Limans

commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence
(Redirigé depuis Les Ybourgues)

Limans
Limans
Vue générale du village.
Blason de Limans
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Forcalquier - Montagne de Lure
Maire
Mandat
Nicolas Furet
2020-2026
Code postal 04300
Code commune 04104
Démographie
Gentilé Limanais
Population
municipale
389 hab. (2021 en augmentation de 6,58 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 10″ nord, 5° 43′ 52″ est
Altitude Min. 452 m
Max. 919 m
Superficie 20,97 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Forcalquier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Forcalquier
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Limans
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Limans
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Limans
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Limans

Limans est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom des habitants de Limans est Limanais[1],[2].

Géographie modifier

 
Limans et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Limans sont Forcalquier, Mane, Revest-des-Brousses et Ongles[3].

Le village est situé à 520 m d’altitude[4]. La commune est traversée par la Laye (une source sulfureuse se trouve dans son lit).

Géologie modifier

 
Massif des Alpes et localisation des Baronnies.

Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[5] :

Hydrographie modifier

La commune est traversée par deux cours d'eau, le Largue[6] et la Laye[7] (avec une source sulfureuse qui se trouve dans son lit).

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 878 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dauphin », sur la commune de Dauphin à 11 km à vol d'oiseau[10], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Environnement modifier

Flore modifier

La commune compte 1 095 ha de bois et forêts, soit 52 % de sa superficie[1]. Sur la commune, on trouve des genêts de Villars (Genista pulchella subsp. villarsii ou Genista villarsii Clementi), espèce rare.

Faune modifier

Parc du Luberon modifier

 
Le territoire du parc naturel régional du Luberon

La commune est un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend sur deux départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-de-Haute-Provence (04). Il s'étend sur quatre-vingt-cinq communes mais il n'accueille que soixante-dix-sept communes adhérentes en 2009 et 167 676 habitants en 2006. Il a une superficie de 185 145 hectares et s'étend de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la limite du parc naturel régional du Verdon à l'est, la Durance faisant office de frontière entre les deux. Au nord, le Luberon est bordé par les vallées du Coulon-Calavon et du Largue, où l'on distingue le bassin d'Apt, à l'ouest, de celui de Manosque-Forcalquier, à l'est. Toujours vers le nord, les monts de Vaucluse servent de contreforts aux massifs du Ventoux et de Lure.

Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.

Risques majeurs modifier

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Limans est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[15], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[16]. La commune de Limans est également exposée à trois autres risques naturels[16] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Laye) ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[17].

La commune de Limans n’est exposée à aucun des risques technologiques recensés par les services de la préfecture[18] et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[18] et le Dicrim existe depuis 2010[19].

Transport modifier

Limans est traversée par la route départementale RD 313, ainsi que par la RD 950, ancienne route nationale 550 reliant Forcalquier au sud-est à Banon au nord-ouest, et la RD 13 reliant le lieu-dit Le Moulin de Pangon à Saint-Étienne-les-Orgues au nord-est[3].

Les gares SNCF les plus proches sont celles de La Brillanne-Oraison à 14 km et Manosque - Gréoux-les-Bains à 18 km, toutes les deux sur la Lyon-Marseille via Grenoble.

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation de Limans par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :

Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

82 km

(S)

129 km

(S-O)

145 km

(S-E)

210 km

(N)

347 km

(O)

512 km

(O)

535 km

(N-E)

603 km

(N)

674 km

(N-O)

733 km

(N-0)

767 km

(N)

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Limans est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forcalquier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), forêts (20 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), terres arables (1,8 %)[25].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

 
Panneau d'entrée dans le village.

La localité apparaît pour la première fois dans les textes au XIe siècle (in villa Limanos)[4]. Selon Charles Rostaing et Ernest Nègre, le nom dérive de *limo, l’orme en gaulois, avec le suffixe -anum au pluriel (ce qui donne Les Ormes)[26],[27],[28].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Un petit bison gravé a été découvert en 1963 à l’abri de Ségriès. Œuvre de l’homme de Cro-Magnon, il est actuellement gravement endommagé[29]. Le territoire de la commune continue d’être occupé : de l’époque romaine, un autel dédié à Marti Beladoni[30], divinité locale également présente à Lardiers, a été retrouvé. Dans l’Antiquité, le territoire de Limans fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[31].

Les fouilles archéologiques de la colline Saint-Pierre, à 919 m d'altitude et au nord-nord-ouest du lieu-dit Majargues, ont mis au jour sept murailles protégeant un oppidum gaulois, encore habité à l’époque romaine. Le prieuré Saint-Pierre de Majargues s’y implante et y est cité au XIIIe siècle ; une communauté de Majargues distincte de Limans a succédé à une villa gallo-romaine[32],[33].

Moyen Âge modifier

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[34].

Limans est citée dès le XIe siècle (Limanos, Limans)[35]. Le prieuré Saint-Vincent dépendait de Carluc, qui en percevait les revenus[32]. À partir du XIIe siècle, il passe avec Carluc sous la dépendance de l’abbaye de Montmajour[32] alors que l'église Saint-Pierre de Limans, à Majargues, sur l'ancien oppidum, est confirmée à l'église Saint-Mari de Forcalquier au XIIe siècle[33].

La communauté de Segriès formait un fief distinct, et comptait 4 feux en 1315. Complètement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans), elle a 31 habitants en 1765[35]. C’est également le cas de la communauté de Majargues[32].

Les Ybourgues (Ybonicis[32]) avaient 31 feux en 1315[35]. Au Moyen Âge, l’église de cette communauté dépendait de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église[36].

Les quatre communautés de Limans, Majargues, Segriès et Les Ybourgues dépendaient de la viguerie de Forcalquier[32].

Révolution française et époque contemporaine modifier

 
Monument aux morts de Limans.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[37].

La commune des Ybourgues lui est rattachée en 1819[38].

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Limans sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[39].

Comme de nombreuses communes du département, Limans se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[40]. À cette date, aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, et la commune de Limans n’a pas été au-delà[41]. La première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, ce qui oblige la commune à ouvrir l’école aux filles[42]. La municipalité profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[43].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Limans. Quelques dizaines d’hectares produisaient un vin destiné au marché de Forcalquier et à la consommation locale. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[44]. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au XIXe siècle, jusqu’à l’altitude de 600 mètres, exceptionnellement jusqu’à 700 mètres, a aujourd’hui disparu[45].

Dans les années 1970, une communauté autogérée, Longo Maï, a été fondée à Limans par Roland Perrot, dit Rémi[46]. Elle est passée du statut de SCOP de 1973 à un statut mixte mêlant Groupement foncier agricole, coopérative et EARL. La radio libre Radio Zinzine est émise par la communauté.

Politique et administration modifier

 
Mairie.

Administration municipale modifier

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[47]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Joël Corbon a été élu conseiller municipal avec le sixième total de 166 voix, soit 90,22 % des suffrages exprimés. La participation a été de 75,10 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[48].

Liste des maires modifier

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1967 1983 Louis Monier[réf. nécessaire] PS  
mars 1983 mars 2008 Gilbert Combe[49] PCF  
mars 2008 2014 Joël Corbon[50]    
Avril 2014 Mai 2020 Arnaud Boutet DVG Architecte, Président CCPFML : août 2017- juillet 2020
mai 2020 En cours Nicolas Furet[51],[52]    

Instances administratives et judiciaires modifier

Limans est une des quinze communes du canton de Forcalquier. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Limans fait partie du canton de Forcalquier depuis 1793[38]. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[53].

Fiscalité locale modifier

L'imposition des ménages et des entreprises à Limans en 2009[54]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 6,45 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 7,60 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 34,95 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 19,40 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[55]).

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

En 2021, Limans comptait 389 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015, etc. pour Limans). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
390344353355380450490570540
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
534496511504513500491447408
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
431415408359255232216204188
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
147111125156158253289333345
2010 2015 2020 2021 - - - - -
337365390389-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[56].)
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
105 feux27 feux
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[35])

L’histoire démographique de Limans, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1841 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[57]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la croissance de la population a repris.

Histogramme de l'évolution démographique

Superficie et population modifier

Le village de Limans a une superficie de 2 097 ha et une population de 348 habitants (en 2005), ce qui le classe :

Rang Superficie Population Densité
  France 20 782e 7 487e 28 783e
  Provence-Alpes-Côte d'Azur 631e 748e 604e
  Alpes-de-Haute-Provence 81e 131e 64e
Arrondissement de Forcalquier 38e 42e 38e
Canton de Forcalquier 9e 5e 10e

Enseignement modifier

 
École primaire de Limans.

La commune dispose d’une école primaire publique[58]. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier[59]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[60], soit le lycée polyvalent Les Iscles[61], soit le lycée Félix-Esclangon[62].

Cultes modifier

Avant de faire partie du canton de Forcalquier, Limans faisait partie du diocèse de Sisteron et de la viguerie de Forcalquier[32].

Santé modifier

 
Hôpital Saint-Michel

La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel[63] et aussi un laboratoire d'Analyses médicales[64]. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe 63e au plan national et 2e au niveau départemental[65]. La commune dispose aussi, de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)[66].

Économie modifier

Revenus de la population modifier

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 10 619  (15 027  en France) pour 181 foyers fiscaux, seul 30,9 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 29 811  représentant un impôt moyen de 1 158 [67],[68].

Population active modifier

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 229 personnes (187 en 1999), parmi lesquelles on comptait 46,9 % d'actifs dont 40,0 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs (contre 10,7 % en 1999)[69].

La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Limans, y compris les actifs sans emploi, fait apparaître une sous-représentation des ouvriers et professions intermédiaires et une sur-représentation des agriculteurs par rapport à la moyenne de la France métropolitaine, qui confirme que Limans est une commune agricole[70].

Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Limans 29,6 % 7,4 % 3,7 % 18,5 % 25,9 % 14,8 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : L'Internaute

Emploi modifier

Limans avait en 2009 un taux de chômage de 15,9 % (contre 20,2 % en 1999) supérieur à la moyenne nationale. La population compte 12,8 % de retraités et 3,9 % de jeunes scolarisés, ce qui classe la commune en dehors des normes nationales, et un taux d’activité de 52 % (contre 45,2 % au niveau national)[69].

En 2009 on comptait 47 emplois dans la commune, contre 45 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 101, l’indicateur de concentration d'emploi est de 47 % (contre 56,3 % en 1999), ce qui signifie qu'un peu plus de la moitié des actifs résident dans la commune mais travaillent dans une autre commune[69].

La répartition par secteurs d'activité des emplois à Limans du fait de sa taille est couverte par le secret statistique.

Agriculture modifier

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 13 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[71].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de huit en 2010. Il était de 14 en 2000[72], de 17 en 1988[73]. Alors que les exploitations pratiquant la polyculture qui existaient encore en 2000 ont disparu ou se sont reconverties, l’activité qui concerne le plus d’exploitants à Limans est l’élevage ovin[72]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 623 à 936 ha[73]. La SAU a fortement régressé lors de la dernière décennie, à 346 ha[72].

Les agriculteurs de la commune de Limans peuvent revendiquer trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (banon, huile d'olive de Provence et huile d'olive de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)[74].

Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[44], ainsi que ceux concernant l’huile d’olive[45].

Industrie modifier

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés[71].

Secteur tertiaire : les services modifier

 
Le Café du Nord, bistrot de Pays.

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait treize établissements (avec onze emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (dont le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant six personnes[71].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[75], la capacité d'hébergement étant majoritairement marchande[76]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • un camping trois étoiles[77] avec une capacité de 150 emplacements[78] ;
  • plusieurs meublés[79] ;
  • des chambres d’hôtes[80] ;
  • les hébergements collectifs étant essentiellement représentés par les refuges[81].

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[82] : au nombre de 99, elles représentent 43 % des logements. Parmi les résidences secondaires, seize possèdent plus d’un logement et trente sont des mobil-homes[78],[83].

Le Café du Nord, qui porte le label Bistrot de pays[84], adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[85].

Tourisme modifier

Il existe plusieurs itinéraires de randonnée autour de la commune :

  • l'itinéraire pédestre du plateau de Majargues, colline dominant le village ;
  • l'itinéraire pédestre du Tour du Pâty[86] ;
  • l'itinéraire pédestre des pigeonniers de Limans au hameau d'Ybourges[87] ;
  • l'itinéraire cyclable du grand tour du pays de Forcalquier.

Lieux et monuments modifier

Aux Ybourgues, une ferme fortifiée de la fin du XIIIe ou du XIVe siècle (selon Raymond Collier) ou du XVe siècle (selon la DRAC) est classée monument historique[88]. Elle compte deux corps de bâtiments allongés et parallèles. Sa construction est en pierre de taille à chaînages. Une porte romane est surmontée d’un arc brisé en claveaux. Les pièces intérieures sont voûtées. La ferme est remaniée en 1811 et 1818[89]. À proximité, se trouve un grand pigeonnier[90].

Au village, quelques maisons ont des portes surmontées de linteaux à claveaux, d’aspect roman, qui peuvent être des remplois[91]. Une abbaye bénédictine existait, également aux Ybourgues.

L’église Saint-Georges, construite à la fin du XIVe siècle, compte une nef unique à deux travées, dont la première est voûtée en berceau, probablement à la suite des réparations de 1735. Elle compte deux chapelles latérales, et le chœur, voûté d’ogives comme la seconde travée, est à chevet plat[92]. Deux culots sculptés des arcs de la nef remontent au VIe siècle sont classés au titre objet[93]. Un bas-relief du XIe siècle est lui aussi classé[94]. Le portail date du XIIIe siècle. Son tympan, classé[95], est orné d’une sculpture préromane, où des animaux sont représentés dans les quatre cantons délimités par une croix[92] ; il date du XIe ou du XIIe.

Le devant d’autel, autel qui sert de fonts baptismaux, date du XIIe siècle et est classé[96].

Autour du village, il subsiste des restes de tour[97].

Héraldique modifier

  Blason
De sable aux lettres L et S capitales d'argent[98].
Détails
  Armes parlantes. Les lettres L et S sont respectivement la première et la dernière lettre du nom de la commune.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes modifier

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Références modifier

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  94. Arrêté du 18 mars 1957, « Bas-relief », notice no PA04000186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 11 novembre 2008.
  95. Arrêté du 25 mars 1956, « Sculpture encastrée dans le tympan du portail », notice no PM04000185, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 11 novembre 2008.
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