Maromme

commune française du département de la Seine-Maritime

Maromme
Maromme
Maison Pélissier.
Blason de Maromme
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
David Lamiray
2020-2026
Code postal 76150
Code commune 76410
Démographie
Gentilé Marommais
Population
municipale
11 024 hab. (2021 en augmentation de 0,01 % par rapport à 2015)
Densité 2 749 hab./km2
Population
agglomération
523 236 hab.
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 57″ nord, 1° 02′ 34″ est
Altitude Min. 11 m
Max. 137 m
Superficie 4,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Canteleu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Maromme
Liens
Site web ville-maromme.fr

Maromme est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie modifier

Localisation modifier

Elle fait partie de la banlieue Nord de Rouen.

Maromme possède également un lieu-dit sur les hauteurs de la vallée : La Maine.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 401 hectares ; son altitude varie de 11 à 137 mètres[1].

Maromme possède un domaine forestier vaste de plus de 145 hectares, soit près d'un tiers de la superficie de la commune.

Grâce à la gestion de son parc forestier, (dont elle est propriétaire sur plus de 64 hectares) et de la présence de 7 arbres remarquables sur sa commune (trois séquoias, un noyer, un platane, un cèdre bleu et un hêtre pourpre), Maromme devient la première ville de Normandie à recevoir le prix national de l'arbre[2],[3].

Hydrographie modifier

La commune est traversée par le Cailly.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communication et transports modifier

Six lignes de bus du réseau Astuce roulent dans les rues de Maromme :

La gare de Maromme sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre est située sur les communes de Notre-Dame-de-Bondeville et de Déville-lès-Rouen.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Maromme est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[14] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,1 %), forêts (42,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,3 %), terres arables (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Il existe plusieurs quartiers :

  • les Belges ;
  • la Côté de Velours ;
  • le Val aux Dames ;
  • la Clérette ;
  • les Grosses Pierres ;
  • la Maine ;
  • la Commune ;
  • le Moulin à Poudre ;
  • le Centre-Ville ;
  • Binche ;
  • Clair Joie.

Logement modifier

En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 5 616, alors qu'il était de 5 500 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,5 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 35,0 %, en diminution par rapport à 2007 (36,3 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 48,3 %[I 3].

Projets d'aménagements modifier

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Matrona en 1028 - 1034[20], Marrona vers 1135, Marrone en 1156-1162, Marrona en 1154-1175, Maronam vers 1175, Marrona en 1180, Marrone en 1198, Marrona en 1210, Marronne en 1234, Marronam en 1235, Marrona en 1271, Maroma en 1271, Marroma au XIIIe siècle[21].

Matrona (celtique *Mātronā) est basé sur le thème celtique *mātr « mère », dérivé en -onā, d'où la signification de « grande mère » cf. la Marne et le moyen gallois Modron, nom d'une déesse[22]. Malgré les apparences, le terme n'est pas issu du latin matrona, qui est cependant un proche parent du mot celtique.

Homonymie avec les noms de la Marne, Marronne à Bazenville, Mayronnes, Meyronne, etc.[20].

Remarque : alors qu'ailleurs, le [n] s'est conservé, on observe pour Maromme, un passage de [n] à [m] à la fin du XIIIe siècle. Il a pu se produire spontanément ou alors être motivé par la finale des noms d'îles et de villages au bord de l'eau du type le Hom ou -(h)omme. Cet appellatif toponymique est issu de l'ancien scandinave holmr « îlot, terre entourée d'eau, prairie inondée » devenu Houlme (cf. le Houlme), Hom ou -(h)omme dans Engohomme au XIeMartot, ancien nom d'une île entre Seine et Eure); île Meuromme (Seine-Maritime, Freneuse, XIXe siècle) cf. aussi le toponyme anglais Marholm. En revanche, c'est l'inverse qui s'est produit pour Petit- et Grand-Couronne (Seine-Maritime, Corhulma en 1032 - 1035).

Histoire modifier

Une vallée favorable au développement modifier

 
Carte de Cassini du XVIIIe siècle

L'occupation de la vallée du Cailly est ancienne ; des terres fertiles, la présence d'une rivière aux eaux vives et d'un couvert forestier à proximité s'avérant des conditions favorables à l'implantation des hommes. La découverte de pierres taillées laisse suggérer la présence d'une communauté de chasseurs-cueilleurs dès l'époque moustérienne, voici quelque 30 à 40 000 ans.

L'endroit a certainement été utilisé par les Celtes (Gaulois) comme lieu de culte, d'où son nom de Matrona « déesse mère », particulièrement vénérée au bord des rivières[20], dans ce cas le Cailly, rivière qui coule sur ce territoire. Également, il est état d'une occupation romaine dans la vallée du Cailly, grâce à un axe gallo-romain reliant Rouen et Cailly[23]. En revanche, peu de vestiges de la période romaine ont été mis au jour,

Le village de Marrona ou Matrona appartenait à l’abbaye de Fécamp à partir de 1034.

Maromme aurait accueilli une léproserie en 1257 mais il n’en reste aucune trace actuellement[24]. Il est peut-être état de confusion avec celle de St-Gervais, fondées par les abbés de Fécamp. En réalité, il ne s'agirait que d'un lieu accueillant les malades de Saint-Gervais[25]. De même, une chapelle dédiée à Saint Sulpice, datant du XIIIe siècle, se trouvait sur la commune et donnait lieu à un pèlerinage. Elle était encore mentionnée au XVIIIe siècle sur les cartes de Cassini.

L'église Saint-Martin, encore présente actuellement, fût édifiée au XIIIe siècle. Étant devenue trop exiguë et dangereuse (l’une des cloches tomba en 1836), elle fût reconstruite de 1852 à 1869 dans le style néogothique du XVIIIème siècle par le conseil de la fabrique sous la direction de M. Barthélémy, architecte diocésain[26].

Appartenant à l'Hôtel-Dieu de la Madeleine de Rouen à l'époque, le fief de Maromme fait l'objet d'une acquisition le par Jean-Claude Trugard, lieutenant général de police de Rouen et laïc. La commune est constituée en seigneurie et Jean-Claude Trugard devient alors le premier seigneur de Maromme. Les papiers de la seigneurie se trouve aujourd’hui conservés aux archives départementales sous la cote 104 J et regroupent des documents s’échelonnant entre le XVe et le XVIIIe siècle[27].

Vocation industrielle et prépondérance à l'industrie textile modifier

 
Carrefour de la demi-lune au début du XXe siècle

Au cœur de la vallée du Cailly, appelée « la petite vallée de Manchester », Maromme a bénéficié d'une situation géographique idéale pour le développement industriel. Même si le débit du Cailly se révèle être « assez faible », la pente importante et le dénivelé de la rivière rend le courant très rapide et la force vive considérable. Seule source d’énergie jusqu'à la première moitié du XVIIIe siècle, les industries nécessitant une force motrice s'implantait donc naturellement sur la commune. C'est dans ce contexte favorable que Maromme a vu apparaître ses premières industries textiles (filature, tissage, retordage). Cependant, il est a noté la présence d'industrie de fabrication de papier, de blé, de bois de teinture, d'indigo etc. dès le XVe siècle[28].

Ces industries cotonnières ont connu une prospérité croissante sur la commune, et ont permis ensuite l’essor de fabrique d'indiennes (impression sur étoffes) grâce aux eaux limpides du Cailly et aux vastes prairies de la vallée permettant d'exposer le tissu à l'air libre pendant plusieurs semaines.

Construite sous le règne d'Henri IV, le moulin à poudre de Maromme, dont l'édifice est encore visible aujourd'hui, fût la fonderie de canon du Royaume de France jusqu'à son arrêt en 1834. Il est d'ailleurs fait état de deux explosions très importantes en 1771 et 1803, dont les déflagrations se seraient fait sentir jusqu'à Rouen[29].

Maromme connaît durant cette période une explosion démographique et voit sa population tripler. En 1879, Maromme comptait 2 795 habitants[30]. Les activités de la ville étaient la filature, le tissage et le retordage de coton, la fabrique d’indiennes (toiles peintes), la blanchisserie, la teinturerie, la corderie, la tannerie et le commerce de cidre[31]. La commune comptait près de 200 usines au milieu du XIXe siècle[24].

L’afflux de travailleurs venus de la campagne pour travailler dans les usines entraîne la construction des premiers quartiers ouvriers. Cet exode rural entraine une transformation importante de la ville. Ainsi en 1840, Maromme se dote de son premier marché de plein air, puis en 1842, une mairie-école est édifiée.

Du côté des transports, Maromme voit l'arrivée du chemin de fer en 1847, suivi d'un réseau important de tramway en 1873. L'éclairage public des rues débute à partir de 1875, tandis que se met en place la distribution de l'eau potable dès 1881 avec l'industriel Charles Besselièvre.

Vers 1880, à la suite de la crise cotonnière (1861-1865), la vallée du Cailly voit apparaître un mouvement de conversion industrielle. Des nouvelles industries comme le chanvre ou la laine vont s'implanter sur la commune avec beaucoup plus de succès, souvent dans les anciens locaux de filature de coton laissés vacants[28]. Les usines vont se moderniser et l'arrivée de la machine à vapeur va peu à peu remplacer la force hydraulique.

L'industrie cotonnière restera prédominante à Maromme jusqu'en 1935, où véritablement le déclin de ces usines marquera la fin de l'épopée du coton sur la commune.

Du XXe siècle à nos jours modifier

L'ère du coton s'achève définitivement au milieu du XXe siècle à Maromme. Elle laisse la place à des entreprises comme la fonderie Senard, l'imprimerie Féré ou encore la scierie Boury, toutes nées au début du siècle dernier.

 
Construction du quartier pavillonnaire Clair-Joie dans les années 50

Peu à peu, l'accès à la voiture individuelle transforme le territoire Marommais. La commune fut relativement épargnée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, grâce notamment au résistant Marommais René Delisle, qui participera à une vague campagne de désinformation auprès des Allemands afin d'éviter le bombardement des industries sur la ville en 1944.

Après la seconde guerre mondiale, Paul Vauquelin, ancien résistant devenu maire de Maromme jusqu'en 1977, entreprit d'importants projets de construction urbaine. De nouveaux quartiers sont créés (quartier du Stade, Clair-Joie), ainsi que de grands ensembles sortent de terre (Tours Auvergne et Bourbonnais). Les infrastructures urbaines sont également remodelées (création et extension du réseau routier, développement des réseaux d'éclairage public et d'adduction à l'eau). La maison de retraite, le groupe scolaire Thérèse Delbos, le collège Alain ou encore le stade sont édifiées à cette période.

Dans les années 70, l'urbanisation s'intensifie avec le changement de municipalité et l'arrivée de Colette Privat en 1977, Maire communiste jusqu'en 1998. Pour lutter contre la crise du logement, de nombreux programmes HLM sont mis en place sur l'ensemble de la commune et un nouveau quartier sort de terre (Quartier des Portes de la Ville). La reconstruction du centre-ville fait naître plusieurs squares, parcs et jardins.

L'accès à l'éducation, à la culture, aux sports et aux loisirs est alors au cœur des préoccupations. Le complexe sportif Rabelais, l'espace culturel Beaumarchais ou encore la reconstruction du lycée Bernard Palissy ouvrent leurs portes à la fin du XXe siècle.

Le début du XXIe siècle voit la ville de Maromme poursuivre son développement urbain. De nouvelles infrastructures sortent de terre (Médiathèque le Séquoia, la Maison Municipale des Associations, l'EHPAD les Aubépins, le centre commercial Poudrerie Royale...). Maromme est alors pleinement intégrée à l'intercommunalité dont elle fait partie (SIVOM, puis CAR en 1999, puis CREA en 2010, puis Métropole Rouen Normandie depuis 2015), et poursuit l'évolution de ses infrastructures et de l’amélioration du cadre de vie de ses habitants.

Politique et administration modifier

 
Ancienne mairie de Maromme.

Tendances politiques et résultats modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[32].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1977 Paul Vauquelin SFIO puis
DVG
Technicien industriel
1977 1998 Colette Privat PCF Enseignante,
Conseillère générale de Maromme (1967 → 2004)
Députée de la Seine-Maritime (1978 → 1981)
1998 2008 Boris Lecœur PCF Enseignant
2008 En cours
(au 10 août 2020.)
David Lamiray PS puis
DVG
Fonctionnaire de la police nationale,
Conseiller municipal de Canteleu (2001 → 2008),
Conseiller général de Maromme (2004 → 2015),
Conseiller départemental de Canteleu (2015 → )
Vice-président de la Métropole Rouen Normandie (2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

Jumelages modifier

Au , Maromme est jumelée avec[36] :

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 11 024 habitants[Note 4], en augmentation de 0,01 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2591 1821 4421 3292 4112 9563 0313 2802 933
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1243 1012 8292 8612 7953 0923 3593 4333 576
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8603 9984 1283 9984 0554 1074 5014 8966 051
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 97810 10711 62212 43112 74412 41111 86511 34910 942
2021 - - - - - - - -
11 024--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Plusieurs écoles sont présents sur la commune :

et trois collèges et lycées :

  • collège Alain
  • lycée professionnel Bernard-Palissy
  • lycée Sainte-Thérèse (privé)

Sport modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église Saint-Martin.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de la commune de Maromme se blasonnent ainsi :
taillé au 1) de gueules à la ruche d’or mouvant du trait de la partition, au 2) d’or aux trois cheminées de gueules de tailles croissantes vers senestre et issantes des quatre toits d’usine du même mouvant de la pointe ; le tout sommé d’un chef de sinople chargé de trois abeilles d’or.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Alain Alexandre, Maromme : cité industrielle de la vallée du Cailly, Wooz, , 112 p. (ISBN 979-10-96714-78-0).
  • Martine Bekaert et Pierre Leduc, Relevé de mariages de la paroisse de Maromme de 1549 à l'an VI : Table filiative, Rouen, Cercle généalogique Rouen Seine-Maritime, , broché (OCLC 465723909)
  • Guy Pessiot, Les communes de l'agglomération de Rouen : De Maromme à Ymare, vol. 2, Rouen, Éd. des Falaises, , 512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Insee modifier

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

Autres sources modifier

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. « Maromme est la seule ville de France a recevoir cette année le Prix national de l’arbre », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
  3. « Maromme reçoit le Prix National de l’Arbre – Ville de Maromme » (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  7. « Orthodromie entre Maromme et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b et c François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)
    Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
    .
  21. Beaurepaire (Charles de), Laporte (dom Jean), Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984.p. 620 [1]
  22. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Editions Errance 1994, p. 29 et 197.
  23. Raymond Lantier, « Recherches archéologiques en Gaule », Gallia, vol. 2, no 1,‎ , p. 263–292 (lire en ligne, consulté le ).
  24. a et b Léonce de Glanville, Promenade archéologique de Rouen à Fécamp et de Fécamp à Rouen, Typ. de Delos, (lire en ligne).
  25. Gustave Gouellain et Jean Benoît Désiré Cochet, Revue de la Normandie, E. Cagniard, (lire en ligne).
  26. Adolphe Laurent Joanne, Normandie., Hachette, (OCLC 235656904, lire en ligne).
  27. Jean-Claude Trugard, 104 J Chartrier de Maromme, Maromme, xviie – xviiie siècles (lire en ligne).
  28. a et b Alain Alexandre, « L’évolution industrielle de la vallée du Cailly (1850-1914) », Études normandes, vol. 84, no 252,‎ , p. 1–31 (DOI 10.3406/etnor.1972.3082, lire en ligne, consulté le ).
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  30. Joanne, Adolphe, 1813-1881., Géographie du département de la Seine-Inférieure, Paris, Hachette, , 53 p. (ISBN 2-01-235062-3 et 9782012350625, OCLC 464061135, lire en ligne).
  31. Eugène Chapus, De Paris au Havre, L. Hachette, (lire en ligne).
  32. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  33. Charles Besselièvre repose au Cimetière monumental de Rouen, carré C-1.
  34. « David Lamiray, maire de Maromme, a lancé sa campagne pour les municipales : Le maire sortant a lancé officiellement sa campagne pour mars 2020, à la tête de la liste Ensemble continuons », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Municipales 2020 à Maromme : David Lamiray réélu maire : Le maire sortant de Maromme a été réconduit dans ses fonctions. Maromme. C’est à l’unanimité que David Lamiray a été réinstallé dans son fauteuil, dimanche. Il est secondé par neuf adjoints », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans son discours d’investiture, il est revenu sur le scrutin du premier tour de l’élection municipale. « Le résultat de la liste Ensemble continuons que j’avais l’honneur de conduire réalisa un score sans précédent dans notre commune avec 83,33 % des suffrages exprimés. Jamais un candidat à Maromme n’avait obtenu un tel pourcentage face à un adversaire. Ce même résultat qui, par ailleurs et pour l’anecdote, est le plus important des 711 communes de Seine-Maritime ayant eu plusieurs candidats en lice. » Pour rappel, la candidate divers droite Sandrine Henri n’a recueilli que 16,67 % des voix ».
  36. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  37. « Maromme » Site web de la ville de Norderstedt, consulté le 20 mai 2016.
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.