
14,3 
30-44 ans
17,4 
9,1 
15-29 ans
5,8 
23,4 
0-14 ans
13,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie modifier

Secteurs d'activité modifier

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Romilly selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[76] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[77]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 25 100,0 (100) 20 4 0 1 0
Agriculture, sylviculture et pêche 14 56,0 (11,8) 11 2 0 1 0
Industrie 3 12,0 (6,5) 3 0 0 0 0
Construction 1 4,0 (10,3) 1 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 6 24,0 (57,9) 5 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 2 8,0 (17,5) 1 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 4,0 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 56 % du nombre d'entreprises de la commune (14 sur 25), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 25 entreprises implantées à Romilly en 2016, 20 ne font appel à aucun salarié, 4 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[78].

Agriculture modifier

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[79]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[80]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 23 en 1988 à 14 en 2000 puis à 16 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 83 ha en 1988 à 118 ha en 2010[79]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Romilly, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Romilly (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[79]
Nombre d'exploitations (u) 23 14 16
Travail (UTA) 83 36 42
Surface agricole utilisée (ha) 1 912 1 584 1 880
Cultures[81]
Terres labourables (ha) 1 637 1 556 1 833
Céréales (ha) 1130 889 1093
dont blé tendre (ha) 771 598 628
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 119 s 52
Tournesol (ha) 106 s
Colza et navette (ha) 151 310 376
Élevage[79]
Cheptel (UGBTA[Note 5]) 615 479 710

Produits labellisés modifier

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[82], les volailles de l’Orléanais[83] et les volailles du Maine[84],[85].

Culture locale et patrimoine modifier

Voies modifier

49 odonymes ou lieux-dits recensés à Romilly
au
Allée Avenue Bld Carrefour Chemin Clos Impasse Passage Place Promenade Route Rue Sentier Voie Autres Total
0 0 0 0 0 0 2 [N 1] 0 2 [N 2] 0 0 4 [N 3] 0 0 41 [N 4] 49
Notes « N »
  1. Impasse de la Butte et impasse de la Fontaine.
  2. Place du 8-Mai-1945 et place de l'Église.
  3. Rue de la Paix, rue des Fontaines, rue du Commerce et rue Poterie.
  4. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Émile Zola prit cette ville comme modèle pour La Terre ; il la nomma Rognes dans son roman. C'est Romilly-sur-Aigre en Eure-et-Loir que Zola prit comme modèle pour La Terre et non Romilly du Loir-et-Cher.
  • Le chanteur Serge Lama a adopté le petit bourg comme sa « commune de cœur »[86].

Dans les médias modifier

Dans le film Passage pour Marseille, le personnage de Jean Matrac, qui est dans les Forces aériennes françaises libres, après chacune de plusieurs missions, survole Romilly pour déposer un message à sa femme Paula et à leur fils Jean, qui vivent dans la ville. Michèle Morgan a joué Paula et Peter Miles a joué Jean, le fils.

Héraldique modifier

Les armoiries de Romilly se blasonnent ainsi :

D'argent au mont de trois coupeaux de gueules sommé d'une branche de ronce de sinople fruitée aussi de gueules, accostée en chef de deux annelets du même.

Création J.J. Silly - J.P. Fernon (1994).

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Article connexe modifier

Lien externe modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références modifier

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Romilly" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Romilly" et "Vendôme" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Romilly" et "Savigny-sur-Braye" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b et c « Métadonnées de la commune de Romilly », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Romilly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Le Perche Gouët - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Le Perche Gouët - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  13. Carte de Romilly, sur Géoportail, consulté le 7 avril 2020.
  14. a et b « Fiche communale de Romilly », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. Sandre, « le Boulon ».
  16. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  19. « Orthodromie entre Romilly et Choue », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Choue », sur la commune de Choue - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  21. « Station Météo-France « Choue », sur la commune de Choue - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Romilly » (consulté le ).
  24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Romilly » (consulté le ).
  25. « Liste des espaces protégés sur la commune de Romilly » (consulté le ).
  26. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  28. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur scottgv.wordpress.com (consulté le ).
  32. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
  33. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Romilly », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  36. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  37. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  38. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  39. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  40. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Romilly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  41. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 58-66.
  42. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  43. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Romilly », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  44. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  45. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  46. Christian Poitou 1997, p. 48.
  47. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  48. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  49. Bouyer, Christian, 19.-, Les reines de France : dictionnaire chronologique, Paris, Perrin, , 348 p. (ISBN 2-262-01730-1 et 9782262017309, OCLC 406720077, lire en ligne).
  50. « CC du Perche et Haut Vendômois - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  52. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  53. Article L. 252 du Code électoral
  54. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  55. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  56. « Le maire prépare son remplacement », lanouvellerepublique.fr, 12 janvier 2016 [1]
  57. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  58. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  59. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  60. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  61. « syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Saint Marc-Du-Cor - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  62. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  63. « Catalogue des stations d'épuration en service en Loir-et-Cher au 31 janvier 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  64. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Route De Danze » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  65. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  66. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  67. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  68. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  69. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Romilly », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  70. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  71. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  72. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  74. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Romilly (41193) », (consulté le ).
  75. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  76. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Romilly (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  77. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  78. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  79. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Romilly », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  80. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  81. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Romilly », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  82. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  83. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  84. « Fiche produit - les volailles du Maine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  85. « Liste des produits par commune - Romilly », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  86. Sarah Louaguef, « Serge Lama : Son épouse Michèle retrouvée morte à son domicile », sur purepeople.com, (consulté le ).