Francis Poulenc

compositeur et pianiste français
Francis Poulenc
Description de cette image, également commentée ci-après
Francis Poulenc en 1930.
Nom de naissance Francis Jean Marcel Poulenc
Naissance
Paris (8e), France
Décès (à 64 ans)
Paris (6e), France
Activité principale Compositeur, pianiste
Style Musique de la période moderne
Lieux d'activité Paris, Noizay
Collaborations groupe des Six
Maîtres Charles Koechlin, Ricardo Viñes
Distinctions honorifiques Officier de la Légion d’honneur (1953)
Site internet http://poulenc.fr

Œuvres principales

Francis Poulenc (/fʁɑ̃.sis pu.lɛ̃k/[1]) est un compositeur et pianiste français, né le à Paris où il est mort le .

Biographie modifier

Enfance et premières compositions modifier

 
Plaque commémorative de la naissance de Francis Poulenc au 2 place des Saussaies à Paris (8e).

Le père de Francis Poulenc, Émile Poulenc (1855-1917), est l’un des fondateurs des établissements Poulenc frères qui deviendront plus tard le groupe Rhône-Poulenc[2]. Sa mère, Jenny-Zoé Royer (1864-1915), fille d’artisans parisiens[2], lui apprend le piano dès l'âge de cinq ans[2]. À partir de 1915, il se perfectionne auprès de Ricardo Viñes, qui lui fait rencontrer notamment Erik Satie, Claude Debussy et Maurice Ravel[3].

Pendant son enfance, il est fréquemment à Nogent-sur-Marne où habite son grand père, Louis François Royer, au 4 rue de la Muette, et où par ailleurs sa sœur Jeanne est née le 26 mai 1886.

Après une scolarité au lycée Condorcet, il connaît à dix-huit ans une première réussite lors d’un concert de musique « d’avant-garde » donné au théâtre du Vieux-Colombier, dirigé alors par la cantatrice Jane Bathori[4]. Sa Rapsodie nègre (1917) lui ferme la porte du Conservatoire de Paris[4], mais attire l’attention du compositeur Igor Stravinsky, dont l'appui lui permet de faire publier ses premières œuvres aux éditions britanniques Chester[5],[6],[7].

Grâce à son amie d’enfance Raymonde Linossier (1897–1930)[8], il fréquente en compagnie de son ami Georges Auric (son « frère jumeau »[9]) la Maison des amis des livres, tenue par Adrienne Monnier[8]. Il y fait la connaissance des poètes d’avant-garde, tels que Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Paul Éluard[10], dont il mettra de nombreux textes en musique.

Il compose Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée (1918), un cycle de mélodies reprenant des poèmes de l'œuvre éponyme de Guillaume Apollinaire, et en confie la première exécution à Suzanne Peignot (1919)[11]. C'est à cette époque que se crée, sous l'impulsion de Jean Cocteau et d'Erik Satie, un collectif de jeunes compositeurs que le critique Henri Collet surnomme en 1920 le « groupe des Six », en référence au « groupe des Cinq » russes. Constitué, outre Francis Poulenc, de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Germaine Tailleferre, il se veut une réaction contre le romantisme et le wagnérisme, mais aussi, dans une certaine mesure, contre le courant impressionniste, incarné notamment par Claude Debussy. Le groupe des Six ne créera pourtant que deux œuvres collectives : un recueil pour le piano, Album des Six, et un ballet, Les Mariés de la tour Eiffel (sur un texte de Cocteau).

De 1921 à 1925, Poulenc étudie la composition avec Charles Koechlin[12]. Il reste néanmoins une sorte d’autodidacte : « Mon canon, c’est l’instinct », dit-il un jour[réf. nécessaire]. La première de son ballet Les Biches, donné par les Ballets russes de Serge de Diaghilev, dans des décors et des costumes de Marie Laurencin, a lieu en janvier 1924.

En 1926, il rencontre le baryton Pierre Bernac, à qui il demande d'interpréter les Chansons gaillardes composées la même année[13]. Pierre Bernac deviendra son interprète-fétiche (Franck Ferraty parle de « partenaire affectif privilégié »[14], bien que selon Wilfrid Mellers « malgré les inclinations homosexuelles de Francis, lui et Bernac ne furent pas amants »[15]) et pour lequel il composera 90 de ses 145 mélodies [16]. Il l’accompagne au piano à partir de 1935 (et jusqu'en 1959) dans des récitals de musique française à travers le monde entier.

En 1927, il achète le Grand Coteau, une maison à Noizay, en Touraine, où il se réfugie dès lors pour composer. Le Grand Coteau est aujourd'hui ouvert à la visite chaque été. En 1928, il écrit pour la célèbre claveciniste Wanda Landowska le Concert champêtre pour clavecin et orchestre. L’œuvre est dédiée à son amant, le peintre Richard Chanlaire. Il crée son Concerto pour deux pianos en 1932 avec Jacques Février, fidèle interprète de ses œuvres.

Moine ou voyou modifier

La mort de plusieurs amis et celle du compositeur et critique Pierre-Octave Ferroud, puis un pèlerinage à Rocamadour en 1935, le ramènent vers la foi catholique dont il s’était détourné depuis la mort de son père, en 1917. Même s'il continue à composer des mélodies légères, comme les Quatre chansons pour enfants (1934) sur des textes de Jean Nohain, certaines de ses œuvres se font plus sombres et austères. En 1936, il compose les Litanies à la Vierge noire de Rocamadour, pour chœur de femmes et orgue (qu’il orchestrera ultérieurement), suivies de la Messe en sol majeur pour chœur mixte a cappella[17] (1937) et des Quatre motets pour un temps de pénitence (1938-39).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Poulenc écrit texte et musique des Animaux modèles, ballet plein d’humour créé à l'Opéra de Paris en 1942 sur une chorégraphie de Serge Lifar, avec les costumes de son ami, le peintre et décorateur de théâtre Maurice Brianchon. L’œuvre peut être vue comme un acte de résistance en ce qu’elle fait entendre un passage de Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine – que les officiers allemands ne reconnurent pas à l'époque. La même année, il compose la musique du film La Duchesse de Langeais de Jacques de Baroncelli.

En revanche sa cantate Figure humaine (1943) sur des textes de Paul Éluard doit attendre 1945 pour être créée (à Londres), sans doute en raison du poème qui la conclut : Liberté[18]. Poulenc la dédie à son compagnon d’alors, Raymond Destouches (un chauffeur rencontré au début des années 1930). Toujours en 1945, il crée un conte musical, Histoire de Babar, le petit éléphant d'après le personnage créé par Jean de Brunhoff. Grâce à Max de Rieux[19], il se lie d'amitié avec la jeune soprano Denise Duval, à laquelle il confie le rôle principal de son opéra bouffe Les Mamelles de Tirésias (d’après la comédie éponyme de Guillaume Apollinaire), qui est créé à l'Opéra-Comique en 1947[20]. Poulenc continue à alterner mélodies, chœurs profanes (Huit chansons françaises, 1945) ou religieux (Stabat Mater, 1950), pièces orchestrales (Sinfonietta, 1947), de chambre ou pour le piano.

Le , il donne son premier récital avec Pierre Bernac aux États-Unis. Il y rencontre notamment la soprano Leontyne Price, qui le met au programme de ses récitals, et le compositeur Samuel Barber, dont les Mélodies passagères seront créées à Paris par Bernac et Poulenc en février 1952.

 
Plaque commémorative au 5, rue de Médicis (6e arrondissement de Paris).

En 1953, le directeur des éditions Ricordi commande à Poulenc un ballet sur sainte Marguerite de Cortone pour la Scala de Milan. Poulenc décline l'offre mais s'intéresse au livret en italien que Flavio Testi a tiré d'une pièce représentée à Paris l'année précédente au théâtre des Arts par Jacques Hébertot, Dialogues des carmélites, d'après un texte inédit de Georges Bernanos. Malgré des problèmes de droits et de santé, Poulenc se lance à corps perdu dans un sujet qui ne tarde pas à l'obséder, les angoisses de Blanche de la Force face à la mort faisant écho aux siennes, confronté à la longue agonie de son compagnon de l'époque, Lucien Roubert, un voyageur de commerce[21]. Il adapte lui-même le texte de Bernanos pour une version française et achève sa partition en août 1955, au moment même de la mort de Lucien. Dialogues des carmélites est créé en italien à Milan le avec Leyla Gencer (Mme Lidoine) et Virginia Zeani (Blanche), puis, dans la version française originale, à l'Opéra de Paris le 21 juin suivant sous la direction de Pierre Dervaux, avec Régine Crespin et Denise Duval dans les mêmes rôles. La première aux États-Unis a lieu en septembre de la même année au San Francisco Opera avec Leontyne Price, qui fait sa première apparition sur une grande scène d’opéra dans le rôle de Mme Lidoine.

Il est suivi en 1958 par La Voix humaine, tragédie lyrique d’après Cocteau, dédiée à son dernier amour, Louis Gautier, un travailleur manuel rencontré en 1957[22]. En 1960-61, il est aux États-Unis pour les créations des Mamelles de Tirésias et de La Voix humaine. Son Gloria pour soprano solo, chœur mixte et orchestre est créé simultanément à Boston par Charles Munch et à Paris par Georges Prêtre (janvier-février 1961). La même année, il publie un livre sur Emmanuel Chabrier.

Mort modifier

 
Tombe de Francis Poulenc au cimetière du Père-Lachaise (division 5).

Il meurt le d'une crise cardiaque à son domicile du 5, rue de Médicis, face au jardin du Luxembourg. Il est enterré à Paris, au cimetière du Père-Lachaise (division 5) avec sa nièce, Brigitte Manceaux (1914 - 1963), fille de Jeanne Poulenc, qui fut sa secrétaire et confidente.

Ses deux dernières compositions sont créées de façon posthume en avril et juin 1963 : la Sonate pour hautbois et piano par Pierre Pierlot et Jacques Février, et la Sonate pour clarinette et piano par Benny Goodman et Leonard Bernstein.

Le critique Claude Rostand, pour souligner la coexistence chez Poulenc d’une grande gravité due à sa foi catholique avec l’insouciance et la fantaisie, a forgé la formule célèbre « moine ou voyou ». Ainsi, à propos de son Gloria, qui provoqua quelques remous à sa création, le compositeur lui-même déclara : « J’ai pensé, simplement, en l’écrivant à ces fresques de Benozzo Gozzoli où les anges tirent la langue, et aussi à ces graves bénédictins que j’ai vus un jour jouer au football. »

Œuvres modifier

Œuvres principales modifier

Chansons et mélodies modifier

Poulenc a composé près de deux cents mélodies ou chansons, la plupart accompagnées au piano, les autres par un orchestre de chambre ou un grand orchestre.

Les premières œuvres sont souvent des chansons légères telles Toréador (1918), « chanson hispano-italienne » ou le cycle Cocardes (1919) sur des textes de Jean Cocteau (Poulenc était fasciné par le cirque, le music-hall et par des chanteurs comme Maurice Chevalier[23]), mais à partir de sa rencontre avec Pierre Bernac, les mélodies se font plus lyriques, mettant en musique le plus souvent des poèmes de son cercle d’amis : Apollinaire, Louise de Vilmorin, Max Jacob et surtout Paul Éluard. Par la suite, il alterne les deux genres, revenant à la fantaisie avec, par exemple, en 1942 Chansons villageoises, et en 1960 La Courte Paille.

Parmi ses adaptations de textes d’Apollinaire, Bleuet (1939) et Montparnasse (1945), mélodie qui demanda à Poulenc trois ans de travail pour trois courtes pages[24] présentent le Poulenc de la maturité. Tout à fait à l’opposé, une œuvre comme Les Chemins de l’amour composée pour la « diva de l’opérette », Yvonne Printemps, pour la pièce d'Anouilh Léocadia (1940), correspond à sa veine populaire, tout comme Voyage à Paris du cycle Banalités (1940).

C (1943), sur le poème de guerre de Louis Aragon Les Ponts-de-Cé, est une de ses mélodies les plus souvent reprises.[réf. nécessaire] Liberté, sur le poème Liberté d’Éluard, clôt la cantate Figure humaine, créée sur la BBC en 1945 et dont la première française n’eut lieu qu’en 1947.

Cocteau notait à propos des chansons et mélodies : « La particularité de Poulenc, c'est de mettre le texte en évidence. Le poème Liberté d'Éluard y gagne. On se demande si le texte ainsi chanté n'est pas la seule forme possible de déclamation d'un poème[25]. »

Écrits modifier

  • Francis Poulenc, Mes mélodies et leurs poètes, Conférence du 20 mars 1947, revue Conferencia no 36, décembre 1947 ;
  • Francis Poulenc, Emmanuel Chabrier, Paris, 1961 ;
  • Francis Poulenc, Moi et mes amis, confidences recueillies par Stéphane Audel, La Palatine, Paris, 1963 ;
  • Francis Poulenc, Journal de mes mélodies, préface d’Henri Sauguet, texte établi par la Société des amis de Francis Poulenc, éditions Grasset, 1964 ; réédité en 1993, préface de Denise Duval, texte intégral établi et annoté par Renaud Machart, éditions Cicéro et Salabert, Paris, 1993 (ISBN 978-2908369106) ;
  • Francis Poulenc, Correspondance 1910-1963 : réunie, présentée et annotée par Myriam Chimènes, Paris, Fayard, , 1128 p. (ISBN 2-213-03020-0, OCLC 32176158, BNF 36682100)
  • Francis Poulenc, À bâtons rompus, écrits radiophoniques édités par Lucie Kayas précédés de Journal de vacances et suivis de Feuilles Américaines, éditions Actes Sud, Arles, 1999 ;
  • Francis Poulenc, Dialogues des carmélites, livret français, collection Opéra de Marseille, éditions Actes Sud, Arles, rééd. 2006.
  • Francis Poulenc, J'écris ce qui me chante, textes et entretiens, réunis, présentés et annotés par Nicolas Southon, Fayard, Paris, 2011, 920 p.
Entretiens radiophoniques

Discographie sélective modifier

Poulenc a laissé plusieurs enregistrements comme pianiste soliste ou accompagnateur. On dispose aussi d’enregistrements, parfois supervisés par lui, interprétés par des artistes qu’il privilégiait de son vivant, comme le baryton Pierre Bernac, la soprano Denise Duval, le pianiste Gabriel Tacchino ou le chef d’orchestre Georges Prêtre.

Intégrale
Mélodies, œuvres vocales
Opéras
  • Dialogues des carmélites avec Régine Crespin (Mme Lidoine), Denise Duval (Blanche), Rita Gorr (Mère Marie), Liliane Berton (Sœur Constance), chœur et orchestre de l'Opéra de Paris, Pierre Dervaux (dir.) – EMI Classics, 1958 (distribution de la création)
  • Dialogues des carmélites, Rita Gorr (Mme de Croissy), Catherine Dubosc (Blanche), Martine Dupuy (Mère Marie), Brigitte Fournier (sœur Constance), José van Dam (marquis de la Force), chœur et orchestre de l'Opéra de Lyon, Kent Nagano (dir.) – Virgin Classics, 1992
  • Les Mamelles de Tirésias avec Denise Duval, Jean Giraudeau, Émile Rousseau, Robert Jeantet, chœur et orchestre de l'Opéra-Comique, André Cluytens (dir.) – EMI, 1953 (distribution de la création)
  • La Voix humaine, avec Denise Duval, orchestre de l'Opéra-Comique, Georges Prêtre (dir.) – EMI, 1959 (distribution de la création)
  • La Voix humaine avec Jane Rhodes, Orchestre national de France, Jean-Pierre Marty (dir.) – 1976 ; rééd. INA, 1994
  • La Voix humaine / La Dame de Monte-Carlo, avec Felicity Lott, Orchestre de la Suisse romande, Armin Jordan (dir.) – Harmonia Mundi, 2001
Musique sacrée
  • Figure humaine, Quatre motets pour le temps de Noël, Salve Regina, Quatre petites prières de saint François d'Assise, Ensemble vocal de Provence, Hélène Guy (dir.) – Pierre Vérany, 1981
  • Gloria et Stabat Mater, Kathleen Battle, Tanglewood Festival Chorus, Boston Symphony Orchestra, Seiji Ozawa – DG, 1989
Musique instrumentale

Hommages modifier

Sont notamment nommés en son honneur :

Bibliographie modifier

  • Denise Bourdet, « Francis Poulenc » dans Pris sur le vif, Paris, Plon, 1957
  • Jean Roy, Francis Poulenc, Seghers, Paris, 1964
  • Pierre Bernac, Francis Poulenc et ses mélodies, Buchet-Chastel, Paris, 1978
  • Henri Hell, Francis Poulenc, Fayard, Paris, 1978
  • Francine Bloch, Phonographie de Francis Poulenc, Bibliothèque nationale, Paris, 1984
  • Jean Roy, Le Groupe des Six, Paris, Seuil, coll. « Solfèges », , 222 p. (ISBN 2-02-013701-1, OCLC 31129929, BNF 35692811)
  • Renaud Machart, Poulenc, Paris, Seuil, coll. « Solfèges », , 252 p. (ISBN 2-02-013695-3, OCLC 35198472, BNF 35770338)
  • (en) Wilfrid Mellers, Francis Poulenc, Oxford University Press, 1995
  • (en) Carl B. Schmidt, The Music of Francis Poulenc (1899-1963) : A Catalogue, Clarendon Press, 1995 (catalogue de l’œuvre)
  • (en) Benjamin Ivry, Francis Poulenc, Phaidon Press Limited, Londres, 1996
  • (en) Sidney Buckland et Myriam Chimènes (dir.), Poulenc: Music, Art and Literature, Ashgate, 1999
  • (en) Carl B. Schmidt, Entrancing Muse: A Documented Biography of Francis Poulenc, Pendragon Press, London, 2001
  • (en) Richard Burton, Francis Poulenc, Absolute Press, 2002
  • Catherine Miller, Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire, Paul Claudel et le groupe des Six, Mardaga, 2003
  • Alban Ramaut, Francis Poulenc et la Voix, Symétrie, Lyon, 2005
  • Franck Ferraty, La Musique pour piano de Francis Poulenc ou le Temps de l'ambivalence, Paris, L'Harmattan, coll. « Collection Univers musical », , 313 p. (ISBN 978-2-296-09486-4 et 2-296-09486-4, OCLC 406146457, BNF 42004944, lire en ligne)
  • Franck Ferraty, Francis Poulenc à son piano : un clavier bien fantasmé, L'Harmattan, Paris, 2011
  • Simon Basinger, Les Cahiers de Francis Poulenc (3 vol.), éd. Michel de Maule, Paris, 2009-2012
  • Hervé Lacombe, Francis Poulenc, Fayard, 2013, 1104 p., grand prix des Muses-Fondation Singer-Polignac 2014 et prix Pelléas 2014

Notes et références modifier

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, (fin de la page 103), 1994
  2. a b et c Machart 1995, p. 10
  3. Machart 1995, p. 12
  4. a et b Machart 1995, p. 19
  5. Machart 1995, p. 25
  6. Poulenc/Chimènes 1994, p. ?
  7. « Il a été admirable pour moi. Songez que c'est Stravinsky qui m'a fait éditer à Londres chez Chester, mon premier éditeur, l'éditeur des Mouvements perpétuels, de la Sonate pour deux clarinettes, de ma Sonate pour quatre mains ; toutes ces petites œuvres de début, assez balbutiantes, ont été publiées grâce à la gentillesse de Stravinsky, qui a été vraiment pour moi un père. » Francis Poulenc, Moi et mes amis. Confidences recueillies par Stéphane Audel, La Palatine, Paris, 1963.
  8. a et b Machart 1995, p. 13
  9. Antoine Perraud, « Poulenc, musicien de la Résistance », sur Club de Mediapart, (consulté le )
  10. Machart 1995, p. 14
  11. (en) Carl B. Schmidt, The Music of Francis Poulenc (1899-1963) : A Catalogue, Clarendon Press, , p. 41
  12. Machart 1995, p. 40
  13. Machart 1995, p. 92
  14. Ferraty 2009, p. 261, note, lire en ligne.
  15. (en) Wilfrid Mellers, Francis Poulenc, op. cit., p. 61 : « Despite Francis's homosexual proclivities, he and Bernac were not lovers. »
  16. Correspondance 1910-1963, p. 1012.
  17. Messe dont on notera qu'elle ne comporte pas de Credo.
  18. Barbedette, Leïla (sous la supervision de Marie-Hélène Benoit-Otis), « 1943. « Figure humaine » : renaître de l'Occupation », dans Nouvelle histoire de la musique en France (1870-1950), sous la direction de l'équipe « Musique en France aux XIXe et XXe siècles : disoucrs et idéologies »,‎ (lire en ligne)
  19. Renaud Machart, Poulenc, Seuil, Paris, 1995, p. 146.
  20. D. Duval sera également la créatrice de ses principaux rôles féminins — Blanche dans Dialogues des carmélites, la Femme dans La Voix humaine, La Dame de Monte-Carlo —, ainsi que du cycle de mélodies La Courte Paille (1960).
  21. James Harding, livret de Dialogues des Carmélites, Pierre Dervaux (dir.), EMI, rééd. en CD de 1999.
  22. Machart 1995, p. 200
  23. « En tout cas, ce que nous préférions à tout c'était Chevalier, le Chevalier du Petit Casino et du Carillon. » Dans : Poulenc/Rostand 1954, p. 135–136.
  24. Machart 1995, p. 151 : « J'ai trouvé la musique du vers « Un poète lyrique d'Allemagne » à Noizay en 1941. Toute la fin (depuis « vous connaissez de son pavé ») à Noizay en 1943. Les deux premiers vers, en 1944 à Paris. Restaient quelques vers dont la terrible incidente : « Donnez-moi pour toujours une chambre à la semaine. » Je l'ai cueillie au vol à Noizay en 1943. J'ai laissé macérer ces fragments et tout mis au point, en trois jours, à Paris, en février 1945. »
  25. Jean Cocteau, Journal (1942-1945), novembre 1944, coll. Blanche, Gallimard, Paris.
  26. Jean-Marie Cassagne, Paris : dictionnaire du nom des rues, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-764-4), p. 211.
  27. « (22341) Francispoulenc », sur www.minorplanetcenter.net (consulté le )

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