Wikipédia:Oracle/semaine 37 2016

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Antony Beevor : Ancien fort de la Commune de Paris ? modifier

 
Deux forts Parisiens (précisément, du côté des Halles).

Bonjour, je viens de terminer la lecture du livre d'Antony Beevor : « D-Day et la bataille de Normandie », édition France-Loisirs, 2010. A la page 536 on lit à propos du début de la libération : On (des soldats allemands) les dirigea vers un ancien fort de la Commune de Paris où la marine stockait ses têtes de torpille. Je ne comprend pas cette phrase. La Commune (le mouvement insurrectionnel) n'a jamais construit de fort dans Paris, et la Ville de Paris n'a pas d'ouvrage fortifié. Auriez-vous une explication ? Mauvaise traduction ? Je sais que la Kriegsmarine avait entreposé des torpilles dans le tunnel routier de l'autoroute A 13, mais Saint-Cloud n'est pas à Paris. Merci d'avance. Philippe Nusbaumer (discuter) 12 septembre 2016 à 03:40 (CEST)[répondre]

Peut-être tout simplement le sens premier de commune : circonscription territoriale pouvant correspondre à une ville etc.
Avant de se livrer à plus ample exégèse, il faudrait en effet commencer par trouver le texte original. rv1729 12 septembre 2016 à 08:59 (CEST)[répondre]
Bon, c’est ici : They were led to a fort used in 1871 during the Siege of Paris which was a naval depot for torpedo warheads. Je pense que ça se passe de commentaires ! rv1729 12 septembre 2016 à 09:01 (CEST). Merci beaucoup, la traduction n'est pas excellente. Philippe Nusbaumer (discuter) 12 septembre 2016 à 09:19 (CEST)[répondre]
Il n'est pas fait mention de la Commune de Paris, mais voir plus utilement cet article Siège de Paris (1870-1871), donc très mauvaise interprétation de la part du traducteur. --Doalex (discuter) 12 septembre 2016 à 09:47 (CEST)[répondre]
Mise à part la traduction inexacte, l'usage d'un ouvrage, fortifié ou autre, n'induit pas qu'on l'a construit, que ce soit les assiégés, les communards ou les versaillais, ils ont successivement investi l'hôtel de ville de Paris sans l'avoir bâti ni les uns ni les autres, et l'utilisation d'un fort durant un siège n'induit pas qu'il soit proprement situé sur le territoire de la ville qui lui donne son nom, voir justement la partie concernant les fortifications dans l'article sur le siège de Paris pour constater qu'une part non négligeable des forts se situe en dehors des limites de la commune, depuis la périphérie jusqu'à une distance de plusieurs kilomètres. >O~M~H< 17 septembre 2016 à 01:19 (CEST)[répondre]

Perspective spéculative modifier

Bonjour. Pour revenir au sujet traité il y a 2 semaines (Wikipédia:Oracle/semaine_35_2016#Sorte_de_trompe-l.27oeil) ne faudrait-il pas chercher du côté de la perspective spéculative définie par le CNRTL comme ",,Optique des différentes apparences des objets suivant les positions de l'oeil qui les regarde`` (Jossier 1881)" ? Toujours merci pour votre aide ! Égoïté (discuter) 13 septembre 2016 à 11:04 (CEST)[répondre]

Le CNRTL est un ensemble de ressources, préparé par un laboratoire de linguistique. Parmi ces ressources, un portail propose de consulter plusieurs dictionnaires, dont le TLF. --Dereckson (discuter) 17 septembre 2016 à 16:02 (CEST)[répondre]
Bonjour Dereckson. J'avoue ne pas comprendre la raison de ta réponse : elle n'apporte rien quant à la question posée... Amclt, Égoïté (discuter) 19 septembre 2016 à 12:06 (CEST)[répondre]
J'ai trouvé l'ouvrage cité par le CNTRL ici, page 241, il ne disent rien de plus, j'ai trouvé quelques sites qui reprennent cette définition sans en dire plus, je ne pense pas que ce soit ce que tu cherche. --CQui (discuter) 19 septembre 2016 à 13:54 (CEST)[répondre]

Avion asymétrique modifier

 
Un avion fou allemand, le Blohm & Voss BV 141

La rubrique "Le saviez-vous ?" de la page d'accueil de Wikipédia nous apprend l'existence d'un avion asymétrique. Bien. Un spécialiste en construction aéronautique peut nous expliquer pourquoi l'aileron arrière du côté de la cabine (déportée) est manquant ? J'aurais plutôt mis un aileron plus grand du côté où c'est le plus lourd... --Serged/ 13 septembre 2016 à 12:52 (CEST)[répondre]

Salut, Serged. Pas facile de trouver une info là-dessus, il semble que cette conformation particulière n'a pas frappé les amateurs d'avions. J'ai fini par la dégotter sur cette page, tout en bas. Selon l'auteur de l'article, l'avion fut doté dans sa version la plus efficace (en vitesse et stabilité) « d'un empennage asymétrique offrant un champ de tir plus large au mitrailleur ». De l'autre côté, vu que tout est asymétrique dans cet avion (poste de pilotage déporté sur l'aile droite, aile droite plus longue que la gauche), l'empennage est dans l'ambiance... >O~M~H< 13 septembre 2016 à 14:05 (CEST)[répondre]
Le principe est décrit sur ce site : http://www.nestofdragons.net/weird-airplanes/asymmetrical-airplanes/, le centre de gravité de l'avion est un point dans le vide entre les deux troncs. Il est déporté par rapport à l'hélice. Ainsi, la rotation de l'hélice qui génère un couple sur l'avion (et sur tous les avions monomoteur à hélice d'ailleurs) est compensé par la tendance du centre de gravité à faire tourner l'avion dans l'autre sens autour de l'axe de l'hélice. Cet avion est plus stable qu'un avion symétrique.
Concernant l'empennage, interprétation personnelle : Il ne sert pas de portance mais de stabilisateur. A grande vitesse, lorsque le moment de l'hélice augmente et donc aurait tendance à faire tourner la cabine vers le haut, il génère un couple qui compense le moment. En d'autres mots : plus on va vite, plus l'empennage soulève l'avion vers la gauche et plus l'hélice soulève l'avion vers la droite --> Stabilité.
Voir aussi cette étude farfelue sur les avions Dahus [1]. Bertrouf 13 septembre 2016 à 18:18 (CEST)[répondre]
Selon l'article, l'empennage asymétrique a été ajouté sur la version B de cet avion. Bertrouf 14 septembre 2016 à 09:22 (CEST)[répondre]
Savoir quoi naît de quoi : est-ce que l'amélioration du champ de tir est une cause ou une conséquence de la meilleure correction par l'empennage de la tendance de l'hélice à faire tourner l'avion vers la droite ? En tous les cas, une chose est sûre, de ce que j'en ai vu sur les sites qui en parlent, le passage entre la version A et la version B de l'avion d'un empennage symétrique à un empennage asymétrique a très nettement amélioré les capacités de l'avion, au départ assez lent, pour en faire l'un des plus rapides de l'époque. >O~M~H< 14 septembre 2016 à 13:47 (CEST)[répondre]

bataille amiens modifier

Bonjour

Existe t il une liste des maisons (par rue ?) detruite durant la bataille d'amiens ? si oui ou puis je la consulter? merci — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 80.215.103.32 (discuter), le 13 septembre 2016 à 23:40 (CEST/UTC+0200)

Bataille d'Amiens fait référence à plusieurs batailles. 'Bataille d'Amiens (1940)' propose des liens externes en 'Notes et références' ainsi qu'une bibliographie sommaire. -- Xofc [me contacter] 14 septembre 2016 à 06:51 (CEST)[répondre]

Date de décès de photographes modifier

Bonjour,

Je recopie ci-dessous une question posée sur le Bistro par Smiley.toerist concernant Joseph et Pierre Jumpertz:

Je suis a la recherche de la date de déces des photografes/editeurs active au début du siecle passé (environ 1905). La question a ete posé dans le Commons: [2] J´ai un scan de église de Verviers: kerk van Verviers Smiley.toerist (discuter) 14 septembre 2016 à 10:34 (CEST)[répondre]

Et j'en profite pour poser la même question au sujet du photographe hongrois Jozsef Letzter, actif vers (1865)1903-1914(1930).

Merci pour votre aide. - Cymbella (discuter chez moi) - 14 septembre 2016 à 13:35 (CEST)[répondre]

Puisque personne n'a de suggestions je m'y colle : selon toute vraisemblance leur décès se situe entre 1905 et 2000, peu probable que ça dépasse cette date et bien plus probable que, si actifs vers 1905, ils soient morts pour l'essentiel entre 1914 et 1990. En conclusion, certains sont désormais dans le domaine public, d'autres non. <mode blague>Pour précision, ni je ne suis natif de là ni je n'y vis ou y ai vécu mais la ville de Bayeux m'a fait Normand d'honneur</mode>.
Pour être plus sérieux, il y a une catégorie:Photographe français – et hélas une catégorie:Photographe française selon la règle désormais obligée du politiquement correct – qui regroupent environ 1100 articles, y a plus qu'à parcourir... >O~M~H< 18 septembre 2016 à 10:42 (CEST)[répondre]
Merci   Olivier Hammam : Tu as tout compris, la question est de savoir si leurs œuvres sont dans le domaine public, d'autant plus que certains s'en attribuent les droits sans autre forme de procès, comme ici par ex. En ce qui concerne Letzter, qui semblait déjà actif vers 1865, la probabilité qu'il soit mort avant 1946 est élevée... Cordialement, Cymbella (discuter chez moi) - 18 septembre 2016 à 14:35 (CEST)[répondre]
Ah oui ! Mes excuses, Cymbella, pour Letzter, faudra chercher ailleurs que parmi les photographes français, et aussi ailleurs que sur Wikipédia, et pour tout dire ailleurs que sur Internet, où l'on peut juste constater que s'il s'agit du même (possible homonyme, possiblement de sa propre famille) il est actif dans le cinéma à la toute fin des années 1920. Même en magyar il n'y a pas les données biographiques élémentaires de dates et lieux de naissance et de mort (soit précisé, je ne lis pas le hongrois mais bon, pour ce genre de données ça n'est pas trop nécessaire  ).
Cela dit, même de connaître la date de décès d'un photographe n'a pas toujours de signification, tout dépend de la manière dont il travaillait : artiste libre, travailleur indépendant, commerçant ou salarié ? Dans les deux derniers cas, il se peut que le détenteur des droits, y compris moraux, ne soit pas le photographe mais son employeur, et si c'était une personne physique c'est sa date de décès à elle qui compte. >O~M~H< 18 septembre 2016 à 17:30 (CEST)[répondre]
La date d´est pas entre 1914 et 1990. Il y a des oeuvres avant 1905. Les auteurs auront certainement au moins 25 ans a l´epoque. Ca prend du temps pour avoir une reputation et de publier. Acceptons qui meurent a cent ans. Ca fait 1905 + 75 = 1980 pour la date limite. Il y a beacoup de change que il sont morts pendant la guerre 1914-18. Il n´y pas de signe de vie apres, mais il peuvent ce convertir dans un autre métier.Smiley.toerist (discuter) 21 septembre 2016 à 21:27 (CEST)[répondre]
Salut, Smiley.toerist. La plage que je propose est certes large mais envisageable pour un photographe ayant au plus 20 ans en 1905 et vivrait plus que centenaire, ce qui l'amène à la toute fin des années 1980. Cela dit il est certain que la majeure partie des photographes actifs au tout début du siècle n'a pas du vivre au-delà de 1970. Par contre tu tombes dans un excès inverse en postulant qu'il y a beaucoup de chances qu'ils soient morts pendant la guerre 14-18, d'abord parce que beaucoup de photographes de 1905 avaient passé les 35 ans en 1914, donc peu auront été mobilisés, ensuite parce que si ce fut une guerre très meurtrière, il y eut cependant moins de 10% de la population masculine française qui périt durant la période, parmi laquelle une large majorité de jeunes ayant moins de 25 ans, ce qui laisse une très grande majorité de survivants parmi ceux ayant eu 20 ans ou plus en 1905. En toute hypothèse, un photographe de 1905 a de bonnes chances d'être mort après 1936, mais s'il est mort avant 1946, ce qui est là aussi assez probable, son œuvre sera dans le domaine public. >O~M~H< 22 septembre 2016 à 22:29 (CEST)[répondre]

Nom du roi français qui a déclaré la guerre au pape, et l'aurait "emprisonné" ? modifier

 
L'arrestation de Boniface VIII

Bonjour,

J'avais lu quelque part qu'il y avait un Roi de France qui avait capturé le Pape car celui-ci était trop influent, ou parce qu'il demandait trop d'impôt. Je n'arrive pas à me souvenir des circonstances exactes, ni de quel roi il s'agissait. Est-ce que cette histoire vous rappelle quelque chose ? De quel roi s'agissait-il, et quels étaient les raisons ?

La seule chose que j'ai trouvé et qui s'en rapproche le plus, c'était ça le roi Henri II.

Merci. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Nairwolf (discuter), le 15 septembre 2016 à 14:35‎

Voir Attentat d'Anagni. Grasyop 15 septembre 2016 à 15:12 (CEST)[répondre]
Salut Nairwolf (d · c). Plusieurs chefs d'État français eurent maille à partir avec une pape et pour résoudre le problème se sont emparés de leur opposant, ou l'ont séquestré, voire l'ont fait remplacer. Durant un siècle et demi, entre le règne de Philippe le Bel, l'installation du pape en Avignon et le fameux grand schisme d'Occident, plusieurs papes ont connu des problèmes avec plusieurs rois de France. Philippe le Bel justement, sans strictement s'emparer du pape Boniface VIII, du moins le met à sa main après avoir instauré une sorte de blocus, et suite au décès de Boniface, sans strictement imposer son candidat, met tout en œuvre pour que soient successivement désignés deux papes qui ne lui sont pas défavorables, jusqu'à installer le second, Clément V, loin de Rome et tout près du royaume de France. Durant toute la période avignonnaise, grand schisme compris, on peut considérer que sinon les papes du moins la papauté est sous la coupe des rois de France, de leurs alliés ou de leurs adversaires, en tout cas plusieurs seront de fait otages des Français.
Plus près de nous, il y a bien sûr le cas de Napoléon Bonaparte qui, d'abord comme premier consul puis comme empereur, avait mis sous sa coupe Pie VII et lui avait quelque peu forcé la main en plusieurs matières (concordat, couronnement à Paris et non à Rome...). En cherchant, je suis sûr qu'on trouverait d'autres cas où des papes ont plus ou moins (plutôt moins) volontairement cédé aux « souhaits » (pour ne pas dire les ordres) de souverains français.
En toute hypothèse, le cas dont du parles est celui de Philippe le Bel, un roi connu pour ses rapports cahoteux avec l'Église et l'assujettissement de celle-ci avec impôts spéciaux et accaparements de terres et de biens immobiliers et mobiliers. >O~M~H< 15 septembre 2016 à 15:34 (CEST)[répondre]
Merci beaucoup pour vos réponses très instructives --Nairwolf (discuter) 15 septembre 2016 à 16:57 (CEST)[répondre]

De l'utilité de l'étude des suites en mathématiques ? modifier

Bonjour ami-e-s des applications des mathématiques. J'aide lycéens en maths ; ils me demandent à quoi servent les suites. Je suis embarrassé pour leur répondre. J'ai pensé à : 1) En économie placements avec intérêts simples ==> suite arithmétiques. Sauf que les intérêts simples je crois que ça n'existe pas. Si intérêts composés ==> suites géométriques. 2) L'étude un peu fine de l'effet de serre fait intervenir encore une fois des suites géométriques.
J'ai étudié assez de maths pour considérer que l'étude des suites est intéressante et passionnante. Mais à quoi ça sert pour les ingénieurs, les médecins et les autres ?
SVP, ne me dites pas : "C'est important en maths", je sais que c'est vrai, mais les jeunes détestent en général ce genre de réponse. Je vous remercie pour vos cogitations.--Jojodesbatignoles (discuter) 15 septembre 2016 à 22:06 (CEST)[répondre]

Salut, Jojodesbatignoles. La seule réponse valable me semble du genre que tu ne souhaites pas, parce que c'est important en maths, ou en arithmétique. Si vraiment tu as ce type de questions, répond par une autre question : à quoi servent l'addition, la soustraction, la multiplication, la division et l'apprentissage des tables de multiplication ? Il est probable que tu reçoives des réponses quant à l'utilité de tout ça. Question subsidiaire : quand on vous apprenait tout ça, est-ce que vous aviez idée d'à quoi ça vous servirait plus tard ? Conclusion : le jour où vous aurez besoin de manipuler des suites arithmétiques ou mathématiques, vous saurez pourquoi leur apprentissage est important.
Cela dit, l'usage désormais généralisé des calculatrices (d'autant avec leur disponibilité sur les téléphones) et des tableurs me fait douter que les actuels lycéens considèrent utiles les opérations de base, je constate avec regret que les vendeurs et les commerçants de moins de quarante ans semblent trouver miraculeuse la capacité des vieilles choses de plus de cinquante ans à faire du calcul mental élémentaire... >O~M~H< 16 septembre 2016 à 02:28 (CEST)[répondre]
Bonjour. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait beaucoup d'applications pratiques immédiates des suites, mais elles servent à construire des outils d'intérêt pratique, en proba-stats par exemple. Elles sont aussi un préalable indispensable aux séries et autres développements asymptotiques, fort utiles en physique mathématique (résolution analytique et numérique des ODE et EDP de tout poil). — Ariel (discuter) 16 septembre 2016 à 04:56 (CEST)[répondre]
L'article 'Suite (mathématiques)' présente un aspect historique de la question. -- Xofc [me contacter] 16 septembre 2016 à 05:55 (CEST)[répondre]
Les suites ne sont rien d’autres que des fonctions définies seulement sur (une partie des) entiers. Les plus simples, les suites arithmétiques et géométriques sont une version discrète des fonctions affines et exponentielles. Elles permettent de modéliser divers phénomènes naturels réguliers comme l’évolution d’une population ou la décroissance d’une quantité de substance radioactive (suites géométriques — fonctions exponentielles). Pour un médecin, la concentration d’un produit injecté dans le sang doit également suivre une telle décroissance. J’ai plus de mal à trouver un exemple intéressant pour les suites arithmétiques — fonctions affines, qui correspondent à tout phénomène où une quantité suit une progression constante en valeur absolue.
Les phénomènes naturels sont rarement aussi simples, et leur description nécessitera alors des modèles plus complexes, qui feront souvent intervenir les outils simples précédents, associés à d’autres.
Mentionnons aussi la suite de Fibonacci, toujours pour l’évolution d’une population, et que l’on retrouve également dans la géométrie d’une fleur de tournesol ou d’un cône de pin (nombres de spirales). Ne me demandez pas à quoi sert de savoir cela...
Grasyop 16 septembre 2016 à 07:09 (CEST)[répondre]
Ah oui c'est vrai, il y a les suites permettant de modéliser les populations successives (d'année en année), comme la fameuse suite logistique pour un espèce confrontée à des ressources limitées, et des variantes plus sophistiquées (systèmes de suites) pour les populations de proies et prédateurs. Malgré une formulation mathématique plutôt simple, la variété de comportement de ces suites est assez fascinante (périodicités complexes, chaos plus ou moins structuré), et singe bien celle de la Nature. — Ariel (discuter) 16 septembre 2016 à 09:06 (CEST)[répondre]
« Singe bien celle de la nature », ça reste à voir — pour les systèmes proie/prédateur c’est en général modélisé en temps continu, en temps discret on peine à retrouver le comportement périodique qui en effet colle assez bien... mais pour la suite logistique, je n’ai pas trouvé beaucoup d’articles qui prétendent données à l’appui que les valeurs des paramètres qui produisent le comportement périodique ou chaotique correspondent à quelque chose d’observable dans la nature. De toutes façons si on arrive dans ces régions là une modélisation déterministe n’a plus aucun sens, il faut au minimum passer à un modèle de type chaîne de Markov. C’étaient mes deux balles en passant, je replonge dans le taff... rv1729 16 septembre 2016 à 09:58 (CEST) [répondre]
Pour Fibonacci en phyllotaxie, des physiciens ont proposé des modèles qui expliquent les observations, en particulier les français Stéphane Douady et Yves Couder, parmi les premiers à le faire il me semble. rv1729 16 septembre 2016 à 10:02 (CEST)[répondre]


Vos explications qui m'ont donné des idées de réponses à ma propre question. J'avais pensé aux séries (somme des termes d'une suite infinie), surtout les séries entières. Ce qui me rappelle qu'un prof de maths expliquait que certaines équations différentielles étaient partiellement résolues en les cherchant sous forme de série entières ce qui permettaient de les calculer numériquement. Je pense aux équations de Bessel et aux Fonction de Bessel que j'ai rencontrées en thermique et ici https://en.wikipedia.org/wiki/Buckling#Self-buckling (flambage d'un poteau sous son propre poids). Merci donc et j'imagine que j'aurai le plaisir de lire d'autres réponses.Jojodesbatignoles (discuter) 16 septembre 2016 à 13:52 (CEST)[répondre]

En effet la base de l’analyse numérique c’est de transformer un problème continu en problème discret. Si tes lycéens sont très doués tu peux leur présenter le schéma d’Euler sur une équation différentielle simple, mais je doute que ça parle à un public ordinaire de lycée... Jette un œil sur ce modeste poly que j’ai pondu (cot cot cot) il y a quelques années pour un cours à des biologistes, peut-être y trouveras-tu l’inspiration. rv1729 16 septembre 2016 à 15:40 (CEST)[répondre]
La plupart des fonctions mathématiques standards sur leur machine à calculer implémentent des développements limités au second ou troisième ordre des dites fonctions, donc une série... v_atekor (discuter) 21 septembre 2016 à 16:04 (CEST)[répondre]

Nombre de mots composés dans la langue française modifier

Combien de mots composés figurent dans la langue française ?

La question découle d'une demande de Sandlayth, que je notifie par la présente, qui souhaitait savoir si nous disposions sur la Wikipédia francophone (ou sur le wiktionnaire comme d'aucun le suggère en lieu et place) d'une telle liste de mots composé.

Si ce décompte n'est pas connu, une approche pourrait être de compter le nombre de mots disposant d'un trait d'union sur Morphalou (qui reprend les mots du TLF, avec leurs déclinaisons, d'om le nom) par exemple.

--Dereckson (discuter) 16 septembre 2016 à 20:50 (CEST)[répondre]

Salut Dereckson (et salut indirect à Sandlayth). La réponse est du genre popularisé par Fernand Raynaud pour le temps : un certain nombre.
En première approche, l'estimation par le trait d'union laissera de côté un grand nombre de mots composés, du genre pomme de terre, chemin de fer, portemanteau ou portefeuille. Ensuite, la notion de mot composé est variable, même si l'on voit nettement les éléments qui le composent, le mot portefeuille n'est probablement ni ressenti ni considéré par la grande majorité des locuteurs francophones comme composé. Enfin, la composition est le mode normal de création de mots nouveaux dans une langue comme le français, par l'ajout d'un ou plusieurs affixes à une racine ou par la réunion d'au moins deux mots existants, ou par une combinaison de ces deux moyens, de ce fait il s'invente sans cesse de nouveaux mots composés (au sens usuel de réunion d'au moins deux mots existants) qui parfois se maintiennent, parfois disparaissent. Bref, une liste exhaustive et consensuelle de mots composés est impossible. >O~M~H< 16 septembre 2016 à 22:02 (CEST)[répondre]
Un mot comprenant un préfixe (ou suffixe) est-il composé? wikt:pré- fait référence à une wikt:Catégorie:Préfixes en français mais wikt:prédire ne fait pas partie d'une catégorie de mots préfixé par 'pré-' (et ne fait même pas référence à wikt:pré-). Donc, ce n'est pas gagné. -- Xofc [me contacter] 17 septembre 2016 à 06:01 (CEST)[répondre]
Ben ouais, ça fait partie du problème... Pour moi, je dirai cependant que le « pré » de « prédire » est un... pré-fixe   puisque le sens est bien « dire avant », par contre il existe tout un tas d'éléments tirés du grec ou du latin, mais surtout du grec, dont le statut n'est pas clair, tantôt ils servent d'affixes, tantôt de racines, et à la base la plupart de ces éléments viennent de mots de ces langues.
Pour exemple, l'élément « log », « logo », suffixe dans « sociologue », racine dans « logorrhée » ou « prologue », et possiblement partie d'un mot composé dans « dialogue » ou « monologue ». Autre cas tout aussi indéterminé, la forme « otorhinolaryngologiste » semble un nom composé avec trois racines, de l'autre côté aucune des ces racines n'est tirée d'un mot français, sinon peut-être « laryngo » depuis que « larynx » a reçu sa carte de naturalisation. >O~M~H< 17 septembre 2016 à 12:20 (CEST)[répondre]
Les Rectifications orthographiques du français en 1990 allaient dans le bon sens, en préconisant par exemple portemonnaie au lieu de porte-monnaie, mais elles étaient encore très frileuses, pour ne pas traumatiser les fans de la dictée de Pivot. Il n'y a qu'en France qu'on est capable de se faire des nœuds au cerveau pour savoir s'il faut écrire des garde-côtes ou des gardes-côtes (ou peut-être des gardes-côte ? qui sait), alors qu'il suffirait d'écrire des gardecôtes (des tirebouchons, des curedents...) Mais bon, à Byzance, on discutait bien du sexe des anges alors que la ville était assiégée, alors... Syrdon (discuter) 18 septembre 2016 à 09:11 (CEST)[répondre]
Le sexe des anges ? Question fort secondaire, ma foi, d'évidence les anges, purs esprits, n'ont pas de sexe. Bien plus important est de déterminer combien on en peut placer sur une tête d'épingle   >O~M~H< 18 septembre 2016 à 09:21 (CEST)[répondre]

Signature d'un graveur modifier

 
Der Botaniker in Nöthen, d'après Carl Ziermann, Die Gartenlaube, 1879, p. 581.

Bonjour,

Une pythie pourrait-elle m'aider à déchiffrer la signature du graveur dans le coin inférieur gauche de l'image ?

Merci d'avance.

Cordialement, Cymbella (discuter chez moi) - 16 septembre 2016 à 21:45 (CEST)[répondre]

Salut Cymbella. M'avait semblé lire « O. Vollrath » et ça paraît bien le cas, il existe un Otto Vollrath, graveur (1856-1912), qui signait O. VOLLRATH, voir trois exemples dans sa catégorie sur Commons. >O~M~H< 16 septembre 2016 à 22:11 (CEST)[répondre]
Merci, Olivier !   - Cymbella (discuter chez moi) - 16 septembre 2016 à 22:20 (CEST)[répondre]
 
Der Botaniker, Carl Ziermann, 1878
  Olivier Hammam : et l'inscription/signature à gauche de la signature de C. Ziermann sur le tableau, tu parviens à la lire ? (cf. aussi mes questions et les réponses sur le Projet:Botanique). - Merci d'avance, Cymbella (discuter chez moi) - 18 septembre 2016 à 21:10 (CEST)[répondre]

Pour le tableau, la signature centrale est celle du peintre allemand Max Lieberg (* 23.7.1856, † 10.8.1912)[3][4]. Carl Ziermann fera au moins un autre tableau avec lui dont le titre en anglais est : Inspectors of Weights and Measures.(LaVoiture-balai (discuter) 20 septembre 2016 à 21:28 (CEST))[répondre]

  LaVoiture-balai : Un tout grand merci. Il ne reste plus qu'à déchiffrer ce qui est écrit à gauche du M : Typha, nom de la plante que le botaniste essaie d'atraper ?
Merci aussi pour le lien vers wikisource qui m'a permis de découvrir le texte illustré par cette gravure (lire l'original en gothique était au delà de mes possibilités !). - Cymbella (discuter chez moi) - 20 septembre 2016 à 23:53 (CEST)[répondre]

Question modifier

bonjour, comment appelé une personne qui bouge dés qu'on lui dit entre enfant en déficience sans que se soit de la soumission (dans un institut ime) merci pour pour les réponses que j'espère avoir — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 109.27.73.110 (discuter)

  Chère visiteuse, cher visiteur, nous regrettons, mais nous n'avons pas compris votre question. Sachez tout de même que la réponse ultime est 42. Si cela ne répond pas à votre question, nous vous invitons à reformuler celle-ci de manière claire et néanmoins courtoise, afin que nous puissions tenter d'y répondre.
Cordialement, Cymbella (discuter chez moi) - 17 septembre 2016 à 21:13 (CEST)[répondre]
Bon, je reformule : « comment appeler une personne qui bouge dès qu’on le lui ordonne, sans que ce soit de la soumission ; le contexte étant celui d’enfants déficients (dans un institut médico-éducatif). »
Je n’ai pas la réponse, désolé... rv1729 17 septembre 2016 à 21:34 (CEST)[répondre]
J'ai une réponse : il n'y a pas de réponse. Il ne s'agit pas d'un syndrome mais d'un symptôme, dit autrement : il y a une grande variété d'états, d'atteintes ou de maladies où l'on rencontre ce type de comportement, lequel n'a donc pas une définition unique mais s'inscrit dans des ensembles cliniques (ou descriptifs, si ce n'est pas strictement pathologique) variés et s'explique donc se décrit de diverses manières. >O~M~H< 17 septembre 2016 à 22:26 (CEST)[répondre]

comment appelle-t-on une personne (femme ou homme) qui a perdu son enfant? modifier

comment appelle-t-on une personne (femme ou homme) qui a perdu son enfant? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 154.73.22.58 (discuter), le 18 septembre 2016 à 17:56‎

  Chère visiteuse, cher visiteur. C'est avec plaisir que nous répondrons à votre question si nous le pouvons, mais nous aurions grandement préféré qu'elle fût formulée avec un peu plus de courtoisie : bonjour, s'il vous plaît et merci sont toujours appréciés. Bonne navigation sur Wikipédia.
Salut quand même, 154.73.22.58 (d · c). Et bien, on n'appelle pas d'un nom spécifique, contrairement au cas inverse. >O~M~H< 18 septembre 2016 à 18:09 (CEST)[répondre]
Bonjour,
Les associations qui regroupent des parents dans cette situation se sont donné le nom de « parents orphelins », par extension de sens du terme orphelin, ou « parents désenfantés », néologisme qui n'est pas encore entré au dictionnaire malgré les efforts de ses inventeurs. - Cymbella (discuter chez moi) - 18 septembre 2016 à 18:18 (CEST)[répondre]

(conflit d'édit mais pas de propos)

P.S. Un usage récent mais pas encore validé par les ouvrages de référence, notamment les usuels, est celui de l'expression « parent orphelin », apparemment d'après le nom d'une association allemande qui aurait inventé ce néologisme. Mais bon, ça n'a pas trop de sens, l'orphelin étant précisément celui qui a perdu ses parents, ou qui n'en a pas... >O~M~H< 18 septembre 2016 à 18:22 (CEST)[répondre]
Les entrées   parange,   papange et   mamange du Wiktionnaire sont à consulter. Alphabeta (discuter) 19 septembre 2016 à 13:25 (CEST)[répondre]