Linthal (Haut-Rhin)
Linthal [lintal] est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Linthal | |
L'entrée du village de Linthal par le côté sud. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Thann-Guebwiller |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Guebwiller |
Maire Mandat |
Maurice Kech 2020-2026 |
Code postal | 68610 |
Code commune | 68188 |
Démographie | |
Population municipale |
586 hab. (2021 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 56′ 51″ nord, 7° 07′ 52″ est |
Altitude | Min. 429 m Max. 1 320 m |
Superficie | 20,84 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Guebwiller (banlieue) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Guebwiller |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLe village est dispersé dans un vallon, au bord de la rivière de la Lauch jusque sur les hauteurs du Petit Ballon, sur un ruisseau qui descend du Hilsenfirst. Les habitants sont baptisés les Linthalois.
La commune est à 2,6 km de Lautenhachzell, 3,2 de Lautenbach, 5,9 de Buhl et 9,5 de Guebwiller[1].
C'est une des 201 communes réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[2] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Géologie et relief
modifier- Le col du Hilsenfirst et la chaîne des Vosges près du Hohneck[3].
- Sorbier des oiseleurs, col du Hilsenfirst[4].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan, par le BRGM :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité
modifierCommune située dans une zone 3 de sismicité modérée[5].
Toponymie
modifierPremière mention du village à partir du XIIe siècle.
- Lindtal, 1154
- Linttalweg 1543
- Leintal, 1576
- Lintel, 1724
- Linthall, 1775
Écarts et lieux-dits
modifier- Hilsen
- Obersengern
- Remspach
- Rimbuhl
- Hoefen
- Lintelkopf
- Linzermatt
- Schnapsacker
- Lac de la Lauch
- Durbahl
Lacs
modifier- Lac de la Lauch (942 mètres d'altitude)[6].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Lauch, le ruisseau de Linthal[7], le ruisseau Grosse Sulzbach[8], le ruisseau Hoellrunz[9] et le Klinzrunz[10],[11],[Carte 1].
La Lauch, d'une longueur de 47 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Ill à Horbourg-Wihr, après avoir traversé 18 communes[12]. Les caractéristiques hydrologiques de la Lauch sont données par la station hydrologique située sur la commune de Lautenbachzell. Le débit moyen mensuel est de 0,86 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 14,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 17 m3/s, atteint le même jour[13].
-
Ruisseau le Linthalbach, dans le village. -
Réseau hydrographique de Linthal.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le lac de la Lauch, d'une superficie totale de 8,1 ha (2,7 ha sur la commune)[Carte 1],[14].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lauch ». Ce document de planification concerne les bassins versants de la Lauch, de l’Ohmbach et du Rimbach, dont le territoire s'étend sur 358 km2. Le périmètre a été arrêté le 7 mars 2013 et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte « Rivières de Haute-Alsace »[15].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 551 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 320,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 2],[18],[19].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,1 | −1,1 | 1,3 | 4,6 | 7,8 | 11,4 | 13,2 | 13 | 9,8 | 6,3 | 2,8 | −0,1 | 5,7 |
Température moyenne (°C) | 1,4 | 2 | 5,8 | 10,1 | 13,3 | 17 | 18,9 | 18,7 | 14,8 | 9,9 | 5,6 | 2,6 | 10 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,9 | 5 | 10,3 | 15,6 | 18,7 | 22,7 | 24,7 | 24,4 | 19,8 | 13,6 | 8,3 | 5,2 | 14,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,8 24.01.17 |
−15,5 05.02.12 |
−9,4 08.03.10 |
−4,1 04.04.22 |
−0,6 06.05.19 |
4,9 05.06.09 |
6,5 03.07.11 |
5,6 26.08.18 |
2,4 26.09.18 |
−3,5 29.10.12 |
−7,8 30.11.10 |
−17,4 20.12.09 |
−17,4 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,7 01.01.23 |
18,3 24.02.21 |
23,5 31.03.21 |
27,6 28.04.12 |
31,1 25.05.09 |
34,4 19.06.22 |
36,2 05.07.15 |
35,2 04.08.22 |
30,1 01.09.09 |
26 07.10.09 |
20,3 02.11.20 |
16,8 31.12.22 |
36,2 2015 |
Précipitations (mm) | 147,6 | 118,1 | 112,4 | 80,2 | 105,8 | 88,4 | 89,8 | 88,1 | 84,8 | 119,4 | 119,3 | 166,7 | 1 320,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
3,9 −1,1 147,6 | 5 −1,1 118,1 | 10,3 1,3 112,4 | 15,6 4,6 80,2 | 18,7 7,8 105,8 | 22,7 11,4 88,4 | 24,7 13,2 89,8 | 24,4 13 88,1 | 19,8 9,8 84,8 | 13,6 6,3 119,4 | 8,3 2,8 119,3 | 5,2 −0,1 166,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[20]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Linthal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guebwiller[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,4 %), prairies (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,7 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifierLa D 430 permet d'atteindre le lac de la Lauch, le lac du Ballon[28], le Markstein et une autre route à la sortie gauche, au nord du village, le Boenlesgrab où se trouve une ferme auberge.
A35 à Réguisheim, échangeur n°9 Niederentzen et n°8 Niederhergheim.
Transports en commun
modifierTransport collectif : Une liaison par bus est assurée à destination de Mulhouse avec 2 allers-retours quotidiens et à destination de Guebwiller avec 6 allers-retours quotidiens[29].
SNCF
modifier- Gare de Metzeral,
- Gare de Muhlbach-sur-Munster,
- Gare de Breitenbach,
- Gare de Luttenbach-près-Munster,
- Gare de Munster-Badischhof.
Intercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté de communes de la Région de Guebwiller.
Histoire
modifierUn village relevant du chapitre de Lautenbach
modifierLa première mention du village apparaît dans les archives sous la dénomination de « Lindtal » en 1154[30] époque à laquelle il appartenait partiellement à la prévôté de Lautenbach[31]. Les chanoines de Lautenbach en devinrent les véritables propriétaires en 1363.
Il est gouverné par le chapitre ecclésiastique de Lautenbach propriétaire des terres de cette vallée encaissée et entourée de montagnes jusqu'à la Révolution. À l'origine le village est occupé par une petite communauté de paysans qui vit du bétail et de la transhumance. En 1251, les habitants de Linthal voulurent construire un moulin sans l'accord du chapitre. Ils furent réprimandés et durent démolir le moulin qu'ils avaient déjà installé. Les charrons furent par contre autorisés à couper du bois dans la forêt du Wartbuhl appartenant au chapitre.
Le lent déclin du village
modifierLe village se dépeuple à la suite des différentes guerres du Moyen Âge et des épidémies de peste et de choléra. Après la guerre de Trente Ans le village se repeuple de nouveau grâce à l'arrivée d'habitants originaires de Suisse qui commencent à défricher les forêts sur les pentes de la montagne. C'est à la suite de ces défrichements qu'apparaissent les hameaux où s'installent des marcaires qui vivent de l'élevage du bétail.
Un village indépendant
modifierÀ la Révolution, en 1797, Linthal devient un village autonome et compte alors 900 habitants. À partir du XIXe siècle, le nombre d'habitants progresse considérablement, passant en 1832 à 1 200 habitants.
Le village se repeuple
modifierL'installation d'usines textiles et les travaux en forêt procurent du travail à une importante partie des habitants de la vallée. En 1871, Linthal compte 1 222 habitants. Ensuite un lent déclin s'amorce. En 1910, la population chute à 1 003 habitants. La Première Guerre mondiale n'arrange pas les choses, le front qui passe à proximité des montagnes faisant d'énormes dégâts. L'agriculture de montagne en souffre particulièrement et les paysans sont obligés de descendre de la montagne et de s'installer dans les villages.
La Première Guerre mondiale
modifierCommune lourdement marquée par la Première Guerre mondiale. Les troupes allemandes incendient, le , les maisons se trouvant dans l'Unterdorf et le quartier du Hoefen. Les annexes sont évacuées en février et , tandis que les combats font rage au Hilsenfirst. L'usine de tissage Klein frères est partiellement détruite. Après les hostilités, elle est reconstruite. Le futur maréchal Erwin Rommel (1891-1944) fit aussi ses premières armes sur le front du Hilsenfirst.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[32].
La Seconde Guerre mondiale
modifierLe village de Linthal est libéré le par une patrouille de la 4e Division Marocaine de Montagne venue de Guebwiller et par le Corps franc Pommiès descendant des hauteurs du Markstein (Massif des Vosges).
Héraldique
modifierLes armes de Linthal se blasonnent ainsi : |
Le tilleul rappelle l'étymologie du nom de Linthal, la vallée du tilleul, et les clous la clouterie artisanale de la Nagelschmide. Pour connaitre le blason de Linthal, veuillez consulter l'armorial du Haut-Rhin.
Politique et administration
modifierBudget et fiscalité 2021
modifierEn 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :
- total des produits de fonctionnement : 433 000 €, soit 711 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 362 000 €, soit 595 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 135 000 €, soit 221 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 244 000 €, soit 401 € par habitant ;
- endettement : 326 000 €, soit 535 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 8,17 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,82 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 86,62 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 710 €[35].
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifier- Fermes, Apiculteur[36].
- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses[37].
- Élevage d'ovins et de caprins.
- Élevage d'autres animaux.
Tourisme
modifier- Restaurant alsacien : Auberge "La vallée des tilleuls"[38].
- Hôtel restaurant "Au sapin"[39].
- Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée.
- Marcairie.
Commerces
modifier- Commerces et services de proximité[40].
- Exploitation forestière.
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].
En 2021, la commune comptait 586 habitants[Note 5], en évolution de −5,64 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[47] :
- École maternelle et primaires,
- Collèges à Buhl, Munster, Saint-Amarin, Guebwiller,
- Lycées à Guebwiller, Munster.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[48] :
- Médecins à Lautenbach, Buhl, Guebwiller, Wuenheim, Soultzmatt,
- Pharmacies à Lautenbach, Buhl, Guebwiller, Soultzmatt, Soultz-Haut-Rhin, Saint-Amarin,
- Hôpitaux à Guebwiller, Oderen, Rouffach, Munster.
Cultes
modifier- Culte catholique, Communauté de paroisses Haut Florival[49], Diocèse de Strasbourg.
Lieux et monuments
modifierPatrimoine religieux :
-
L'église Sainte-Marie-Madeleine. -
Chapelle Notre-Dame des sept douleurs[50]. -
La vierge du sommet du petit ballon. -
Monument aux morts.
L'église Sainte Marie Madeleine
modifierJusqu'en 1837, date de construction de cette église, Linthal formait une seule et même paroisse avec Lautenbach et relevait alors du doyenné de Marckolsheim, évêché de Strasbourg. L'église comporte un clocher-porche en vaisseau unique et un chœur à une travée, l'abside étant semi-circulaire.
- Mobilier[51]:
- Statue Vierge à l'Enfant[52],[53].
- L'orgue est de Jean Frédéric Verschneider, 1840[54],[55].
- L’horloge de l’église[56].
Chapelle Notre Dame des Sept-Douleurs
modifierCette petite chapelle située au milieu de l'ancien village a été bâtie en 1761[57], comme le prouve la date qui se trouve sur le linteau de la porte d'entrée. Elle était église locale avant la construction de l'église Sainte-Marie-Madeleine. Elle a d'abord été dédiée à Marie Madeleine puis a été consacrée à Notre-Dame des Sept Douleurs après la construction de l'église paroissiale. Un grand Christ en forme de croix se trouve au-dessus de la porte et mentionne l'année 1762. Il a été restauré en 1852, puis lors des différentes rénovations entre 1980 et 1983. Le tableau d'autel représente une crucifixion. Sur la façade occidentale de la chapelle se trouve un Christen bois, qui remonte à 1762[58], et plusieurs fois restauré depuis.
La cloche installée sur le clocher de la chapelle a été commandée en 1655 par le Chapitre de Lautenbach. Sur le fronton de la cloche, on trouve les armes de la ville de Bâle et le nom du fondeur, Rodt Hans Ulrich, ainsi que les patronymes des parrains (ou donateurs): les familles Cladt et Ritter. La cloche a sans doute été fondue à Bâle[61],[62].
- Tableaux de la chapelle[63] :
- Tableau saint Joseph à l'Enfant[67].
Oratoire du Hilsen (1860 ?)
modifierL’oratoire du Hilsen a été construit entre 1856 et 1860, à l’initiative de l’abbé François-Joseph Schmidt (1801-1880), premier curé de la paroisse[70].
Oratoire du Hoefen
modifierComme les cultivateurs des hameaux d’altitude étaient géographiquement éloignés de la « maison de Dieu », le prêtre a doté les hauteurs de lieux de recueillement de proximité[71].
Croix de chemin
modifierCroix de chemin[72] XIXe siècle (?).
Chapelle et Vierge à l'Enfant de la Kuppelstatt
modifier- 1. Un oratoire entouré de forêt
L’oratoire du Kuppelstatt, était situé au milieu de la forêt, sur un piton rocheux et au carrefour des sentiers qui relient, l’un le Remspach à Linthal, l’autre le Remspach au Hoefen. Sa construction semble correspondre à la période 1855 à 1860. Cet oratoire contenait une magnifique Vierge à l’Enfant polychrome plus connue sous la dénomination « Notre-Dame du Kuppelstatt » L’étymologie du mot Kuppelstatt semble être issue des deux mots allemands: Kuppeln (lier, attacher ou faire rencontrer) et Stätte (lieu, endroit ). Il est donc le lieu de rencontre de deux chemins. Il peut aussi signifier l’endroit où les couples ou futurs couples se rencontraient en se donnant rendez-vous.
Durant le premier conflit mondial, cette chapelle a été la cible de tirs croisés entre les troupes allemandes stationnées au Remspach et les soldats français cantonnés sur le versant opposé au Gustiberg et à l’Eck. Plusieurs tranchés creusées par l’armée du Kaiser sillonnent encore de nos jours ce site baptisé «Kapellstellung» dans les comptes rendus et rapports journaliers de l’armée allemande. En 1915, de violents combats faisaient rage dans les proches environs de cet oratoire. Le commandement allemand décida alors de détruire cette bâtisse qui servait de repère à l’ennemi. Il fit appeler le prêtre de Linthal, pour vider la chapelle de son contenu avant la destruction totale. Selon la tradition orale, un soldat a été chargé de porter la Vierge à l’enfant, jusqu’à l’église paroissiale. Elle a été déposée sur l’autel de la Vierge, lieu où elle se trouve encore de nos jours[73],[74]. Le , la paroisse a inauguré un nouvel oratoire, érigé avec les dommages de guerre perçus pour l’ancien, à un nouvel emplacement situé plus près des maisons d’habitation du Niederremspach.
- 2. La Vierge à l’Enfant.
Cette statue couronnée est représentée comme la femme de l’Apocalypse avec une lune sous ses pieds. D’une hauteur de 1,46m, elle est en bois polychrome, Les ateliers Brutschi de Ribeauvillé l’ont restaurée en 1935. La Vierge hanchée est debout sur un croissant de lune à visage humain. Elle tient le Christ assis sur sa main gauche et un sceptre dans la main droite.
L’enfant, nu croise les jambes, bénit le fidèle de la main droite et tient un globe surmonté d’une croix dans l’autre main. Ses cheveux bouclent en grosses coquilles. Par-dessus une robe froncée, la Vierge porte une cape drapée de manière traditionnelle, moulant une jambe tout en formant ailleurs de fins plis cassés. L’œuvre la plus proche est la statue de Sainte Catherine qui se trouve dans la basilique de Thierenbach, mais les plis sont également à comparer avec une Vierge conservée à Karlsruhe, dont l’auteur est le sculpteur Hans Wydyz originaire de Meissen en Saxe.
Ce dernier œuvra dans tout le Rhin supérieur depuis Strasbourg jusqu’à Fribourg-en-Brisgau entre 1492 et 1518. Les spécialistes de l’art de la sculpture de la fin du Moyen âge, pensent pouvoir dater cette statue entre 1480 et 1520. Mais les visages épais et graves ne répondent guère aux schémas de la fin du XVe siècle. La polychromie et une restauration hardie en sont probablement la cause.
- 3. Vers un pèlerinage marial
Après le retour de la statue des ateliers de Ribeauvillé, le prêtre, Alphonse Marrer chargé d’âmes de la paroisse de 1932 à 1937, émit le souhait d’ériger un pèlerinage marial autour de cette Vierge à l’Enfant. L’atelier Brutschi n’avait pas été choisi au hasard puisque le curé Marrer, avant sa nomination à Linthal, occupait un poste de vicaire dans cette cité des Ménétriers.
L’ecclésiastique entreprit alors diverses démarches auprès de l’Evêché de Strasbourg afin d’obtenir cette autorisation. Mais toutes ses demandes furent rejetées par l’Evêque. Il fit néanmoins réaliser avec l’approbation épiscopale, une importante quantité de cartes postales et fit imprimer des images souvenir comportant au recto la reproduction de la statue et sur le verso une prière de dévotion à la Vierge. En 1937 l’abbé Marrer, appelé à d’autres fonctions, quitta la paroisse du Haut-Florival, pour s’installer à Biesheim sur les bords du Rhin. Avec le départ du prêtre, les demandes de pèlerinage furent interrompues, car son remplaçant et le conseil de fabrique ne firent aucune nouvelle démarche.
Un pèlerinage marial ne vit donc jamais le jour à Linthal. Pourtant un article, paru en 1973 dans une publication d’une société de science historique, sur les pèlerinages en Alsace mentionne : « il faut remarquer que, depuis un temps immémorial des pèlerinages d'ordre matrimonial étaient courants : au Schäfertal de Soultzmatt, et à Linthal à la chapelle montagnarde de la Kuppelstatt.»
Les images souvenir et les cartes postales créées par le curé Marrer sont et resteront les seuls témoins d’un pèlerinage inexistant[75] dans le Haut - Florival, un pèlerinage qui devait honorer «Notre Dame du Kuppelstatt»
Chapelle du Niederremspach
modifierCette modeste chapelle, située à flanc de colline, a été inaugurée le . Elle a été construite après la Grande Guerre grâce à des fonds provenant des Dommages de guerre pour remplacer l'oratoire de la Kuppelstatt qui avait été détruit sur les avant-postes allemands.
Chapelle du Hilsenfirst
modifierLe Hilsenfirst, un des champs de bataille de la bataille dans le massif des Vosges pendant la Première Guerre mondiale, est situé à 3 km à l'ouest de Chapelle Notre-Dame-Des-Sept-Douleurs[76].
Oratoire de la Nagelschmiede
modifierSituée en amont du village, la Nagelschmide se trouve à l'emplacement d'une ancienne clouterie appartenant à la famille Latscha, comme l'indique son nom. Vers 1850 est édifié un oratoire abritant une Vierge à l'enfant désormais déposée dans la salle paroissiale[77].
Vierge du Petit Ballon
modifierLa vierge du sommet du petit ballon[78].
Monument aux Morts
modifierMonument aux morts et chapelle dédiée à Sainte Madeleine[79],[80].
Presbytère
modifierMaison paroissiale de Linthal (Presbytère)[81].
Patrimoine civil :
-
Ancienne fontaine murale du XVIIIe siècle. -
Fontaine circulaire du XIXe siècle. -
Château d'Husenbourg. -
Lac de la Lauch-Barrage.
Fontaine murale XVIIIe siècle
modifierFontaine murale en vasque demi-circulaire située 80 rue du Hilsenfirst. Elle aurait été ramenée de Murbach par le premier curé de Linthal. On ne trouve pratiquement plus d'inscription, sauf quelques mots en latin difficilement lisibles[82].
Fontaine circulaire du XIXe siècle
modifierFontaine de forme circulaire située au centre du village qui pourrait dater du XIXe siècle. Elle servait aux habitants pour se ravitailler en eau[83].
Mairie-école
modifierLa mairie se situe au 79 rue Hilsenfirst[84].
École maternelle et élémentaire.
Assiettes exécutées par N. Schettgen, prisonnier interné à Linthal
modifierGuerre 1914-1918 (Collection Henri Leblanc)[85],[86],[87],[88]. Lieu de conservation du tirage Île-de-France ; Yvelines ; Montigny-le-Bretonneux ; Médiathèque du patrimoine et de la photographie (fort de Saint-Cyr).
Personnalités liées à la commune
modifier- Jacob Steiner. Il a inventé le concept de ferme-auberge au lendemain de la Révolution. Sa fromagerie produisait d'excellents fromages et des gruyères. C'était un érudit et un prédicateur de renom, un herboriste et un expert de la distillation de gentiane[89].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le pèlerinage pèlerinage inexistant, Maurice Kech, .
- haut-florival-linthal
- La croix latine du monument aux morts de Linthal
- L'association "Les Castors randonneurs" et les circuits de randonnées
- Randonnée « Mémoire de passeurs, passeurs de Mémoire » à Linthal
- Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)Husenbourg, co. Lautenbachzell, p. 157, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Lautenbachzell, Husenbourg, p. 664
- Décapole (Saint-Empire)[90].
- Baquol: L'Alsace ancienne et moderne: dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, 1865
- Almanach Sainte Odile 2014 Service de communication de l’Église catholique d’Alsace
- L'arbre de noël
- La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune de Linthal
- Linthal sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 723 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1951 au 01/04/2024.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Guebwiller comprend deux villes-centres (Guebwiller et Soultz-Haut-Rhin) et six communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Linthal » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Itinéraires
- Liste des 201 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
- « Le col du Hilsenfirst et la chaîne des Vosges près du Hohneck », notice no AP99L002382, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- « Sorbier des oiseleurs », notice no AP99L002383, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- Fiche de synthèse des risques majeurs
- « Lac de la Lauch, vue aérienne », notice no AP99L001933, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- Sandre, « le ruisseau de Linthal »
- Sandre, « le ruisseau Grosse Sulzbach »
- Sandre, « le ruisseau Hoellrunz »
- Sandre, « le Klinzrunz »
- « Fiche communale de Linthal », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Lauch »
- « Station hydrométrique La Lauch à Linthal - Saegmatten », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Lauch », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Linthal_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Linthal_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Guebwiller », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Linthal ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le Lac du Ballon se trouve en dessus du Grand Ballon. Une route bitumée à droite, s'enfonçant dans la forêt, à la sortie de Linthal, permet d'atteindre le lac.
- Présentation du village
- Historique église de Linthal de 1838 à 1988
- « Village », notice no IA00055103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- Armorial des villes et villages de France
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Fermes
- Annuires
- Auberge "La vallée des tilleuls"
- Hôtel restaurant "Au sapin"
- Le cadre de vie des Territoires
- L'ancien maire de Linthal,Robert Weigel, est décédé
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Communauté de paroisses Haut Florival
- La Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs
- « Eglise paroissiale Sainte-Marie-Madeleine », notice no IA00054787, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM68000227, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureStatue Vierge à l'Enfant
- « Statue : Vierge à l'Enfant, vue générale », notice no AP68W01164, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- Orgue de Jean Frédéric Verschneider
- Notice no IM68000470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
- L’horloge de l’église
- « Chapelle Notre-Dame », notice no IA00054944, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM68000472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureCroix
- Notice no PM68000527, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la chapelle Notre-Dame
- Notice no IM68000481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche classée au titre des objets mobiliers
- Notice no PM68000527, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1655
- Notice no IM68000481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Cloche de la chapelle Notre-Dame
- Notice no IM68000473, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureEnsemble de 4 tableaux
- Notice no IM68000474, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau sainte Apollonie d'Alexandrie
- Notice no IM68000475, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau saint Gengoulph
- Notice no IM68000476, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau saint Joseph
- Notice no IM68000479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau saint Joseph à l'Enfant
- Notice no IM68000469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau saint Joseph à l'Enfant
- Notice no IM68000480, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau Immaculée Conception
- L’oratoire du Hilsen
- Oratoire du Hoefen
- « Croix de chemin », notice no IA00054893, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM68000227, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture statue : Vierge à l'Enfant
- Notice no IM68000469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Statue : Vierge à l'Enfant
- Le pèlerinage inexistant
- Hilsenfirst
- Le pèlerinage inexistant
- La vierge du sommet du petit ballon
- Monument aux Morts
- La croix latine du monument aux morts de Linthal
- maison paroissiale de Linthal (Presbytère)
- « Fontaine », notice no IA00054951, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fontaine », notice no IA00054892, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site de la mairie
- « Assiette exécutée par N. Schettgen, prisonnier interné à Linthal, Suisse », notice no APR0002673, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- « Photographe Famechon, Edmond (1883-1961), opérateur R de l'armée française », notice no APR0002667, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- « Photographe Famechon, Edmond (1883-1961), opérateur R de l'armée française », notice no APR0002674, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Assiette exécutée par Joseph Fasen », notice no APR0002671, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
- Jacob Steiner, personnalité liée à la commune de Linthal, inventa le concept de ferme-auberge
- Les possessions en Alsace avant la Guerre de Trente Ans. 2.6.3 Le bailliage d'Eguisheim