Lévignac (Haute-Garonne)
Lévignac | |||||
![]() Entrée du village (Place du Padouenc) | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Canton | Léguevin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Save au Touch | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Siméon 2014-2020 |
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Code postal | 31530 | ||||
Code commune | 31297 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lévignacais, Lévignacaises | ||||
Population municipale |
2 067 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 169 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 40′ 01″ nord, 1° 11′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 123 m Max. 235 m |
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Superficie | 12,22 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Lévignac (nommée également Lévignac-sur-Save non officiellement) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Lévignacais.
GéographieModifier
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le Savès à 25 km - sur l'Itinéraire à Grand Gabarit - au nord-ouest de Toulouse dans la vallée de la Save, cette commune agricole, se trouve non loin des villes de Colomiers et L'Isle-Jourdain. Une partie de la forêt de Bouconne est située sur le territoire de la commune.
Communes limitrophesModifier
Lévignac est limitrophe de neuf autres communes, dont deux par un quinquepoint.
Géologie et reliefModifier
La superficie de la commune est de 1 222 hectares ; son altitude varie de 123 à 235 mètres[2].
HydrographieModifier
La commune est arrosée par la Save affluent de la Garonne.
Voies de communication et transportsModifier
- Par la route : route nationale 224 et l'itinéraire à Grand Gabarit).
- Par le train : gare de Brax-Léguevin ou gare de Mérenvielle sur la ligne SNCF Toulouse - Auch.
- Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac à 20 km.
La commune est desservie par la ligne 69 du réseau Arc-en-Ciel.
ToponymieModifier
HistoireModifier
Bien que des documents officiels soient disponibles, et retraçant de manière plus précise l'histoire de ce village, celui-ci s'est créé en raison de sa proximité avec la Save, et de son implant géographique, non loin de la forêt de Bouconne. Connu pour le chevalier Jean-Baptiste Dubarry, amant de Madame du Barry, ainsi que Louis XV. Dans ce village, il y a un château rénové qui constitue une trace de cet épisode tumultueux.
Le château de la Dubarry (ou du Barry après son "partenariat" avec Louis Xv) a appartenu à Gaston Monnerville, président du Sénat de la IVe République. Il est resté à l'abandon pendant des décennies. La Dubarry était très liée au marquis de Cossé-Brissac, membre (à vérifier) du "Club Massiac". Ce club militait à la Convention contre l'abolition de l'esclavage. Il recrutait logiquement, chez les planteurs des Antilles, Guadeloupe et Haïti jusqu'à l'insurrection dirigée par Toussaint-Louverture. Il n'est donc pas étonnant que le mari (Du Barry) réexpédié par Louis XV à Lévignac, avec une pension pour le remercier d'avoir servi de royal et officiel cocu, soit parti se faire oublier aux Antilles où il a fait souche jusqu'à ce jour.La famille Saint Laurens qui occupait le château familial sur la route de l'Isle Jourdain, est restée sans héritier (à vérifier) relativement désargentée mais vivant "noblement" (sans travailler, comme la noblesse de l'Ancien Régime) cette gentilhommière ne comptait plus, dans les années 1950 que deux ou trois pièces habitables mais les deux portes étaient encore utilisables. Le portail qui permettait à la calèche d'entrer et sortir, menait jusqu'à la Save par une allée de tilleuls taillés en boule. La destruction, dans les années 60, de la ligne SNCF qui partait de la Gare Roguet, à Toulouse, devenue "gare routière", est certainement un encouragement aux énormes embouteillages du périphérique de Toulouse, elle aboutissait à l'actuelle Gare à l'entrée de Lévignac.
L'histoire précise du maquis de la forêt de Bouconne reste à écrire ainsi que le rôle joué par Druillet, chef de la Milice à Auch, dans ce secteur.
HéraldiqueModifier
Son blasonnement est : De gueules au cep de vigne au naturel posé sur une terrasse d'or.
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Politique et administrationModifier
Administration municipaleModifier
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[3],[4].
Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes de la Save au Touch et du canton de Léguevin.
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
La population de Lévignac étant en constante augmentation du fait de la proximité avec Toulouse et notamment la proximité (10-15 km) des sites de construction d'Airbus Industrie, dont la zone AéroConstellation.
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6]. En 2016, la commune comptait 2 067 habitants[Note 1], en augmentation de 3,87 % par rapport à 2011 (Haute-Garonne : +6,98 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[9] | 1975[9] | 1982[9] | 1990[9] | 1999[9] | 2006[10] | 2009[11] | 2013[12] |
Rang de la commune dans le département | 101 | 117 | 102 | 94 | 94 | 99 | 96 | 105 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
ÉconomieModifier
Récemment traversé par l'Itinéraire à Grand Gabarit (IGG), chargé de transporter les morceaux de l'A380,
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Essentiellement agricole (maïs, etc.), elle est un mélange entre le style gersois et le style toulousain. Dotée d'une architecture et de bâtiments en torchis, son église est du style roman.
- Maison du Barry.
- Halle de 1830.
- Église Saint-Maur, restaurée fin 2018 avec l'aide de la Fondation du patrimoine.
- Moulin.
- Pigeonnier.
- L'ancienne gare, devenue bibliothèque et centre musical.
- L'ancienne école primaire.
- La tour du télégraphe Chappe dans la forêt de Bouconne, restaurée en 1994.
Personnalités liées à la communeModifier
Vie localeModifier
Marché sous la halle tous les vendredis matins.
Services publicsModifier
Centre social. Salle d'activité.
EnseignementModifier
École primaire Claude-Nougaro, école maternelle Jean-Moulin.
Activités sportivesModifier
Skate Park, terrains de football, terrains de tennis, pétanque avec boulodrome, danse, karaté.
CultureModifier
Bibliothèque municipale, présence de la radio, Radio de la Save (102,8 FM).
Écologie et recyclageModifier
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de la Save au Touch[13].
Pour approfondirModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031297.html.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- « Ville de Léguevin - Ordures ménagères », sur www.ville-leguevin.fr (consulté le 18 janvier 2018)