Sites des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2020
Cette liste présente les sites des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2020 de Tokyo, qui auront lieu en 2021 en différentes villes du Japon.
Introduction
modifierLes épreuves de la plupart des sports seront à Tokyo, répartis en deux zones :
- La « zone héritage », qui doit son nom au fait que plusieurs sites ont déjà servi pour les Olympiades de 1964 ;
- La « zone de la baie de Tokyo » qui symbolise l'avenir de la ville.
Avec les villages olympiques et paralympiques en leur centre, les deux grandes zones forment le symbole de l'infini, représentant la force de la passion des athlètes de haut niveau, le potentiel des générations futures et l'héritage que laissera Tokyo 2020.
Liste
modifierÉvolutions
modifierPar rapport à la candidature, la planification de certains sites fut modifiée[1],[2],[3]. Durant les sept ans de préparations des jeux, il s'agit d'optimiser au maximum les sites (Londres et Rio, les deux précédentes villes hôtes ont aussi fait ce genre d'ajustement). En plus, le CIO veut faire respecter l'agenda olympique 2020, qui encourage fortement l'utilisation de sites temporaires et la réutilisation des sites existants. La promesse est ainsi de ne pas laisser d'éléphants blancs[4]. La principale conséquence est que les nouveaux sites de compétition ne sont pas au centre de Tokyo (mais une voie olympique prioritaire est prévue)[5],[6],[7].
- Le Nouveau stade olympique national devait être initialement conçu par Zaha Hadid, et aurait eu notamment un toit rétractable. Mais le coût est évalué à 1.8 milliard €. Un nouveau projet est décidé, plus modeste. Mais il ne sera pas prêt pour la coupe du monde de rugby à XV 2019, contrairement à ce qui fut prévu[8].
- Le rugby à sept devait être disputé au Stade olympique.
- Un vélodrome temporaire devait être construit en plein centre de Tokyo, dans le quartier d'Ariake pour le cyclisme sur piste olympique et paralympique[9].
- Le Water-polo devait avoir une propre arène temporaire.
- Le Basket-Ball et le Badminton devait initialement prendre place dans deux Youth Plaza Arena.
- Le VTT aurait dû être en plein centre de Tokyo, au front de mer[10]
- L'équitation devait avoir lieu sur le stade de Dream Island
- L'escrime, le taekwondo et la lutte devaient avoir lieu au Tokyo Big Sight mais les lieux s'avèrent trop étroit pour trois sports et le centre des médias[11].
- L'arrivée du cyclisme sur route était initialement prévue au parc de la Forêt de Musashino.
- Les épreuves de voile devaient se dérouler dans une marina olympique à Wakasu. Mais les organisateurs s'aperçurent que le couloir aérien de l'aéroport de Haneda perturberait trop les épreuves[12].
- Quelques épreuves peuvent encore être modifiées :
- Pour l'aviron et le canoë-kayak en eau calme, le bassin ne serait construit, les épreuves seraient déplacées au bassin de régates internationales de Nagaragawa (ja). Le problème est que le site est éloigné de plus de 400 km du village olympique[13].
- Pour le volley-ball indoor olympique et le basket-fauteuil, l'arena d'Ariake ne serait pas construite, les épreuves seraient déplacées à la Yokohama Arena.
Marathon et marche
modifierLe , les épreuves du marathon et de marche, initialement programmées à Tokyo, du 6 au , ont été déplacées au parc Ōdōri, à Sapporo, une ville située sur l'île d'Hokkaidō, qui a été l'hôte des JO d'hiver de 1972. Les organisateurs ont voulu éviter le fiasco vécu en 2019, lors de la 17e édition des Championnats du monde d'athlétisme, à Doha, au Qatar[14], en épargnant aux athlètes de concourir dans une ville réputée pour sa chaleur estivale étouffante[15],[16],[17]. Trois jours de négociation ont été nécessaires au CIO pour vaincre l'opposition de la Gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike. Celle-ci envisageait le défilé des athlètes olympiques dans les rues de Tokyo comme une occasion de faire découvrir la capitale japonaise au monde entier. Les organisateurs japonais, qui ont dépensé environ 250 millions d'euros pour réduire les effets de la chaleur estivale sur le parcours des épreuves hors stade, ont évalué à 270 millions d'euros le surcoût de la délocalisation des épreuves, une dépense qui sera intégralement assumée par le CIO[18],[19].
Références
modifier- « Dossier de candidature de Tokyo – Volume 2 » [PDF]
- « Dossier de ville requérante de Tokyo »
- « Dossier de candidature de Tokyo – Volume 1 » [PDF]
- (en) « Koike, Tokyo 2020 chiefs promise not to leave "white elephants" », sur Japan Times,
- « JO Tôkyô 2020 – Du rêve à la réalité »,
- « Tokyo 2020 prend le relais de Rio 2016 et prépare des Jeux entre héritage et modernité », sur Sport et Société,
- « Tokyo 2020 : La compacité du projet face aux exigences budgétaires », sur Sport & Société,
- « Le stade des JO de Tokyo, une question nationale », sur Le Monde,
- (en) « IOC approves switch of cycling venues for 2020 Tokyo Olympics », sur Japan Times / AP,
- « JO 2020: La route en plein Tokyo, le VTT au mont Fuji », sur Europe 1 Sports,
- « Le taekwondo déplacé à Chiba », sur FrancsJeux,
- « Tokyo 2020 : De nouveaux changements en perspective », sur Sport & Société,
- « Pour Tokyo 2020, l'aviron veut des explications », sur FrancsJeux,
- Laurent Grélot, « Mondiaux d’athlétisme de Doha : quand le climat ruine les performances et menace les athlètes », The Conversation, (consulté le ).
- « Jeux olympiques 2020: les marathons de Sapporo partiront et se termineront au Parc Odori », sur Le Soir, (consulté le ).
- « JO-2020: le marathon à Sapporo le 9 août à 7h00 du matin », Les Échos, (consulté le ).
- Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, « Sapporo Odori Park », sur Tokyo 2020, (consulté le ).
- Philippe Mesmer, « JO 2020 : Tokyo consent au transfert des épreuves de fond à Sapporo », Le Monde, (consulté le ).
- AFP, « JO 2020 : Tokyo accepte à contrecœur la délocalisation du marathon », Le Point, (consulté le ).