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à revoir modifier

Jérusalem modifier

Plusieurs villages constituent l'arrière pays de Jérusalem. On en retrouve les traces à Givat Shaul, Beit Hanina, Nebi Samuel, Anata, Hizma, Pisgat Ze'ev, Khirbet Kaakul, Ras Abu Maaruf, Khirbet Almit, Moza, Horvat Hamoza, Ein Kerem, Kfar Shaul, Beit Arza, Beit Safafa, Nahal Gilo. Dans de petits établissements sont dédiés aux installations agricoles, on y cultive la vigne et des vergers et on y produit de l’huile. Ces fermes se trouvent par exemple à Bayit VeGan et Kiryat Menachem[1].

Des carrières de pierre sont exploitées tout autour de la ville, y compris dans l'actuelle Vieille Ville. On trouve des carrières dans les quartiers de Sanhédriah, Ramat Eshkol, Ezrat Torah, Mahané Yehuda, Yemin Moshe, dans le Complexe russe, Ketef Hinnom, dans la vallée du Cédron, et dans les rues Bar Ilan, Shmuel ha-Navi, King David et Heikhal Shlomo[2].

L’aqueduc inférieur amène l'eau des Piscines de Salomon au Temple. L'aqueduc arrive dans la ville en passant par la pente ouest du Mont Sion. Archéologiquement, la construction de cet aqueduc est daté d'entre Alexandre Janné et Hérode. Il a pu être construit par les Hasmonéens. Ils maitrisent en effet la technique d’adduction d'eau comme le montre les forteresses du désert (Cypros, Dok, Hyrcania, Alexandrion). Cette position est appuyée par Flavius Josèphe qui ne mentionne pas d'aqueduc parmi les grands travaux d'Hérode. Il cite par contre la destruction d'un pont pendant le siège de Jérusalem par Pompée en -63. Ce pont pourrait avoir servi à faire traverser la vallée du Tyropœôn à l'aqueduc[3].

Au nord de la ville, une structure ronde découverte entre la rue de Naplouse et la rue Haneviim correspond probablement au monument d’Hérode décrit par Flavius Josèphe comme la tombe de la famille d’Hérode[4]. Une tombe, découverte au sud de la ville à la fin du XIXe siècle, a aussi été attribuée à Hérode et est d'ailleurs appelée « tombe de la famille d’Hérode ».

Bronze moyen modifier

La culture palestinienne du Bronze Moyen marque une nette différence avec celle du Bronze Intermédiaire. Elle est fortement influencée par la culture des côtes libanaises (Byblos, ville dont la culture est la plus proche de la Palestine du BMII) et syriennes, voir par celles de la vallée de l'Oronte au nord de la Syrie (Ebla, Hama). Cette époque marque une réurbanisation progressive, de laquelle résulte l'établissement de la culture cananéenne. Le Bronze moyen IIA est une période de transition entre le semi-nomadisme du Bronze moyen I et le renforcement des cités cananéennes au Bronze moyen IIB. De nombreux échanges ont lieu entre l'Égypte et Canaan. Canaan est mentionnée dans les textes d'exécration ainsi que dans le Conte de Sinouhé. Ces textes décrivent une population tribale et pastorale, peut-être semi-nomade. Ce n'est que vers 1800 qu'apparaissent les grande cités-états canaanéennes.

L'influence de l'Égypte en Canaan est importante, même si la région ne lui est pas subordonnée. Il ne semble pas y avoir de présence massive des Égyptiens mais des expéditions ont régulièrement lieu afin de stabiliser ce qui constitue une des frontières orientales de l'Égypte. Des contingents d'« Asiatiques » participent aux expéditions minières égyptiennes dans le Sinaï. Leur présence est en effet attestée sous la XIIe dynastie. Une stèle de Sérabit el-Khadim, qui liste les membres d'une équipe égyptienne envoyée dans le Sinaï pour exploiter le cuivre et la turquoise, mentionne la participation à l'expédition du « frère du prince de Retenou, Khebded » et de dix de ses hommes. Sur d'autres inscriptions, ce personnage est représenté chevauchant un âne et accompagné d'une petite escorte. Khebded et ses hommes viennent d'un région appelée Hami, qui est identifiée à la ville de Horma, dans le nord du Néguev[5]. Son équipe d'une dizaine d'hommes reste modeste lorsqu'on la compare aux centaines d'égyptiens engagés dans les expéditions du Sinaï. Malgré son statut princier, il n'occupe qu'une position subalterne dans les textes. La main-d'œuvre qu'il apporte doit constituer une sorte de tribut, les rois de la région étant dans une relation de vassalité vis-à-vis de l'Égypte. La présence de ces hommes est régulièrement attestée sous Amenemhat III et Amenemhat IV. Ils sont peut-être à l'origine de l'alphabet proto-sinaïtique.

Les figurines d'exécrations égyptiennes donnent à la fois des noms de ville et des princes de la région. Sont citées les ports de la côteAshkelon (Isqaï), Akko (Âky) et Tyr (Djouaoui), ainsi que la ville de Hazor (Hedjour). Une invasion de Retenou par l'Égypte est mentionnée à l'époque du pharaon Sésostris III (vers -1900). La stèle de Khousobek constitue la seule source sur cette campagne. Cette stèle a été découverte à Abydos en 1901 et elle relate les faits d'armes d'un militaire égyptien nommé Khousobek. Les motifs de l'opération militaire et son déroulement ne sont pas connus. La stèle relate un combat dans la région de Sekemem où s'illustre Khousobek. Cette région est probablement à identifier avec la ville de Sichem en Samarie[6].

De nombreux objets égyptiens sont retrouvés en Palestine, la plus grande collection est retrouvée sur le port de Byblos, depuis lequel le bois du Liban était exporté vers l'Égypte. Des céréales, du bétail, du vin et de l'huile d'olive sont également exportés. Les fouilles à Tell el-Dab'a, l'ancienne Avaris, montrent la présence importante d'armes et de poteries (notamment des jarres utilisées pour le commerce des marchandises) originaires du sud de la Palestine pendant la douzième et treizième dynastie. Manfred Bietak en conclu l'importance du commerce et de l'émigration vers l'Égypte dès cette époque. Des statuettes représentants des hauts fonctionnaires égyptiens ont été retrouvées à Megiddo, Gezer et Ein Hashofet sans qu'on puisse dater avec certitude l'époque à laquelle ils ont été amenés dans la région. A Gezer, on a aussi retrouvé une statuette d'une reine appelée Néférousobek. Des scarabées datant du début de la XIIe dynastie (Sésostris Ier, Amenemhat II et Sésostris II) ont été retrouvés à Megiddo, Lakish, Gezer, Beth Shéan, Jéricho, Akko, Sichem et Tell el Ajjul. Pour la fin de la XIIe dynastie, on a seulement retrouvé un scarabée de Sésostris III à Gezer et un autre d'Amenemhat III à Tel Gamma.

Israël modifier

  • rôle de l’environnement dans l’essor économique
  • cycle d’expansion et de récession démographique
  • proportion d'habitants à la surface bâtie

Du XIIe siècle av. J.-C. au Xe siècle av. J.-C. modifier

Avec la désintégration de la civilisation palatiale cananéenne et le retrait de Égypte, de nouveaux groupes ethniques sont apparus en Méditerranée orientale. Avec ce déclin de l’Égypte et des autres puissances, les inscriptions datables du Fer I en Israël sont rares.

Dans le nord, les vallées connaissent un renouveau après les destructions du Bronze récent. Les traditions cananéennes se poursuivent, suivies par des destructions par incendie à Megiddo, Taanak, Tel Rehov, Kinneret et Tel Hadar.

Depuis le XIIe siècle av. J.-C., les hautes terres de Judée, de Samarie et de Transjordanie sont marquées par une rapide expansion démographique. Ce processus se traduit par une augmentation du nombre de sites d’habitats. Dans la région la région qui s’étend de Jérusalem à la vallée de Jezréel, on relève plus de 230 sites d’habitation à la fin du Fin I alors que seulement 25 sites d’habitation sont identifiés pour le Bronze récent. La population y est estimée à 40 000 habitants. Au sein de cette zone, le plateau de Benjamin connait une croissance particulièrement dynamique, avec une cinquantaine de sites sur un territoire de 150 km2, dont Shilo, Gabaôn et Mitzpah. Certains sites sont dotés d’édifices publics, tels que Silo et Sichem. A Silo, on a trouvé un ensemble de silos à grains, et à Sichem, l’ancien temple semble poursuivre son activité. Silo connait une destruction par incendie à la fin du XIe siècle av. J.-C.. , Khirbet Raddana (dans la banlieue nord de Jérusalem) et Khirbet ed-Dawara sont abandonnés à la fin du Xe siècle av. J.-C.. Gabaôn connait aussi une longue période d’abandon avant d’être réoccupé.

Au sud, le territoire des collines de Juda reste moins peuplé. 20 sites ont été relevés lors de prospections archéologiques. Ces sites s’étendent sur moins d’un demi hectare et regroupent chacun moins de 100 habitants. Au total, la population de Juda est estimée à 5000 personnes.

A l’est au Jourdain, la région située au nord au plateau transjordanien a vu le nombre de sites d’habitation passer d’environ 30 à 220 au XIIe siècle av. J.-C.. Cette situation est identique plus au nord, en Galaad, où on observe une forte concentration d’habitats.

De nouveaux habitats apparaissent également dans la vallée de Beer-Sheva et le nord du Néguev. Cette région se situe sur la voie caravanière est-ouest qui relie la vallée de la Arava et l’Arabie au littoral méditerranéen. Elle profite du commerce du cuivre de la Arava et des produits de l’Arabie. A la fin du XIe siècle av. J.-C., la population de cette région est estimée à 1 500 habitants. Le plus important des sites est Tel Masos, au milieu de la vallée, qui avait connu une période d’expansion au milieu du XIIe siècle av. J.-C.. Le site est détruit au milieu du Xe siècle av. J.-C.. A Arad, un petit habitat reprend au XIe siècle après des siècles d’abandon. Arad est mentionné dans la campagne de Shéshonq.

Les destructions observées dans les vallées du nord, dans le territoire de Benjamin et dans la vallée de Beer-Sheva sont attribuables à la campagne de Shéshonq pour reprendre le contrôle de Canaan après deux siècles d’éclipse de Égypte.

Selon Israël Finkelstein, la concentration particulière de population dans la région de Benjamin et le fait que cette région ait constituée une cible pour Égypte indique l’existence d’une entité politique potentiellement puissante dans cette région. Dans cette perspective, la Bible aurait conservé le souvenir de cette entité en l’associant au personnage biblique du roi Saül, présenté comme le premier « roi d’Israël » et dont l’histoire est particulièrement liée au territoire de Benjamin.

Khirbet Raddana dans la banlieue nord de Jérusalem. Parfois identifiée avec Béérot.

En se basant sur le chronologie décrite dans la Bible hébraïque, les rois David et Salomon auraient vécu autour du Xe siècle av. J.-C..

IXe siècle av. J.-C. modifier

Le royaume d’Israël étend son influence en Syrie et en Transjordanie. Lors de la bataille de Qarqar (-853), les Assyriens de Salmanasar III affrontent en Syrie les royaumes locaux au nombre desquels figure Achab l’Israélite. Cette expansion est aussi confirmée par la stèle de Tel Dan où le roi d’Aram-Damas témoigne, à la fin du IXe siècle av. J.-C., de la présence des Omrides sur son territoire. Cette expansion se fait également en direction de la Transjordanie. La stèle de Mesha indique que le roi d’Israël avait fait construire deux places fortes israélite en territoire moabite. Il est possible que le royaume d’Israël ait aussi exercé un contrôle sur son voisin judéen. Le mariage de la princesse israélite Athalie avec le roi de Juda Joram raconté dans le Deuxième livre des Rois pourrait s’interpréter comme l'ascendant que prend le royaume nordiste sur son voisin.

Selon Israël Finkelstein, ce royaume organisé et doté d'une puissance militaire a pu servir de modèle à l'histoire du règne du roi David et à son royaume expansionniste. Les victoires de David contre Moab et contre les Araméens[7] pourraient s'inspirer de celle de la maison d'Omri.

La fin du IXe siècle av. J.-C. est marquée de nombreux revers pour le royaume d'Israël. Il subit la pression des Araméens du nord et perd des possessions telle que Dan. Le roi de Damas Hazaël lui inflige une défaite commémorée par la stèle de Tel Dan. D'après la stèle, Hazaël aurait même tué le roi d'Israël Joram et son allié Ochozias , roi de Juda. Le souvenir du traumatisme de la mort de ces deux rois est aussi conservé dans le livre des Rois, où ces morts sont imputées à Jéhu. La Transjordanie se libère également de la domination israélite. Le roi moabite Mesha le rappelle sur la stèle trouvée dans sa capitale. Jéhu, le nouveau roi d'Israël, devient le vassal de Salmanasar III à qui il apporte un tribut sur l'Obélisque noir.

A la limite de la frontière de Juda, la puissante cité philistine de Gath est détruite. Peut-être sous l'impulsion d'Israël, ou profitant de ses revers et des attaques contre les cités de la côte, le royaume de Juda se dote de deux centre administratifs majeurs dans la Shéfélah : Lakish et Bet Shemesh. Dans la vallée de Beer Sheva, les fortins d'Arad et de Beer Sheva protègent la frontière sud du royaume et contrôlent les voies commerciales allant de l'Arabie à la Méditerranée.

VIIIe siècle av. J.-C. modifier

Au VIIIe siècle av. J.-C., le royaume d'Israël tire une partie de sa richesse du commerce des chevaux avec l'Assyrie. A Megiddo, de vastes écuries sont utilisées pour élever et dresser des chevaux importés d'Égypte et dont Israël fait commerce avec l'Assyrie.

A partir du règne de Teglath-Phalasar III, l'Assyrie décide de rétablir son autorité sur la zone syro-palestinienne. Juda est un vassal de l'Assyrie. Un tribut versé par Achaz apparaît dans une inscription assyrienne de Teglath-Phalasar III datant de -734, et vers -730, Ménahem, roi d'Israël, lui verse aussi un tribut.

Teglath-Phalasar III établit deux provinces assyriennes à la place du royaume d'Israël : Dū'ru (Dor) et Magidu (Megiddo). Les déplacements de population à grande échelle qu'il met en place dans ces provinces laissent une empreinte durable dans la situation géopolitique de la région. Ces déplacements de population font disparaitre les différences nationales au point qu'aucune entité politique ne se développe dans les zones conquises pendant les siècles suivants. Les grecs séleucides y imposeront leur contrôle sans risque militaire, contrairement à ce qui se passera avec Juda et la révolte hasmonéenne. Dans les hautes terres, quatre royaumes restent indépendants : Udūmu (Édom), Bīt Ammān (Ammon), Mā'ab (Moab). Ces royaumes sont trop petits et faibles pour être une cible de l'Assyrie, mais ils servent ses intérêts en prenant part au commerce avec l'Arabie.

La conquête assyrienne conduit à un déclin de la vie urbaine en Israël. Seules les capitales provinciales (Megiddo, Dor et Samarie) sont fortifiées. La population vit essentiellement dans des fermes et des villages. Le sud d'Israël, entre Sichem et Bethel, est plus touché que le nord par les déplacements de populations. Dans cette zone, la surface bâtie diminue de 170 hectares à 45 hectares, ce qui traduit un déclin démographique de 34 000 habitants à 9 000 habitants. Les noms babyloniens retrouvés sur des tablettes cunéiformes à Gezer et Tel Hadid indiquent que des populations mésopotamiennes sont installées dans le sud de l'ancien royaume d'Israël, peut-être pour s'interposer entre les Israélites du nord et le royaume de Juda

Les Assyriens établissent des forteresses et des centres administratifs dans le sud de Juda pour sécuriser les voies commerciales. Des centres sont établis à Ein Hazeva au sud de la mer Morte, à Buseira, la capitale d'Edom, à Etzion Geber sur la mer Rouge et à Tel Gamma sur la route vers le port de Gaza. Juda est intégré au commerce régional. Des centres de productions d'huile pour l'exportation sont établis à Tel Bet Mirsim et à Bet Shemesh comme en témoignent les pressoirs à huile qui y ont été dégagés.

A la fin du VIIIe siècle av. J.-C., Juda profite des révoltes au sein de l'empire assyrien pour essayer de se libérer des Assyriens avec l'aide de l'Égypte. Des révoltes ont en effet éclatées en Babylonie, en Phénicie et sur la côte philistine. Cette décision conduit à une campagne assyrienne au cours de laquelle Lakish est complètement détruite par Sennachérib et Jérusalem assiégée. Le prisme de Sennachérib mentionne le roi judéen Ezechias et l'humiliation qu'il lui inflige. A l'issue de la campagne assyrienne, Juda se retrouve amputée des terres agricoles de la Shéfélah.

VIIe siècle av. J.-C. modifier

C'est au roi Manassé que revient la lourde tâche de relever le royaume de Juda. Pour compenser la perte de la Shéféla, il développe l'exploitation des régions arides du nord du Néguev et du désert de Judée. On constate au VIIe siècle av. J.-C. un essor de la vallée de Beer Sheva sur les sites de Tel Masos, Horvat Uza, Horvat Radom, Tel Ira et Aroër. La forteresse d'Arad est reconstruite. Sous la rive occidentale de la mer Morte, de nouveaux sites apparaissent, dont Ein Guédi. Le fort de Lakish est reconstruit après sa destruction par Sennacherib. En -674, une inscription d'Assarhaddon note le tribut versé par Manassé.

La vallée de Beer Sheva bénéficient de l'intensification de la production agricole et de sa participation au commerce arabe sous la domination de l'Assyrie. Edom et Beer Sheva jouissent alors d'une prospérité économique qui s'accompagne d'une expansion démographique.

Profitant de la désintégration rapide de l'empire assyrien, le pharaon égyptien Psammétique Ier se libère de la tutelle assyrienne et annexe le littoral méditerranéen. Il cherche ainsi à contrôler la voie commerciale passant par Megiddo qui s'enfonce dans les terres vers la Syrie et la Mésopotamie. Le retrait assyrien permet à Juda de se développer vers le nord et d'essayer de reprendre le contrôle de la Shéfélah. Au VIIe siècle av. J.-C., le sanctuaire israélite de Bethel est annexé au royaume de Juda.

Selon le livre des Rois, Josias est exécuté à Megiddo sur ordre du pharaon. Le livre des Rois n'en donne pas la raison et cette exécution n'est pas confirmée par des éléments extérieurs à la Bible. Plus tardivement, les Chroniques attribuera sa mort à une bataille.

La présence de Nékao II à Megiddo indique que l'Égypte s'est imposée au royaume de Juda dans le vide qui a suivit la chute de l'empire assyrien. L'Égypte ne parvient cependant pas à prendre durablement le contrôle de la région. La Syrie est conquise par les Néo-Babyloniens dès -605 et le reste du Levant en -603.

Les Néo-Babyloniens apportent des destructions importantes au royaume de Juda et aux royaumes de Transjordanie.Jérusalem est systématiquement détruite. La province dévastée se trouve diminuée. L'objectif de Babylone est de créer une zone tampon entre l'Égypte et la Babylonie. La population rurale survit, mais à une échelle plus petite. Babylone ne fait rien pour développer économiquement la région ni pour protéger les villages des zones périphériques. Les babyloniens se concentrent sur la reconstruction des zones babyloniennes détruites par l'Assyrie. La déportation de l'élite judéenne est utilisée pour développer ces zones. Ce ne sont pas seulement les Judéens qui sont déportés mais aussi les Philistins, qui ne reviendront jamais. L'effondrement du système central a pour conséquence l'infiltration de groupes semi-nomades dans le sud de la Judée et la formation de la province d'Idumée à l'époque perse.

Poids et mesures modifier

L’ancien Israël utilisait essentiellement des poids en pierre, taillés en forme de demi-sphère. Ces poids portaient la mention de leur valeur en chiffres, et plus rarement des inscriptions. On connaît aussi quelques poids en métal (bronze et fer) présentant des formes variées (cubes, animaux, ou simplement en demi-sphère). Ces formes s’inspirent des modèles égypto-phéniciens et mésopotamiens. Quelques poids portent la mention de noms propres, peut-être la marque de leurs propriétaires ou de l’officiel en charge de garantir sa fiabilité.

Au VIIe – VIe siècle, on a trouvé un nombre important de poids dans les grandes villes de Juda (Jérusalem, Lakish, Arad). Dans les provinces alors assyriennes de Samarie et Megiddo, le système des poids utilisé est par contre encore mal connu.

Différents systèmes de poids sont employés dans le royaume de Judah[8],[9]. Le premier système est basé sur le sheqel (le « sicle »). 53 sheqels ou ses subdivisions ont été retrouvées en Judah[10]. Un sheqel vaut en moyenne 11,33 g. Il peut être divisé en quatre. La plupart des poids portent le symbole sh, abrégé de la première lettre du mot sheqel, suivi d’une valeur numérique. Les deux sont écrits en hiératique égyptien. Sur les ostraca, sheqel figure parfois écrit en entier, mais le plus souvent il est écrit aussi en abrégé avec la lettre shin. Pour peser de petites quantités de biens précieux (or, encens, épices), on utilise une unité plus petite équivalent à 1/20 ou 1/24 de sheqel. Ces poids portent la mention d’une valeur numérique en hiératique ou en hébreu. Cette fraction de sheqel dont le nom n’apparaît pas sur le poids semble correspondre à ce que la Bible hébraïque appelle un gerah[11]. Ce système est fortement influencé par le système de mesure de l'Égypte antique. Le poids de base, 8 sheqel, équivaut à un deben du Nouvel Empire égyptien. Cette adaptation du système égyptien est liée à la forte influence de l'Égypte et témoigne peut-être de la volonté d’encourager le commerce.

A côté du système sheqel - gerah, il existe un autre système de poids. Ceux-ci sont essentiellement en pierre, mais avec des noms de mesures écrits en hébreu en toute lettre : nesef (9,659 g), pym (7,815 g) et beqʿa (6,003 g). La relation de ce système avec le précédent n’est pas clairement établie. Il était peut-être réservé à un usage exclusivement local. Le terme beqʿa, qui signifie diviser, apparaît plusieurs fois dans la Bible hébraïque; le terme pym n'y apparaît qu'une fois (1S 13,21) et son étymologie n'est pas connue[12].

Les autres unités de poids mentionnées dans la Bible (maneh, kikkar) ne sont pas attestées.

Le système du sheqel se met en place en Judah au plus tôt au VIIIe siècle av. J.-C., peut-être sous le règne d'Ézéchias[13].

Yehoud modifier

Yehoud Medinata [14]est le nom araméen d'une province de l'empire perse achéménide formée à partir de l'ancien royaume de Juda. Elle est fondée par les exilés judéens revenant de Babylonie. Après la victoire de Cyrus II sur les Babyloniens en -538, celui-ci permet le retour des exilés en Judée. Les Perses gouvernent cette région pendant environ deux cents ans. Yehoud — la Judée — devient une province de l'Empire perse achéménide et ses habitants sont désormais appelés les Yehoudim — les Juifs. Ceux-ci forment le noyau de la population juive de Judée de l’époque du Second Temple.

Les frontières de la province de Yéhoud font l'objet d'un débat entre archéologues. Si les frontières nord et ouest peuvent être simplement définies, les frontières ouest, avec la plaine côtière, et sud, avec l'Idumée, restent plus complexes à identifier par les archéologues.

La Judée au Ve siècle av. J.-C. modifier

Sous Cyrus II, la Babylonie et l’ensemble des territoires perses de Transeuphratène, dont la Judée, forme une satrapie unique. Cette situation semble perdurer sous Darius Ier malgré le récit d’Hérodote. Des trois inscriptions monumentales de Darius listant les provinces de l’empire (Inscription de Behistun, Naqsh-e Rostam et Persépolis), aucune ne mentionne encore une satrapie de Transeuphratène séparée de la Babylonie. A l’inverse, le récit d’Hérodote décrit dès le règne de Darius une organisation en 20 satrapies, la cinquième satrapie, celle de Transeuphratène, réunit la Syrie, le Levant et Chypre. Cette description reflète un découpage plus tardif de l’empire. La séparation entre la Babylonie et la Transeuphratène n’intervient probablement que sous Xerxès Ier, après la révolte de Babylone et sa destruction en -482.[15].

Bien que Zorobabel soit qualifié dans la Bible hébraïque de gouverneur de la Judée dès la fin du VIe siècle av. J.-C., il n’y a pas de trace archéologique de l’existance d’une province indépendante de Judée au début de la période perse. Elle est subordonnée à Samarie. Les Achéménides cherchent d’abord à développer la côte méditerranéenne en encourageant le commerce, notamment maritime. Un réseau de riches centres urbains, de forts et de centres administratifs est établi dès le début de la période perse (fin du VIe siècle av. J.-C.) afin de protéger la Via Maris et les routes menant à l'Égypte qui fait alors partie de l'empire perse. Les Achéménides donnent le contrôle de la plaine côtière aux phéniciens qui dominent alors le commerce maritime. Les rois de Tyr et de Sidon ont l'autorité sur la plaine du Sharon jusqu'à Jaffa comme en témoigne l'inscription du sarcophage d'Eshmunazar, roi de Sidon. Les villes de la côte telles que Tel Shiqmonah, Dor et Arsouf sont peuplées de phéniciens et dotées d'un certain degré d'indépendance, du moins en ce qui concerne leurs affaires internes et économiques. La rapidité de l'implantation des Phéniciens est nécessairement le résultat d'une décision officielle des Achéménides. Les hautes terres de Judée et de Transjordanie (Ammon, Edom) restent quant à elles en marge de ce mouvement d'urbanisation. La Judée ne dispose pas d'aristocratie locale capable d'exercer le pouvoir. Pour cette période, on ne trouve pas à Jérusalem de riches tombes de dynastes locaux. Après les destructions sévères imposées par les Néo-babyloniens, la Judée demeure une province agricole dont l'intérêt pour les Achéménides réside surtout dans la production de denrées pour les villes de la côte, et dans la collecte de taxes dont témoignent les ostraca.

De -515 à -445, les sceaux retrouvés dans les fouilles archéologiques s’inspirent des modèles achéménides. Deux types de sceaux ont été découverts : certains portant le nom Motza et d’autres où sont représentés des animaux, principalement des lions (Gibéon, Ein Gedi, Ramat Rachel). Si les modèles sont achéménides, la fabrication est elle locale.

Les principales zones de peuplement sont dans le nord des Monts de Judée et dans la région de Benjamin. Au Ve siècle av. J.-C., la Judée ne présente pas le même intérêt stratégique que la plaine côtière, elle ne reçoit donc pas la même impulsion économique de la part des souverains perses.

Jusqu'au milieu du milieu du Ve siècle av. J.-C., Mitzpah en Benjamin semble être la capitale provinciale de la Judée. Pendant un siècle après la fin de l'exil, Jérusalem reste, elle, une petite ville non fortifiée ne dépassant pas 60 000 m2, et dont la population peut être estimée à 1 500 habitants sur la base d'un rapport entre la surface d'une agglomération et son nombre d'habitants. Le retour en Judée a été un processus graduel motivé par la présence du Temple qui a attiré les classes d'origine sacerdotale et lévitique. Les troubles politiques suite à la mort des souverains Cambyse II et Darius Ier (fin VIe siècle av. J.-C., début Ve siècle av. J.-C.) ont aussi pu pousser les Judéens à rechercher plus de stabilité en Judée et à profiter du commerce agricole avec les villes côtières en plein développement.

Le pouvoir achéménide laisse la liberté dans l'établissement des nouvelles communautés rurales. la province est caractérisée par une grande diversité ethnique (Judéens, Iduméens, Samaritains, Phéniciens et Grecs).

Le nom Yehoud commence à apparaitre à partir du milieu du ve siècle av. J.-C. sur des sceaux et des monnaies. Il écrit en araméen יהוד, יהד ou seulement יה. Ce changement témoigne d’une réorganisation du gouvernement perse. A partir de cette période, la Judée semble avoir gagnée en autonomie. Cette évolution engendre des rivalités dont on trouve un écho dans le livre de Néhémie. Ces rivalités sont motivées par la perte des droits de certains partis, tels que les Tobiades, sur leurs possessions en Judée.

La Judée au IVe siècle av. J.-C. modifier

L'influence du gouvernement achéménide sur le sud de la Judée se ressert à partir de la fin du Ve siècle, lorsque les Achéménides perdent le contrôle de l'Égypte suite au soulèvement d'Amyrtée. Le sud de la Judée devient une frontière sensible. L'administration locale est réorganisée pour protéger les routes du sud de la Shéphélah et du nord du Néguev. Cette nouvelle politique se traduit par une intervention stricte de l'autorité impériale. C'est au cours du IVe siècle que les provinces de Judée et d'Idumée voient leurs frontières se définir. Trois centres de gouvernement locaux sont établis à Lakish, Bet Zur et Ramat Rachel. Une ligne de forteresses perses est construite dans le nord du Néguev, avec d'ouest en est : Tel Gamma, Tel Haror, Tel Sera (strate III) et Tel Halif (strate V). Ces places fortes situées sur la même latitude et séparées les unes des autres de 10 à 15 km sont certainement en lien avec la nouvelle politique vis-à-vis de l'Égypte. D'autres forteresses protègent les routes du commerce avec l'Arabie et permettent de surveiller l'Égypte. Ces forteresses perses du Néguev sont Horvat Rogem, Horvat Ritma, Metzad Nahal Ha-Roa, Horvat Mesora et peut-être la ligne Tel Arad, Tel Beer-Sheva et Tel Farah (sud) à 30 km au nord des précédentes.

La Judée n'est cependant pas une province importante au sein de l'empire perse et elle est absente de la liste des peuples de l'empire dans l'inscription (A2Pa) de la tombe d'Artaxerxès II.

Démographie modifier

La population de l'ancien Israël peut notamment être estimée en se basant sur la surface construite des agglomérations. Pour cette période, les archéologues estiment qu'on a 19 à 37 habitants pour 0.1 hectare construit[16]. Les chiffres avancés dépendant fortement des hypothèses de calcul, il n'est pas étonnant de trouver des variations significatives selon les auteurs.

Avant -721, la population du royaume d'Israël est estimée à 350 000 habitants. Au début du VIe siècle, à la veille de invasion babylonienne, la population du royaume de Juda est estimée à 110 000 habitants. Le sud de la Judée et le Néguev comptent environ 12 000 à 13 000 habitants. Ils sont détachés de la Judée à partir de la domination babylonienne. Les trois vagues de déportations de Juda vers la Babylonie en -597, -586 et -582 concernent environ 20 000 personnes.

Au VIe siècle, la population de la province perse de Judée est d'environ 40 000 habitants dont 20 000 pour le territoire de Benjamin. La population de Benjamin diminue, semble-t-il, au siècle suivant. Au Ve siècle, la population de la Judée serait autour de 30 000 habitants.

Vers la fin de l'époque perse, la population juive est de 45 000 en Juda, 75 000 en Babylonie et 20 000 en Égypte.

Religion modifier

Éphod modifier

L'éphod est un vêtement sacerdotal anciennement utilisé par les Israélites et lié de près aux pratiques oraculaires. Son nom latin est superhumerale.

Dans les traditions les plus anciennes, l'éphod se présente sous une forme de statue, sans que sa fonction exacte ne soit connue[17] :

« Gédéon fit un éphod qu'il plaça dans sa ville à Ophrah »

— Juges 8, 27

« Le prêtre répondit: "L'épée de Goliath, le Philistin, que tu as vaincu dans la vallée du Térébinthe, est là, derrière l'éphod, enveloppée dans un drap." »

— I Samuel 21, 10

Le nom éphod pourrait être le substantif d'un verbe hébreu signifiant « couvrir, plaquer ». Il désignerait une statue plaquée de métal précieux ou recouvert d'un tissu. Associé au culte de de Yahweh, il devient un habit du grand prêtre d'Israël dont une description est donné dans la Torah[17]. L'Exode et le Lévitique donnent une description détaillée de sa conception et de son usage[18]. Il se distingue notamment des autres vêtements des prêtres du fait qu'il est entièrement en lin.

L'éphod est lié à aux pratiques oraculaires :

« Il dit au prêtre Ebiatar, fils d'Ahimélek: "Fais-moi, je te prie, avancer l'éphod." Ebiatar présenta l'éphod à David, et David consulta le Seigneur »

— I Samuel 30, 7-8

Les opinions divergent quant à son apparence réelle. Selon Flavius Josèphe il s'agit d'un sorte de tunique courte, avec une ouverture au niveau de l'abdomen. Philon d'Alexandrie le compare à une cuirasse.

Selon le Talmud, le port de l'éphod permettait d'expier le péché et l'idolâtrie commis par les enfants d'Israël[19].

Personnes modifier

Rachel modifier

D'après le récit de la Genèse, Rachel meurt à Éphrat. Une glose indique que cette ville doit être identifiée à Bethlehem et que le monument subsiste encore aujourd'hui. Or les circonstances de la naissance de Benjamin lient le personnage de Rachel à Benjamin et à son territoire. Rachel meurt en chemin depuis Bethel, ville des Monts de Benjamin. Dans le livre de Jérémie (31:14), la voix de Rachel se fait entendre à Ramah, ville de la tribu de Benjamin au nord de Jérusalem. Le « transfert » de la tombe de Rachel à Bethlehem, la ville du roi David, dans le territoire de la tribu de Juda traduirait la volonté des Judéens de prendre l'ascendant sur les Benjamites, et pourrait être mis en lien avec la reconstruction de Jérusalem au cours de l'époque perse[20].

Tobiades modifier

Les Tobiades sont une famille juive implantée depuis le VIe siècle av. J.-C. en Transjordanie et d'extraction très ancienne. Elle exerce une influence sur les territoires d'Ammon et de Galaad. Type achevée de l'aristocratie indigène intégrée au monde hellénistique, le destin de cette famille fascina les contemporains : Flavius Josèphe l'évoque longuement, et elle inspire sans doute le livre de Tobie dans la Bible. Au sein de la Judée dominé par la lignée des grands prêtres, les Tobiades constituent une exception car elle n'est pas d'origine sacerdotale.

Joseph est le commandant d'une colonie militaire en Transjordanie. C'est une personnalité connue à la cour de Ptolémée II Philadelphe à Alexandrie. Il est également actif en Judée où il est un rival du grand prêtre Onias II. Une assemblée publique au Temple lui confie la représentation de la Judée auprès de Ptolémée III Évergète Ier.

Hasmonéens modifier

La révolte conduite par les hasmonéens assure la survie de la nation et de la religion juive. Le parti des hellénisants radicaux est balayé. Les hellénisants modérés des classes supérieures se mettent au service des hasmonéens. La classe sacerdotale garde la suprématie en continuité avec la période précédente. Les hasmonéens appartiennent en effet à une famille sacerdotale de la division sacerdotale de Yéhoyariv auis'était imposée à la tête de la Judée depuis la période perse. Cependant ils établissent des liens avec les familles dirigeantes des régions périphériques de la Judée. Le gendre de Simon est Ptolémée, fils d'Aboubos, stratège de Jéricho. L'iduméen Antipas, issu d'une famille de convertis, est nommé stratège d'Idumée par Jean Hyrcan. Son fils Antipater, le père d'Hérode Ier le Grand, est le principal ministre d'Hyrcan II. Le frère d'Antipater, Phallion, semble également avoir un rôle de dirigeant[21].

Biographie modifier

Moshe Kochavi modifier

Moshe Kochavi (1928-2008) est un archéologue israélien.

Moshe Kochavi est né à Bucarest dans une famille sioniste. Son père, le docteur Samuel Kochavi-Stern, était un militant sioniste. Sa mère, Agatha, était une militante pour les droits des femmes. Sa famille émigre en Palestine mandataire en 1933. En 1947, il s’engage dans le Palmah et combat lors de la Guerre d'indépendance d'Israël au sein de la brigade Yiftah. Il est légèrement blessé lors de la prise de Safed, puis plus gravement pendant l’opération Yoav. Après la guerre, il s'installe dans le kibboutz Yiron.

En 1967, il termine son doctorat en archéologie à l’université hébraïque de Jérusalem sur la période du Bronze moyen. Après la Guerre des Six Jours, il dirige les prospections archéologiques en Judée. A partir de 1968, il travaille à la section d’archéologie de l’université de Tel Aviv avec Yohanan Aharoni, où il fait de la recherche et enseigne jusqu’en 1998. De 1972 à 1985, il dirige les fouilles de Tel Afek. En 1985, il fouille Tel Rumeida avec Avi Ofer.

Moshe Kochavi a enseigné à l’université d'Harvard, de Tōkyō et d’Oxford. Il est été président du conseil pour l’archéologie du ministère israélien de l’Education et membre du comité gouvernemental pour les noms.

Parmi les principales fouilles archéologiques qu’il a dirigé, on compte :

Liens externes modifier


Nadav Naaman modifier

Nadav Naaman (né en 1939) est un professeur émérite de l’université de Tel Aviv pour l’archéologie et l’histoire du peuple juif.

Nadav Naaman est né dans le kibboutz Kiryat-Anavim à côté de Jérusalem. Lorsqu’il est âgé d’un an, ses parents s’installent au kibboutz Kinneret où il vit jusqu’à l’âge de 24 ans.


Bibliographie modifier

  • Menahem Stern et Shmuel Trigano (dir.), La société juive à travers l'histoire. La fabrique du peuple, t. I, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-02155-4), « La Société juive à l’époque du second Temple : prêtrise et autres classes »
  • (en) Oded Lipschits et Manfred Oeming (dir.), Judah and the Judeans in the Persian period, Winona Lake, Einsensbrauns, (ISBN 9781575061047), « Achaemenid Imperial Policy, settlement processes in Palestine and the status of Jerusalem in the middle of the fifth century BCE »

Références modifier

  1. Kloner et Zissu 2005, p. ???
  2. Kloner et Zissu 2005, p. ???
  3. Kloner et Zissu 2005, p. 26
  4. Kloner et Zissu 2005, p. 469
  5. Pierre Tallet, Sésostris III et la fin de la XIIe dynastie, Pygmalion, coll. Les grands pharaons, 2005.
  6. Pierre Tallet, Sésostris III et la fin de la XIIe dynastie, Pygmalion, coll. Les grands pharaons, 2005.
  7. Deuxième livre de Samuel 8:2
  8. (en) Raz Kletter, Economic keystones : the weight system of the kingdom of Judah, Sheffield, Sheffield Academic Press,
  9. (en) Ephraim Stern, Archeology of the land of the Bible, volume II : The Assyrian, Babylonian and Persian Periods 732-332 BCE, (ISBN 978-0-300-14057-6), pages 189-197
  10. Dever 2003, p. 225
  11. Dever 2003, p. 222
  12. Dever 2003, p. 222
  13. Dever 2003, p. 226
  14. (Livre d'Esdras 5:8 [1]
  15. Ephraïm Stern, Yehud in vision and reality, Catedra 4, 1977
  16. (en) Ernst Axel Knauf, Oded Lipschits (dir.) et Manfred Oeming (dir.), Judah and the Judeans in the Persian period, Winona Lake, Einsensbrauns, (ISBN 9781575061047), « Bethel : the israelite impact on judean language and litterature »
  17. a et b Daniel Faivre L'idée de Dieu chez les Hébreux nomades: une monolâtrie sur fond de polydémonisme Éditions L'Harmattan, 1996
  18. Exode 28 sur Wikisource
  19. Talmud de Babylone, Zevachim 88:B
  20. (en) Yairah Amit, Oded Lipschits (dir.) et Manfred Oeming (dir.), Judah and the Judeans in the Persian period, Winona Lake, Einsensbrauns, (ISBN 9781575061047), « The Saul polemic in Persian period »
  21. Flavius Josèphe, Antiquités juives, livre XIV