Lalbenque
Lalbenque | |||||
L'église Saint-Quirin. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Cahors | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lalbenque-Limogne (siège) |
||||
Maire Mandat |
Liliane Lugol 2020-2026 |
||||
Code postal | 46230 | ||||
Code commune | 46148 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 735 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 22″ nord, 1° 32′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 332 m |
||||
Superficie | 52,24 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Marches du Sud-Quercy | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Lalbenque est une commune française, située dans le sud du département du Lot en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Lalbenquois et Lalbenquoises. La renommée de Lalbenque est due à son célèbre marché aux truffes qui a lieu tous les mardis de décembre à mars, ce marché lui a valu le titre de capitale de la truffe noire du Quercy.
GéographieModifier
LocalisationModifier
La commune de Lalbenque, est située dans le parc naturel régional des Causses du Quercy au sud du causse de Limogne et en limite du Quercy Blanc.
La commune est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
Cahors | ||||
N | Villefranche-de-Rouergue | |||
O Lalbenque E | ||||
S | ||||
Montpezat-de-Quercy | Caussade, Toulouse |
Communes limitrophesModifier
Géologie et reliefModifier
Lalbenque est un chef-lieu de canton, bâti sur un coteau de 282 mètres d'altitude. La commune tire son nom de la couleur blanche de ses terres Albus. Le village est entouré principalement de vallées sèches.
HydrographieModifier
Son unique ruisseau est le Lemboulas qui prend sa source sur la commune et, se jette en rive droite dans le Tarn, en Tarn-et-Garonne à l'amont de Moissac.
Voies de communication et accèsModifier
L'accès à l'autoroute A20 se fait par la sortie 58 Cahors-Sud et la gare de Lalbenque - Fontanes qui se trouve sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon est desservie par les réseaux TER Nouvelle-Aquitaine et TER Occitanie.
ToponymieModifier
Le toponyme Lalbenque serait basé sur albus (blanc) en référence au causse blanc ou sur le mot pré-celtique alba qui veut dire colline, forteresse ou ville[2].
HistoireModifier
Plusieurs dolmens indiquent que la commune fut habitée dès la préhistoire. À l'époque gallo-romaine, une importante voie traversa la contrée. Des sépultures mérovingiennes y ont été découvertes. Au Moyen Âge, Lalbenque dépendait de l'abbaye de Marcilhac et était un village castral .
En 1196, la Maison des Templiers fut fondée à Cahors sur l'emplacement qui est devenu ensuite la Chartreuse. Les puissants seigneurs de Vayrols, admirateurs des beaux faits d'armes des Templiers, firent don à leur Ordre (1194 ou 1196) de plusieurs maisons qu'ils possédaient à Cahors dans une petite rue portant le nom de rue de Vayrols. Les seigneurs de Vayrols étaient très puissants et leur fief comprenait à cette époque outre Vayrols, les terres de Flaujac, de Hautesserre et de Lalbenque. Les Vayrols étaient donc les seigneurs de Lalbenque. Les chevaliers du temple ont accordé aux Vayrols le droit de sépulture dont il existe encore des pierres sépulcrales.
En 1230, Arnaud de Vayrols seigneur de Lalbenque était l'un des douze consuls de la ville de Cahors. En 1286, Gaucelin de Vayrols était le premier consul de Cahors.
Durant la guerre de Cent Ans, Lalbenque fut une des places importante du Quercy, occupée par les Anglais entre 1358 et 1359.
À la fin du XVe siècle le seigneur de Lalbenque était Raymont de Gontaut également seigneur de Cabrerets. La famille de La Valette-Parisot s'est ensuite imposée dans le bourg.
À l'époque de la Révolution, la commune de Lalbenque fut formée avec des territoires situés sur six paroisses dont les plus importantes étaient Saint-Quirin, Saint-Hilaire et Paillas. En 1789, Lavalette-Parisot, seigneur de Lalbenque et de Parisot fut élu député aux États généraux par l'assemblée de Cahors et mourut à Paris le .
En 1793 tous les châteaux de la région de Lalbenque furent pillés et celui de Lalbenque fut par la suite vendu en plusieurs lots comme bien national. Ce dernier se trouvait à la place de l'actuelle salle des fêtes municipale.
Au XIXe siècle, avec l'essor des campagnes, Lalbenque devient un bourg rural prépondérant au sud du Lot. La commune acquiert sa notoriété au XXe siècle avec le développement de la culture de la truffe, qui fera de Lalbenque la capitale de la truffe noire du Quercy.
HéraldiqueModifier
Blason | Inconnu. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
EnvironnementModifier
Une biodiversité préservéeModifier
Les caractéristiques géographiques et climatiques de Lalbenque, offrent à la commune une biodiversité préservée. Plusieurs hectares de terres lalbenquoises font partie du réseau Natura 2000 qui concerne des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent. Le réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, en tenant compte des exigences, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable. Un arrêté du 04 mai 2007 porte désignation du site Natura 2000, Pelouses de Lalbenque.
La superficie de cette zone spéciale de conservation est de 401 ha. Le site est éclaté et comprend trois ensembles de coteaux calcaires essentiellement occupés par des pelouses et des landes ainsi que des réseaux de haies ou linéaires arbustifs en bordure de parcelles cultivées qui ont un rôle écologique important.
Cette zone spéciale de conservation a été établie pour lutter contre la régression des landes et des pelouses par extension des truffières, ou contre la modification des pratiques agricoles. Elle lutte également contre l'appauvrissement écologique en cas de surpâturage.
Cabanes en pierre sècheModifier
La commune de Lalbenque et les communes alentour présentent de nombreuses cabanes en pierre sèche : cabanes (caselles) en plein champ qui servaient d'abris aux agriculteurs ou de bergerie à un petit troupeau de moutons, guérites (gariottes) prises dans les murs en pierre sèche qui bordent les champs[3]. Certaines cabanes, comme la cabane de Nouel, ont été restaurées ces dernières décennies[4].
Église Saint-Quirin de LalbenqueModifier
L'église Saint-Quirin de Lalbenque est classée aux monuments historiques depuis le décret du .
Saint Quirin, patron de l'église de LalbenqueModifier
Tribun de légion au IIe siècle, Quirin fut chargé de garder le pape Alexandre Ier emprisonné à Rome. Converti par son captif, il fut martyrisé et décapité. Saint Quirin était vénéré par les bénédictins de Marcilhac-sur-Célé, patron des trois église prieurales qui dépendaient au Moyen Âge de l'abbaye Saint-Pierre : Lalbenque et Lavercantière dans le Lot, Bourg-de-Visa en Tarn-et-Garonne. Dans la chapelle qui lui est consacrée à Lalbenque (deuxième chapelle nord), une statue du XIXe siècle le représente sous les traits d'un officier romain, casque, vêtu d'une tunique courte et d'une cuirasse, tenant un glaive dans la main droite.
Caractéristiques extérieuresModifier
À l'époque romane, la paroisse Saint-Quirin de Lalbenque fut desservie par un prieuré des moines de l'abbaye de Marcilhac-sur-Célé. De cette époque, reste la plus grande partie des murs de l'église, la crypte et un passage voûté reliant l'édifice au prieuré aujourd'hui détruit, appelé « couloir des Moines ».
Au cours des siècles l'église a souffert de nombreux combats notamment durant la guerre de Cent Ans. L'édifice actuel semble avoir été reconstruit au XVe siècle ou au début du XVIe siècle. Plusieurs campagnes de construction sont apparentes dans les élévations des chapelles latérales. Il semble qu'elles correspondent au phasage d'un chantier relativement rapide. les dispositifs fortifiés paraissent contemporains de la reconstruction, elle devient ainsi l'un des éléments défensifs des remparts de la cité[5]. Ce grand édifice se compose d'une large nef à trois travées, cantonnées de six chapelles latérales voûtées d'ogives, et d'un chœur pentagonal épaulé par des contreforts.
L'église Saint-Quirin de Lalbenque se présente aujourd'hui comme un édifice gothique. La façade occidentale, le porche et le clocher sont dus à l'architecte départemental Jean Baptiste Tourette (Legrand, 2000), et ont été réalisés en 1876-1877 (dernière date mentionnée par une inscription commémorative placée à la base du clocher-porche). Seul le clocher est récent. Il a été plusieurs fois détruit par la foudre et fut reconstruit lors de la rénovation opérée en 1877 et, de nouveau en 1971. Sa flèche néo-gothique a été détruite par un incendie au cours d'un orage en 1965 et ne fut malheureusement jamais reconstruite à l'identique.
Lors de la suppression du cimetière qui entourait l'église depuis des siècles, au XIXe siècle, un accès à la crypte a été créé par l'extérieur. Cette crypte d'un large volume présente des traces d'un décor peint des XVe et XVIe siècles, à motifs de médaillons de fleurs et de faux appareil de pierre qui apparaissent sous un enduit moderne.
Caractéristiques intérieuresModifier
Depuis la Révolution l'église Saint-Quirin renferme un remarquable retable et des boiseries du XVIIe siècle provenant du couvent des Chartreux de Cahors. Cet ensemble baroque exceptionnel fut vendu par les révolutionnaires à un charretier de Lalbenque pour la somme de cinquante francs. Il fut racheté par un prêtre assermenté qui le plaça au lieu où il est aujourd'hui.
L'autel est en bois entièrement doré. Il fut sculpté, ainsi que les boiseries, pendant la première moitié du XVIIe siècle, sous la direction de dom François de la Roche, prieur de la chartreuse cadurcienne. Le style baroque reste sobre et harmonieux, on voit les colonnes corinthiennes, des anges, des fleurs et des fruits.
Le retable imite une construction. Au premier étage le Tabernacle du Saint Sacrement : sur la porte, l'Adoration des Bergers ; de chaque côté de la porte, saint Pierre et saint Paul, avec leurs attributs (les clefs et l'épée). Le second étage est consacré à la Vierge dont la statue occupe le centre. Les niches qui accostent le tabernacle abritent les grandes statues de saint Bruno, fondateur de l'ordre et de saint Jean-Baptiste, patron des Chartreux. Le retable se termine à gauche et à droite par deux niches minuscules abritant les statues de saint Jean l’Évangéliste et d'un évêque chartreux.
Les boiseries latérales qui accompagnent l'autel comportent, de chaque côté, une partie biaise suivie d'une partie formant retour le long des murs latéraux. La partie biaise présente deux portes flanquées de deux grandes colonnes cannelées. Décorées aux armes pontificales de Jean XXII, né à Cahors, fondateur du monastère et dernier pape d'Avignon, ces portes sont surmontées de deux niches abritant les statues de saint Benoît (à gauche), saint François d'Assise (à droite). Chacune d'elles est accostée de deux statues : de gauche à droite, saint Bruno, saint Vincent de Paul, saint François de Sales et saint Ignace de Loyola. Le long des murs latéraux on peut remarquer deux portes plus basses que les précédents surmontées de statues. L'une ouvre sur la sacristie, l'autre sur une chapelle.
Des trois grandes baies à remplage qui assuraient l'éclairage du chœur seul subsiste la baie ouverte au sud. À l’emplacement de la baie centrale, derrière l'autel, se trouve un tableau de très grande taille. Cette toile représente Le Crucifiement : autour de la Croix, la Vierge et saint Jean. Madeleine étreint les pieds du Christ. À droite, un soldat qui pourrait être saint Quirin, perce d'un coup de lance le côté du Christ. Derrière lui, un officier romain à cheval tient une oriflamme avec l'inscription S.P.Q.R. Cette peinture est signée : 1670, fr. Lucas Bardet, Augustinus pinxit. L'artiste est un religieux, puisqu'il signe Frère Luc.
Depuis 2009 un programme de rénovation a été engagé pour rénover les différentes chapelles de l'église. Grâce à la souscription de l'association de l'église Saint-Quirin et aux fonds rassemblés par la municipalité les chapelles Notre-Dame de Lourdes et récemment Saint-Quirin et Notre-Dame-de-la-Pitié, ont été rénovées.
GastronomieModifier
La truffeModifier
Dans le Quercy, on l'appelle diamant noir. Consommée depuis des millénaires, traquée, échangée, analysée, étudiée, la truffe demeure aujourd'hui encore un mystère. La tuber mélanosporum que l'on retrouve majoritairement dans le pays de Lalbenque, est incontestablement la plus convoitée avec son arôme exceptionnel. La truffe est un champignon issu de la fructification souterraine d'un mycélium qui vit en association avec l'arbre truffier au niveau de ses racines.
Le XIXe siècle voit se développer un commerce florissant pour la truffe. Après le phylloxera qui a touché les cultures viticoles d'Europe et en particulier du Sud-Ouest, les agriculteurs de la région ont remplacé les vignes par des truffières. L'apogée de la production se poursuit jusqu'au début des années 1900, la production annuelle française se situant autour de 200 tonnes. La Première et la Seconde Guerre mondiale ainsi que la dépopulation des campagnes sont les causes de cette baisse de production. De nos jours la production française se situe entre 5 et 10 tonnes.
AutresModifier
Sur la commune de Lalbenque et de ses alentours de nombreuses productions caractérisent ce territoire. L'agneau fermier du Quercy, le veau sous la mère, le safran du Quercy, le melon du Quercy sont autant de spécialités qui font la richesse gastronomique de ce territoire.
ÉvénementsModifier
Le marché aux truffes de LalbenqueModifier
Le coût d'une truffe de qualité sur le marché dépend de sa taille, de son espèce et de sa qualité. La tuber mélanosporum se vend aux alentours de 600 euros le kilogramme sur le marché de gros et passe facilement à 900 euros le kilogramme à la vente au détail. Le plus célèbre et le plus authentique marché est bel et bien le marché aux truffes de Lalbenque au cœur du Quercy.
Lalbenque, capitale de la truffe noire est dotée d'un marché aux truffes tous les mardis de décembre à mars. Ce marché très médiatisé a su acquérir au fil des années une forte notoriété. Ce marché officiel a été créé en 1961 par le tout nouveau Syndicat des Trufficulteurs de la région de Lalbenque. Ce syndicat a pour but de défendre et soutenir les producteurs, d'étudier et expérimenter des techniques permettant d'améliorer la production de truffes, de mettre en place un marché unique sur un site précis renommé rue du Marché aux truffes. Le début du marché est fixée au premier mardi de chaque mois de décembre jusqu'à la fin du mois de mars. Durant cette période on assiste à la vente du précieux tubercule, suivie de près par de nombreux médias.
Une foule de passionnés et d'amateurs se rassemble ainsi tous les mardis de cette période. On assiste à un véritable spectacle. Au coup de sifflet, les potentiels acheteurs se ruent vers les paniers tant convoités, souvent négociés avant l'ouverture officielle. Chaque vendeur propose un prix à l'acheteur qui est le plus souvent un professionnel pour le marché de gros sur les bancs. Une fois d'accord sur le prix, ils vont contrôler le poids et régler la transaction. En moins de 40 minutes la vente des truffes est terminée. Dans les années 2000, le marché de gros le plus important et le plus fréquenté du sud-ouest a été complété par un marché de détail contrôlé, géré par le Syndicat des Trufficulteurs de la région de Lalbenque, qui est dédié aux petits acheteurs.
Une fois vendues, on peut retrouver l'omelette aux truffes de Lalbenque dans les différents points de restauration.
Foires et marchésModifier
Jusqu'au milieu du XXe siècle une importante foire avait lieu régulièrement dans le centre bourg. La statistique moyenne des foires de Lalbenque donnait comme bétail en 1937 : 200 bœufs, 100 vaches, 500 moutons, 600 agneaux et 300 porcelets.
À partir de 1961, avec la création du Syndicat des Trufficulteurs de la région de Lalbenque, l'organisation du marché aux truffes a été officialisée. Les anciens témoignent également de l'organisation d'un marché de la morille lors il y a plus de 50 ans. Ces morilles étaient récoltées dans les bois des alentours de Lalbenque puis vendues sur un marché annuel lorsqu'il n'y avait plus de truffe. Les agriculteurs proposaient alors leurs paniers de morilles aux mêmes courtiers qui achetaient la truffe. Ces paniers ou sacs étaient relativement remplis, les plus petites morilles qui sont les plus difficiles à trouver étaient disposées au-dessus des grosses contrairement aux truffes ou les plus importantes sont les plus visibles.
Tous les derniers mardis de chaque mois se déroule une foire rassemblant quelques exposants.
Depuis 2005, grâce à la volonté de plusieurs commerçants qui se sont réunis en groupement associatif des commerçants, artisans et industriels du pays de Lalbenque (GACAIL), un marché hebdomadaire a été créé. Après un long travail de préparation, les commerçants du village ont réussi à créer ce marché qui se déroule tous les samedis matins, emmenant ainsi un atout majeur pour la commune.
Cette même association a créé dans la foulée du marché du samedi matin, un marché nocturne qui se déroulait tous les premiers mardis du mois d’août. Le marché nocturne de Lalbenque a fait rayonner le village au-delà de ses frontières administratives durant plusieurs années. Plus de 50 exposants étaient rassemblés dans la rue du marché aux truffes. La possibilité de se restaurer sur place a attiré de nombreux visiteurs pour atteindre jusqu'à 900 repas, consommés dans la rue de la Mairie, des Tisserands et du parvis de l'église. Des groupes de musique et de danse accompagnaient les visiteurs durant toute la soirée. Depuis 2011 cette manifestation n'a pas été renouvelée.
ManifestationsModifier
- Tous les derniers week-ends d'avril se déroule la fête de Saint-Hilaire avec le traditionnel concours amical de pétanque, bal et cérémonie aux monuments aux morts, organisé par le comité des fêtes de Saint-Hilaire
- Tous les deuxièmes week-ends de mai se déroule la fête de Lalbenque avec soirée disco, concours de pétanque en doublette, concert, commémoration du 8-Mai-1945, exposition de véhicules anciens, apéritif et soirée dansante, organisé par le comité des fêtes de Lalbenque.
- Depuis 2009, l'association Cours et causse toujours organise tous les deuxièmes week-ends de juin les 10 kilomètres du diamant noir. Cette rencontre est à chaque fois un succès depuis ses débuts. Avec plus de 400 participants cette course a su s'imposer dans le paysage sportif local notamment avec le label FFA récemment obtenu.
AssociationsModifier
La commune de Lalbenque est dotée d'un tissu associatif riche. En on en dénombre plus de 37.
ALCEP, Amicale des Donneurs de Sang, Amicale des Pompiers, Les amis de Lalbenque, ARET, ASEL, Association Saint-Quirin, APE écoles publiques, APE école Sainte-Thérèse, Babel-Gum, Club informatique, Club de pêche, Comité des fêtes Lalbenque, Comité des fêtes Saint-Geniès, Comité des fêtes Saint Hilaire, Cours et causse toujours, FNACA, Football Club Lalbenque/Fontanes, Groupement associatif des commerçants, artisans et industriels du Pays Lalbenque (GACAIL), Heures douces, Lalbenque Pétanque, Lalbenque Multisport, Lalbenque Fustal, Lalbenque pour tous, Lalbenque Territoire d'Avenir, Lou Amics del Païs, Milles-Pattes, Model Club Aéromodélisme, Musique en Sud Quercy, Choeur féminin IN ALLEGRIA, Chorale occitane CANTAREM, Ni queue ni tête, Office du Tourisme du Pays de Lalbenque, Padelou.pom, Ren'Art, Saint Hubert Lalbenquoise, Site remarquable du Goût, Syndicat des Trufficulteurs de la région de Lalbenque, Les Taties flingueuses, Tennis Club Sud Lot, Valparès Lalbenque Rugby.
ÉconomieModifier
L'agriculture, le commerce et l'artisanat sont les principaux piliers de l'économie de la commune avec le tourisme. Ce chef-lieu de canton est essentiellement composé de petites exploitations familiales. Le centre bourg est doté de plusieurs commerces. Le tourisme reste un acteur essentiel de l'activité économique en période estivale, participant également au développement des nombreuses chambres d'hôte présentes sur la commune.
Vie pratiqueModifier
EnseignementModifier
- École publique maternelle.
- École publique primaire.
- École privée Sainte-Thérèse créée au début du XIXe siècle, renommée. Ensemble scolaire Saint-Thérèse en 2014 pour l'arrivée d'un collège associé aux services publics.
- Médiathèque à la maison communautaire.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2018, la commune comptait 1 735 habitants[Note 1], en augmentation de 2,42 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Au début du XXe siècle, Labenque comptait 1705 habitants[12].
Lieux et monumentsModifier
- La gare de Lalbenque-Fontanes ;
- Un pigeonnier assez remarquable dans le haut du village ;
- L'église Saint-Quirin de Lalbenque, inscrite à la liste des monuments historiques depuis le [13] ;
- Retable de l'église Saint-Quirin ;
- Église de Saint-Hilaire, commune de Lalbenque ;
- Plusieurs caselles et gariottes ;
- Le sentier de grande randonnée 65 qui reprend la via Podiensis qui forme la limite nord la commune. Il s'agit du tronçon entre Limogne-en-Quercy et Cahors ;
- Lac de Marcenac, de Bournel et de Ausset.
La croix du Mercadiol à la croisée des routes de Laburgade et de Cahors. Cette croix en calcaire est ornée de motifs naïfs : visages, fleurs, ostensoir, Christ nimbé, animaux et titulus INRI (Jésus de Nazareth Roi des Juifs) ;
- Porte du Balat, ancienne entrée du village durant le Moyen Âge située dans la rue du Balat ;
- Église de Paillas située au lieu-dit Paillas, au sud de la commune ;
- Chapelle de Balach située au sud de la commune, par la route menant à Belmont-Sainte-Foi ;
- Plusieurs dolmens : dolmen de Balach, dolmen de la Borie Rouge (dolmen de Peyrelevade), la Pierre-Levée, les deux dolmens du Cuzoul;
- Lavoir à l'entrée du village (rond-point du Mercadiol).
Personnalités liées à la communeModifier
- Abbé Paul Boisset (1917 - 2006), prêtre du diocèse de Cahors, poète, compositeur, chanteur, et biographe du bienheureux Antoine Auriel-Constant (1764 - 1794).
- Jean de Valette, 49e grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site du Syndicat des Trufficulteurs de la Région de Lalbenque
- Site officiel de la commune de Lalbenque
- Lalbenque sur le site de la Communauté des communes du pays de Lalbenque
- Lalbenque sur le site de l'Institut géographique national
SourcesModifier
RéférencesModifier
- Carte IGN sous Géoportail
- Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1, , p. 117 (lire en ligne)
- Pierre Dalon, « Les cabanes en pierre sèche du Causse de Limogne », Bulletin de la Société des études du Lot, t. XCIV, 2e fasc. 1973, avril-juin, pp. 103-131.
- Réfection de la couverture de lauses d'une cabane au lieu-dit Nouel à Lalbenque (Lot), pierreseche.com, 3 août 2012.
- « Église paroissiale Saint-Quirin », sur patrimoines.midipyrenees.fr
- « Les maires de Lalbenque », sur Site francegenweb, (consulté le 4 octobre 2017).
- liste des membres du conseil municipal ( 2008-2014 )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le Lot chapitre Chemins de fer p.193 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - (ISBN 2-7455-0049-X)
- « Église Saint-Quirin », notice no PA00095120, base Mérimée, ministère français de la Culture
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.