Largentière

commune française du département de l'Ardèche

Largentière
Largentière
La ville de Largentière.
Blason de Largentière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
(sous-préfecture)
Arrondissement Largentière
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Val de Ligne
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Roger Durand
2020-2026
Code postal 07110
Code commune 07132
Démographie
Gentilé Largentiérois, Largentiéreines
Population
municipale
1 561 hab. (2021 en diminution de 9,45 % par rapport à 2015)
Densité 216 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 37″ nord, 4° 17′ 39″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 420 m
Superficie 7,22 km2
Unité urbaine Aubenas
Aire d'attraction Aubenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallon-Pont-d'Arc
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Largentière
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Largentière
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Largentière
Liens
Site web largentiere.fr

Largentière (prononcé [laʁ.ʒɑ̃.ˈjɛʁ(ə)]) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et une des deux sous-préfectures du département. Elle se nomme L'Argentèira en occitan.

Ses habitants sont appelés les Largentiérois. C'est la deuxième plus petite sous-préfecture de France après Castellane dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, l'agglomération la plus peuplée du département.

Géographie modifier

Situation et description modifier

Largentière, sous-préfecture de l'Ardèche, est située dans la vallée de la Ligne, à 10 kilomètres environ au sud d'Aubenas et à 85 kilomètres environ au sud-ouest de Valence.

La ville héberge également le siège de la communauté de communes Val de Ligne.

Communes limitrophes modifier

Largentière est limitrophe de six communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche, et réparties géographiquement de la manière suivante :

  Tauriers Chassiers Vinezac  
Sanilhac N
O    Largentière    E
S
Montréal Uzer
 
Carte de la commune de Largentière et des proches communes.

Géologie et relief modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Croix Millet », sur la commune de Prunet à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 590,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records CROIX MILLET (07) - alt : 779m, lat : 44°36'22"N, lon : 4°14'28"E
Records établis sur la période du 01-07-2009 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 0,9 3,9 6,7 9,4 13,5 15,9 15,8 12,9 9,2 5,3 2,4 8,1
Température moyenne (°C) 3,7 3,9 7,4 10,5 13,3 17,7 20,5 20,4 16,7 12,1 7,7 4,9 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,2 6,8 11 14,4 17,2 22 25,1 25 20,5 15 10,1 7,4 15,1
Record de froid (°C)
date du record
−7,8
11.01.10
−12
27.02.18
−8
09.03.10
−3,7
07.04.21
0,7
05.05.19
5,9
01.06.11
8,8
14.07.16
7,4
27.08.11
4
27.09.20
−2,9
28.10.12
−5,5
27.11.10
−8,2
16.12.09
−12
2018
Record de chaleur (°C)
date du record
18,8
01.01.22
19,8
27.02.19
23,3
17.03.14
24,7
08.04.11
27,3
18.05.22
36,1
28.06.19
33,8
24.07.19
37
23.08.23
29,4
17.09.19
27
02.10.11
20,9
10.11.15
18
18.12.23
37
2023
Précipitations (mm) 114,1 105,4 129,6 119,9 110,7 76,3 84,6 63,2 121,6 248,3 276,1 140,4 1 590,2
Source : « Fiche 7187001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est traversée par la Lande et par la Ligne, un affluent de l'Ardèche et donc un sous-affluent du Rhône.

Voies de communication modifier

Bien que sous-préfecture de l'Ardèche, Largentière est située à l'écart des grands axes routiers et ne possède pas de gare ferroviaire. La commune est cependant traversée par le RD5 qui la relie à la RD104 (ancienne route nationale 104 qui reliait Aubenas à Alès, par Privas).

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Largentière est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[11] et 41 440 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), forêts (34 %), zones urbanisées (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), prairies (4,9 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune de Largentière est situé en zone de sismicité no 2 dite faible (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais cependant en limite de la zone de sismicité no 3, dite modérée, située plus à l'est et correspondant la vallée du Rhône[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Il s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère).

La commune s'appelle L'Argentèira en occitan.

Histoire modifier

 
Le château de Largentière avant 2013.

Initialement nommée Segualeriæ (Ségualières) jusqu'au XVIIIe siècle, la cité doit son nom actuel à des mines de plomb argentifère qui furent au centre de conflits incessants entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers qui les exploitèrent du Xe au XVe siècle.

Le passage des troupes de Simon de Montfort est attesté à Largentière en .

Ancienne propriété des évêques de Viviers, barons de Largentière, elle garde de ce passé un patrimoine architectural remarquable : la cité médiévale, le château (XIIe-XVe siècle), l'église gothique Notre-Dame-des-Pommiers du XIIIe siècle ; sur la chaire en pierre est gravée une inscription en occitan datée de 1490 : « hieu Pierre Guarnier de Colens ay donat aquesta chadiera al convent ».

En 1562, les protestants de la famille de Montbrison à Versas saccagent le cloître des Récollets.

 
Porte des Récollets.

Joachim de Beauvoir du Roure, seigneur de Brison, qui descend de cette famille, est le chef des huguenots du Vivarais et participe à de nombreux conflits dans la région.

En 1852, les châtaigneraies occupent 40 % du territoire du canton de Largentière (et 27 % sur l'ensemble des Cévennes). Cet arbre est peut-être la raison pour laquelle les vallées hautes des Cévennes, où il pousse plus en abondance, se sont peuplées plus vite que les vallées basses aux XVIIe et XVIIIe siècles[19].

 
Plaque en mémoire de la crue de 1878.

Au XXe siècle, Largentière est une petite ville industrielle avec l'exploitation de plomb argentifère par la société Peñarroya qui se prolonge, avec des difficultés, jusqu'en 1982. Aujourd'hui, elle est surtout, en dehors de la saison estivale, très touristique, un centre administratif grâce à sa fonction de sous-préfecture de l'Ardèche et éducatif (lycée hôtelier de Largentière[20], collège public de La Ségalière[21], collège privé Le Portalet Notre-Dame[22]). Son tribunal est aujourd'hui fermé mais le bâtiment accueille des services administratifs.

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, en 1962, de nombreux harkis et leur famille, originaires de la région de Nemours, sont rapatriés par la demi-brigade de fusiliers marins[23], qui aide à leur installation sur le territoire de la commune. C'est ainsi qu'est créée la cité de « Neuilly-Nemours », ainsi qu'un hameau de forestage[24]. Le nom de Neuilly est une référence à Neuilly-sur-Seine, commune avec laquelle Nemours était alors jumelée[25].

Jusqu'en 1982, la ville était desservie par la voie ferrée de la PLM puis de la SNCF venant de Saint-Sernin. L'ancienne gare a été démolie et son site est maintenant occupé par la gendarmerie et la caserne des pompiers.

Le , la commune de Tauriers est rattachée à Largentière, avant d'être à nouveau détachée le .

Héraldique modifier

Les armes de Largentière se blasonnent ainsi :
D'azur au château d'argent flanqué de deux échauguettes couvertes et sommé d'une tour crénelée, girouettée du même, le tout maçonné et ajouré de sable.

Politique et administration modifier

 
Hôtel de ville.

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1848   Charles de Fages   Député de l'Ardèche[26]
1863 1870 Louis Clovis Vernet   Député de l'Ardèche[27]
1870 1871 Jacques Clément Léon Ferratier   Avocat
1871 1871 Louis Hippolyte Félix Rivier   Avoué
1871 1877 Bernard Henri Ernest Blachère   Député de l'Ardèche[28]
1878 1879 Numa Antoine César Dumas   Notaire
1879 1891 Louis Privat Camille Vielfaure   Député de l'Ardèche[29]
1891   Paul Edgard Prat   Avoué
1893 1897 Fernand de Rochemaure    
1898   Louis Benjamin Constant   Avocat
1918 1927 Paul Mercier SFIO  
1927 1932
(démission)
Édouard Froment SFIO Agent général d'assurances
Député de l'Ardèche
Conseiller général du canton de Largentière (1928-1934)
1932 Léopold Victor SFIO  
1942 Félicien Blanc SFIO Négociant en fruits
maire de Rocher (1919-1935)
révoqué par Vichy
Conseiller général (1934-1940)

(décès)
Félicien Blanc SFIO puis PS Négociant en fruits
Conseiller général (1945-1951)
Jean Vielfaure PS Retraité
André Monteil RPR Agent d'assurances
Conseiller général (1988-2001)
Edmont Laffont DVD Commerçant
En cours
(au )
Jean-Roger Durand[30],[31] UDF puis UDI (NC) Directeur d'hôpital
Conseiller général (2001-2015)
 
Maison Renaissance, hôtel de ville de Largentière.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

En 2021, la commune comptait 1 561 habitants[Note 3], en diminution de 9,45 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7931 7061 9522 2502 9192 8793 0883 2143 160
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2812 9923 1443 1352 9622 7832 6972 8202 472
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3542 2832 1651 8872 0431 8552 0211 7771 673
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 8192 8882 7822 5201 9901 9421 8341 8051 757
2018 2021 - - - - - - -
1 5981 561-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'augmentation de la population entre 1962 et 1968 est due, d'une part à l'arrivée de nombreux harkis pour qui un camp d'accueil avait été construit, d'autre part par l'arrivée d'ouvriers mineurs venus du nord de la France ou des pays du Maghreb employés dans la mine.

À la suite de la fermeture de la mine elle subit une perte de démographie importante.

En 1989 Tauriers se sépare de Largentière et redevient une commune indépendante.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fêtes médiévales : chaque été, en juillet et août, ont lieu à Largentière d'importantes « Fêtes médiévales », telles que Le Temps des Chevaliers, avec des animations en costume médiéval et spectacles, ou la fête Argentaria qui a lieu tous les deux ans.

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias modifier

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas, Privas et la Vallée du Rhône.

Cultes modifier

La communauté catholique et l'église (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Saint Joseph en Pays de Ligne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[36].

Économie modifier

La société Peñarroya exploite la mine jusqu'en 1982 dont sont extraits du plomb, du zinc, de l'argent[37]. Cette mine avait précédemment appartenu à la famille Rothschild[38]. La fermeture de la mine et la crise du textile conduisent à un déclin de l'activité industrielle.

Les laboratoires Omega Pharma, un important groupe pharmaceutique d'origine belge mais acquis par Perrigo en , y ont installé l'un de leurs quatre sites de production français dans un ancien moulinage de Palluat, entièrement restauré, situé le long de la rivière Ligne. C'est là qu'est produite la Jouvence de l'Abbé Soury[39].

Largentière est aussi le siège de l'entreprise familiale Gineste-Voyages[40] (autocars, organisation de voyages).

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le château de Largentière de la fin du XIIe au XVIIIe siècle   Inscrit MH (1927)[41].
  • Le chateau des Tauriers construit au XIIe siècle   Inscrit MH (1926)[42].
  • Le château de Fanjau : construit au début du XIIIe siècle par le comte de Toulouse Raymond VI sur des terres appartenant à l'évêque de Viviers qui s'en plaint. En 1210, l'évêque donne le château en fief au comte qui jure fidélité et s'engage à protéger l'évêché de Viviers et ses biens[43].
  • La cité médiévale, remparts (depuis le XIIe siècle) et porte des Récollets. Des cinq portes donnant accès à la ville, seule la porte des Récollets demeure en usage. Elle prit ce nom à partir du XVIIe siècle, anciennement dite du Mazeau (c'est-à-dire : de l'abattoir, masèl en occitan). Elle disposait jadis d'éléments défensifs : pont-levis et vantaux. La tourelle d'angle est de date récente.
  • L'église Notre-Dame-des-Pommiers (XIIIe siècle), de style gothique[44].
  • Chapelle de l'Immaculée-Conception de Ginestet.
  • La Maison à l'étoile : au XIIIe siècle Largentière abritait une colonie juive. En 1284, à Villeneuve-de-Berg, le juif Jacobi de Lunel, habitant de Largentière, accueillait dans sa maison les acteurs d'un accord passé entre les abbés de Cruas et de Mazan. La façade a subi diverses modifications au cours des siècles. La clé de l'arcature supérieure présente deux triangles équilatéraux entrecroisés, formant l'étoile de David.
  • Le Musée de la soie, route de Valgorge - Les Ateliers du Moulinet présente la filière de la soie en Ardèche au XIXe siècle, depuis l'élevage du ver à soie au moulinage du fil.
  • Maison Bastide   Classé MH (1928)[45].
  • Palais de justice de Largentière.

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Albin Mazon, Histoire de Largentière, , 592 p. (lire en ligne).
  • J. G. Michaud, « Les gisements de plomb-zinc des Malines et de Largentière », Chronique Recherche Minière, BRGM, no 454,‎ , p. 36-64. 17 illustrations.
  • Robert Saint-Jean, « Les origines du consulat en Vivarais méridional au Moyen Âge », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 77, no 74,‎ , p. 353-373 (lire en ligne).
  • Dominique Ruiz, « Le jardin du Moulinet à Largentière : dans cahier consacré aux Jardins en Ardèche... espaces paysagers témoins de leur temps », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 108,‎ .
  • Nicolas Minvielle Larousse, « Largentière, une forteresse minière : dans cahier consacré aux châteaux et maisons fortes au Moyen Âge », Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, Privas, no 123,‎ .
  • collectif, Cahier n° 145 consacré à Largentière, une ville « Histoire », Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, .

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Largentière et Prunet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  18. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  19. Pierre Bozon, « La population de la Cévenne vivaroise », Revue de géographie alpine, t. 46, no 4,‎ , p. 683-715 (DOI 10.3406/rga.1958.1848, lire en ligne).
  20. Site du lycée hôtelier de Largentière.
  21. Site du collège public de La Ségalière.
  22. Site du collège privé Le Portalet Notre-Dame.
  23. Maurice Denuzière, « A Neuilly-Nemours, en Ardèche avec les anciens harkis de la 2e D.B.F.M. », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  24. Abd-el-Aziz Méliani, Le drame des harkis, Éditions Perrin, , 233 p. (ISBN 9782262018474), p. 115.
  25. Maxime Gil, « Pourquoi Neuilly-sur-Seine est liée à un camp de harkis en Ardèche ? », sur actu.fr, (consulté le ).
  26. Assemblée nationale : Jean, Xavier, Victor, Charles de Fages de Latour de Rochemure
  27. Assemblée nationale : Louis, Clovis Vernet
  28. Assemblée nationale : Ernest, Henri, Bernard Blachère
  29. Assemblée nationale : Louis, Camille Vielfaure
  30. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  31. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  38. JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DÉBATS PARLEMENTAIRES, ASSEMBLÉE NATIONALE, 1re Séance du vendredi 11 juin 1982.
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