Alfortville

commune française du département du Val-de-Marne, en Île-de-France

Alfortville
Alfortville
Alfortville avec l'hôtel Huatian Chinagora.
Blason de Alfortville
Blason
Alfortville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris Sud Est Avenir
Maire
Mandat
Luc Carvounas
2020-2026
Code postal 94140
Code commune 94002
Démographie
Gentilé Alfortvillais
Population
municipale
45 046 hab. (2021 en augmentation de 1,43 % par rapport à 2015)
Densité 12 274 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 51″ nord, 2° 25′ 27″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 37 m
Superficie 3,67 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Alfortville
(bureau centralisateur)
Législatives 9e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Liens
Site web https://www.alfortville.fr/

Alfortville (prononcé [al.fɔʁ.vil]) est une commune française, dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Localisation d'Alfortville au sein de la petite couronne parisienne.

Située au confluent de la Seine et de la Marne, Alfortville, située à trois kilomètres au sud-est de Paris (par la porte de Bercy)[Note 1], s’étire sur une longueur de 4,5 km pour une largeur qui varie de 0,5 km à 1 km.

La commune est délimitée par la Marne au nord, qui la sépare de Charenton-le-Pont, la voie ferrée Paris-Lyon à l'est qui la sépare de Maisons-Alfort, l’A86 au sud, qui la sépare de Choisy-le-Roi et Créteil et la Seine à l'ouest qui la sépare de Vitry-sur-Seine et d'Ivry-sur-Seine.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Charenton-le-Pont, Choisy-le-Roi, Créteil, Ivry-sur-Seine, Maisons-Alfort et Vitry-sur-Seine.

Géologie et relief modifier

L'ensemble du territoire constitue une plaine au relief plat et de faible altitude de 27 à 37 m.

Hydrographie modifier

 
Carte postale de l'inondation de 1910.

Cette faible altitude et la présence de deux rivières autour de la ville ont, par le passé, provoqué de nombreuses inondations, dont la plus importante se produisit en 1910[2]. En cas de crues exceptionnelles, 98 % de la surface du territoire communal est potentiellement inondable avec, le plus souvent, des hauteurs d'eau pouvant atteindre 2 mètres de submersion[3].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 637 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records CHOISY-LE-ROI (94) - alt : 34m, lat : 48°45'35"N, lon : 2°25'04"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,7 4,8 7,3 10,7 13,9 15,8 15,6 12,5 9,2 5,6 3,3 8,7
Température moyenne (°C) 5,3 5,8 8,8 12,1 15,6 18,9 21 20,9 17,2 12,9 8,4 5,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 7,7 8,9 12,8 16,9 20,5 23,8 26,2 26,2 21,9 16,6 11,1 8,1 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−11,5
01.01.1997
−9,5
07.02.1991
−7
02.03.05
−1
14.04.19
1
07.05.1997
6
07.06.05
8
11.07.1993
7,5
28.08.1998
4
30.09.1995
−1
24.10.03
−7
24.11.1998
−8
31.12.1996
−11,5
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
16
12.01.04
21,2
27.02.19
26,2
31.03.21
29,6
18.04.18
33,3
27.05.05
37,5
27.06.11
41,7
25.07.19
40,5
12.08.03
35,3
14.09.20
28,9
03.10.11
21
08.11.15
17
16.12.1989
41,7
2019
Précipitations (mm) 49,5 43,3 43,3 44,7 58,6 54,5 53 52,5 43,2 51,6 52,7 60,3 607,2
Source : « Fiche 94022001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Alfortville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération interdépartementale regroupant 411 communes[13] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

L'histoire du territoire d'Alfortville est intimement lié à la présence du fleuve et de la voie ferrée[18].

Habitat et logement modifier

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 23 191, alors qu'il était de 21 721 en 2015 et de 21 031 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 91,1 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 10,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 85,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Alfortville en 2020 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 30,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (28,5 % en 2015), contre 44,8 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Alfortville en 2020.
Typologie Alfortville[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,1 92,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,9 9,7
Logements vacants (en %) 8,1 5,8 8,2

En 2013, la ville d'Alfortville compte 8 349 logements sociaux. Le principal bailleur de la ville est historiquement LOGIAL-OPH[réf. nécessaire].

Projets d'aménagements modifier

Dans le cadre du projet de développement du Grand Paris Express, la nouvelle ligne 15 du métro de Paris prévoit un arrêt à la gare du Vert de Maisons qui assurera une connexion directe avec le RER D. Ce futur arrêt de métro, Le Vert de Maisons, se situe 35 mètres sous terre, l'un des plus profonds du réseau Paris Grand Express[19]. La décoration intérieure prévoit de mettre en valeur les différents types de roches qui composent les sols de la ville[20].

Fin 2021, les travaux de rénovation du centre commercial du Grand Ensemble démarrent. Ces travaux par le groupe Eiffage sous l'autorité de l'EPT-GPSEA prévoient la destruction du précédent bâtiment (début 2022), un nouvel espace commercial de 1 600 m², et plusieurs immeubles de quatre étages constitués d'environ 150 logements[21].

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

Alfortville est reliée à Ivry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la RD 19 (ex-route nationale 19), par le pont du Port-à-l'Anglais à Vitry-sur-Seine et Maisons-Alfort par la RD 148.

La ville est également reliée à Choisy-le-Roi par la RD 38 qui longe la Seine à partir du pont d'Ivry.

Alfortville est également reliée au réseau autoroutier :

  • au nord, à l'A4 par la sortie   3 à Charenton-le-Pont ;
  • au sud, à l'A86, par les sorties   23 à Créteil et   24 à Vitry-sur-Seine.

Transports en commun modifier

La commune est bien desservie par les transports en commun avec :

À l'avenir, Alfortville sera également desservie par une des lignes de métro du Grand Paris Express se connectant à la ligne RER D au niveau de la gare du Vert de Maisons.

Vélo modifier

La ville compte 5 stations Velib' :

  • Marne - Charles de Gaulle ;
  • Victor Hugo-École ;
  • Gare RER - Malleret-Joinville ;
  • Carnot - Pâquerettes ;
  • Place de l'Europe.

La gare de RER Maisons-Alfort Alfortville est équipée d'un espace de stationnement fermé et abrité Véligo.

Toponymie modifier

  • Voir la page : Maisons-Alfort, Alfortville étant un ancien quartier de cette commune[22].

Histoire modifier

 
La commune fut desservie par les tramways de la compagnie des tramways de l'Est parisien puis de la STCRP (ancêtre de la RATP) au début du XXe siècle.

C'est un libre-penseur plein d'humour, Charles Perrié, restaurateur à Alfort qui, dans les années 1860, baptise civilement du nom d'Alfort-ville les terres du confluent Seine-Marne de ce quartier occidental de Maisons-Alfort[23] promis quelques années plus tard à un avenir distinct.

La commune d'Alfortville est créée par la loi du sur un territoire démembré de la commune de Maisons-Alfort et incorporée au canton de Charenton-le-Pont

Texte intégral de la loi du

« Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera à l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixé au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixée dans toute son étendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformément au tracé en vert du plan annexé à la présente loi. « Les dispositions qui précédent recevront leur exécution sans préjudice des droits d'usage et autres, qui pourraient être respectivement acquis.
Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriété de cette commune, qui paiera à celle d'Alfortville, à titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une période de temps qui ne pourra excéder trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'État, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixée à 426 francs de rentes. La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l'État.

À Paris, le .
Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau ». »

La construction de la ligne de chemin de fer de Paris à Lyon, en 1845 et 1848, eut pour effet de partager la commune de Maisons-Alfort en deux parties inégales entre lesquelles le remblai sur lequel est établi le chemin de fer ne permettait que fort peu de relations.
La bande de terre circonscrite au Nord par la Marne, à l'Est par le chemin de fer, au Sud par le territoire de Choisy-le-Roi, à l'Ouest par la Seine jusqu'à la confluence de la Marne, est devenue Alfortville.
Il n'y avait là encore que des terrains en friche, de faible rapport, presque complètement submergés à la moindre crue. Au XVIIIe siècle, la partie méridionale de cette région, broussailleuse et marécageuse, servait, dit-on, aux chasses de Louis XV lorsqu'il était en résidence à Choisy-le-Roi.
Un seul établissement industriel, une usine à gaz, existait sur le territoire.

La construction du Barrage éclusé de Port-à-l'Anglais, pendant les années 1861-1863, contribue beaucoup à retenir dans la région bon nombre des travailleurs qui y furent occupés, à motiver la création de restaurants et de débits de boissons, pour eux d'abord, puis pour les mariniers, dont le passage à cet endroit a toujours été croissant.
La création du hameau d'Alforville date de 1863.

Le , les quais de Seine sont bombardés par les Anglo-Américains[24]. En août, soixante maisons d'Alfortville sont aussi détruites par des missiles allemands, qui ciblaient initialement Paris[25].

Le , un groupe de Loups gris avec l'aide des services secrets turcs[26],[27],[28] procède à des attentats à la bombe contre le mémorial du génocide arménien à Alfortville, occasionnant 13 blessés dont 2 graves[28]. Le mémorial est de nouveau visé en 2002 par des tirs de cocktails molotov[26].

Politique et administration modifier

 
Mairie.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Antérieurement à la loi du [29], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la neuvième circonscription du Val-de-Marne.

La commune, lors de sa création en 1885, est rattachée au canton de Charenton-le-Pont du département de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, la commune constituait le canton d'Alfortville. Ce canton a été scindé en deux (cantons d'Alfortville-Sud et d'Alfortville-Nord) en 1985[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton d'Alfortville a été recréé par le décret du .

Intercommunalité modifier

La commune était, jusqu'en 2015, membre de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[31].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris Sud Est Avenir, qui succède notamment à la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne[32].

Alfortville appartient au syndicat Paris Métropole.

Tendances politiques et résultats modifier

Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Luc Carvounas obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 887 voix (58,24 %, 35 conseillers municipaux élus sont 16 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[33] :
- Cédric Tartaud-Gineste (UMP, 3 169 voix, 26,80 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communaires) ;
- Patrick Bedrossian (DVD, 1 768 voix, 14,95 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 47,61 % des électeurs se sont abstenus.

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste PS-EÉLV-PCF-G.s-GE de l'ancien maire Luc Carvounas {{qui, frappé par la législation limitant le cumul des mandats en France, avait démissionné après son élection comme député}} obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 873 voix (56,99 %, 35 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement celles menées respectivement par[34] :
- Jonathan Rosenblum (LREM-MR, 1 176 voix, 13,75 %, 3 co,seillers municipaux élus) ;
- Lara Bakech (DVG, 1 170 voix, 13,68 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Cédric Tartaud-Gineste (LR-UDI-SL-PA, 1 082 voix, 12,65 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Franck Gilleron (LO, 249 voix, 2,91 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,16 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires modifier

maires d'Alfortville depuis 1885[35]
Période Identité Étiquette Qualité
1885 1886 Louis Warnier    
1886 1888 Jean-Baptiste Surloppe    
1888 1889 Gabriel Meynet    
1889 1891 Félix Mothiron    
1891 1892 Victor Berthier   maire par intérim
1892 1893 Jean Laurent    
1893 1900 François Lemainque    
1900 1904 Jean-Baptiste Preux   Architecte
1904 1922 Jules Cuillerier SFIO Ouvrier moulurier
Conseiller d'arrondissement du canton de Charenton
1922 1929 Lucien Brenot SFIO Employé chimiste puis propriétaire
Conseiller général (1925-1929)
1929 1939 Marcel Capron[36] PCF Ouvrier tourneur
Député de la Seine
Déposé et emprisonné par le gouvernement Daladier
octobre 1939[37] 1941 Jean-Marie Blondeau   Nommé président de la délégation spéciale par le gouvernement Daladier
1941 1944 Marcel Capron POPF Nommé maire par le régime de Vichy
1944 1947 Eugène Gauchard[38] PCF Cordonnier
Président du comité local de Libération
1947 1965[39] Raoul Bleuse[40] SFIO
PSA
PSU
puis SE[41]
Député de la Seine (1962 → 1967[42])
Conseiller général de la Seine (1953 → 1967)
1965 1988[43] Joseph Franceschi PS Professeur
Député du Val-de-Marne (1973 → 1981 et 1986 → 1988)
Secrétaire d'État (1981 → 1986)
Mort en fonction
1988[44] mars 2012[45] René Rouquet PS Électro-mécanicien
Sénateur du Val-de-Marne (1995 → 1997),
Député du Val-de-Marne (9e circ.) (1981 → 1986, 1988 → 1993 et 1997 → 2017)
Vice-président de la CA Plaine centrale du Val-de-Marne (2001 → 2014)
Démissionnaire
mars 2012[46] septembre 2017[47] Luc Carvounas PS Cadre territorial
Sénateur du Val-de-Marne (2011 → 2017)
Député du Val-de-Marne (9e circ.) (2017 → 2020)
Conseiller de la métropole du Grand Paris (2016 →)
Conseiller général d’Alfortville-Nord (2008 → 2011[48])
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
septembre 2017[49] mai 2020 Michel Gerchinovitz[50] PS Cadre financier retraité du secteur associatif
Vice-président de l'EPT Grand Paris Sud Est Avenir (2016-2020)
mai 2020[51] En cours
(au 24 mai 2020)
Luc Carvounas PS Cadre territorial

Budget et fiscalité modifier

Budget modifier

La chambre régionale des comptes d'Île-de-France publie en 2017 un rapport critique sur la gestion de la ville d'Alfortville durant la période 2010-2016 lors des mandats des maires socialistes René Rouquet et Luc Carvounas[52],[53],[54]. Le budget primitif 2020 principal de la commune précise dans ses annexes que la dette bancaire se fixe, au , à 49,230 M€ en chiffres arrondis[55] déterminant un ratio de dette bancaire communale par habitant à 1 115 euros tandis que la moyenne de la strate démographique des villes de taille comparable s'établit, au 31/12/2019, à 1 032 euros pour ce ratio[56],[57].

Fiscalité modifier

Les taux de fiscalité de la part communale des impôts locaux, inchangés depuis 2013, s'établissent en 2019 comme suit :

  • taxe d’habitation (TH) : 15,94 % (taux de la strate de communes comparables : 19,95 %) ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties (TF bâti) : 19,32 % (taux de la strate de communes comparables : 23,11 %) ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties (TF non bâti) : 74,62 % (taux de la strate de communes comparables : 55,80 %).

En 2021, la taxe foncière augmente de 3 points ou 15%[58].

La part intercommunale des impôts locaux perçues par la commune au titre de son intégration à la Métropole du Grand Paris / établissement public territorial Grand Paris Sud-Est Avenir se calcule sur les taux respectifs de 7,85 % (TH), 1,50 % (TF bâti) et 3,51 % (TF non bâti) qui demeurent inchangés par rapport à ceux que pratiquaient l'ex communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne.

Politique environnementale modifier

 
Square Camélinat.

La mairie d'Alfortville assure la création et l'entretien des espaces verts de la commune, incluant notamment les squares, les Parcs et Jardins des bâtiments publics, des écoles, crèches et résidences pour personnes âgées, les accompagnements d’habitations et équipements sportifs, les Parcs et Jardins du cimetière et des monuments religieux, les pieds d’arbres, les parcs et jardins des zones d’activités[59].

Distinctions et labels modifier

 
Panneau indiquant les trois fleurs.

Depuis 2009, en raison de la qualité de sa politique envers l'enfance, la commune est classée « Ville amie des enfants » par l'UNICEF[60].

En , au regard des efforts déployés pour améliorer la propreté urbaine, la ville, avec 35 autres collectivités, a reçu le label « Éco-Propre »[61].

En , au titre de la qualité de son site de relations avec ses usagers, la commune a reçu le label « Territoire innovant » décerné par l'association « Les interconnectés »[62].

Depuis 2013, la ville disposait de deux fleurs au palmarès des villages et villes fleuris[63]. Elle a obtenu la troisième fleur en [64].

En , au terme de sa première participation au concours des villes internet, Alfortville obtient la distinction du quadruple @ qui indique la présence, le nombre et la qualité de services publics numériques locaux sur un territoire[65].

Un an plus tard, le , la ville obtient la distinction suprême et convoitée du label 5 @ et confirme ainsi sa performance en matière de développement numérique à destination de ses administrés[66].

En juin de la même année, Alfortville obtient la troisième étoile du label « Éco-Propre »[67].

Lors du 102e congrès des maires, le , la commune reçoit la distinction « un cœur » du label « Ville prudente » décerné par la Prévention routière[68].

Jumelages modifier

 
Panneau annonçant les jumelages.

Au , Alfortville est jumelée avec :

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

 
Façade de l'école groupe scolaire Octobre.

Alfortville fait partie de l'académie de Créteil et possède :

  • onze écoles maternelles : Henri-Barbusse, Jules-Grévy, Octobre, Denis-Forestier, Victor-Hugo, Étienne-Dolet, Pauline-Kergomard, Louise-Michel, Lacore-Moreau, Simonne-Franceschi ;
  • huit écoles élémentaires publiques : Jules-Grévy, Octobre, Victor-Hugo, Étienne-Dolet, Georges-Lapierre, Montaigne, Pierre-Bérégovoy, Henri-Barbusse ;
  • une école élémentaire privée : Saint-Mesrop (école bilingue franco-arménienne) ;
  • trois collèges : Henri-Barbusse, Léon-Blum, Paul-Langevin ;
  • un collège privé : Kevork-H. Arabian (collège bilingue franco-arménien, inauguré le ) ;
  • un lycée : Maximilien Perret (enseignement général et enseignement professionnel : CAP, Bac Pro et BTS).

Santé modifier

  • Alfortville dispose de 15 pharmacies.
  • 25 médecins généralistes sont recensés en 2015 sur la commune.
  • 2 ophtalmologues.
  • 1 cabinet de cardiologie et infections cardio-vasculaires.
  • 2 centres municipaux de santé[70] : consultations de médecins généralistes, dermatologues, ORL, cardiologues, allergologues, gynécologues ; des soins infirmiers y sont également dispensés.
  • 1 centre dentaire privé effectuant les soins courants, l’orthodontie (infantile et buccale), la pose de prothèses mais aussi l’implantologie, la parodontologie.
  • 18 chirurgiens dentistes exercent sur la ville.
  • 1 établissement spécialisé en soins de suite et de réadaptation. (Clinique la Concorde).
  • 1 centre IRM.
  • 1 centre de radiologie - échographie.
  • 3 laboratoires d'analyses médicales.
  • 5 cabinets infirmiers.
  • Plusieurs cabinets paramédicaux sont implantés sur l'ensemble de la ville, que cela soit en podologie, massage - kinésithérapie et balnéothérapie, ostéopathie, nutritionniste et diététicien, orthophonistes, sage femme…
  • 1 clinique vétérinaire.
  • Alfortville dépend de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil concernant les urgences vitales.
  • Alfortville ne dispose pas de maternité depuis la fin de cette activité à la clinique de la Concorde. La maternité de référence étant celle de la commune voisine de Saint-Maurice[71].

Equipements sportifs modifier

La commune compte de nombreux équipements sportifs[72] :

  • le parc des sports Val-de-Seine est composé de trois terrains de football dont un en synthétique (105 × 68), un terrain de rugby, d'un équipement d'athlétisme dont une piste catégorie A ;
  • le palais des sports est composé d'une salle polyvalente ;
  • la salle Arielle-Viala est composée d'un mur d'escalade et d'un terrain de handball ;
  • le centre aquatique est composé d'une piscine de 25 m, un bassin loisirs avec toboggan et d'équipements de musculation et détente ;
  • le complexe hardbloc (structure privée) est le plus gros complexe d'escalade de bloc de France (1 150 m2 d'espace couvert) avec pas moins 182 voies ;
  • la salle de boxe pour la boxe française, boxe anglaise, kick-boxing ;
  • la salle Roger-Delmas dispose d'un court de tennis ;
  • la salle Robert-Blairon pour la pratique d'art martiaux et tennis de table.

Se trouve également dans la commune la salle de gymnastique gymnase octobre, les salles multisports la salle Maurice-Cordesse, le gymnase Georges-Lapierre et la salle Georges-Désir.

Équipements culturels modifier

 
Centre culturel !POC!

Le 17 mars 2017, la mairie inaugure le !POC! Scène artistique d'Alfortville, la partie théâtre et cinéma du pôle culturel municipal[73].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[74],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 45 046 habitants[Note 5], en augmentation de 1,43 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
6 6037 98411 63415 98017 45518 26722 77924 89629 473
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
30 07827 94030 19532 33235 02338 05736 23136 11936 232
2006 2011 2016 2021 - - - - -
42 74344 55043 88645 046-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune d'Alfortville n'existant que depuis 1885, le premier recensement de la population pris en compte est celui de 1886.

Immigration arménienne modifier

 
Panneau de la place de l'Europe-Charles Aznavour.

Alfortville a accueilli de nombreux survivants du génocide arménien, et compte encore actuellement une importante communauté arménienne[76]. La journaliste Laurence Oiknine a décrit en 1995 le paysage de cette « petite Hayastan » (petite Arménie), située au sud de la ville, que l’on retrouve dans l’ornement monumental et symbolique de la commune : « L’église Saint-Paul-et-Saint-Pierre de la rue Komitas rattachée à l'école primaire bilingue « Sourp Mesrop Machtots » et au nouveau collège Kevork H. Arabian. Le monument khatchkar (croix en pierre traditionnel arménienne), la place Achtarak, les façades des épiceries comme celle de « Hay Ararat », des restaurants comme « La Rogina » ou « Mer Erevan » et des boutiques de tricots arborent des noms arméniens[77].

L'Association de la Maison arménienne culturelle et artistique d'Alfortville, dite MCA, créée en 1970 a inauguré sa structure 9, rue de Madrid en et a pour but de promouvoir et diffuser la culture en général et la culture arménienne en particulier, au même titre que le CJA, Centre de Jeunesse Arménien, situé place Achtarak, à proximité du monument khatchkar.

En , la municipalité a inauguré, place de l'Europe, un buste de saint Mesrop, saint patron de l'Arménie réputé être l'inventeur de son alphabet[78]. En novembre 2018, année de décès du chanteur d'origine arménienne Charles Aznavour, le conseil municipal d'Alfortville vote en faveur de renommer la Place de l'Europe en Place de l'Europe-Charles Aznavour[79].

Manifestations culturelles et festivités modifier

Chaque année en novembre depuis 2009 se tient dans la ville le Festival de la petite enfance réunissant parents, éducateurs, médecins et chercheurs (sociologues, pédopsychiatres…) dans des tables rondes et conférences sur le thème de la pédagogie infantile. Cette manifestation qui se veut grand public s'accompagne de contes et de jeux à destination du très jeune public ainsi que d'une bourse d'échanges de matériel pour les parents[80].

Médias modifier

  • La ville d'Alfortville édite un magazine mensuel Le Mag distribué gratuitement aux habitants.
  • Le quotidien Le Parisien - Aujourd'hui en France dispose d'une édition Val-de-Marne où l'actualité d'Alfortville est abordée.
  • Le site internet 94 Citoyens traite l'actualité du Val-de-Marne dont celle d'Alfortville.

Cultes modifier

Alfortville dispose de plusieurs lieux de culte :

Le cimetière d'Alfortville, vaste et aéré, aux longues allées, contient des tombes à l'inventaire.

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

  • En 2020, la médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 700 [I 6].
  • La part des ménages fiscaux imposés en 2020 est de 57 %, sur un total de 20 057 foyers fiscaux[I 6].
  • Le taux de pauvreté en 2020 à Alfortville est de 21 % de la population[I 7].

Emploi modifier

Le taux de chômage des 15 à 64 ans en 2020 à Alfortville est de 11,5 %, alors qu'il était de 9,4 % en 2009 et de 12,4 % en 2014[I 8].

Entreprises et commerces modifier

Alfortville autrefois tournée vers l'industrie secondaire, a subi le déclin des activités manufacturières au cours des décennies 1970 et 1980. En 2016, l'activité économique redémarre timidement à Alfortville. Des entreprises viennent s'y installer comme récemment dans le quartier Marne - Chinagora avec l'arrivée des services administratifs de la SMABTP, Go Sport, ou encore l'Immobilière 3F venus emménager dans un nouvel immeuble de bureaux « EQUALIA » au 5 - 11 rue du Général-de-Gaulle à quelques minutes du métro École vétérinaire. Le groupe Nexity Blue Office s'est engagé sur environ 2 000 m², afin d'y développer un réseau d’espaces de travail à distance, de coworking et de location de bureaux.

À deux pas, au niveau du 4 rue de Charenton se trouve l'immeuble de bureaux Activille, accueillant des entreprises dont le centre de relation client et joueurs en ligne du PMU. Le groupe Phone City, filiale du groupe IFOP, y dispose d'un centre d'appel spécialisé dans les études marketing et sondages via téléphone…

Sanofi dispose dans la partie sud de la ville d'un centre de recherche pharmaceutique, employant près de 1 300 personnes (en association avec son unité de Vitry-sur-Seine).

Dans la partie extrême sud de la ville est aménagée une vaste zone destinée aux entreprises. Y sont notamment implantés : Chronopost (centre de tri), la société de transport TNT Express, Boch Frères, une résidence hôtelière Appart City, des entrepôts de self stockage. L'enseigne de matériaux la Plate Forme du Bâtiment y a aménagé un entrepôt commercial à destination des professionnels du secteur BTP.

Autres entreprises implantées à Alfortville :

  • Meditel ;
  • LDB Mica Research ;
  • Transports Chaudet ;
  • Point P - CEDEO ;
  • Groupe Huatian - Chinagora ;
  • Ateliers Demaille ;
  • Filivial PAM 94 ;
  • Lafarge Béton.

Commerces de proximité et services modifier

Le centre-ville d'Alfortville est partagé par des commerces de proximité : boulangeries, boucheries, poissonnier, chocolatiers, charcuterie, librairie, mode et accessoires, bijouteries, débit tabac… Les offres de services, banques, assurances se sont, elles multipliées. Ainsi, les principales enseignes bancaires sont très majoritairement présentes en centre-ville.

Alfortville dispose de plusieurs supérettes de moyennes surfaces principalement en centre-ville : Monoprix, Franprix, Leader Price, Carrefour Contact, Picard surgelés, Intermarché Express. Les enseignes de grandes surfaces (hypermarchés) sont, elles présentes uniquement dans les villes immédiates comme Vitry-sur-Seine, Créteil, ou Ivry-sur-Seine.

La municipalité d'Alfortville a émis le souhait d'intervenir afin de pérenniser son tissu commercial de proximité, et à dans ce sens commencé à préempter différentes boutiques afin d'y implanter des commerces de bouche ou encore une librairie.

Un marché se tient tous les jours (sauf le lundi) en différents points de la ville. Le plus attractif étant celui du centre-ville se tenant les mercredi et dimanche matin rue Paul-Vaillant-Couturier. Les autres se déroulant les mardi et vendredi rue de Rome, ainsi que les jeudi et samedi à la Halle Carnot.

Culture locale et patrimoine modifier

 
Vue, depuis le pont d'Ivry, du bâtiment de style chinois
« Chinagora ».

Monuments et lieux remarquables modifier

  • Complexe touristique Chinagora :
    Alfortville abrite le complexe touristique Chinagora, construit en 1992 au confluent de la Seine et de la Marne. On y trouve un hôtel 4 étoiles et un restaurant gastronomique.
    Chinagora était le point de départ de croisières sur la Seine entre Alfortville et l'Île aux Cygnes (Paris). De plus, durant l'opération Paris Plages, des navettes relient Chinagora au pont Marie.
 
Pont du Port-à-l'Anglais éclairé la nuit.
 
Mosaïque « Le Feu » de Fernand Léger.
 
Fresque murale de l'hôtel-de-ville : le labourage.
  • Pont du Port à l'Anglais :
    Ce pont suspendu à haubans, commencé en 1912, n'a été achevé qu'en 1928 en raison de la guerre. Il enjambe la Seine entre Alfortville et Vitry-sur-Seine.
  • Église arménienne apostolique Saint-Paul-et-Saint-Pierre :
    Située au sud de la ville, c'est un lieu majeur pour la communauté arménienne qui est très importante à Alfortville.
  • Fresques de l'Hôtel-de-ville :
    Les murs de la salle des mariages et celle du conseil municipal sont décorés par un ensemble de fresques peintes en 1931 par Henri Dieupart. La thématique de la libération de l'aliénation humaine par le développement des forces productives reflète, dans l'entre-deux-guerres, la croyance dans le progrès portée par les municipalités communistes de l'époque.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Étienne Pédron (1849-1930), chansonnier socialiste, mourut dans la commune ;
  • Charles Clair (1860-1930), peintre et graveur, mort à Alfortville ;
  • Alexandre Blanc (1874-1924), député du Vaucluse, mourut dans la commune ;
  • Edgar Longuet (1879-1950), militant et élu socialiste puis communiste, premier adjoint au maire, petit-fils de Karl Marx ;
  • Maurice Utrillo (1883-1955), peintre qui réalisa plusieurs tableaux ayant Alfortville comme objet ;
  • Alfred Malleret-Joinville (1911-1960), un des quatre généraux issus de la Résistance, chef d'état-major national des FFI. Homme politique, il fut candidat aux élections municipales d'Alfortville en 1951. Une avenue d'Alfortville porte son nom ;
  • Henri Grouès dit l'abbé Pierre (1912-2007), a vécu à Alfortville les dernières années de sa vie et en fut déclaré citoyen d'honneur[84] ;
  • Lucien Jeunesse (1918-2008), animateur radiophonique du Jeu des mille francs, né à Alfortville ;
  • Armand Jammot (1922-1998), producteur, scénariste et dialoguiste français à qui l'on doit entre autres Les Dossiers de l'écran et Des chiffres et des lettres, né à Alfortville ;
  • Marcel Bourdarias (1924-1942), militant communiste fusillé par les Allemands le , a passé son enfance à Alfortville. Une rue y porte son nom ;
  • Amarande (1933-2022), comédienne de cinéma et de théâtre née à Alfortville ;
  • Dany Maranne (1943-1988), bassiste du groupe Les Fantômes a vécu dans la commune et y est mort assassiné ;
  • Wang Du (1956), artiste plasticien, y réside et y crée ;
  • Christian Benedetti (1958), acteur, comédien, metteur en scène, directeur du Théâtre-Studio à Alfortville depuis 1997 ;
  • Marie-Claude Pietragalla (1963), danseuse et chorégraphe, y a ouvert une école de danse avec Julien Derouault ;
  • Noart (1965), créateur plasticien, vit et produit à Alfortville ;
  • Françoise Cahen (1970), professeure de lettres, y enseigne depuis 1997 au lycée Maximilien-Perret ;
  • Wilfried Wendling (1972), compositeur, metteur en scène, improvisateur et vidéaste, directeur de La Muse en circuit Centre national de la création musicale ;
  • Marion Cotillard (1975), y a passé une partie de son enfance ;
  • Julien Derouault (1978), danseur et chorégraphe, y a ouvert une école de danse avec Marie-Claude Pietragalla ;
  • Alexis Tomassian (1979), comédien français, résidant de la commune ;
  • Hassan Yebda (1984), footballeur professionnel algérien, a passé sa jeunesse dans le quartier des Alouettes ;
  • Jean-Eudes Maurice (1986), footballeur professionnel né à Alfortville ;
  • Oriane Ondono (1996), handballeuse, née à Alfortville ;
  • Jonathan Bamba (1996), footballeur professionnel, y est né.

Héraldique, logotype et devise modifier

 
Logotype d'Alfortville.
  Blason
De gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur bastillé de quatre pièces et maçonné de sable.
Détails
Le pairle symbolise la confluence de la Seine et de la Marne
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Alfortville : État des communes, Notice historique et renseignements administratifs, ouvrage publié sous les auspices du conseil général par Fernand Bournon ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales. Montévrain, 1901, [lire en ligne]
  • Alfortville cartes - photos - documents, par Joseph Franceschi et Jean-Pierre Cot, 160 pages, 1985.
  • Au confluent des libertés, Alfortville, 1860-1939, par Louis Comby, 335 pages, 1987 (ISBN 2-906742-00-7).
  • C'est ici, Chantereine Alfortville, un livre sur la mémoire des habitants du quartier de Chantereine, 62 pages, par Eric Arlix, 2012
  • Les héros ne meurent jamais, Jules Cuillerier : Le Maire de la Guerre. Le monument aux morts: 825 Alfortvillais morts pour la France par le comité d'histoire du confluent d'Alfortville, 2014, 240 pages (ISBN 978-2-9517829-0-7).
  • Ils sont libres !, La résistance à Alfortville : récits et témoignages par le comité d'histoire du Confluent d'Alfortville, 2015, 180 pages (ISBN 978-2-9517829-2-1).
  • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs d'Alfortville

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Distance en ligne droite entre l'hôtel de ville d'Alfortville et la porte de Bercy, selon le logiciel de cartographie Google Maps.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  2. Cartes postales de l'inondation de 1910 à Alfortville
  3. Dossier d'information sur les risques naturels impactant la commune (site de la Préfecture du Val-de-Marne).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Alfortville et Choisy-le-Roi », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. La Seine en amont de Paris. Région Ile-de-France, service patrimoines et Inventaire.
  19. « La gare du Vert de Maisons », sur www.societedugrandparis.fr (consulté le )
  20. « Gare Le Vert de Maisons – Krijn de Koning & Denis Valode », sur Culture nouveau métro, (consulté le )
  21. Gérald Moruzzi, « Alfortville : une partie du centre commercial du Grand Ensemble sortira de terre dès cet automne : Après une première phase de travaux, ce grand chambardement attendu depuis de nombreuses années verra l’actuel centre commercial détruit, puis la construction d’un ensemble immobilier d’environ 150 logements avec commerces en rez-de-chaussée. Le tout doit être terminé pour 2024 », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Louis Deroy, Marianne Mulon (1992), Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, (ISBN 2-85036-195-X).
  23. Louis Comby, "La Libre Pensée Alfortvillaise dans l'arc-en-ciel républicain 1870-1909", Collection Alfortville-Mémoires, septembre 1998, p. 83, (ISBN 2-906742-11-2).
  24. Alfortville, le bombardement du 4 juin 1944.
  25. Antoine Flandrin, « « Détruire Paris, les plans secrets d’Hitler » : Paris fut bien à deux doigts de brûler », sur Le Monde, (consulté le ).
  26. a et b (en) Beau Grosscup, The new explosion of terrorism, Far Hills, NJ, New Horizon Pr., (ISBN 9780882820743, lire en ligne), p. 297
  27. the Permanent Peoples' Tribunal ; preface by Pierre Vidal-Naquet ; [edited by Gerard Libaridian, A Crime of silence : the Armenian genocide, London, Zed Books, (ISBN 9780862324230)
  28. a et b (en) British Broadcasting Corporation. Monitoring Service, Summary of World Broadcasts: Non-Arab Africa, Issues 7631-7657, (lire en ligne)
  29. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204-6209, fac-similé sur Légifrance.
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
  32. Décret n° 2015-1664 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Créteil sur Légifrance.
  33. Résultats officiels pour la commune Alfortville
  34. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Les Maires d'Alfortville depuis 1885 », Histoire d'Alfortville, sur alfortville.fr (consulté le ).
  36. « Marcel, Albert Capron », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  37. « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et la Pas-de-Calais », Le Populaire,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  38. Claude Pennetier, « notice GAUCHARD Eugène, Charles, dit parfois Charly », sur Le Maitron.
  39. Jacqueline Sainclivier et Olivier Dard, Les partis et la République : La recomposition du système partisan, 1956-1967 : Oui, c'est vous qui élirez le Président de la République, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 325 p. (ISBN 978-2-7535-3024-9, lire en ligne), p. 19-21 « En octobre 1964, dans la perspective des municipales, la fédération socialiste de la Seine engage des négociations avec les communistes. Fin novembre, le conseil national de la SFIO décide d'approuver « la constitution de listes de coalition avec les démocrates de gauche partout où cela serait absolument nécessaire pour battre l'UNR » et d'admettre « des ententes avec des communistes ou avec des républicains qui, bien qu'éloignés du socialisme, sont opposés sans équivoque au régime actuel ». Les négociations sont difficiles, compte tenu de la disproportion des forces dans la Seine. Le 7 janvier 1965, communistes et socialistes annoncent qu'ils présenteront des listes communes, justifiant leur position par la nouvelle loi électorale : « Le gouvernement a voulu empêcher l'union des forces républicaines en interdisant la constitution de coalitions entre les deux tours de scrutin ». Ainsi, pour la première fois depuis la guerre froide, un accord de type « Front populaire » — qui sera étendu aux radicaux de gauche et au PSU — est conclu dans l'ensemble d'un département. Pourtant, si des listes d'« union démocratique » sont présentés dans l'ensemble des quatorze secteurs parisiens, la situation est plus confuses en banlieue, notamment du refus de certains maires socialistes. (…) La victoire du « Front populaire » est acquise ainsi à Alfortville au détriment de Raoul Bleuse, ex-PSU, qui s'était allié au MRP, à Épinay-sur-Seine au détriment du maire sortant Privet qui, refusant l'alliance avec les communistes, s'était représenté contre son adjoint socialiste, Desjames qui conduisait la liste d'Union démocratique ».
  40. « Raoul Bleuse », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  41. « M. Raoul Bleuse cesse d'être apparenté au groupe socialiste », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  42. « M. Raoul Bleuse ne se représente pas », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Ancien ministre et maire d'Alfortville Joseph Franceschi est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  44. « M. Rouquet, nouveau maire d'Alfortville », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  45. « "C'est le bon moment pour partir" : Après vingt-quatre ans de mandat, René Rouquet, le député-maire (PS) d'Alfortville, a décidé de passer la main à son adjoint, Luc Carvounas. Il reste parlementaire », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  46. F. De Paola, « Élection de Luc Carvounas à la mairie d’Alfortville : Au terme d’un conseil municipal exceptionnel suivi par près de 1000 personnes, le jeune sénateur PS du Val de Marne, Luc Carvounas (40 ans), a été élu maire d’Alfortville, prenant la succession de René Rouquet (66 ans), élu à la tête de la ville 24 ans auparavant », 94.citoyens.com,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprises, le patron de la fédération PS du Val-de-Marne récolte 33 voix sur 39 ».
  47. Florent Bascoul, « Luc Carvounas, seul rescapé du PS en Val-de-Marne, élu haut les voix : C’est avec 58,74 % des voix que Luc Carvounas a été élu dans la 9e circonscription du Val-de-Marne ce dimanche soir, contre la candidate LREM, Gaëlle Marseau. L’actuel sénateur-maire d’Alfortville a même obtenu plus de 63% des voix dans sa ville. Une victoire qui ne peut faire oublier qu’il s’agit du seul rescapé PS du département, alors que les deux autres fiefs socialistes, l’indéboulonnable 2e circonscription de Laurent Cathala (qui ne se représentait pas), et la 11e de Jean-Yves Le Bouillonnec (qui ne se représentait pas non plus), ont vu leur candidat PS balayé dès le premier tour par la République en Marche et la France insoumise, avec finalement des députés LREM élus ce dimanche », 94.citoyens.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Les nouveaux élus à l'épreuve du cumul », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne) « Luc Carvounas dit au revoir au conseil général. « Je suis un élu local d'Alfortville avant tout. » Pas question donc pour le premier adjoint au maire d'Alfortville de quitter son ancrage local. Surtout à quelques mois de succéder au maire PS, René Rouquet, qui a fait savoir qu'il ne se représentait pas. De même, il n'entend pas donner les clés de la fédération PS du Val-de-Marne. Alors le tout jeune sénateur de 40 ans va laisser le fauteuil de conseiller général et vice-président chargé de la politique de la ville obtenu il y a trois ans. C'est sa remplaçante, Isabelle Santiago, qui va occuper la place. Sauf que cette dernière a été élue elle-même conseillère générale en 2011 sur le canton sud. Résultat : son remplaçant, Mohamed Chikouche, conseiller municipal d'Alfortville, va faire son entrée au conseil général ».
  49. Agnes Vives, « Alfortville : changement de maire dans la continuité », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Agnès Vives, « Municipales à Alfortville : Gerchinovitz (PS) privilégie « sa famille » : Ce lundi, le maire PS d’Alfortville qui avait succédé à Luc Carvounas (PS) en septembre 2017 a annoncé au « Parisien » ne pas se représenter en mars », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a œuvré au côté de Joseph Franceschi (PS), maire et député PS historique de la ville, puis de René Rouquet (PS), lui aussi député et maire. Et enfin, l'ami de 20 ans, Luc Carvounas (PS), élu à l'Assemblée nationale et qu'il a dû remplacer dans le fauteuil de maire, en septembre 2017, non-cumul des mandats oblige ».
  51. Corinne Nèves, « Alfortville : Luc Carvounas (PS) retrouve son fauteuil de maire : L’ancien député PS tient à se consacrer entièrement à la ville et promet de « tout axer sur la gouvernance circulaire », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Val-de-Marne : la gestion de l'ex-maire d'Alfortville Luc Carvounas (PS) épinglée », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Chambre régionale des comptes d'Île-de-France, « Commune d'Alfortville (Val-de-Marne) » [PDF], Cahier n°1 « examen de la gestion » - Exercices 2010 et suivants, Cour des comptes, (consulté le ).
  54. Rapport d'observations définitives et réponse de M. Luc Carvounas aux observations de la CRC IDF.
  55. Budget primitif 2020 - Annexe IV A2.2 du budget principal (page 83).
  56. Les comptes individuels des collectivités locales 2019 selon la Direction générale des finances publiques (DGFiP) (fiche détaillée).
  57. Agnès Vives, « Municipales: Alfortville a réussi à maîtriser sa dette », sur leparisien.fr, (consulté le )
  58. Gérald Moruzzi, « Alfortville : après sept ans de gel, la taxe foncière va augmenter », sur leparisien.fr, (consulté le )
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  75. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  76. L'importance de l'immigration arménienne est par exemple mentionnée dans le Film documentaire en ligne, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" paru aux Éditions de l'Atelier en 2014.
  77. Laurence Oiknine, « Un petit bout d’Arménie à Alfortville. Commémorer le génocide », Libération,‎ (lire en ligne).
  78. http://www.leparisien.fr/alfortville-94140/l-inventeur-de-l-alphabet-armenien-va-veiller-sur-alfortville-18-09-2015-5104733.php.
  79. Charlotte Follana, « Alfortville : la place de l’Europe portera le nom de Charles-Aznavour », sur leparisien.fr, (consulté le )
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  81. Mérimée[source insuffisante].
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  83. « Maquette, projet de mosaïque pour le gaz de France à Alfortville », Musée national Fernand-Léger (consulté le ).
  84. « 60ème anniversaire de l'appel de l'abbé Pierre à Alfortville » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).