Canteleu

commune française du département de la Seine-Maritime

Canteleu
Canteleu
L'église Saint-Martin.
Blason de Canteleu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Tom Delahaye
2024-2026
Code postal 76380
Code commune 76157
Démographie
Gentilé Cantiliens
Population
municipale
13 966 hab. (2021 en diminution de 5,94 % par rapport à 2015)
Densité 793 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 28″ nord, 1° 01′ 34″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 138 m
Superficie 17,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Canteleu
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Canteleu
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Canteleu
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Canteleu
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Canteleu
Liens
Site web https://www.ville-canteleu.fr/

Canteleu est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie modifier

Localisation modifier

Canteleu est une ville normande commune jouxtant par l'ouest Rouen.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Maromme, Déville-lès-Rouen, Le Grand-Quevilly, Montigny, Petit-Couronne, Quevillon, Rouen, Saint-Martin-de-Boscherville, Val-de-la-Haye et La Vaupalière.

Hydrographie modifier

 
Carte du réseau hydrographique de la commune

La commune est limitée à l'est et au sud par le lit du fleuve la Seine.

 
La Seine et Rouen vus de la place Gustave-Prat à Canteleu.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Paysages modifier

Le territoire de la commune est occupé à 70 % par la forêt.

Avec plus de 4 000 hectares, la forêt de Roumare constitue un véritable poumon vert pour l’agglomération rouennaise. Installée sur un sol pauvre constitué en partie de limon et d’argile à silex au nord, de sables alluvionnaires au sud, cette forêt a développé un ensemble de feuillus comme le chêne ou le hêtre, et une futaie résineuse.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Canteleu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[11] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,6 %), zones urbanisées (16,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), terres arables (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), prairies (1,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Le hameau de Croisset au bord de la Seine, qui fait partie de la commune, est célèbre par le souvenir de Gustave Flaubert qui y a vécut pendant 35 ans et y est mort en 1880.

Habitat et logement modifier

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 7 056, alors qu'il était de 6 917 en 2015 et de 6 658 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 90,9 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Canteleu en 2020 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (4,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 33,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (32,8 % en 2015), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Canteleu en 2020.
Typologie Canteleu[I 1] Seine-Maritime[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,9 87,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 4,1 9,7
Logements vacants (en %) 8,8 8,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

La ligne T3 de l'infrastructure TEOR permet de rejoindre le centre-ville de Rouen.

Les lignes régulières 530 et 35 permettent aussi de se rendre dans le centre-ville de Rouen

Un bac permet de traverser la Seine et de rejoindre Le Grand-Quevilly.

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Cantelupo entre 1130 et 1164 (Archives départementales de la Seine-Maritime, 55 H, charte de G. de Roumare), de Cantelou en 1198 (Stapleton 80, 419), Sancti Martini de Cantulupi en 1218 (Arch. S.-M., 25 H), Ecc. de Cantu Lupi vers 1240 (H. Fr. XXIII, 231), parr. de Canteleu en 1242 (Arch. S.-M., 52 H), Sanctus Martinus de Cantulupi en 1257, Parr. Sancti Martini de Cantulupi en 1268 (Arch. S.-M., 25 H), Sanctus Martinus de Cantelou en 1280 (Arch. Nat., fds. Sainte-Vaubourg), In parrochia de Cantelupi en 1285 (Arch. S.-M., G 4547), Canteleu sur Croisset en 1399 (Arch. S.-M., Tab. Rouen, reg. 8 f. 317 ; reg. 14 f. 208), Canteleu en 1403 (Arch. S.-M. G 3267), Canteleu sur Croisset en 1415 (Arch. S.-M., Tab. Rouen, reg. 17 f. 165 ; reg. 23 f. 32), Saint Martin de Canteleu en 1462 (Arch. S.-M., G fds. Archev.), Canteleu en 1715 (Frémont)[17].

Canteleu est la forme normanno-picarde de Chanteloup, « (lieu) où chantent (hurlent) les loups ». Homonymie avec Canteleu, ancienne paroisse rattachée à Luneray et Canteleux[18]. La statue d'un loup hurlant, réalisée par le sculpteur Jean-Marc de Pas, sur le rond-point à la lisière de la forêt de Roumare et à l'entrée de la ville, rappelle cette étymologie. Le dernier loup de la forêt de Roumare aurait été vu ou tué en 1912.

Histoire modifier

Au XIIIe siècle, le plateau de Canteleu a été défriché notamment par les moines et les religieux qui ont laissé quelques noms de lieux tels que le Clos aux Moines ou la Béguinière.

Sur les rives, les falaises ont longtemps servi d’habitat précaire lorsque le danger guettait. Très étendue, la commune se morcelle, d’abord en seigneuries, puis en hameaux, le tout regroupé autour de l’église construite au XVIe siècle. Les hameaux — Bapeaume, Croisset, Dieppedalle, Biessard et le Village — ont tous joué un rôle important dans le développement de la ville.

L'histoire de Bapeaume, la petite Manchester normande modifier

Au Moyen Âge, un important réseau hydraulique permet le développement des moulins à blé et à papier, à Bapeaume et sur le bord de Seine.

Ces infrastructures serviront de base à un développement de l'industrie textile, et notamment, des indienneries. Ces fabriques sont réintroduites par le Suisse Abraham Frey qui, dès 1758, profite de la levée de l'interdiction d'imprimer les toiles de coton.

Entre 1800 et l'après-guerre, l'industrie textile est florissante et vaut à la basse vallée du Cailly le surnom de « petite Manchester », ville britannique qui fut un important centre de l'industrie cotonnière.

La Seconde Guerre mondiale modifier

De 1942 à 1944, le poste de commandement du 81e corps d'armée dirigé par Adolf Kuntzen, General der Panzertruppe, est établi au château de la Moissonnière à Canteleu. Le Generalfeldmarschall Erwin Rommel s'y est rendu à plusieurs reprises en 1944.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.

Après avoir été le chef-lieu de 1793 à 1801 d'un fugace canton de Canteleu, elle faisait partie depuis lors du canton de Maromme[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Canteleu constitué de six communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime.

Intercommunalité modifier

Canteleu était membre de la communauté d'agglomération dénommé Agglomération de Rouen (CAR), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), et qui a été transformée en métropole, sous le nom Métropole Rouen Normandie. La ville en est désormais membre.

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste PS-PCF-EELV menée par Mélanie Boulanger obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 799 voix (54,70 %, 26 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[20] :

  • Romain Queruel (FN, 1 051 voix, 20,53 %, 3 conseillers municipaux élus),
  • Karim Hadef (DVD, 684 voix, 13,36 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
  • Frank Prouhet (EXG, 583 voix, 11,39 %, 2 conseillers municipaux élus).

Lors de ce scrutin, 40,99 % des électeurs se sont abstenus.

Lors des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste PS de la maire sortante Mélanie Boulanger est la seule présente et recueille 1 943 suffrages. Elle est élue en totalité lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 74,08 des électeurs se sont abstenus et 14,44 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[21].

Politique locale modifier

Selon le quotidien Le Parisien, la police a enquêté sur un vaste trafic de drogue à Canteleu ayant généré près de 100 millions d’euros de « bénéfices bruts » en 10 ans. Les énormes bénéfices de la drogue seraient réinvestis dans des villas luxueuses au Maroc[22]. Le , un coup de filet policier permet la saisie de 15 kg d'héroïne, 25 kg de produit de coupe, 375 000 euros et des pistolets-mitrailleurs Uzi[23].

La fratrie à la tête du réseau aurait fait des élus de cette commune ses obligés. La maire PS de Canteleu, Mélanie Boulanger, est arrêtée le et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête menée pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs[24]. Un de ses adjoints, qui servait de courroie de transmission entre le caïd Aziz Meziani, dit le U, et la maire, est également arrêté. Elle est mise en examen en et placée sous contrôle judiciaire[25]. Le parquet de Bobigny demande un procès pour « complicité de trafic de stupéfiants » pour elle, l'un de ses adjoints et dix-sept autres personnes[26]. En , le juge d’instruction de Bobigny renvoie Mélanie Boulanger et son adjoint devant le tribunal correctionnel où ils seront jugés pour complicité de trafic de drogue[27].

En conséquence, Mélanie Boulanger annonce sa démission le pour « pour des raisons de santé »[28].

Tom Delahaye, ancien conseiller municipal chargé de la tranquillité publique et des commerces, est élu à l'unanimité par le conseil municipal le 26 février 2024 pour lui succéder[2].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1813 juillet 1815 Ézéchiel Demarest    
1837 1838 Lemarchand    
1843 1882 Pierre Samuel Lecœur   Industriel
1882 mai 1896 Victor Alfred Élie Lefebvre   Industriel, propriétaire du château de Canteleu
mai 1896 1901 Eugène Vinet   Industriel
1901 mai 1908 Gaston Lecœur   Industriel
mai 1908 mai 1912 Léon Ravinet   Entrepositaire
mai 1912 mai 1935 Jules Rocher   Médecin
mai 1935 1944 Henri Breton   Industriel, directeur général des papeteries Aubry
1944 1968 Olivier Poullain   Comptable
1968 1977 Jean Miltgen   Conducteur de travaux
mars 1977 mars 1989 Marcel Letessier PCF Ouvrier du bâtiment
mars 1989 mars 2001 Christian Bêcle[29] PS Recteur
19 mars 2001 5 avril 2014 Christophe Bouillon PS Fonctionnaire de catégorie A
Député de la Seine-Maritime (5e circ.) (2007 → 2020)
2014 février 2024[28] Mélanie Boulanger[30] PS Conseillère départementale suppléante
Vice-présidente de la Métropole Rouen Normandie (2020 → 2023)
Démissionnaire
février 2024[31] En cours
(au 26 février 2024)
Tom Delahaye[32]   Gérant d'une société de restauration rapide

Jumelages modifier

Enseignement modifier

La commune accueille notamment le collège du Cèdre, nommé en raison du grand cèdre planté dans la cour.

Dans les années 1960, à la suite de l'appel du Général de Gaulle, alors président de la République, il a été décidé d'envoyer tous les enfants dans des collèges. C’est alors qu'est construit le collège 600, ancien nom du collège Le Cèdre. Il a ouvert en 1966, mais a subi un incendie en janvier 1974, qui obligea à sa reconstruction[33].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 13 966 habitants[Note 5], en diminution de 5,94 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8422 6622 7662 9453 3703 5913 5943 4113 371
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3593 4903 3403 1453 2463 5283 7143 6303 595
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5723 4003 6003 7743 8924 0744 0994 3304 470
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 25213 41514 17415 27616 09015 43014 20614 79014 561
2021 - - - - - - - -
13 966--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Économie modifier

Situation de l'emploi modifier

En 2015, le taux de chômage des 15 à 64 ans[36] à Canteleu est de 21,4 %, ce qui est au-dessus du taux national de 10,5 %[37].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Canteleu dans les arts et la culture modifier

Canteleu et la littérature modifier

Georges Duroy, le personnage principal de Bel-Ami, de Maupassant, est originaire du village de Canteleu. Il y fait un court passage après son mariage avec Madeleine Forestier pour y visiter ses parents, aubergistes. La Teuse et M. Caffin, qui apparaissent dans La Faute de l'abbé Mouret d'Émile Zola, en sont aussi originaires.

Canteleu et la peinture modifier

Le peintre britannique Robert Henry Cheney (1801-1866) a dessiné une Vue de Rouen de Canteleu, intitulée par l'artiste Rouen-From the chateau de Cantelieu, july 19 1842. Cette aquarelle est passée en vente chez Christie's, Londres, South Kensington, le , lot 92.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de la commune de Canteleu se blasonnent ainsi : D'argent au chevron de gueules accompagné de trois trèfles de sinople.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Dominique Bussillet et Fabien Persil, Seine du passé : promenade littéraire et picturale au fil de la Seine de Rouen au Val de La Haye, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, , 115 p. (ISBN 2-85480-689-1, OCLC 45591057)
  • Alice Lejard et Wilfrid Lejard, Regards sur le passé : Canteleu, Saint-Etienne-du-Rouvray, Impr. EDIP, , 143 p. (ISBN 2-904076-06-9)
  • Alice Lejard (préf. Paulette Valoir), Canteleu aux multiples facettes, , 206 p. (ISBN 2-9516176-0-7)
  • Simone Léonard, Canteleu et sa rive, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 9782813800756)
  • Guy Pessiot (dir.), Les Flaubert et leur maison à Croisset, Rouen, Amis de Flaubert et de Maupassant, , 295 p.
  • Gustave-Amable Prévost, Le château de Canteleu près Rouen et ses propriétaires depuis le XVIIe siècle, Caen, Henri Delesques,
  • Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine : Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, , 263 p., broché (ISBN 978-2-910316-33-4 et 2-910316-33-5)
  • « Canteleu », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
  • Jean Calbrix, Mon cadavre est cauteleux à Canteleu, Jean Calbrix, , 184 p. (ISBN 979-10-343-0260-4)
  • Michel Giard, Hurler avec les loups à Canteleu, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-84706-077-4)
    Roman policier.
  • Guy de Maupassant, Bel-Ami, Paris, Victor Havard, , 441 p.
    Ville d'origine des parents de Georges Duroy, surnommé Bel-Ami dans le roman du même nom.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Canteleu » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Canteleu - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Canteleu - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Seine-Maritime » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Canteleu et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 186.
  18. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)
    Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
    .
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Résultats officiels pour la commune Canteleu
  21. « Élections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  22. Nicolas Jacquard, « Ils agissent comme des mafieux : Canteleu, autopsie d’une ville sous emprise du trafic de drogue », Le Parisien.fr,‎ (lire en ligne  ).
  23. AFP, « Coup de filet anti-stupéfiants près de Rouen : une élue PS remise en liberté, des armes saisies », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  24. AFP, « Coup de filet anti stupéfiants : l’élue normande Mélanie Boulanger (PS) interpellée », sur Ouest-France, (consulté le ).
  25. AFP, « La socialiste Mélanie Boulanger, maire de Canteleu, mise en examen pour complicité de trafic de stupéfiants », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Antoine Albertini, « Trafic de stupéfiants : le parquet demande un procès contre la maire de Canteleu », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Sylvain Auffret, « Trafic de drogue à Canteleu : la maire Mélanie Boulanger et son adjoint renvoyés devant le tribunal », sur Paris-Normandie, .
  28. a et b Thomas Rideau, « Canteleu. La maire Mélanie Boulanger démissionne "pour des raisons de santé" : Mélanie Boulanger, la maire de Canteleu, mise en examen dans une vaste affaire de trafic de drogue, a annoncé sa démission "pour des raisons de santé" mardi 20 février 2024 », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Danièle Bernard, « Bècle Christian (notice biographique) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, nos 1-4 « Témoins et acteurs des politiques de l'éducation, 1 »,‎ , p. 36-38 (lire en ligne, consulté le ), sur Persée.
  30. Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Municipales 2020. Mélanie Boulanger, réélue maire de Canteleu : Le conseil municipal s’est réuni lundi 25 mai 2020. Mélanie Boulanger a été réélue maire Canteleu. Lors de la séance d’installation, Mélanie Boulanger, maire, a insisté sur un mandat encore plus exigeant pour la démocratie », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, Mélanie Boulanger a été élue maire à l’unanimité et entame ainsi son deuxième mandat sans groupe d'opposition ».
  31. Yann Rivallan, « Démission de Mélanie Boulanger : Tom Delahaye est le nouveau maire de Canteleu : C'est désormais officiel : Tom Delahaye est le nouveau maire de Canteleu. Il vient de succéder à Mélanie Boulanger, qui avait démissionné "pour des raisons de santé". Explications », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sous une pluie d’applaudissements, lundi soir, Mélanie Boulanger et différents présidents de groupes ont apporté leur soutien à l'unique candidature pour prendre la place de maire : celle de Tom Delahaye […] C’est en tout cas en 2020 qu’il a rejoint le conseil municipal de Canteleu ».
  32. Adrien Filoche, « Qui est Tom Delahaye, le remplaçant de Mélanie Boulanger à la mairie de Canteleu ? : Suite à la démission de Mélanie Boulanger le 20 février 2024, c'est Tom Delahaye, actuellement conseiller municipal, qui doit prendre sa place à la mairie de Canteleu », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Histoire du collège », sur colleges.ac-rouen.fr (consulté le ).
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. « Comparateur de territoire − Commune de Canteleu (76157) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  37. « Commune de Canteleu (76157) ».
  38. Notice no PA00100590, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. Notice no PA00100589, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Lucien-René Delsalle, « Les religieux du tiers-ordre de Saint-François, de Croisset à Rouen », Bulletin des Amis des monuments rouennais,‎ 2013-2014, p. 37-50 (ISBN 978-2-918609-06-3).
  41. Notice no PA00135539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. Notice no PA00100588, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN 2-912461-03-0), p. 119.
  44. Notice no IA00020633, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Charpentier et Fasquelle (Firme).
  46. Albert Tougard, sur data.bnf.fr.