Montils
Montils | |||||
![]() Église Saint-Sulpice, XIIe siècle. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saintes | ||||
Canton | Thénac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saintes | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Geay 2014-2020 |
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Code postal | 17800 | ||||
Code commune | 17242 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montiliens | ||||
Population municipale |
844 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 55″ nord, 0° 30′ 08″ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 56 m |
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Superficie | 23,64 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | [1] | ||||
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Montils est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Montiliens et les Montiliennes[1].
GéographieModifier
Localisation et accèsModifier
La commune de Montils se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Montils est situé au centre du triangle formé par ces plus grandes villes aux alentours : Saintes (à 20 km par la D 136), Pons (à 11 km par la D 135) et Cognac (à 19 km par la D 732).
Communes limitrophesModifier
HydrographieModifier
Montils est limité par le ruissellement des cours d’eau du fleuve La Charente et de la rivière La Seugne.
ToponymieModifier
Montils est dérivé du latin mons[réf. nécessaire] (montis au génitif) qui signifie « montagne, sommet ». L’étymologie du nom de la commune illustre donc le relief de la ville : à 56 m maximum d’altitude, Montils domine de vastes étendues.
HistoireModifier
HéraldiqueModifier
Blasonnement :
Parti ondé : au 1) d’azur au soleil d’or soutenu d’une grappe de raisin du même feuillée de sinople, au 2) d’azur à la mitre d’argent soutenue d’une fleurs de lys d’or, au filet ondé d’argent brochant sur la partition[3].
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AdministrationModifier
MunicipalitéModifier
RégionModifier
À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
CantonModifier
La commune appartient au canton de Thénac depuis le mois de mars 2015. Avant cette date, elle appartenait au canton de Pons.
IntercommunalitéModifier
Jusqu'en 2012, la commune faisait partie de la Communauté de communes de la Région de Pons. Depuis le 1er janvier 2013, elle adhère officiellement à la Communauté d'agglomération de Saintes[4].
Montils appartient au Pays de Saintonge Romane dont le siège administratif est situé à Saintes.
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6].
En 2016, la commune comptait 844 habitants[Note 1], en augmentation de 6,84 % par rapport à 2011 (Charente-Maritime : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
ÉconomieModifier
AgricultureModifier
La viticulture est une ressource économique importante. La commune est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[9].
Équipements, services et vie localeModifier
Lieux et monumentsModifier
Église Saint-SulpiceModifier
L'église Saint-Sulpice est une église romane de Saintonge datant du XIIe siècle. Son sanctuaire fut modifié au XIIIe siècle, puis son clocher au XVe siècle.
L'église est classée Monument Historique par arrêté du 14 avril 1923.
À côté de l'église se trouvent deux sarcophages sur le sol. L'un des deux est à deux places, l'autre est en auge. Ils datent de la période entre le VIIIe siècle et le XIIe siècle.
La mairieModifier
À l'origine localisée dans une maison fin XIXe siècle au 8 rue de la Gîte, la mairie s'est agrandie par une extension sur cette maison début XXIe siècle.
AutresModifier
Équipements et servicesModifier
EnseignementModifier
La commune de Montils dépend de l'Académie de Poitiers. Montils possède une école maternelle et élémentaire publique dépendant de l'Inspection Académique de la Charente-Maritime. Elle est située au 7 rue des Cytises.
Transports urbainsModifier
BusModifier
La Mission Locale de Saintonge dispose d'un bus itinérant qui assure des permanences dans les différentes communautés de communes de Saintes. Le bus réservé « Pons et Commune de Brives » de le Mission Locale passe par Montils le 3e jeudi de chaque mois.
Gare de Montils-ColombiersModifier
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le département de la Charente Inférience était traversé par 9 chemins de fer, d'un développement total de 331 kilomètres.
La 6e ligne de Saintes à Bordeaux se détachait de celle d'Angoulème à Rochefort à la station de Beillant puis suivait la vallée de la Seugne coulant dans des prairies marécageuses. Le train desservait la station de Montils, puis celles de Pons, Mosnac, Jonzac, Fontaines-d'Ozillac, Tugéras-Chartuzac, Montendre et Bussac. Le parcours était de 71 kilomètres[10].
SpécialitésModifier
Pineau des CharentesModifier
Montils est entouré d’un vignoble qui produit du Pineau des Charentes. Le Pineau des Charentes blanc est élaboré à partir des principaux cépages Montils, Ugni blanc et Colombard. Ce vin de liqueur, issu d’un mélange d’eau-de-vie de Cognac d'une année et de 4 variétés de raisins blancs, est vieilli 5 ans en barriques avant la vente. La variété « Vieux Pineau » issue des mêmes cépages subit 12 années de vieillissement en barriques.
Personnalités liées à la communeModifier
- Théodore Girard, homme politique français, est né à Montils le 14 janvier 1851.
- Benoît Violier, chef cuisinier franco-suisse de grande renommée, meilleur ouvrier de France, né à Saintes le , a grandi à Montils.
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
- L'article du cépage montils B[Note 2], cépage blanc français. Il doit son nom à la commune de Montils (avec l'accent charentais, il se prononce monti). Il peut aussi être nommé chalosse, ancarot ou ancerot.
- Liste des communes de la Charente-Maritime.
- Ligne ferroviaire de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean.
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
RéférencesModifier
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- Gaso.fr
- « La carte intercommunale de la Charente-Maritime en 2013 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le 5 décembre 2015)
- Source : "Géographie du département de la Charente-Inférieure" par Adolphe Joanne, éditions Hachette et Cie, 1877.