Saint-Éloy-les-Mines

commune française du département du Puy-de-Dôme

Saint-Éloy-les-Mines est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Éloy-les-Mines
Saint-Éloy-les-Mines
Le chevalement du puits Saint-Joseph et le musée de la mine.
Blason de Saint-Éloy-les-Mines
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
(siège)
Maire
Mandat
Anthony Palermo
2020-2026
Code postal 63700
Code commune 63338
Démographie
Gentilé Éloysien
Population
municipale
3 486 hab. (2021 en évolution de −6,37 % par rapport à 2015)
Densité 158 hab./km2
Population
agglomération
5 344 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 41″ nord, 2° 50′ 05″ est
Altitude Min. 443 m
Max. 649 m
Superficie 22,11 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Saint-Éloy-les-Mines
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Éloy-les-Mines
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Éloy-les-Mines
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Saint-Éloy-les-Mines
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Saint-Éloy-les-Mines
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Saint-Éloy-les-Mines
Liens
Site web sainteloylesmines.com

Géographie

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Localisation

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La commune de Saint-Éloy-les-Mines est située dans les Combrailles, au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme.

Elle a fait partie, jusqu'aux élections départementales de , du canton de Montaigut ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est le bureau centralisateur d'un canton de 35 communes[1].

Saint-Éloy-les-Mines est limitrophe avec six communes, toutes situées dans le département du Puy-de-Dôme[2] :

Communes limitrophes de Saint-Éloy-les-Mines
Montaigut Buxières-sous-Montaigut Durmignat
  Moureuille
Youx Menat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Éloy-les-Mines est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Éloy-les-Mines[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines, dont elle est la commune-centre[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), forêts (16,1 %), zones urbanisées (12,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), eaux continentales[Note 4] (1,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies routières

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La commune de Saint-Éloy-les-Mines est traversée par la route départementale 2144, ancienne route nationale 144 reliant Clermont-Ferrand au sud-est (60 km environ) via Menat, Combronde et Riom, et Montluçon au nord-ouest (30 km environ), via Montaigut et Néris-les-Bains. Cette route permet de rejoindre l'A71, par la sortie 12.1 (Combronde) depuis Clermont-Ferrand, ou par la sortie 11 (Montmarault) depuis Montluçon.

Il existe un contournement de la ville par le nord. Celui-ci est assuré par les routes départementales 13, 533, 147 et 987 ; il permet d'éviter la traversée de la ville (ainsi que de Montaigut) par la D 2144, en réduisant les nuisances dans la traversée du bourg et en desservant notamment les usines (dont Rockwool). Ces travaux, commencés dès 1996[15], sont quasiment achevés.

Le territoire communal est également traversé par les routes départementales 79 (vers Durmignat, au nord-est), 92 (vers Buxières-sous-Montaigut au nord et Moureuille à l'est), 110 (vers Montjoie, lieu-dit de Youx, et Teilhet), 529 (vers Pigoil, au sud-est de la commune, et Youx, au sud-ouest) et 529a[2].

Transport ferroviaire

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Située sur la ligne de Lapeyrouse à Volvic, la gare de Saint-Éloy-les-Mines était desservie par des trains régionaux et un trafic de marchandises était assuré. La ligne étant fermée depuis fin 2007, tout trafic a cessé.

Transport en commun

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Saint-Éloy-les-Mines est desservie par trois lignes du réseau Cars Région, gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes[16] :

Toponymie

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Carte linguistique du Puy-de-Dôme (Atlas sonore des langues régionales, CNRS[17]). En bleu clair : les parlers du Croissant ; en marron : le nord-occitan ; en vert : l'arpitan.

Saint-Eloy-les-Mines fait partie de l'aire linguistique du Croissant[18], zone de transition entre l'occitan et la langue d'oïl (bourbonnais)[19]. Dans cette langue, la ville est nommée Sent Ale / Saint Ale. Ce secteur est, en effet, très imprégné de la langue d'oïl[20].

Histoire

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L'histoire de la commune se trouve étroitement liée à l'extraction du charbon qui commence en 1741 à la Vernade où quelques mines sont ouvertes. C'est vers la fin des années 1790 que l'exploitation devient plus rationnelle avec le forage de puits.

La ville obtient son statut de commune en 1789.

En 1982, l'exploitation de charbon prend définitivement fin à Saint-Eloy-les-Mines.

En 2008, l'entreprise Rockwool spécialisée dans la fabrication de laine de roche installe une usine dans la ville. Il s'agit de la seule sur le territoire français.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Couronne de la ville de Saint-Éloy-les-Mines en 2020.
Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Riom du département du Puy-de-Dôme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montaigut[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Saint-Éloy-les-Mines

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme.

Intercommunalité

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Saint-Éloy-les-Mines était le siège de la petite communauté de communes du Pays de Saint-Éloy-les-Mines, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2013.

Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prescrit la constitution d'intercommunalités de taille importante, le Pays de Saint-Éloy-les-Mines fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy dont la ville est le siège.

Tendances politiques et résultats

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Lors des élections Municipales de 2014 c'est Marie-Thérèse SIKORA qui l'emporte avec 59,48 % des voix (1195 votes), face à Christopher DEMBIK qui a obtenu 40,52 % des voix (814 votes), pour un taux de participation de 69,92%.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Puy-de-Dôme, la liste DVG menée par Anthony Palermo devance de vingt voix celle de la liste DVD de la maire sortante, Marie-Thérèse Sikora et remporte l'élection, avec 50,6 % des voix (828 contre 808 pour Marie-Thérèse Sikora et 56 votes nuls, le taux de participation étant de 61,1 %)[22].

Administration municipale

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La mairie.

Compte tenu de la population de la commune, le conseil municipal est constitué de vingt-sept élus[23], dont le maire et ses adjoints.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1803 1810 Delavillene    
1810 1820 Boutin    
1820 1828 Tourret    
1828 1848 Etienne Peronin    
1848 1870 Jean Guyot    
1870 1871 Louis Bourilhet    
1871 1874 Gilbert Michard    
1874 1878 Henry de Place    
1878 1884 Charles Duron    
1884 1889 Adolphe Bonnet    
1889 1892 Nicolas Guyot    
1892 1904 Adolphe Bonnet    
1904 1919 Jean-Baptiste Duchet    
1919 1930 Gabriel Blanc    
1930 1943 Alexandre Varenne[24],[25] SFIO puis DVG
puis PSF
Journaliste, fondateur de La Montagne
Député du Puy-de-Dôme (1906 → 1910, 1914 → 1936 et 1945 → 1947)
Conseiller général de Clermont-Ferrand-Sud-Ouest (1919 → 1942)
Gouverneur général de l'Indochine (1925[26] → 1928)
Révoqué par le Gouvernement de Vichy[27]
1943 1945 Ismaël Beaulaton    
1945 1961 Rémy Durin[28] SFIO Métayer puis mineur, syndicaliste CGT
Démissionnaire
1961 1965 Léon Meunier    
mars 1965 mars 1971 Marcel Pouzadoux SFIO Directeur d'école
mars 1971 avril 2007 Michel Duval[Note 5] FNRI puis UDF-PR
puis DL puis UMP
Inspecteur de l'économie nationale
Député du Puy-de-Dôme (5e circ.) (1967 → 1973)
Conseiller général de Montaigut (1973 → 1979 et 1992 → 2004)
avril 2007 mai 2020[29] Marie-Thérèse Sikora UMPLR Secrétaire de direction retraitée
Conseillère régionale d'Auvergne (1998 → 2015)
Conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes (2015 → )
Présidente de la CC du Pays de Saint-Éloy-les-Mines (2013[30] → 2016)
mai 2020[31],[32] En cours
(au 26 mai 2020)
Anthony Palermo ex-PS[Note 6] Chef d'entreprise
Vice-président de la CC du Pays de Saint-Éloy (2020 → )

Politique environnementale

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Une déchèterie est implantée sur la commune[SEM 1].

Population et société

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Démographie

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Le dépouillement d'actes, issus des BMS (baptêmes, mariages, décès) jusqu'à 1792, puis de l'État civil à partir de 1793, en libre accès aux archives départementales, permet d'établir la variation du nombre de mariages en fonction des années.

Référence Cercle Généalogique et Héraldique d'Auvergne et du Velay.

Les corrélations entre les deux fonctions : nombre de mariages (source CGHAV période 1670 à 1895) et nombre d'habitants (source Insee période 1793 à 2000), ayant chacune comme paramètre l'année, permet d'établir la démographie de la commune de 1670 à 2000.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 3 486 habitants[Note 7], en évolution de −6,37 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7126076077327988409001 0101 352
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5301 4031 6822 3932 8793 2133 4273 8954 508
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 5706 3956 6216 4156 7097 0086 8537 2677 056
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6 7336 3165 6465 2934 7214 1343 8923 8403 657
2015 2020 2021 - - - - - -
3 7233 4923 486------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Durant la période de 1800 à 1950, la population a approximativement été multipliée par 10, en liaison avec le développement des mines. À partir de 1950, la population a diminué du fait de l'épuisement des ressources minières. Une restructuration s'est alors opérée vers d'autres secteurs d'activités.

Enseignement

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Saint-Éloy-les-Mines dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Elle gère une école maternelle publique (la Source) et une école élémentaire publique (la Roche)[38].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Alexandre-Varenne, situé dans la commune[38], puis au lycée Virlogeux de Riom pour les filières générales et la filière technologique sciences et technologies du management et de la gestion (STMG), ou au lycée Pierre-Joël-Bonté à Riom pour la filière sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D)[39].

La commune bénéficie d'une double sectorisation : les lycéens peuvent également fréquenter les lycées du secteur de Montluçon[40].

Il existe aussi une école élémentaire privée et un collège privé (Jeanne-d'Arc)[38].

Le lycée professionnel Desaix (maroquinerie) forme les élèves aux métiers de l'industrie et de la mode, par voie professionnelle ou en apprentissage, en baccalauréat professionnel ou en BTS[SEM 2].

Manifestations culturelles et festivités

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La ville est célèbre dans ses environs pour sa foire aux vins. Chaque année le week-end de Pentecôte, un défilé de chars et des associations de la ville a lieu. Dégustation de produits du pays et attractions.

Il y a aussi une fête patronale qui est organisée chaque année. La Sainte-Barbe est également fêtée à l'église Sainte-Jeanne-d'Arc.

  • La piscine municipale a été construite dans les années 1970[SEM 3].

Économie

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L'usine Rockwool (fabrication de laine de roche) emploie plus de 810 salariés[Quand ?].[réf. nécessaire]

En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 135 personnes, parmi lesquelles on comptait 64,1 % d'actifs dont 51,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Sainte-Jeanne-d'Arc des XIXe et XXe siècles.
  • Église Saint-Éloy du vieux bourg, du XIIe siècle, dont les fresques sont de style contemporain. Ces fresques ont été peintes par Henri Landais après la Seconde Guerre mondiale[42].
  • Plan d'eau et base nautique du vieux bourg.
  • Chevalement du puits Saint-Joseph, ancien et dernier charbonnage actif de la ville. Le site héberge le musée de la mine et l'office de tourisme ouverts en 2011 en souvenir du passé de la ville.

Patrimoine culturel

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  • La médiathèque communautaire, inaugurée le 9 décembre 2004 par le syndicat intercommunal d'équipement de la zone Saint-Éloy / Youx / Montaigut, est ouverte au public depuis le 4 janvier 2005[SEM 4].

Personnalités liées à la commune

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Ángeles Flórez Peón, soldate, figure de l'exil et dernière milicienne survivante de la guerre d'Espagne.

Héraldique

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Le blason représente, avec la lampe minière, le passé de la ville qui s'est principalement développé avec les mines de charbon.

  Blason
Divisé en chevron; au 1er d'azur à deux fers à cheval d'or,au 2e de gueules à la lampe de mineur d'or au chevron d'argent brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Éloy-les-Mines comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. La place de la mairie porte le nom de ce maire.
  6. Anthony Palermo a été exclu du PS par la commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du parti le , à la suite d'une accusation de viol sur une militante socialiste de l'Allier, mineure au moment des faits, en 2017[33],[34].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de la mairie

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  1. « Environnement » (consulté le ).
  2. « Écoles » (consulté le ).
  3. « Piscine municipale » (consulté le ).
  4. « Médiathèque intercommunale » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
  2. a et b Carte de Saint-Éloy-les-Mines sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 4 février 2019).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Éloy-les-Mines et Échassières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Éloy-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Éloy-les-Mines ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Le contournement du bourg inauguré », sur La Montagne, (consulté le ).
  16. Lignes d'autocars desservant la commune de Saint-Éloy-les-Mines, sur laregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  17. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), « Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc », communication au colloque « 2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant », Montluçon, 2019, [lire en ligne].
  18. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan,‎ (ISBN 978-2-343-23050-4, lire en ligne).
  19. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  20. Russo Michela, Prémat Timothée, « Voyelles finales et traits- φ a la rencontre des diasystemes d’oïl, d’oc et du francoprovençal », Verbum, Nancy, Université de Lorraine,‎ (lire en ligne)
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Jeanne Le Borgne et Jean-Baptiste Ledys, « Municipales 2020 : Anthony Palermo élu maire à Saint-Éloy-les-Mines (Puy-de-Dôme) : « Un moment historique » », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Article L. 2121-2 du code général des coollectivités territoriales, sur Légifrance.
  24. « Alexandre, Claude Varenne (1870-1947) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  25. Justinien Raymond, « VARENNE Alexandre, Claude : Né le 3 octobre 1870 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort le 18 février 1947 à Paris ; avocat ; journaliste ; militant et député socialiste pendant une partie de sa vie ; gouverneur général de l’Indochine (1925-1928) ; ministre », sur Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  26. « Décret du 28 juillet 1925 portant nomination », Journal officiel de la République française, no 177,‎ , p. 7277 (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  28. Fabien Conord, Cédric Le Corre, « DURIN Rémy : Né le 20 juin 1894 à Lapeyrouse (Puy-de-Dôme), mort le 14 mars 1979 à Saint-Éloy-les-Mines (Puy-de-Dôme) ; métayer puis mineur ; syndicaliste CGT ; militant de la SFIO ; maire de Saint-Éloy-les-Mines (1945-1961) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  29. Alexandre Rozga, « Municipales : Marie-Thérèse Sikora, maire battue de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme) dépose un recours en annulation : La maire sortante de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), battue au premier tour des élections municipales, a déposé un recours en annulation devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Marie-Thérèse Sikora veut " clarifier la situation" dénonçant une campagne "calomnieuse" », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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