Lèves

commune française du département d'Eure-et-Loir

Lèves
Lèves
L'hôtel de ville.
Blason de Lèves
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chartres Métropole
Maire
Mandat
Rémi Martial
2020-2026
Code postal 28300
Code commune 28209
Démographie
Population
municipale
5 623 hab. (2021 en diminution de 1,07 % par rapport à 2015)
Densité 749 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 11″ nord, 1° 28′ 57″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 169 m
Superficie 7,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chartres
(banlieue)
Aire d'attraction Chartres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chartres-3
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lèves
Géolocalisation sur la carte : France
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Lèves
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
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Lèves
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Lèves
Liens
Site web http://www.leves.fr

Lèves est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.

Ses habitants sont les Lévois.

Lèves est jumelée avec la commune anglaise de Nailsworth.

Géographie modifier

Situation modifier

 
Position de Lèves (en rose) dans l'arrondissement de Chartres (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
Carte de la commune de Lèves et des communes limitrophes

Communes limitrophes modifier

Hydrographie modifier

 
Le Couasnon, pont sur D339.14.

La commune est traversée au sud-est par la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine.

Le ruisseau Coinon, alias « Couasnon » ou « Couanon » conflue avec l'Eure après son passage en souterrain dans le centre-ville et sa réapparition en surface après la mairie de Lèves.

Hameaux, lieux-dits et écarts modifier

  • Chavannes, Le Mousseau, Ouarville

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 611 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records CHARTRES (28) - alt : 155m, lat : 48°27'37"N, lon : 1°30'04"E
Records établis sur la période du 01-07-1923 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,5 3,4 5,1 8,5 11,6 13,5 13,4 10,5 8 4,5 2,2 7
Température moyenne (°C) 4,3 4,8 7,8 10,3 13,8 17 19,4 19,4 15,9 12,1 7,6 4,8 11,4
Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 12,2 15,6 19 22,5 25,2 25,3 21,4 16,2 10,6 7,3 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−18,4
17.01.1985
−15
24.02.1963
−11
01.03.05
−4,9
04.04.1973
−1
01.05.1945
1,4
02.06.1962
0,9
30.07.1928
3
17.08.1927
0,5
22.09.1928
−5,4
28.10.1931
−11,3
30.11.10
−14,2
29.12.1964
−18,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
27.01.03
20,5
27.02.19
24,8
31.03.21
28,2
18.04.1949
31,4
16.05.1945
37,2
18.06.22
41,4
25.07.19
39,6
06.08.03
35,5
08.09.23
29,8
02.10.23
20,9
07.11.15
17
06.12.1979
41,4
2019
Ensoleillement (h) 635 876 1 403 1 836 2 087 2 215 2 303 220 1 811 1 184 724 601 17 874
Précipitations (mm) 49,9 41,5 43,5 44,6 55,3 51,5 51 47,7 46 58,4 56 60,7 606,1
Source : « Fiche 28070001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lèves est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[10] et 88 995 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,1 %), zones urbanisées (34,8 %), forêts (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (2,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Lèves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le Coinon et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2018 et 2021[18],[16].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lèves.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[19]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 697 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1551 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Leugæ en 1031 (charte du pr. de Saint-Martin-de-Chamars), Levas en 1085 (charte du pr. de Chuisnes), Livæ en 1119 (charte du pr. de Nottonville), Leuvæ en 1150 (ch. de l’abb. de Saint-Jean-en-Vallée), Levees en 1207 (charte du chap. de Chartres), Lives en 1226 (cartulaire des Vaux-de-Cernay, p. 250), Leviæ en 1248 (ch. de l’abb. de Saint-Cheron), Saint Ladre en 1448 (reg. des contrats du chap. de Chartres), Lesves en 1490 (navig. de l’Eure)[23].

Du latin leuca ou leuga, mesure d'origine gauloise d'environ 2,4 km. Ce mot a donné la « lieue » en français.
Lèves est un village situé sur la voie romaine reliant Chartres à Dreux, à une lieue de Chartres.

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

En 911, après avoir tenté en vain d'envahir Auxerre, le chef viking Rollon masse ses troupes devant Chartres. Le , il affronte les Francs et leurs alliés, conduits par Richard de Bourgogne, Ebles Ier d'Aquitaine ou encore Robert Ier, futur roi des Francs, en une bataille décisive qui a lieu entre Chartres et Lèves, et qui se solde par une victoire franque. 6 000 hommes y seraient tombés, majoritairement des Vikings. C'est le moment que choisit Charles III le Simple pour entamer une négociation avec Rollon, qui se conclut à l'automne 911 par la signature du traité de Saint-Clair-sur-Epte[24].

Au XIe siècle, apparaissent des seigneurs de Lèves[25] du nom rorgonide de Gauzlin (Gosselin/Goslin/Josselin/Jocelin), mal connus, réputés appartenir à la puissante et prolifique famille Le Riche[Note 3] qui, en Beauce, règne alors aussi sur Gallardon.

On trouve Gauzlin Ier < son fils ou petit-fils Gauzlin II (si petit-fils : Gausfred/Geoffroi Ier – autre nom rorgonide – ferait la génération intermédiaire) < Gauzlin III (2e moitié du XIe siècle) x Eudeline/Odeline du Puiset fille d'Hugues et d'Alix de Montlhéry < Gauzlin IV (un de ses frères est l'évêque Geoffroy de Chartres, fondateur de Josaphat à Lèves en 1117) < Gauzlin V, puis son frère Milon, archidiacre et doyen de Chartres (1re moitié du XIIe siècle) < Gausfred II (2e moitié du XIIe siècle), fils de Milon et Mabile du Tremblay, x Marguerite de La Chapelle < Gauzlin IV ou VI seigneur de Lèves et de Bruyères, † vers 1236/39, x 1° Marguerite dame de Bruyères (puis 2° x Philippa de Poissy) < Thomas Ier-III seigneur de Lèves et de Bruyères, † vers 1250, x Agnès Le Riche de Beaumont < Thomas II-IV ; puis son frère cadet Jean dit de Poissy, † à Acre en 1291, seigneur de Lèves, Bruyères, Chalabre et Puivert, x Eustachie de Lévis-Mirepoix < Thomas Ier-III-V (1re moitié du XIVe siècle) x Isabelle de Melun fille d'Adam IV < Thomas II et son frère Philippe (2e moitié du XIVe siècle), d'où postérité...

Mais la famille est désormais active dans le Midi, possédant Chalabre, Puivert, Quillan ; a-t-elle gardé Lèves et Bruyères ?[réf. nécessaire]

Légende du Pied de fée modifier

 
Berthe de Bourgogne, représentée par Karl Jauslin.

Le Pied de fée est une « pierre à légendes », située dans un bois à l'angle de la route de Levesville et du chemin venant du champ de tir, portant une petite dépression en forme de pied.

Voici un résumé de ce qu'a écrit l'abbé Métais sous le pseudonyme de Karl du Gondré[26] :

« Berthe de Bourgogne, fille de Conrad, roi de Bourgogne, fiancée au comte Eudes de Chartres, puissant à l'égal d'un roi, venait rejoindre son futur époux.

Eudes envoya à sa rencontre les deux plus puissants guerriers de sa cour, gardiens des 2 forteresses protégeant sa capitale : Evrard le Hardi, de Levesville, et Gaslein l'Invincible, du donjon de Lèves.

Ils la reçurent non loin de la mystérieuse butte celtique, et lui rendirent foi et hommage.

Là, elle voulut monter avec leur aide, au sommet d'un énorme rocher pour saluer la demeure de son époux, et contempler les flèches de la cathédrale, le rocher s'enfonça, elle voulut s'enfuir, ne le put, invoqua la Vierge. La pointe du rocher émergeait encore … délivrée, elle remonta sur sa blanche haquenée, laissant sur le rocher l'empreinte de son pied. »

Peu après, son époux mourait et elle épousait en 995 le roi de France Robert II le Pieux[Note 4]. Trois ans plus tard, répudiée comme parente du roi, elle revenait à Chartres au château comtal près de l'escalier qui porte son nom. On raconte qu'elle venait contempler en secret l'empreinte de son pas et rencontrait des jeunes filles qui lui rendaient hommage qu'elle récompensait par l'or de sa charité. Elle aurait fait construire un four, franc de toute redevance, pour les pauvres, ses sujets préférés.

Époque contemporaine modifier

XXe siècle modifier

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
Liste des maires de la Ville de Lèves de 1837 à 2014
Liste des maires depuis 1837
Période Identité Étiquette Qualité
1837 1870 Charles Augustin Delacroix    
1871 1876 Pierre Maurice    
1876 1891 Louis Le Tellier    
1891 1900 Amand Huet    
1900 1912 François Martin    
1912 1919 Jean Lesoudier    
1919 1925 Sylvestre Badreau    
1925 1927 Gasto Damiot    
1927 1945 Jules Vallain    
1945 1953 Raymond Dutartre    
1953 1965 Amand Maistre    
1965 1995 Michel Castaing Rad.  
1995 2001 Jean-Bernard Huet    
2001 2007 Jean-Pierre Reschoeur PS  
2007 2014 Nicolas André PS Conseiller général du canton de Mainvilliers (2004-2015)
2014 En cours Rémi Martial UMP puis LR Consultant et formateur indépendant en économie-gestion
Vice-président de Chartres métropole
Conseiller départemental du canton de Chartres-3 (2015->)

Politique environnementale modifier

Cadre de vie modifier

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[29].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 5 623 habitants[Note 5], en diminution de 1,07 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0369391 0041 0361 1311 2251 1181 1901 189
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1651 2021 1761 1661 1621 1861 2351 2231 240
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2541 2831 2871 3341 3401 3901 5111 5641 772
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 2372 4413 1113 4273 9204 3084 3414 4055 669
2015 2020 2021 - - - - - -
5 6845 6295 623------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le dernier recensement de la population de Lèves a eu lieu au .

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Faits divers modifier

Le 27 juillet 2022, le maire de Lèves, Rémi Martial, a été reconnu coupable de harcèlement moral à l'encontre d'une femme. Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 6 mois d'inéligibilité avec sursis[34].

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

 
Ancienne abbaye Notre-Dame de Josaphat.
 
L'église Saint-Lazare.

Lieux et monuments modifier

Ancienne abbaye Notre-Dame de Josaphat modifier

Elle fut fondée en 1117 par le chanoine Geoffroy de Lèves, évêque de Chartres[35].

Église Saint-Lazare modifier

  Inscrit MH (2002)[36]. L'église, construite de 1952 à 1957, fut édifiée avec et sur les ruines de l'église du XVIe siècle détruite lors des combats de la Libération de Lèves le .

Sa façade occidentale présente des sculptures de Jean Lambert-Rucki, notamment la Cène et la Passion du Christ. Un mur entier est composé de dalles de verre de Gabriel Loire, dont l'atelier est situé dans cette commune.

Monument à la mémoire des Résistants fusillés au bois de Chavannes modifier

Manoir néoclassique de Lèves modifier

 
Inauguration de l'allée Madeleine Castaing.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
De gueules au lion à la queue léopardée d'argent; au chef cousu d'azur chargé d'un soleil non figuré adextré d'une étoile et senestré d'une rose, le tout d'or.
Détails
Blason choisi par les habitants. Validé par le conseil municipal lors de la séance du 21 septembre 2017.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Pourtant le prénom Gauzlin, qui évoque une ascendance rorgonide[pourquoi ?], n'est pas répandu dans la dynastie Le Riche, sauf chez les Le Riche de Beaumont-du-Gâtinais au XIIe siècle, mais ils le devaient à une alliance avec les Josselin de Courtenay.
  4. Il est exact que Berthe de Bourgogne a épousé Eudes de Chartres, puis Robert II le Pieux et a vécu à Chartres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Lèves et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chartres », sur la commune de Champhol - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Chartres », sur la commune de Champhol - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Chartres », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lèves », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lèves », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  24. Chartres Métropole, « Le retour des Vikings à Lèves »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur chartres-metropole.fr (consulté le ).
  25. a et b [PDF] « Les seigneurs de Lèves et Gallardon », sur Racines & Histoire, http://racineshistoire.free.fr.
  26. « Notice IdRef Métais, Charles (1855-1912) », sur idref.fr (consulté le ).
  27. Bulletin municipal Lèves, le Pied de Fée, 3e trimestre 2010, numéro 103, page 10.
  28. (en)www.uswarmemorials.org Colonel Griffith Square.
  29. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Rémi Martial, maire de Lèves, condamné pour harcèlement moral à six mois de prison avec sursis et six mois d'inéligibilité avec sursis.
  35. « Cartulaire de Notre-Dame-de-Josaphat, tome premier », sur Archives départementales d'Eure-et-Loir, https://archives28.fr (consulté le ).
  36. « Église Saint-Lazare », notice no PA28000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. « http://www.leves.fr/actualites/inauguration-de-lallee-madeleine-castaing »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Inauguration de l'allée Madeleine Castaing sur le site officiel de la Ville de Lèves.
  38. « Tombeau (sarcophage), de Jean de Salisbury, évêque de Chartres », notice no PM28000361, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. Photos aériennes de Lèves - L'ancienne abbaye de Josaphat.