Naissance en 1940; accident de vélo en 1960 qui me laisse paraplégique. Je m'intéresse surtout à la dynamique des systèmes mécaniques articulés selon la Mécanique Rationnelle. J'éprouve de nombreuses difficultés avec la syntaxe TeX. Mais je suis de ceux qui croient qu'une petite formule vaut mieux qu'un long discours. Aussi pour le moment j'utilise cette page utilisateur pour mes essais d'écriture.

«La Physique Théorique, c'est la Physique sans Expériences et les Mathématiques moins la Rigueur», d'après Jean-Marie Souriau(1922-2012).
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  • Liste des articles concernant la typographie

Voici comment réaliser un cadre noir modifier

  Modélisation des robots et Denavit-Hartenberg sont en travaux


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Typomètre modifier

 
Représentation d'un typomètre avec, en haut, les millimètres (subdivisés en demi-millimètres) et, en bas, les points picas, regroupés par trois, six et douze points.

Encadrements modifier

Code pour faire un petit tableau.

Ce peut être très utile, avec tous les codes qu'il y a dedans !
Voir l'article Wikipédia:Guide d'utilisation des tableaux.



 
WikiLettre
Cette codification permet de faire des cadres sans passer par la case table. Très pratique pour les {{messages}} !

Voici le wikicode des deux encadrements ci dessus:
<!-- Attention pas de # ici !!! --> {| width="auto" align="center" style="background-color:#f8f060;border-style:dotted;border-width:1mm;border-color:red;text-align:center" |Code pour faire un petit tableau.<br /> Ce peut être très utile, avec tous les codes qu'il y a dedans !<br /> Voir l'article [[Wikipédia:Guide d'utilisation des tableaux]]. |}<br /><br /> <div style="width: 60%; padding: 6px; text-align: center; background: #f7f8a0; border: 2px dotted gray; margin: 0 auto;"> [[Image:WikiLettreMini.svg|left|WikiLettre]] Cette codification permet de faire des cadres sans passer par la case '''table'''. Très pratique pour les {{messages}} !</div> rticle [[Wikipédia:Guide d'utilisation des tableaux]].|} ]

Introduction à l'article : modélisation des robots modifier

Modélisation géométrique modifier

  • Le système mécanique articulé représentant un robot est une chaîne cinématique de corps solides, qui sont reliés entre eux par des articulations. Il est représenté mathématiquement par un système dynamique dont les N variables de configuration q sont les variables articulaires auxquelles s'ajoutent 6 variables supplémentaires dans le cas d'une base libre (ou flottante).
  • La modélisation géométrique fait principalement appel aux méthodes de la géométrie analytique[geom 1], et elle emprunte aussi quelques notions à la théorie des graphes pour le traitement des chaines cinématiques. Elle établit les relations entre les variables articulaires q dans l'espace de configuration et les coordonnées X, généralement cartésiennes, de certains points du robot, dans l'espace opérationnel, ou espace de travail
  • Terminologie:
    • La relation X = F(q) correspond au modèle géométrique direct; ( La configuration q est donnée).
    • La relation q = G(X) correspond au modèle géométrique inverse; ( La situation X dans l'espace opérationnel, est donnée ).

Description topologique - Architecture modifier

Chaines cinématiques modifier

Des distinctions peuvent être faites entre :

systèmes à base fixe et systèmes à base mobile modifier

Articulations modifier

  • En négligeant les jeux mécaniques, les articulations sont des liaisons bilatérales qui apparaissent mathématiquement sous forme de contraintes égalités.
  • Pour simplifier, le présent exposé est restreint aux articulations à un degré de liberté ( pivot ou glissière : 1 ddl ), dont la variable articulaire est un scalaire noté «q». ( D'autres articulations procureraient plus d'un ddl ; pivot glissant : 2ddl, rotule: 3ddl,...etc.)
  • Cependant, dans le cas d'une base mobile le symbole «q», représentera la position et l'orientation de la base et désignera jusqu'à 6 variables.

L'environnement modifier

Bien que ne faisant pas partie, au sens strict, du robot, l'environnement est placé dans cette section.

  • Influence du milieu ambiant: excepté pour quelques robot spatiaux, il est indispensable de tenir compte du champ de pesanteur et, éventuellement, des forces dûes à l'atmosphère.
  • Pour agir effectivement dans un monde matériel peuplé d'objets et d'obstacles, les deux fonctions essentielles d'un robot [5] sont la locomotion et la préhension. Une locomotion de type terrestre peut être effectuée par reptation, patte, roue motrice, chenille.
  • Les obstacles et les objets sont schématisés par des figures géométriques simples ou plus élaborées (voir B-Rep). Un exemple habituel trés simple est le plan d'appui horizontal introduit pour supporter les évolutions d'un robot mobile.
  • Les contacts ponctuels sans frottement sont directement modélisés par des liaisons unilatérales, qui correspondent à des contraintes inégalités. Une modélisation complète et détaillée devrait même aborder les problèmes de Détection des collisions.
  • Pour représenter les frottements sec entre corps solides, la loi de Coulomb, malgré sa rusticité et son apparente simplicité, aboutit fréquemment à des complications mathématiques .

Numérotation des corps modifier

  • À la structure du robot correspond un graphe orienté : les corps sont les noeuds (sommets) et les articulations sont les arcs.
  • Dans le cas d'une chaîne ouverte (acycliques), le graphe est une arborescence . On peut alors utiliser, le vocabulaire généalogique des lignées paternelles : ainsi pour chaque corps les 4 termes : ascendants, père, fils, descendants; sont définis de manière intuitive. [geom 2]
  • Chaque corps est désigné par son numéro dénominatif qui respecte la convention Numéro du père < Numéro du fils.
  • À chaque corps est attaché son repère propre, de même numéro dénominatif .

Prérequis mathématique modifier

Espace vectoriel euclidien à 3 dimensions modifier

Vecteurs et matrices modifier

Définitions dans l'espace euclidien à 3 dimensions  .

  • Base orthonormée[geom 3] = 3 vecteurs de longueur un, perpendiculaires entre eux.
  • Orientation: Ce terme a plusieurs significations:
    1. Orientation d'un plan par le sens de rotation d'un point sur un cercle : 2 sens de rotation = sens antihoraire ou trigonométrique ou ConterClockWise OU sens horaire ou des-aiguilles-d'une-montre ou ClockWise.
    2. Orientation propre d'un triédre, d'un repère cartésien donné: direct ou indirect, on peut utiliser des règles basées sur la distinction entre la gauche et la droite [geom 4], règle de trois doigts de la main droite, du bonhomme d'Ampère.
    3. Orientation d'un axe dans l'espace ou d'une ligne de visée : par deux paramètres, deux angles (exemple: azimuth et site ou hauteur).
    4. Orientation dans l'espace d'une base ou d'un repère ou d'un solide rigide : par trois paramètres, (exemple : trois angles d'Euler, trois angles de Tait-Bryan).
  • Soit le vecteur libre   , dont les composantes sont   dans une base orthonormée   de l'espace  

Sous la condition de spécifier que ce vecteur est exprimé dans la base   il peut être caractérisé par une matrice dont les 3 éléments sont les composantes du vecteur. En pratique, les calculs effectifs sont effectués en utilisant l'écriture matricielle suivante:  

  • Avec cette notation, le produit vectoriel   , projetée dans  ,

prend la forme matricielle :  . Cependant, en pratique, lorsque le risque d'ambiguïté semble faible, l'écriture fautive :   est tolérable.

  • De même, au produit scalaire   correspond l'expression matricielle  
Changement de bases modifier

Soit 2 bases orthonormées dans l'espace euclidien à 3 dimensions  :

  •  , dénommée l' «Ancienne base».
  •  , la «Nouvelle base» que l'on caractérise par l'exposant «prime»

La définition des composantes (ou coordonnées)[geom 5] revient à écrire :

 

La matrice de passage directe  , qui donne les anciennes coordonnées du vecteur dans   en fonction des nouvelles dans   est déterminée [geom 6] par :

  avec  

Règle mnémotechnique : Les colonnes de la matrice de passage sont les coordonnées des vecteurs de la nouvelle base, exprimés dans l'ancienne base.

Dans le cas où les bases sont orthonormées, la matrice de passage est une orthogonale. Son inverse, qui est dénommée matrice de passage inverse, est égale à sa transposée, et la valeur absolue de son déterminant est égale à un.

  , et   autrement dit  :

 
Pour les vecteurs (vecteurs polaires)  , la formule du changement de coordonnées s'écrit :

  ou bien   [geom 7] .

Lorsque les bases orthonormales   et   ont la même orientation, alors   , et   correspond à une rotation dans l'espace. Sinon   , et   correspond à l'association d'une rotation avec une symétrie par rapport à un plan . L'utilisation de repères orientés dans le sens indirect, peut s'avèrer avantageuse pour les robots présentant un plan de symétrie sagittal. En effet, en cas de configuration symétrique, les variables articulaires qui sont à gauche sont alors égales à celles qui sont à droite.

Espace ponctuel à 3 dimensions modifier

Dans l'«espace ordinaire» [geom 8] un déplacement quelconque se décompose [geom 9] en une translation et une rotation.

Repères modifier

On utilise des repères orthonormés «R» qui sont constitués par une origine O et une base   de 3 vecteurs. Ainsi, la position d'un point géométrique M peut être caractérisé par un seul vecteur Échec de l’analyse (erreur de syntaxe): {\displaystyle \scriptstyle\vec\mathbf x = \overrightarrow \rm{OM} } ; (ses coordonnées étant   ); tandis que la position d'un repère (ou d'un solide) est défini par celle d'un point particulier et aussi par son orientation, (orientation dans l'espace).

Changement de repères modifier

Soit 2 repères orthonormées, R et R',définis par leurs origines O et O' et par leurs bases   et   Avec :

  •   la matrice de passage directe (33);
  •  , pour caractériser la translation de O vers O'.

La matrice de passage (44) en coordonnées homogènes, prend la forme :
 

L'inverse de la matrices de passage (44) directe,   est la matrice de passage (44) homogène inverse :

 

Et les formules de changements de repères s'écrivent :
 

Expressions des matrices de passages modifier

Les matrices de passage entre deux repères dépendent, à la fois, des paramètres constitutifs et des variables articulaires.

Orientation par une rotation autour d'un axe quelconque modifier

Rotation d'un angle   autour d'un vecteur unitaire  , la matrice de passage directe est donnée par la formule de Rodrigues:

 

Orientation par des rotations autour de trois axes de coordonnées modifier

On passe du référentiel fixe Oxyz au référentiel lié au solide Ox'y'z' par trois rotations successives autour des axes . La (en)matrice de passage correspondante est le produit de 3 matrices élémentaires représentant chacune une rotation autour d'un seul axe d'une coordonnée. Selon les axes intermédiaires choisis , on distingue:

  1. Les angles d'Euler, 6 ordres possibles : (z-x-z; x-y-x; y-z-y; z-y-z; x-z-x; y-x-y). Les angles étant dénommés: précession - nutation - rotation propre. On rencontre fréquemment l'ordre (z-x-z), dans les manuels français.
  2. Les angles de Tait-Bryan, 6 ordres possibles : (x-y-z; y-z-x; z-x-y; x-z-y; z-y-x; y-x-z).

Les angles de Cardan, qui sont utilisés dans les domaines aéronautique et spatial, correspondraient à l'ordre (z-y-x), et apparaissent souvent sous les noms  : (z:)Azimuth=lacet=yaw ; (y:)Tanguage=pitch ; (x:)Roulis=roll.

Orientation par un quaternion modifier

L'utilisation des quaternions unitaires simplifie les difficultés [geom 10] numériques dûes aux configurations singulières.

Denavit-Hartenberg modifier

Les axes articulaires étant donnés ou bien définis, ils sont choisis comme axes des «z» des repères propres et les conventions de Denavit-Hartenberg permettent de caractériser la position relative (dans l'espace ponctuel) [geom 11] de deux repères avec seulement quatre paramètres [geom 12]. On rencontre surtout deux variantes:

  • Denavit-Hartenberg 1955.
  • Khalil-Kleinfinger = Denavit-Hartenberg modifié, qui est mieux appropriée aux principaux algorithmes numériques

Modèlisation géométrique directe modifier

  • Les matrices de passages   et   dépendent de paramètres constitutifs constants et des variables articulaires q. Du point de vue de la modélisation, elle contiennent l'information utile pour spécifier la configuration du robot. Après la description des paramètres constitutifs, la modélisation géométrique directe se réduit donc, en pratique, à un simple produit de matrices.
  • Les coordonnées cartésiennes   sont des composantes de l'espace opérationnel que l'on calcule avec les formules génériques du changement de bases,  , ou de repères avec les coordonnées homogènes,  .
  • Exemple d'une chaîne cinématique ouverte constituée de N corps numérotés de 1 à N=6. Les formules de changement de bases (ou de repères en coordonnées homogènes) sont utilisées pour donner des jeux de relations du type:
 
 

lorsque l'on a posé, pour N=6:

 

Pour alléger encore le formalisme dans le cas des chaînes simples, l'écriture générale d'un produit de patrices tel que:
 
peut être abrégée en :

 


De cette façon, toute relation vectorielle peut se traduire sous forme matricielle (donc calculable numériquement) dans n'importe quel repère, du robot comme de l'environnement, arbitrairement choisi.

Modèlisation géométrique inverse modifier

Etant donné une situation opérationnelle X, quand on cherche à résoudre q= G(X), les trois cas sont possibles :

  1. Une infinité de solutions : configuration redondante, (cas de plus de 6 articulations dans un bras manipulateur; mathématiquement le nombre de ddl est inutilement grand, ce qui peut être justifié par d'autres avantages pratiques ).
  2. Une ou plusieurs solutions.
  3. Aucune solution, la situation donnée peut se trouver en dehors de la zone d'accessibilité, ou bien c'est une configuration singulière. ( Exemple, deux axes de glissières qui arrivent en parallélisme, deux axes de pivots qui arrivent en coïncidence ...).

Modélisation cinématique modifier

Projet[cine 1] dans le fichier Redaction_numéro_4.

Modélisation dynamique modifier

La modélisation dynamique consiste à établir les relations entre les efforts des actionneurs et les mouvements qui en découlent, autrement dit, à expliciter les équations différentielles du second ordre que sont les équations du mouvement.

Terminologie :
  • Problème dynamique direct = calcul des accélérations produites par des efforts donnés, avec une expression matricielle du type :   , ce qui permet la détermination du mouvement par intégration.
  • Problème inverse = connaissant le mouvement, c'est le calcul des efforts   , qui en sont la cause.

Lois de la dynamique modifier

hypothèses simplificatrices modifier

En premières approximations, on utilise fréquement des hypothèses simplificatrices telles que :

  • Les corps constitutifs sont des solides rigides; Les ressorts sont (éventuellement) les seuls constituants déformables.
  • Les termes difficiles à évaluer de frottement visqueux sont estimés plus ou empiriquement.
  • Les articulations sont des pivots (articulation rotoïde) ou des glissières (articulation prismatique),
  • Les actionneurs (électriques, hydrauliques,..ou autres.) sont schématisés par des forces ou des couples (qui sont des fonctions des signaux de commandes). (Dans le cas des systèmes sous actionnés, certaines articulations sont dépourvues d'actionneurs).
  • Les forces de contact avec l'environnement suivent la loi approchée du frottement sec de Coulomb.

Formulations modifier

Formulation vectorielle modifier
  • Les forces ainsi que les grandeurs cinématiques (vitesses, accélérations) sont représentées explicitement par des vecteurs.
  • On aboutit à des algorithmes relativement simples à programmer et rapides à exécuter, ce qui permet leur utilisation dans les logiciels d'intégration numérique où une (ou plusieurs) résolution d'un problème dynamique doit être effectuée à chaque pas.
  • Dans le même ordre d'idées, tous les termes, analytiquement compliqués, des équations de Lagrange peuvent être calculés numériquement par plusieurs appels, avec successivement   de l'algorithme RNEA (voir plus bas).
Formulation analytique modifier

L' état du système représentatif   est décrit par des variables de configuration ou ( coordonnées généralisées) et leurs dérivées, les formulations analytiques [dyna 1] peuvent être considérées comme des applications typiques du calcul des variations. Des principes variationnels, provenant de la physique classique, sont utilisés [dyna 2] à partir de fonctions telles que l'énergie cinétique, l'énergie potentielle, leur somme, leur différence..., dépendant généralement seulement de l'état. Mathématiquement, il s'agit de la recherche de l'extrêmum de l'intégrale d'une fonction inconnue (fonctionnelle) à plusieurs variables, avec ou sans contraintes. Il en résulte par des changements de variables et en utilisant les ressources de l'algèbre et de l' analyse, des expressions variées qui sont pourtant équivalentes à la formulation vectorielle.

  • Ainsi, les équations de Lagrange sans contrainte, sont un cas particulier des équation_d'Euler-Lagrange et peuvent être démontrées en minimisant la fonction action qui est une intégale du lagrangien L =T-V .
  • Pour prendre en compte les liaisons bilatérales holonomes, il faut rajouter des variables auxiliaires : les multiplicateurs de Lagrange pour obtenir les équations de Lagrange avec contraintes, (qui ne sont plus valables s'il y a des liaisons non holonomes). Il est aussi possible d'effectuer une partition algébrique [dyna 3] entre les variables (déclarées) indépendantes et les autres variables qui sont dépendantes.
  • D'autres approches sont conseillées ou même indispensables, particuliérement quand il y a des liaisons non holonomes (robot sur roues évidemment, mais aussi robots rampants ou à pattes). L'introduction de quasi-vitesses   est alors presque systématique.
    • Les équations de Boltzmann-Hamel sont adaptées aux robots à base mobile, en prenant les composantes du vecteur rotation du corps de base comme quasi-vitesses.
    • Il existe d'autres méthodes. On se restreint ici à l'évocation de quelques noms emblématiques: Gibbs-Appell, Kane, Maggi, Udwadia et Kalaba.
Interaction avec l'environnement modifier

Une modélisation réaliste incorpore un éventail de sujets assez disparates qui proviennent des liaisons non permanentes.

  • Liaisons unilatérales qui peuvent être saturées (égalité) ou non saturées (inégalité stricte), multiplicateurs de Kuhn-Tucker.
  • Possibilité d'impacts et de chocs subséquents.
  • Les contacts avec frottement, entre le robot et son environnement, (commande en effort, robots marcheurs) sont délicats à modéliser, ce qui est dû à la forme non biunivoque de la loi de Coulomb. Ces difficultés qui avaient été entrevues dès 1895 avec le paradoxe de Painlevé (en) sont l'objet de recherches actuelles sous le nom de Mécanique non régulière (en) .

Grandeurs mécaniques préliminaires modifier

Notations modifier
  • Chaque grandeur est affectée du même indice que le corps qu'elle caractérise.
  • Ainsi la masse, le centre de gravité, le tenseur d'inertie (qui est symétrique) au centre de gravité, du corps Cj,se noteront respectivement :  .

 .

  • Les composantes d'une grandeur non scalaire dépendent du repère sur lequel elles sont projetées ce qui est indiqué par un indice supérieur à gauche .

 .

Vecteurs modifier

Ils sont appelés, « vrais vecteurs » ou « vecteurs polaires » en cas d'ambiguïté.

  •   : Résultante générale des forces appliquées .
  •   : Vecteur vitesse linéaire .
  •   : Accélération spatiale : par rapport au repère propre.
  •   : Accélération linéaire inertielle : par rapport au repère absolu galiléen.  
Pseudovecteurs modifier

Les Pseudovecteurs qui apparaîssent en mécanique, proviennent de produits vectoriels de vrais vecteurs.

  •   : Moment de force (pseudovecteur) .
  •   : Vecteur vitesse de rotation (pseudovecteur) .
  •   : Vecteur accélération angulaire ou accélération de rotation(pseudovecteur) .

Pour les pseudovecteurs   la formule du changement de coordonnées [dyna 4] prend les formes :
  et   .

Torseurs modifier

Un torseur est un champ de vecteurs glissants équiprojectif[dyna 5] qui est similaire à un champ de moments. Un torseur est l'association d'un pseudovecteur et d'un vrai vecteur.

Énergies modifier
  • L'énergie cinétique d'un système est la somme des énergies cinétiques des N corps constitutifs :

 

 

Notations spatiales (avec des sextuplets) modifier

La dynamique des solides rigides entremêle les mouvements de translation et de rotation. D'ou l'intérêt pratique d'utiliser des symboles représentant 6 paramètres. En anglais, cette notation est qualifiée de «spatial»[dyna 6].

Torseurs modifier

Le torseur cinématique (des vitesses des points d'un solides), le torseur des efforts et la dérivé du torseur cinématique, (en un point M d'un repère), peuvent respectivement s'écrire :
 

Opérateurs sur deux torseurs modifier

Soit, en un même point, les torseurs  
 

Changement d'un même torseur dans 2 repères consécutifs modifier

Soit R1 («Ancien repère») et R2 («Nouveau repère») deux repères. Pour alléger les notations nous posons d'abord ici :

  •   pour la matrice de passage directe de R1 vers R2;
  •   vecteur dont on utilisera les composantes dans R1;
  •  

Les matrices de passage(66), de R1 vers R2, pour les torseurs prennent les formes [dyna 7] suivantes :
 

Équations de Newton-Euler modifier

Soit un corps rigide dont la masse, le centre de gravité, le tenseur d'inertie au centre de gravité, sont respectivement  . Le point O étant une origine quelconque, en posant :

  • Échec de l’analyse (erreur de syntaxe): {\displaystyle \scriptstyle\vec\boldsymbol\rho=\overrightarrow\rm{OG} } , pour définir la position du centre de gravité .
  •    : le tenseur réduit (33), au centre de gravité.
  •   , matrice d'inertie (6x6) du corps isolé.

En notation sextuplet et en un point quelconque d'un solide rigide, les équations de Newton-Euler (en), prennent la forme suivante :

 

Algorithmes numériques provenant de la formulation vectorielle modifier

  • Nous considérons d'abord ici les chaînes cinématiques ouvertes simples. Les corps constitutifs (C1 ...CN) sont numérotés de 1 à N, l'indice 0 correspond à un repère absolu ou règne un champ de pesanteur d'intensité g. La liaison C0-C1 possède 6 degrés de liberté (ddl) pour les robots à base libre ou flottante, et 0 ddl dans le cas des robots à base fixe.
  • Les grandeurs   caractérisent le corps Cj, et sont projetées sur son repère propre Rj fixé à Cj, d'origine Oj.
  • Le corps Cj se meut autour l'articulation j, d'axe   (conformément à la convention de Khalil-Kleinfinger), dont la nature est caractérisée par une matrice (6x1) (sauf pour base libre):

  pivot ;   glissière ;   base libre .

  • Quelques modifications mineures permettent d'adapter les algorithmes pour chaînes simples au cas des chaînes arborescentes. En adoptant un vocabulaire généalogique, le principe de ces modifications est de remplacer le prédécesseur d'un corps par son «père». Chaque corps, sauf C0, a un seul père, quoiqu'il puisse posséder un nombre quelconque de fils (zéro pour un corps terminal = feuille du graphe représentatif). Avec la convention « numéro père < numéro fils » le parcours dans le graphe s'effectue de manière adéquate et la simplicité des algorithmes est conservée.
  • Chaînes fermées.

Algorithme RNEA = Recursive Newton Euler Algorithm modifier

Principe modifier

L'algorithme RNEA [dyna 8], résoud le problème de la dynamique inverse: à un instant donné,   étant connus, on obtient les efforts des actionneurs   Il comporte deux boucles de récurrences :

Implémentation de la pesanteur modifier

L'effet de la pesanteur est (rigoureusement) obtenu< par une accélération du corps de base C1 opposée à la pesanteur.
L'axe   étant la verticale ascendante[dyna 9] du repère absolu galiléen   , on ajoute artificiellement l'accélération   à l'accélération naturelle du repère   avec:

 

Conditions initiales modifier

Les conditions initiales sont   les vitesses et les accélérations de la base (corps  ) , les variables articulaire proprement dites,  ) et éventuellement, l'effort  ) exercé par l'environnement sur le point de contact   du corps terminal   , projeté dans le repère   attaché à ce point de contact appartenant à   :
 

La base mobile ayant six degrés de liberté (et non un seul), l'harmonisation des notations est imparfaite[dyna 10]. Ici nous adoptons la notation conventionnelle suivante :

 

Montée cinématique modifier

For j= 1 to N do  

Descente des efforts modifier

For k= N+1 downto 2 do  

Modifications pour une chaîne arborescente modifier

Moyennant un adroit agencement des instructions, il est possible de ne faire appel qu'aux « grandeurs du père » et l'algorithme précédent est à peine modifié.

  1. Montée cinématique

For j= 1 to N do  

  1. Descente des efforts

For j= N downto 1 do  

Algorithme ABA = Articulated Body Inertia Algorithm modifier

  • Traite le problème de dynamique directe : connaissant l'état et les efforts des actionneurs on obtient les accélérations ( ce qui permet d'aboutir au mouvement par intégration).
  • L'idée de départ est de considérer une partie de la chaîne comme étant un seul corps rigide dont on calcule l'inertie équivalente (« l'articulated body inertia »)   de manière à pouvoir écrire des équations auxiliaires du mouvement du type :  
  • Est souvent appelé, d'après le nom de son auteur, algorithme de Featherstone.
  • Le cas d'une chaîne simple est seul considéré ici.
Conditions initiales modifier

 

Montée cinématique pour l'initialisation des vitesses modifier

For j= 2 to N do  

Descente des inerties des corps articulés modifier

For j= N downto 1 do  

Remontée pour les accélérations modifier

For j= 1 to N do  


Algorithme CRBM = Composite Rigid Body Method modifier

Cet algorithme calcule la matrice d'inertie dans l'espace de configuration. Son principe consiste à «rigidifier» l'arborescence, excepté en une seule articulation, en considérant successivement les N configurations   Pour j=1,   doit être considéré comme une matrice (66).

 
For j= 1 to N do  
for j= N downto 1 do  

Algorithme GAHA = Gibbs-Appell Hessian Algorithm modifier

Cet algorithme calcule la matrice d'inertie dans l'espace de configuration. Il s'avèrerait particuliérement efficace pour les chaînes simples (bras manipulateurs). Il a l'originalité de provenir des équations de Gibbs-Appell, c'est à dire d'un calcul des variations opérant sur «l'énergie» d'accélération (analogue de l'énergie cinétique dans lequel le carré des vitesses est remplacé par le carré des accélérations). La matrice d'inertie du système est en effet la matrice hessienne de l'énergie d'accélération.

Formulation analytique modifier

Soit un système mécanique articulé composé de   corps et dont les articulations sont des pivots ou des glissières.

  • Dans le cas d'un système à base fixe, le nombre de variables articulaires est égal au nombre de degrés de liberté du système   (Chaque corps est mobile autour de son articulation).
  • Dans le cas d'un système à base entièrement libre, la base possède 6 degrés de liberté et le nombre de degrés de liberté du système est alors  

En appelant   les variables de configuration (ou coordonnées généralisées) les grandeurs qui interviennent dans la formations des équations de Lagrange sont :

  • L'énergie cinétique du système   , qui est la somme des énergies cinétiques des Nc corps constitutifs   En appelant, pour le corps d'indice   respectivement, la vitesse au centre de gravité, le vecteur rotation, le tenseur d'inertie au centre de gravité, toutes ces grandeurs étant exprimées dans le repère absolu galiléen, on a :

 

  • La matrice d'inertie du système   est une matrice [NxN], symétrique, définie positive, telle que:

  avec la convention de sommation d'Einstein sur les indices répétés.

  • L'énergie potentielle :  

Dans le cas où il n'y a pas de composant élastique, l'énergie potentielle   est proportionnelle à l'intensité de la pesanteur   et avec   dans R0 , elle devient simplement :
 
On pose ici :   pour le terme d'énergie potentielle d'indice  

  •   : Effort (couple ou force) exercé par l'actionneur de l'articulation   .
  • Le lagrangien est défini par la différence entre l'énergie cinétique   et l'énergie potentielle   :
 

Équations sans contrainte modifier

Avec les formules précédente pour T et V, l'expression générale des équations de Lagrange :

 

peut se mettre sous la forme habituelle suivante :
 
Le termes   représente les forces[dyna 11] centrifuge et de Coriolis et peut être exprimé avec les symboles de Christoffel de première espèce [dyna 12].

Le calcul algébrique des coefficients de ces équations est envisageable avec un logiciel de calcul symbolique. Toutefois, les algorithmes des sections précédentes , qui sont basés sur la formulation vectorielle de la mécanique, permettent aussi de calculer numériquement ces coefficients.

Équations avec contraintes modifier

Lorsque des point du robot est en contact avec un obstacle fixe de l'environnement, sa position   [dyna 13] est une constante, ce qui correspond à des liaisons bilatérales (qui sont permanentes si les vitesses et les accélérations sont nulles, ou transitoires dans le cas contraire). Cette situation est représentée par les équations de Lagrange avec r>0 contraintes égalités :
 
Lorsque les contraintes représentent des liaisons ayant une signification géométrique les multiplicateurs sont les composantes des efforts de réaction exercés par l'environnement sur le système mécanique.

Il est physiquement plus satisfaisant de modéliser les actions de contact par des liaison unilatérales et par des équations de Lagrange avec contraintes inégalités :

 

Équations avec termes de glissement modifier

Considérons un point du robot en contact avec une surface fixe dont le coefficient de frottement [dyna 14] est   Utilisons un repère fixe, Oxyz, orthonormé, tel que la normale au plan tangent à la surface soit l'axe Oz . La vitesse du point et la force de réaction qui s'exerce sur le robot étant respectivement :   en introduisant la matrice jacobienne partielle  la loi de Coulomb, implantée dans les équations de Lagrange, prend, hors cas particuliers, la forme ci-dessous:

 

  • Cas adhérence, point de contact non glissant.

 

  • Cas glissement, point de contact glissant.

 

Mécanique non régulière modifier

Le simple exemple de la préhension d'un objet qui est saisi puis posé ainsi que l'exemple des robots à pattes font comprendre intuitivement que les formalismes de la dynamique traditionnelle, qui considère des systémes évoluant continuement dans le temps, sont insuffisants pour permettre une modélisation réaliste de nombreux robots évolués.

Liaisons unilatérales modifier

Algorithme pour le cas plan : Complémentarité_linéaire. Problème_complémentaire_linéaire (en) Problème_complémentaire_linéaire_non_linéaire (en)

Impacts et chocs modifier

Un choc se traduit par une discontinuité dans les vitesses, La détermination de l'état après un choc dépend des hypothèses.

Frottements modifier

Détection des collisions modifier

détections des collisions

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. Généralités
  1. Jean-Paul Laumond, Leçon inaugurale prononcée le jeudi 19 janvier 2012 au Collège de France [1] La robotique traite du rapport que peut entretenir avec le monde réel une machine qui bouge et dont les mouvements sont commandés par un ordinateur. Ainsi le robot se distingue-t-il à la fois de l’automate, dont les mouvements sont mécaniquement déterminés, et de l’ordinateur, qui manipule des informations mais ne bouge pas.
  2. De toutes façons, à l'exception de cas trés simples, toute modélisation implique une description schématique, qui cependant ne diffère «pas trop» du monde réel.
  3. L'exemple utilitaire de la planification des manoeuvres (non holonomes) d'un tracteur auquel sont attelées plusieurs remorques, génère des problèmes compliqués et spécifiques qui ne sont pas envisagés dans le présent article.
  4. Une des difficulté pratique de la modélisation en robotique provient du nombre relativement élevé des degrés de liberté, (de 6 pour un bras manipulateur, à 30 pour l'humanoïde HRP-2) ce qui conduit à insister sur l'importances de notations judicieuses.
  5. Drone, Avion-robot, UAV = Unmanned Aerial Vehicle, AUV = Autonomous Underwater Vehicle ...etc. , ne sont pas considérés ici.
  1. modélisation géométrique
  1. géométrie euclidienne à 3 dimensions
  2. Un corps donné peut posséder un nombre variable d'ascendants , de fils, de descendants, mais il n'a qu'un seul père (avec père(1)=0)
  3. Dans un espace euclidien, les longueurs sont définies par le produit scalaire
  4. Conventions pour orienter l'espace .
  5. Remarque : Les théories générales distinguent les composantes covariantes   des composantes contravariantes  .
    Mais dans le cas des bases orthonormales des espaces euclidiens, cette distinction est inutile car  
  6. Ces notations sont criticables : il faut bien distinguer l'indications des bases dans  , de l'indication des indices «ligne,colonne» de la matrice de passage. La position inférieure des indices provient de  
  7. Par convention : (Anciennes coordonnée)= (Matrice DIRECTE) x (Nouvelles coordonnées prime).
  8. Espace ponctuel affine euclidien à 3 dimensions de la physique classique
  9. Peut être considéré comme un Mouvement_hélicoïdal(synonyme vulgaire : vissage)
  10. Exposé détaillé sur les quaternions [2] sur le site Mécanique spatiale, par GUIZIOU Robert : Agrégé de mathématiques.
  11. Remarquez que la matrice de passage associée est une matrice homogène (4x4).
  12. Précisément : 3 paramètres constitutifs et 1 variable articulaire . Dans le cas de corps portant plusieurs articulations (ayant plusieurs fils) 2 paramètres supplémentaires sont nécessaires.
  1. modélisation cinématique
  1. En cours de rédaction 28/10/2013.
  1. modélisation dynamique
  1. Le terme «formulation lagrangienne» est moins général
  2. Une autre approche consiste à introduire le Principe_des_puissances_virtuelles pour obtenir ensuite les Équations de Lagrange par changement de variables.
  3. Méthode de Wehage et Haug, proposée en 1982.
  4. Mathématiquement, les composantes d'un pseudovecteurs sont les 3 composantes strictes d'un tenseur d'ordre 2 complètement antisymétrique .
  5. Présentation des vecteurs glissants sur la plateforme pédagogique de l'INSA toulouse .
  6. Ne pas confondre avec ceci : Mécanique_spatiale
  7. Toutes les relations faisant intervenir les torseurs en notation sextuplet sont vérifiables de manière élémentaire. Une présentation naturelle et rigoureuse (mais plus lourde) fait appel au groupe_de_Lie SE(3).
  8. le mot anglais «recursive» a le sens de «par récurrence» et ne fait nullement intervenir la récursivité.
  9. Pour indiquer que le vecteur pesanteur est dirigé vers le bas .
  10. D'où l'intérêt des équations de Boltzmann-Hamel, des quasi-vitesses étant les composantes du vecteur rotation de C1
  11. Forces inertielles ou réactions d'inertie
  12. Attention, on rencontre des variantes dans l'ordre de l'écriture des indices i,j, k
  13. Position dans l'espace opérationnel.
  14. Pour simplifier, ici le coefficient de frottement statique est supposé être égal au coefficient de frottement dynamique. De plus on néglige le frottement de pivotement, (ce qui se justifie précisément si le contact est vraiment ponctuel).

Bibliographie modifier

Ouvrages de références modifier
  • Exposé détaillé de principaux algorithmes numériques de la modélisation vectorielle.

(en) Roy Featherstone, Rigid Body Dynamics Algorithms : Kluwer international series in engineering and computer science: Robotics, 233 Spring Street, New York, NY 10013, USA, Springer, (réimpr. 1987) (1re éd. 1983), 272 p. (ISBN 978-0-387-74314-1, lire en ligne)

  • Vue d'ensemble sur la robotique; les chapitres I et II sont consacrés à la modélisation.

(en) Bruno Siciliano,, Oussama Khatib(Eds.) et al., Springer Handbook of Robotics, 233 Spring Street, New York, NY 10013, USA, Springer, , 1611 p. (ISBN 978-3-540-23957-4, lire en ligne)

Articles de revues périodiques disponibles en ligne (en 2013) modifier
  • Présentation rigoureuse des algorithmes par récurrence avec la théorie des groupe de Lie.

(en) James E. Bobrow et G. A. Sohl, « A Recusive Dynamics and Sensitivity Algorithm for Branched Chains », ASME Journal of Dynamic Systems, Measurement and Control, vol. 123, no 3,‎ , p. 391-399 (DOI 10.1115/1.1376121, lire en ligne)  

  • Algorithme de Gibbs-Appell par le Hessien.

(en) V. Mata, S. S. Provenzano et F. Valero J.I. Cuadrado, « Serial-robot dynamics algorithms for moderately large numbers of joints », Mechanism and Machine Theory, vol. 37,‎ , p. 739–755 (lire en ligne)  

Thèses, Ph.D., mémoires ou autres ouvrages disponibles en ligne (2013) modifier
  • Exposé traditionnel de la mécanique classique, un peu ancien, (pas de matrices, ni de chaînes de corps rigides).

Georges Bouligand, « Précis de mécanique rationnelle à l'usage des élèves des facultés des sciences », 1° édition, sur http://name.umdl.umich.edu/ACM3408.0001.001, Librairie Vuibert, Paris, (consulté le ), p. 1-282  

  • Exemple d'utilisation des algorithmes récursifs Newton-Euler RNEA et ABA, avec généralisation au cas des robots à base mobile.

Guillaume GALLOT, « Modélisation Dynamique et Commande d’un robot Anguille », Thèse de Doctorat, sur http://www.ec-nantes.fr/version-francaise/recherche/, ÉCOLE CENTRALE DE NANTES, (consulté le ), p. 1-209  

  • Diverses variantes de présentation des algorithmes par récurrence.

(en) Scott-Robert Ploen, « Geometric Algorithms for the Dynamics and Control of Multibody Systems », Ph.D. Thesis, sur http://gram.eng.uci.edu/~sploen/srpindex.html, University of California, Irvine,, (consulté le ), p. 0-158  

  • Liaison unilatérales, frottement de Coulomb, paradoxe de Painlevé.

Frank Génot, « Contributions à la modélisation et à la commande des systèmes mécaniques de corps rigides avec contraintes unilaterales unilatérales », RR-3366, sur http://hal.archives-ouvertes.fr/, INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE GRENOBLE (aussi INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE EN INFORMATIQUE ET EN AUTOMATIQUE), (consulté le ), p. 7-143  

  • Pour traiter les liaisons unilatérales : une introduction à la mécanique non régulière dans la première partie de cette thèse.

(en) Christian Walter STUDER, « Augmented time-stepping integration of non-smooth dynamical systems », Ph.D. Thesis, sur https://www.ethz.ch/en/studies.html, ETH ZURICH, (consulté le )  


Recensement provisoire des thèmes que je prévois d'examiner modifier

Pour des interventions ...

  • Dans des pages «Discussion» ou pour des modifications d'articles existants, plutôt que pour des créations d'articles (ce qui impliquerait immanquablement un travail encore plus grand).
  • A l'évidence, mes contributions resteront minimes, faute de temps et d'énergie mentale.
  • Ne pas oublier le repérage des références de qualité.

Physique théorique (quelques petits sujets à inspecter) modifier

Formalisme tensoriel modifier

  • Résumé à faire

Formules de la relativité restreinte modifier

  • Calculs des masses et des énergies pour les fusées gigognes.
  • Application à l'hypothèse extraterrestre.

Technologie et Physique appliquée modifier

Economies d'énergies modifier

  • Difficultés pratiques
  • Vélos assistés électriquement
  • Suiveurs solaire

Questions de «technologie théorique» modifier

  • Problèmes de la fiabilité sur des longues durées.
  • Microcontrôleurs (éventuellement)
  • Applications à la Robotique humanoïde
  • Biomécanique et production humaine d'énergie musculaire (cf. Jean-Marc Jancovici)

Mécanique Rationnelle modifier

Cinématique et mécanismes modifier

  • Mécanisme de Théo Jansen
  • Artobolevski
  • Systèmes d'entrainement par tambours d'enroulement à rayons varables

Complément pratiques sur le formalisme de la Mécanique Classique modifier

  • Équation de Newton-Euler (d'après l'article en anglais)
  • Torseur, pseudovecteur,orientation des repère
  • Changements de repères cartésiens (orthonormés), matrice de passage directe, vecteur et pseudo vecteur, repère, torseur  
  • Utilisation des repères indirects pour les systèmes mécaniques articulés présentant un plan sagittal de symétrie

Aspects théoriques de la locomotion terrestre modifier


Handicap (paraplégie) modifier

Electro-stimulation fonctionnelle modifier

  • Pierre Rabischong, Christine Azevedo
  • Rédaction à déplacer.

Fauteuil roulant modifier

  • Utilisation avec automobile
  • Expériences pratiques

Gale modifier

J'ai été contaminé par la gale pendant un séjour de 18 mois en Mauritanie et mes observations sur moi-même, ne concordent pas avec ce que j'ai pu lire ailleurs.

Discordances avec les observations modifier

Sillons scabieux modifier
  • Sillons pathognomoniques mais souvent difficiles à trouver : fines lignes, parfois sinueuses, plus ou moins sombres,
  • « mesurant quelques millimètres de long » ===> plusieurs centimètres

.... « et siégeant dans les espaces interdigitaux, sur les poignets et aussi autour des mamelons chez la femme, sur le fourreau de la verge chez l'homme, à la plante des pieds chez le nourrisson.» ===> sur la poitrine et les bras

  • Vérification de la vitesse de formation .

Conséquences fâcheuses des informations contestables modifier

  • Erreur de diagnostic
  • Retard dans le traitement

Hypothèses à étudier modifier

  • Variétés différentes de sarcopte en Afrique et en Chine.
  • Augmentation de la résistance du sarcopte aux traitements.


Brouillon d'une rédaction sur la Robotique Humanoïde modifier

Notes disparates pour préciser le vocabulaire modifier

  1. un robot humanoïde possède un plus grand nombre de caractéristiques humaines qu'un automate anthropomorphe, qui, lui, ne possède aucune facultés mentales .
  2. un androïde n'est pas nécessairement constitué par des composants technologiques existants actuellement tels des microprocesseur, des actionneurs électriques ou hydrauliques, etc... mais il peut comporter des éléments artificiels, de science fiction, de nature plus ou moins biologique.
  3. le mot gynoïde est un anglicisme peu utilisable en français.
  4. le substantif humanoïde peut aussi représenter un être mythologique ou imaginaire, un extra-terrestre, un grand singe sans queue, un robot, etc...

Les atouts du robot humanoïde modifier

Sur un plan pratique, toutes les formes de robot judicieusement construits présentent les avantages du non-vivant: insensibilité aux conditions extérieures(température, rayonnement, vide...), absence totale de fatigue physique ou nerveuse, possibilité d'être mis en attente hors service pendant des années.

On peut raisonnablement prévoir que dans la majorité des cas le robot humanoïde restera une solution bien inutilement compliquée et onéreuse (par rapport à des automates plus simples, donc plus fiables et plus spécialisés).

Cependant, "par définition", la configuration humanoïde:

  1. est particulièrement polyvalente et performante en général.(faible encombrement au sol compatible avec le franchissement d'obstacles variés et l'escalade de parois verticales).
  2. est adapté immédiatement aux environnements humains (outils, meubles, machines, véhicules, échelles).
  3. peut être apprécié psychologiquement dans les rôles sociaux en tant que compagnie fidèle et toujours disponible...
  4. correspond à des aspirations instinctives irrationnelles et représente un challenge technologique séduisant.
  5. de plus, la conception est souvent facilitée par des analogies avec l'être humain.

Les limitations prévisibles des robots humanoïdes modifier

En 2013, les activités de recherches en robotique se sont multipliées de par le monde. Dans des domaines, à priori difficiles, de l'intelligence artificielle, comme la compréhension du langage naturel, les progrès sont lents, mais indéniables.
Les prototypes actuels - exemple: les HRP, permettent de penser que l'on aboutira bientôt à la possibilité de construire un robot ayant des ressemblances avec un être humain moyennement débile (assez agaçant par son comportement manquant de bon sens) et souvent très maladroit.

Ce comportement peu satisfaisant ne serait pas un obstacle à une utilité pratique réelle, dans la mesure où l'on ne tient pas compte du prix de revient très élevé.

Assez curieusement, on peut plutôt craindre deux limitations technologiques sur:

  • L'autonomie énergétique, voici un aperçu des inconvénients des sources d'énergies envisageables:
  1. Batteries d'accumulateurs électriques : énergies massiques, et aussi volumiques, assez faibles, de l'ordre de 200 Wh/kg.
  2. Moteurs à combustion (moteurs thermiques)  : bruit de fonctionnement, pollution par les gaz de combustion, (un exemple actuel est le robot quadrupède BigDog).
  3. Piles à combustible : délicates ?, nécessité de carburants très purs ?.
  4. Générateurs thermoélectriques à radioisotope : radioactivité, prix élevé.

Remarquons en passant, que l'utilisation de l'hydrogène résout le problème de la pollution des cas 2 et 3.

  • La puissance instantanée, qui est nécessaire pour les sauts et les mouvements réflexes d'équilibre dynamique.

Aperçu, par quelques mots clefs, des technologies mises en jeu modifier

Mécatronique modifier

Résistance des matériaux, "théorie des machines", moteurs et sources d'énergie, transmissions de puissance,

Industries électroniques et informatiques modifier

Fabrication des circuits électroniques (microprocesseurs), logiciels associés, électronique de puissance, télécommunications, traitements du signal,

Robotique modifier
  1. Capteurs, extéroceptifs et proprioceptifs, faisant appel à presque tous les phénomènes physiques,
  2. Intelligence artificielle
    • Automatique, asservissements,
    • Vision par ordinateur
    • Traitement automatique du langage
    • Interprétation du sens tactile
    • Génération de mouvements, élaboration de tactiques d'action
  3. Actionneurs, électriques, hydrauliques, piézoélectriques et autres
  4. Structure mécanique

Autres rédactions à envisager modifier

Appui triponctuel modifier

Liaisons non holonomes des robots à roues modifier

Mécanique non régulière modifier

Complementary problem modifier

Locomotion à chenille modifier

Locomotion bipède modifier

Jean Reuss (discuter) 6 novembre 2013 à 23:37 (CET)