Utilisateur:Laurent CAMPEDEL/Histoire de Clermont-Ferrand

Blason de Clermont-Ferrand
Vue depuis le parc Montjuzet

L’histoire de Clermont-Ferrand couvre une période de plus de 2 000 ans. La ville est fondée à l'époque gallo-romaine sous le nom d’Augustonemetum. Elle changera plusieurs fois de nom avant de devenir Clermont-Ferrand en 1630.

Toponymie modifier

Néolithique modifier

L'emplacement actuel du centre ville et en particulier sa butte n'est pas habité avant la création d'Augustonemetum.

« Seuls quelques témoins d'occupation antérieure sont présents sur le piémont de la butte volcanique sur laquelle s'implantera la ville antique. Ils constituent l'arrière-pays rural d'une agglomération protohistorique située quelques km plus à l'est. »

— Hélène Dartevelle, augustonemetum.fr[1]

Cependant, plusieurs menhirs nous sont parvenus dolmens (Brézet, Sainte-Anne, Puy-de-la-Poix, dolmen du Puy-de-Crouël).


Époque gallo-romaine modifier

 
Restes de pavés à côté du goudron : présence à Mozac de l'ancienne voie romaine entre Augustonemetum et Avaricum
 
Enceinte du Bas-Empire, rue Boirot, Clermont-Ferrand.
 
Portion du mur des Sarrasins, vestige du temple romain de Vasso-Galate.
 
Gaules en 475. Phase finale avant la chute du bastion romain qu'est l'Auvergne avant son intégration au royaume des wisigoths.

Dans les décennies précédant l'ère chrétienne, à quelques kilomètres de la future ville, lors du siège de Gergovie, l’armée gauloise repousse les légions romaines. Mais quelques semaines plus tard les Arvernes seront battus une ultime fois au siège d'Alésia. Le pouvoir romain fonde alors une ville gallo-romaine au cœur du territoire des Arvernes. Augustonemetum (du nom de l'empereur Auguste adjoint au nom latinisé de l'ancienne capitale des Arvernes : Nemossos) est créée ex-nihilo[1]. La ville aurait été créée lors de la fondation de la Via Agrippa (Saintes-Lyon) reliant la Lyonnaise à l’Aquitaine. Cette voie est mentionnée par Strabon et figure sur la table de Peutinger. Elle aurait été fondée par Marcus Vipsanius Agrippa, alors lieutenant de l’empereur Auguste vers 20-19 av. J.-C[1].

Le forum de la ville romaine est placé au sommet d'une butte, à l'emplacement des actuelles cathédrale et place de la Victoire[1]. Sa population croit très rapidement, certainement par déplacement des populations des anciennes agglomérations arvernes situées non loin, telles Nemossos (ancienne capitale des Arvernes non encore située), Aulnat, Corent, Gondole, Gergovie, etc. Elle est estimée entre 15 000 à 30 000 habitants au IIe siècle. Elle est à son apogée une des villes les plus peuplées de la Gaule romaine[2]. Mais la phase d'expansion d'Augustonemetum s'arrête au milieu du IIIe siècle.

Le début du IVe siècle est marqué par un déclin important. La superficie de la ville se réduit fortement, selon un phénomène général en Gaule à cette époque, mais ici de manière à la fois tardif et accentué. Elle change de nom et prend celui d'Arvernis, renouant ainsi avec ses origines celtes.

Elle se fortifie autour du forum [1] et la ville n'a plus qu'une superficie de l’ordre de trois hectares qui pouvait contenir une population de 700 habitants environ[3],[2]. Elle est entourée d’une enceinte percée de cinq portes qui subsistèrent à travers tout le Moyen Âge et déterminèrent le tracé des rues médiévales[3].

Les restes de la ville antique sont abandonnés à la ruine ou réduits à l'état de petits faubourgs comme celui de Fontgiève. Néanmoins, le tracé des cardo et decumanus maximus, ainsi que le tramage des rues romaines en découlant, a survécu partiellement jusqu'à nos jours, où certaines rues et voies en forment la continuation directe, notamment en centre-ville.[1].

La ville est épiscopale depuis le Ve siècle. Dans le milieu de ce siècle, l'évêque Namatius (Saint Namace) fait construire à l'intérieur des remparts une cathédrale romane et y transfère son siège qui était jusque là dans le vicus christianorum (future abbaye de Saint-Alyre), un lieu situé en-dehors de la ville. La cathédrale est longuement décrite par Grégoire de Tours.

Époque médiévale modifier

Haut moyen age modifier

Après la disparition de l’Empire romain et pendant tout le haut Moyen Âge, Arvernis doit se défendre régulièrement contre les peuples qui envahissent périodiquement les royaumes mérovingiens. De 471 à 475, les Wisigoths assiégent plusieurs fois Arvernis. Malgré la défense du patrice Ecdicius et de l'évêque Sidoine Apollinaire ( à la tête du diocèse de 468 à 486, date de sa mort), la ville fut cédée aux Wisigoths par l'empereur Julius Nepos. Elle fit partie du royaume wisigoth jusqu'en 507 et entra dans le giron des Francs après la victoire de Clovis à Vouillé.

Le 8 novembre 535 s'ouvre à Arvernis le premier Concile de Clermont, avec la participation de quinze évêques, dont Césaire d'Arles, Saint Nizier, évêque de Trèves et Saint Hilaire, évêque de Mende. Seize décrets y sont pris, notamment le second canon qui rappelle que la dignité épiscopale doit être accordée en fonction des mérites et non à la suite d'intrigues.

Au fil du temps, Arvernis change de nom et devient Clermont ou Clairmont[a] , en référence au château fort de Clarus Mons qui la protège.

Lors de l'affaiblissement de l'Empire carolingien, Clermont est pillée part les peuples vikings qui envahissent la Gaule. Elle est ravagée par les Normands une première fois en 864, et alors que l'évêque Sigon entreprend sa reconstruction, elle l'est de nouveau en 898 (ou 910, selon certaines sources).

L’évêque Étienne II fait bâtir une nouvelle cathédrale romane à l'emplacement de la cathédrale actuelle. Elle est consacrée en 946.

En 1095, lors du second concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade.

En 1120, à la suite des crises successives qui opposent les comtes d'Auvergne aux évêques, qui règnent sans partage sur la ville de Clermont, et pour contrecarrer leur pouvoir, le comte d'Auvergne Guillaume VI décide de construire, sur une butte voisine propice aux fortifications, une ville rivale. La cité de Montferrand est bâtie sur le modèle des bastides du Sud-Ouest, villes nouvelles du Midi construites entre le XIIe et le XIIIe siècles. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu'à l'époque moderne, Clermont et l'actuel quartier de Montferrand resteront deux villes distinctes, Clermont étant la cité épiscopale et Montferrand la cité comtale.






À proximité, lors du siège de Gergovie, l’armée gauloise repousse les légions romaines. Pendant la période gallo-romaine, la ville se développe sous le nom d’Augustonemetum, latinisation du nom gaulois formée à partir du nom de l’empereur Auguste. Sa population est alors estimée de 15 000 à 30 000 habitants au IIe siècle ce qui fait d’elle une grande ville de la Gaule romaine[2]. Augustonemetum connaît une phase d’extension qui se termine au milieu du IIIe siècle. C'est alors que se développe le forum récemment mis au jour place de Jaude, en contrebas de l'oppidum.

À partir du IIIe siècle, la ville prend également le nom d'Arvernis[3].

La ville est à partir du IVe siècle d'une taille réduite avec seulement environ 700 habitants[3],[2]. Elle est alors entouré de cinq portes, qui existeront durant tout le Moyen Âge[3].

Le reste de la ville tombe alors en ruine et les traces des cardo et decumanus maximus, ainsi que le tramage des rues en découlant, se perdent.

Les Wisigoths assiègent plusieurs fois Clermont entre 471 et 475. Malgré la défense du patrice Ecdicius et de l’évêque Sidoine Apollinaire, la ville est cédée aux Wisigoths par l’empereur Julius Nepos et fait partie du royaume wisigoth jusqu’en 507.

Au milieu du Ve siècle, l'évêque Saint-Namace s'installe dans la ville[3].

Moyen Âge modifier

 
Le prêche du pape Urbain II au concile de Clermont. Miniature de Jean Colombe, extraite des Passages d'outremer, vers 1474, BNF, Fr.5594.

Clermont connaît après la disparition de l’Empire romain une période sombre, marquée par les pillages dont elle est l’objet de la part des peuples qui envahissent la Gaule et n’aurait pas été épargnée par les Vikings lors de l’affaiblissement de l’Empire carolingien.

En 848, la ville prend le nom de Clairmont par référence au château fort de Clarus Mons. Clermont aurait été ravagée par les Normands du chef Hasting en 862[4]. L’évêque Sigon entreprend sa reconstruction, mais elle est de nouveau ravagée en 898 ou 910 (la date n’est pas connue avec précision) : seule la tradition moderne accorde crédit à ces hypothèses, tant les sources médiévales manquent et les chroniques carolingiennes ont donné lieu à surinterprétation.

L’évêque Étienne II fait bâtir une cathédrale romane; du moins la consacre-t-il à une date indéterminée mais que la tradition locale place en 946 à l’emplacement de la cathédrale actuelle. Elle sera détruite lors de la construction de la cathédrale gothique actuelle.

En 1095, lors du concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade. Aucune des chroniques relatives à la prédication et au concile ne fait état du lieu où il s'est réuni. Les différentes hypothèses (cathédrale romane, église Notre-Dame-du-Port, place de Jaude) ne sont pas autrement fondées. Durant le concile, il excommunie Philippe Ier, organise la trêve de Dieu et lance la croisade.

 
Le pape Urbain II prêchant la première croisade sur la place de Clermont, tableau de Francesco Hayez (1835).

En 1099, l’élection de l’évêque par les chanoines est confirmée par le pape Pascal II. Il fait battre monnaie à partir de 1030 et son domaine s’étend sur un large territoire.

En 1120[3], pour contrecarrer le pouvoir des évêques, les comtes d’Auvergne fondent à proximité de la ville épiscopale la cité de Montferrand selon un plan orthogonal qui n'est pas sans rappeler celui, ultérieur, des bastides du Sud-Ouest, ces villes nouvelles du Midi. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu’à l’époque moderne, Clermont et l’actuel quartier de Montferrand sont deux villes distinctes : Clermont est la cité épiscopale, Montferrand, la ville comtale.

 
Siège de Clermont de 1122 par les troupes françaises du roi Louis VI le Gros ; à gauche Aimeric mande l'aide au roi. Chroniques de Saint-Denis, British Library.

En 1122, le comte Guillaume VI s’empare de Clermont, mais l’évêque Aimeri fait appel au roi Louis VI qui envoie une armée reprendre la ville. En 1126, l’évêque renouvelle son appel et le comte en appelle au duc d’Aquitaine Guillaume X. En 1149, le comte Guillaume VII fait appel au duc d’Aquitaine pour lutter contre son oncle qui appelle le roi de France. À partir de 1154, l’Aquitaine passe sous la suzeraineté de l’Angleterre par le mariage d’Henri II et d’Aliénor.

En 1130, Innocent II condamne à Clermont l’antipape Anaclet II, il en va de même pour le pape Alexandre III en 1162.

En 1189, le traité d’Azay-le-Rideau entre Philippe Auguste et Henri II fait passer la suzeraineté de l’Auvergne aux Capétiens. La franchise de Clermont est prononcée en 1198 par l’évêque qui garantit des libertés.

En 1202, le comte Guy II abandonne à l'évêque les droits qu'il possède sur la cité de Clermont. Désormais et jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'évêque et le chapitre cathédral sont les maîtres de la ville. Les trois juridictions sont ecclésiastiques, entre les mains de l'évêque (justice correspondant approximativement à l'actuelle partie occidentale de la commune de Clermont-Ferrand), du chapitre cathédral (justice personnelle, non territoriale, exercée par les chanoines sur le chapitre et sur leurs dépendants) et de l'abbé de Saint-Alyre (petite justice abbatiale enclavée dans celle de l'évêque).

 
La ville de Clermont en 1450. Armorial d'Auvergne de Guillaume Revel.

En 1221, une armée commandée par Cadoc, Guy de Dampierre et Renaud de Forez est confié par Philippe Auguste, dans le but d’occuper les terres du comte de Guy II, qu’il perd en totalité. L’évêque se voit garantir les possessions de ses fiefs comme Clermont. En 1241, les territoires comtaux sont administrés par des représentants du royaume, jusqu’en 1270, ils sont donnés en apanage à Alfonse de Poitiers, frère de Saint-Louis.

À partir de 1248 commence le chantier de la cathédrale gothique, qui se poursuit au siècle suivant. En 1250 et 1251, un conflit oppose les habitants de Clermont qui souhaitaient s’administrer et l’évêque parti en croisades, et qui en appelle à son retour au Parlement de Paris, avec gain de cause. En 1255, un nouveau conflit éclate, ainsi qu’en 1261 et 1291.

En 1315, l’atelier monétaire de Clermont cessa de fonctionner. À partir de 1356 et jusqu’au milieu du XIVème, la région de Clermont est touchée par la guerre de Cent Ans, sans que la ville ne soit assiégée ou prise. Des multiples escarmouches entre brigands et population marquent la période. En 1439, la région se révolte durant la Praguerie.

En août 1480, par ses lettres patentes, le roi Louis XI crée un consulat à Clermont[5]. La ville est exemptée du paiement de la taille et accueille 4 foires. En 1485, le consulat est supprimé lié à la guerre folle.

En 1490, la ville de Clermont subit de gros dommages à cause d’un tremblement de terre. Douze tours de l’enceinte s’effondrent totalement ou partiellement ainsi qu'une tour de la basilique Notre-Dame-du-Port. La cathédrale subit également des dommages. (Une fissure sur le portail sud est toujours visible).

XVIe siècle modifier

 
Hôtel Savaron, construit au XVIème siècle.

La ville de Clermont est que peu touchée par les Guerres de religion[3].

Jacques d’Amboise, évêque de Clermont de 1505 à 1516, frère du cardinal Georges d'Amboise, dont on connaît le goût pour l'art de la Renaissance italienne, fit réaliser la fontaine d'Amboise à partir de 1511 par le sculpteur Chapart.

En 1513 Hugues Savaron, conseiller du roi François Ier, deuxième consul de Clermont, et son épouse Françoise Terrisse, font construire l'hôtel Savaron situé 3 rue des Chaussetiers.

En 1551 sous Catherine de Médicis, la ville passe sous contrôle direct de la royauté, l’évêque perdant ses prérogatives en dehors des affaires religieuses. Une sénéchaussée est mise en place à Clermont. En 1552, le consulat est rétabli, et en 1556, Henri II transforme l’administration de Clermont en échevinage le (4 échevins puis 3 en 1559).

En 1557, Clermont reçoit le titre de Chef et ville capitale du pays d’Auvergne alors que Riom devient Chef du duché d'Auvergne et pays pour l’exercice de la justice prenant ainsi l’avantage pour les fonctions judiciaires. Cependant, la création, en 1582 à Clermont, d’un présidial de dix magistrats rétablit l’équilibre.

XVIIe siècle modifier

Blaise Pascal naît à Clermont en 1623 où il vit jusqu’en 1655.

Le 15 avril 1630, l’édit de Troyes (1er édit d’Union) rassemble autoritairement Clermont et Montferrand. Cette union est confirmée en 1731 par Louis XV avec le 2e édit d’Union. La Cour des aides est transfert de Montferrand à Clermont[3].

XVIIIe siècle modifier

Aux XVIIIe siècle, de nombreux couvents sont créés dans les environs de Clermont[3].

En 1789, la région de Clermont est représentée aux États généraux par :

XIXe siècle modifier

En 1801, la fontaine de la Pyramide est érigée[6]. En 1807, le nouveau théâtre de Clermont-Ferrand est inauguré[6]. En avril 1814, Clermont-Ferrand est occupée par les troupes autrichiennes[6].

En 1827, un temple protestant ouvre à Clermont-Ferrand[6]. En 1832, Aristide Barbier et Édouard Daubrée fondent une usine de balles en caoutchouc et de machines agricoles. Cette usine sera à l’origine du groupe Michelin.

En 1838, la construction de la mairie commence[6]. Les 9, 10 et 11 septembre 1841, Clermont fut en proie à de violentes émeutes[6] provoquées par le recensement décidé en vue d'une réforme fiscale par le ministre Humann. Les émeutiers, auxquels s'étaient joints des habitants de localités rurales voisines (Aubière, Beaumont), manifestèrent leur colère à l'encontre des autorités municipales. Dépassée par l'ampleur de la révolte, la municipalité présidée par Hippolyte Conchon fut contrainte d'annoncer la suspension des opérations de recensement, qu'elle ne faisait pourtant qu'encadrer. En allant au-devant des insurgés réunis sur la place de Jaude, le maire fut agressé, on lui jeta des pierres et il dut fuir pour échapper au lynchage. La maison de Conchon, située sur cette même place, fut pillée et incendiée.

Entre 1844 et 1846, l’éclairage au gaz se généralise à Clermont-Ferrand[6]. En 1848, la rue Blatin est créée[6]. En 1855, la ligne Paris - Clermont-Ferrand est créée[6]. La ville compte alors 38 160 habitants[7]. La première gare ferroviaire est construite entre 1855 et 1857, plusieurs avenues sont créées pour desservir la gare[3]. En 1863, le jardin Lecoq est créé[6]. En 1868, une ligne ferroviaire jusqu'à Aurillac est créée, en 1869, une autre vers Thiers est également créée, et en 1870, c'est celle vers Nîmes[7].

En 1873, le marché couvert Saint-Pierre est construit[8].

En 1880, le square Blaise-Pascal est créé[8]. Dans les années 1880, l'ensemble de la commune de Clermont-Ferrand est éclairé au gaz[9]. En 1883, le théâtre situé sur l'actuelle place de la victoire est détruit[8].

En 1884, les flèches de la cathédrale de Clermont-Ferrand sont achevées[6]. En 1887, le général Georges Boulanger est nommé commandant du 13e corps d'armée en juillet 1887, il reste à Clermont-Ferrand jusqu'en mars 1888[10]. Entre 1888 et 1890, la première ligne de tramway électrique est construite à Clermont-Ferrand, elle relie Montferrand à Royat[3]. En 1892, une bourse du travail est construite[11]. Entre 1892 et 1894, l'Opéra-Théâtre de Clermont-Ferrand est construit[8]. 1894 voit la construction du lycée Jeanne-d'Arc. En 1896, la ville compte 50 900 habitants[7]. En 1897, l'église Saint-Joseph est construite, près du marché couvert, peu de temps après la place de la gare est aménagée. Ainsi l'espace entre Clermont et Montferrand, et notamment entre la place Delille et la gare se bâtit fortement[12]. À la même époque, l'espace entre Chamalières et Clermont s'urbanise aussi assez fortement[12].

Mutations économiques modifier

Entre 1850 et 1900, l'économie clermontoise se transforme. Si le vin du vin connut une certaine importance, il disparait presque après la crise duphylloxera vers 1890[13]. La fabrication textile artisanale disparait presque, comme la tannerie ou les moulins[13]. Les fabriques et le commerce alimentaires virent leur rôle diminués, malgré quelques réussites dans la confiserie, la chocolaterie et le surcre[13]. L'industrie chimique ne décolle pas[13].

Vers la fin du siècle, l'industrie du caoutchouc et l'industrie mécanique commencent à prendre de l'importance. La première usine Michelin, construite place des Carmes en 1889, fabrique des patins de frein pour vélo. Le siège du groupe se trouve encore à cette adresse. Le premier brevet de pneu pour vélo est déposé par Michelin en 1891.

XXe siècle modifier

 
La statue du général Desaix inaugurée en 1903 sur la place de Jaude.
 
Statue de Vercingétorix, œuvre du sculpteur Bartholdi, inaugurée en 1903.
 
La gare de Clermont en 1908.

En 1900, la commune de Clermont-Ferrand dépasse 50 000 habitants[6]. En 1901, la première lampe publique électrique est mise en place à Clermont-Ferrand[6],[3]. La même année la séparation de l'État et de l'Église entraine la fermetures des écoles congrégationnistes et l'expulsion des Jésuites[11]. En 1902, deux nouvelles lignes de tramways sont construites ce sont les lignes place de Jaude - la gare, et les Salins - Beaumont[14]. Entre 1902 et 1903, la statue de Vercingétorix est inauguré à Clermont-Ferrand[12],[6]. En lien avec cette inauguration, un grand banquet de 4 500 couverts "le banquet des Gravanches" vire à l'émeute[12]. La même année, la procession de mai est interdite[11]. En 1904, l'évêché est obligé de quitter l'hôtel de Chazert, il est remplacé par la faculté des lettres[11]. En 1905, la coupe automobile Gordon Bennett part pour sa dernière édition à Clermont-Ferrand, Michelin édite sa première carte routière pour l'occasion. En 1906, la commune de Clermont-Ferrand possède 58 360 habitants, cette population monte à 65 386 en 1911[15]. En 1911, l’aviateur Renaux atterrit au sommet du puy de Dôme[6]. L’hôtel des postes est construit juste avant la première guerre mondiale[16]. En 1913, Bergougnan a 2 500 employés contre plus de 3 000 pour Michelin[15]

L’expansion de Michelin provoque la création des cités Michelin où était logé le personnel[Quand ?]. Ces cités répondent aux objectifs de paternalisme, marqué de catholicisme dans le cas de la famille Michelin, et du contrôle social du personnel. Mais plus simplement, cela permet de faire face à la très forte augmentation de la population clermontoise liée à l’expansion de l’activité industrielle — elle passe de 52 000 en 1900 à 82 000 en 1921 — et aux très mauvaises conditions de logement des ouvriers qui viennent travailler à la « manufacture ».

Première Guerre mondiale modifier

Pendant la guerre, si l'économie de Clermont-Ferrand est mise à mal en 1914 et 1915, de par le changement radical des besoins et conditions économiques du pays[17]. Bergougnan et Michelin deviennent rapidement de grands fournisseurs de l’armée française. Michelin se lança dans la construction d’avion. Il en construisit 1 884 au total[17]. En 1916, un système d’allocations familiales est mis en place dans l’entreprise Michelin[6]. La même année, une piste goudronné est construite à Aulnat[16],[6].

Les tramways furent démontés et remontés pour permettre l'acheminement des ouvriers vers les usines d'armement[18].

La ville accueillit de nombreux blessés dans ses hôpitaux et des locaux scolaires et hôteliers réquisitionnés pour cela comme l'Hôtel de Royat[18]. De nombreux ouvriers sont par la suite envoyés au front, alors que de nombreux réfugiés du nord de la France arrivent à Clermont-Ferrand[17],[18].

Entre-deux-guerres modifier

La fin de la guerre marque le départ de beaucoup des réfugiés installés à Clermont-Ferrand[19]. Dès la fin de la guerre, de nouvelles usines sont en construction fabriquant de l'amiante, du caoutchouc, de l'air liquide ou encore réparant des wagons[19]. Ainsi une imprimerie de la Banque de France s'installe à Clermont-Ferrand à cette époque, employant en 1924, plus de 2 000 personnes[19].

Après la guerre, Michelin est l'entreprise qui est la plus dynamique dans la ville, notamment par rapport à Bergougnan et Torrilhon[19][pas clair]. L'usine de Cataroux est créée à cette époque.

En 1919, La Montagne est créée, avec une coloration plutôt socialiste, il concurrence alors Le Moniteur[Lequel ?] (plutôt radical) et L’Avenir[Lequel ?] (modéré)[20].

Le 1er mai 1920, des grèves importantes lancé par la CGT frappent Clermont-Ferrand, plusieurs erreurs marquent la grève[20]. Jusqu'aux années 1920, la commune de Clermont-Ferrand est essentiellement financé par des droits d’octroi[16]. En 1921, Clermont-Ferrand compte 82 580 habitants[21]. Entre 1921 et 1922, une conduite d’eau qui alimente Clermont-Ferrand à partir de l’Allier est construite[16]. En 1923, la nouvelle préfecture du Puy-de-Dôme est inaugurée, elle était en travaux depuis 1914[6].

En 1925, Michelin emploie 17 522 employés[21]. En 1926, Clermont compte 111 720 habitants, l'essentiel de cette croissance provient de migrations de populations provenant de la région de la plaine de la Limagne[21]. La ville connait une croissance de son bâti importante liée à cette augmentation démographique. De nombreuses nouvelles rues sont percées (boulevard, Lavoisier, avenue Bardier-Daubrée, avenue Fernand-Forest, boulevard Aristide-Briand, boulevard Jean-Jaurès, boulevard Côte-Blatin, boulevard Fleury, avenue Julien, avenue Anatole-France, rue de Bellevue, boulevard Gambetta)[21],[22].

Il y a 3 000 logements Michelin pendant la décennie 1930[22]. De nouveaux quartiers ouvriers sont donc entièrement construits, à l’instar du typique lieu qu’est La Plaine avec ses rues strictement symétriques et ses blocs de maisons divisés en quatre logements familiaux. Le développement de ces quartiers intègrent de plus en plus Montferrand de Clermont, Montferrand perdant sa population agricole pour accueillir d'avantages d'ouvrier[22].

Le développement de ces cités s’accompagne de la création de cliniques, d’écoles, d’une église, de coopératives où le personnel va faire ses courses. Pierre-Jules Boulanger, PDG de Citroën et cogérant de Michelin, achète ses costumes à la coopérative Michelin. Le groupe finance un club omnisports : l’Association sportive Michelin.

À la même époque, de nombreux équipements sont créés comme la polyclinique à l'hôtel-Dieu, la reconstruction du marché Saint-Pierre, la construction de l'hôtel des Postes[16]. Plusieurs institutions de l'enseignement changent de locaux en 1927 comme l'école professionnelle de garçons, l'école primaire supérieure de filles, l'école supérieur de commerce ou encore la faculté des lettres et des sciences (en 1935)[16]. De nouvelles églises furent créées, l'égout et l'éclairage électrique furent étendus[23].

Crise économique et troubles sociaux modifier

Durant la crise économique de 1928, Clermont est victime de sa mono-activité industrielle autour de Michelin. En 1930, Michelin voit sa production industrielle se réduire de manière importante à cause de la crise internationale de 1928, le nombre d’ouvrier passe de 18 000 en 1928 à 14 000 en 1930[24]. Si la population était de 111 710 en 1926, elle passe à 103 140 habitants en 1931 et à 101 130 en 1936[24].

En 1930, Le Moniteur passe sous le contrôle de Pierre Laval. En 1933, la procession de mai est de nouveau autorisée[23]. Les élections législatives de 1936 sont remportés par le Front populaire de par le marasme économique, comme dans le reste de la France, la ville est touchée par des grèves, des occupations d’usines et des manifestations durant l’été[24]. Le 8 septembre 1936, la préfecture du Puy-de-Dôme est occupée par des salariés de Michelin, après une grève qui avait touché les usines Michelin la veille[24].

Seconde Guerre mondiale modifier

Après la déclaration de guerre, le personnel de l’université de Strasbourg est envoyé à Clermont-Ferrand[25]. Après l’offensive allemande, une importante population de réfugiés est accueillie à Clermont-Ferrand[25]. Alors que les autorités françaises négocient l'armistice à Rethondes, la division SS Adolf Hitler investit la ville le 21 et cherche à y débusquer[26] les éléments de résistance subsistants. Ils positionnent leur campement dans le jardin Lecoq, jusqu’au 28 juin 1940, date de leur départ[27].

Le , le gouvernement, qui vient tout juste de signer l’armistice, se replie à Clermont. Jusqu’au 1er juillet[27], la capitale de l’Auvergne est aussi la capitale de la France, avant qu’il ne se replie sur la ville voisine de Vichy. Plusieurs ministères restent néanmoins sur place.

La ville accueille l'université de Strasbourg (française) qui est chassée de la capitale alsacienne par les autorités nazies (l'Alsace étant annexée de fait), qui installent la Reichsuniversität. Le 11 novembre 1940, le maréchal Pétain fait une visite à Clermont-Ferrand[27]. Durant l’hiver 1940 – 1941, les usines Michelin voient leur fonctionnement fortement ralentir ; les effectifs tombent à 4 000 ouvriers [27]. Les transports, notamment automobiles, sont fortement réduis et le ravitaillement est difficile ; le rationnement commence en octobre 1940[27].

Le quotidien La Montagne subit régulièrement la censure. Il est interdit de publication à plusieurs reprises. Son fondateur, le socialiste Alexandre Varenne ayant déclaré qu’il « préférait briser sa plume » plutôt que de la mettre au service de l’ennemi. Il fournit du papier à la résistance[28]. Dans le même temps, le Moniteur et l’Avenir sont les deux journaux ont une ligne éditoriale qui soutient le régime de Vichy[27]. À la Libération, La Montagne aura le bonheur de pouvoir ressortir sous le même nom. Le tribunal militaire de Clermont-Ferrand eut à juger quatre des hommes politiques, passagers du Massilia arrêtés le 31 août 1940 à Casablanca et accusés de désertion. Il condamna le 4 octobre 1940 Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, puis le 9 mai 1941 Pierre Mendès France, alors lieutenant de l’armée de l’air française. Ce dernier, condamné à six ans de prison, s’évade le 21 juin 1941 de l’hôpital militaire pour rejoindre le général De Gaulle à Londres. Le même tribunal rapportera ces condamnations en 1946.

La résistance à Clermont-Ferrand, commence dès septembre 1940, avec l’accumulation d’armes, avant que des réseaux de renseignements s’organisent notamment à partir de juin 1942[27]. Plusieurs groupes de résistances s’organisent, autour du général Cochet, autour des étudiants de Strasbourg qui se réunissent sur le plateau de Gergovie, des groupes « Ardent », « Combat », « Franc-Tireur » ou encore « Libération » s’organisent également[28]. À Royat, des services de renseignements de la résistance pendant toute la guerre[28].

La ville est occupée par les allemands à partir du 11 novembre 1942[29]. La résistance et l’impopularité du régime s’intensifient comme dans le reste de la France, notamment à partir du service du travail obligatoire (STO)[30].

En mars et avril 1944, les usines Michelin de Cataroux ainsi que celles d’Aulnat et son aérodrome sont bombardés par les alliées[31]. L’évêque Gabriel Piguet est arrêté le jour de la pentecôte, il est accusé d’avoir aidé des prêtres résistances et d’avoir cacher des juifs, il est déporté[30].

Le 27 août 1944, les troupes allemandes partent de Clermont-Ferrand[32]. Lors de la libération, quelques exécutions et des tontes ont cours[32].

La ville de Clermont-Ferrand recevra la croix de guerre 1939-1945 le 11 novembre 1948[33] pour ses faits de résistance et le lourd tribut des Clermontois déportés.

Les Trente Glorieuses modifier

Les dégâts de guerre sont relativement peu importants en comparaison avec d’autres villes françaises, Clermont est surtout touchée par l’arrêt de l’industrie qui touche directement son économie[32]. En 1944, le 92e régiment d’infanterie de ligne s’installe définitivement dans la ville. Les premières élections après la guerre regroupe définitivement Montferrand de Clermont, elles sont remportés par les socialistes[32]. En juin 1945, De Gaulle et le sultan du Maroc sont en visite à Clermont-Ferrand[32]. La presse de 1944 et 1945 est essentiellement issue de la résistance, seul La Montagne arrive à se pérenniser durant cette période. La Liberté disparaît en 1963, et le journal L'Éclair cesse d’exister très rapidement[34].

En juin 1948, Clermont-Ferrand est marqué par d’importantes grèves et émeutes[34]. Après la guerre, la situation économique de Clermont-Ferrand reste centréé sur l’industrie, Michelin redémarre ses usines, mais arrête la construction de cité ouvrière. En outre, à partir de 1951, la firme commence l’implantation de sites industriels dans d’autres sites en France (Orléans en 1951, Bourges en 1953, etc) [34]. En 1954, Clermont-Ferrand annonce au recensement une population de 113 390 habitants avec une faible augmentation par rapport au 111 710 de 1926. La construction durant toute cette période est un secteur au ralenti[35]. En 1954, la faculté de médecine ouvre[35]. Mars 1955 est marqué par la fin de la dernière ligne de tramways à Clermont-Ferrand[29]. En 1959, la faculté de droit ouvre[29].

Pendant les années 1960, la ville est marquée par l'extension des emprises industrielles[3]. En 1960, l’usine de Combaude est construite. En 1961, la « Grande muraille de Chine » du quartier Saint-Jacques est réalisée[29]. En 1963, les pistes d’essai de Ladoux de Michelin sont mises en service. En 1963, le quartier de Montferrand commence à être réhabilité, grâce à la loi Malraux[29]. En 1964, Clermont-Ferrand devient le chef-lieu de la région Auvergne [29]. En 1967, le viaduc de Saint-Jacques est construit[29].

Entre 1967 et 1980, la population salariée chez Michelin passe de 22 394 personnes à 29 969. En 1972, c’est le site de Chantemerle qui ouvre ses portes. En 1975, la population passe à 156 900 habitants[36]. La même année, la rue des jacobins est rénovée[29].

Les années de crise modifier

À partir de 1980, le nombre d’employés de Michelin diminue, il passe à 20 515 en 1987[37]. En 1982, Clermont-Ferrand connait une nouvelle division de sa géographie électorale avec 9 cantons[29]. Le recensement de 1982, montre une diminution de la population de Clermont-Ferrand de 6,5 % avec 146 647 habitants[36]. L’agglomération est marquée par l’étalement urbain, les communes périphériques (Chamalières, Royat, Beaumont, Cébazat) à Clermont-Ferrand sont en forte croissance démographique[38]. Entre 1986 et 1987, l’emprise du futur hôtel de département du Puy-de-Dôme est démolie[39]. En 1987, Michelin rachète l’entreprise américaine Goodrich est devient la première entreprise mondiale de pneumatique[29]. La même année le quartier de ‘’Manzet’’ est rénové, le marché couvert de Saint-Pierre est reconstruit remplaçant l’ancienne installation de 1932[39]. En 1988, le site des Gravanches commence son activité[37]. En 1989, l’A71 est mise en service[29].

Le recensement de 1990, enregistre une perte de 11 200 habitants pour la commune, soit 7,6 % de la population [38]. En 1991, Michelin supprime 2 000 emplois à Clermont-Ferrand[29].

XXIe siècle modifier

 
La place de Jaude de nuit et son reflet dans une fontaine
 
Le tramway sur la place de Jaude.

L’entreprise Michelin fournit beaucoup moins d’emplois. Clermont-Ferrand connaît ainsi un rééquilibrage au profit du secteur tertiaire.

Une politique de grands travaux est menée par la municipalité ; la place de Jaude est réaménagée, une ligne de tramway est inaugurée en octobre 2006 (il faut noter que la ville avait eu le premier tramway électrique de France, et que celui-ci avait été démantelé en 1956). Le conseil régional d'Auvergne construit dans l’agglomération clermontoise une salle de spectacles de grande capacité, le Zénith d'Auvergne, ainsi qu’une gigantesque halle d’exposition, la Grande Halle d'Auvergne, toutes deux inaugurées en fin d’année 2003.

Références modifier

  1. a b c d e et f Collectif de recherche scientifique Augustonemetum
  2. a b c et d Histoire de Clermont-Ferrand, Pierre Laporte. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Clermont » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. a b c d e f g h i j k l m et n Evolution géographique de Clermont-Ferrand, Corinne Dalle et Jean-Michel Viallet, Archives départementales du Puy-de-Dôme. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « AD » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  4. Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, BNF 35804152), p. 59.
  5. https://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA566 Lettres patentes de Louis XI, La Motte-d'Égry, août 1480
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Manry 1993, p. 398.
  7. a b et c Manry 1993, p. 345.
  8. a b c et d Manry 1993, p. 354.
  9. Manry 1993, p. 355.
  10. Manry 1993, p. 351.
  11. a b c et d Manry 1993, p. 352.
  12. a b c et d Manry 1993, p. 353.
  13. a b c et d Manry 1993, p. 346.
  14. Manry 1993, p. 356.
  15. a et b Manry 1993, p. 349.
  16. a b c d e et f Manry 1993, p. 366.
  17. a b et c Manry 1993, p. 361.
  18. a b et c Manry 1993, p. 362.
  19. a b c et d Manry 1993, p. 363.
  20. a et b Manry 1993, p. 368.
  21. a b c et d Manry 1993, p. 364.
  22. a b et c Manry 1993, p. 365.
  23. a et b Manry 1993, p. 367.
  24. a b c et d Manry 1993, p. 375.
  25. a et b Manry 1993, p. 376.
  26. Source : Le Chagrin et la Pitié, par Marcel Ophüls (1971).
  27. a b c d e f et g Manry 1993, p. 377.
  28. a b et c Manry 1993, p. 378.
  29. a b c d e f g h i j k et l Manry 1993, p. 399.
  30. a et b Manry 1993, p. 379.
  31. Manry 1993, p. 380.
  32. a b c d et e Manry 1993, p. 381.
  33. « Liste des communes décorées de la croix de guerre 1939-1945 »
  34. a b et c Manry 1993, p. 382.
  35. a et b Manry 1993, p. 383.
  36. a et b Manry 1993, p. 387.
  37. a et b Manry 1993, p. 386.
  38. a et b Manry 1993, p. 388.
  39. a et b Manry 1993, p. 390.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • André-Georges Manry, Histoire de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Bouhdiba, , 399 p. (ISBN 2-903377-15-4)
  • Louis Passelaigue, Histoire des rues de Clermont et Montferrand, Clermont-Ferrand, De Borée, , 207 p. (ISBN 2-908592-58-4)

Articles connexes modifier

*
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée