Damas-aux-Bois

commune française du département des Vosges

Damas-aux-Bois
Damas-aux-Bois
L'église Saint-Médard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Jacques Aubry
2020-2026
Code postal 88330
Code commune 88121
Démographie
Gentilé Damasiennes, Damasiens
Population
municipale
272 hab. (2021 en augmentation de 1,49 % par rapport à 2015)
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 55″ nord, 6° 27′ 09″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 366 m
Superficie 29,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Charmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charmes
Législatives Première circonscription
Localisation
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Damas-aux-Bois
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Damas-aux-Bois

Damas-aux-Bois est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Géographie modifier

Selon la carte IGN, le bâtiment de La mairie est situé à 300 mètres d'altitude.

Le village est construit sur la rive gauche de l'Euron. Cette petite rivière draine la totalité du territoire communal. Elle coule du Sud vers le Nord et prend sa source dans la commune voisine de Rehaincourt.

Localisation modifier

 
Situation géographique de Damas-aux-Bois.
 
Légende.

Communes limitrophes modifier

Hydrographie modifier

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Euron, le ruisseau le Loro, le ruisseau de la Foret du Terne, le ruisseau le Portieux, le ruisseau d'Essegney et le ruisseau du Pre Armand[1],[Carte 1].

L'Euron, d'une longueur totale de 27,9 km, prend sa source dans la commune de Saint-Genest, en limite de Rehaincourt et se jette dans la Moselle à Lorey, après avoir traversé dix communes[2].

Le ruisseau le Loro, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Euron à Froville, après avoir traversé six communes[3].

 
Réseaux hydrographique et routier de Damas-aux-Bois.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Damas-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,7 %), terres arables (17,8 %), prairies (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Paul Marichal donne ecclesiam Dumart en 1134, Amud Dommart en 1181, Viam de Dommart en 1183, Dammahart en 1230, Dommaix et Dompmay en 1511, Dommay en 1528, Dompmay aux bois en 1560, Dompmart en 1572, Dommart aux bois en 1594, Domas en 1625, Dommars aux bois en 1656, Dommay aux bois en 1677, Domay ou Damas au Bois en 1711, Dommard aux Bois en 1768[17].

La Société d'Émulation du département des Vosges relève Domnus Medardus et Damnahart en 1260, Domart en 1402, Domnay en 1441, Domais en 1476, Dommart au XVIe siècle, Dommey-au-Tocs au XVIIe siècle[18].

Henri Lepage indique Domnus Medardus en 1690, Domney-aux-Bois en 1704.

La carte de Jaillot en 1710 indique Dommars-aux-Bois[19].

Les derniers patoisants prononçaient Domaâr avec [r] expiré et amuï.

De toutes ces variantes, on constate la persistance du préfixe dom et celle du suffixe mar. Dom vient du latin dominus que l'on rencontre aussi dans Domptail, Domvallier, Dombasle, Etc. Mar est la variante régionale de Médard que l'on rencontre aussi à Saint-Mard et à Saint-Max. St-Médard est le patron de l'ancienne paroisse de Damas-aux-Bois.

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Au sommet du plateau de la Voivre (lieu-dit château des Sarrazins) un groupe de trois tumuli a été fouillé en 1878 par Deguerre puis en 1938 par A. Pierron et enfin par J. Fromols. Ces sépultures datent de la civilisation de Hallstatt ancien-moyen Hallstatt (600 av. J.-C.). La civilisation de Hallstatt est originaire du centre de l'Europe et couvrait à son origine l'est de la France la Suisse, l'Allemagne du sud et l'Autriche. Le préfixe Hall précise un lieu d'où est extrait le sel.

Dans le tumulus 2 fouillé par A. Pierron a été découverte une inhumation double associant un adulte et un adolescent avec un crâne d'enfant à leurs pieds. Sept autres sépultures non datées se trouvaient dans ce tumulus.

Ces découvertes ne sont pas une exception puisqu'un tumulus de la même époque existait entre Haillainville et Fauconcourt et les historiens mentionnent la présence d'une castramétation au sommet de la côte d'Essey. Ces communes sont toutes voisines de Damas. (voir la section histoire d'Essey-la-Côte et d'Haillainville sur Wikipedia). Parlant de cette époque et de ce secteur, on ne peut pas ne pas mentionner l'importante nécropole de la Naguée à Clayeures qui n'est distante que de quelques kilomètres. On constate ainsi que La civilisation du Hallstatt était importante dans ce secteur géographique.

Le mobilier des sépultures découvertes à Damas-aux-bois est conservé au Musée départemental d'art ancien et contemporain tandis que les archives et photos des fouilles de 1938 sont conservées au musée de Bibracte du mont Beuvray.

Période gallo-romaine modifier

La commune est traversée par la voie antique, probablement pré romaine, Moyen - Giriviller - Essey-la-Côte - Damas - Portieux[20]. Elle est orientée Nord Sud-Ouest. Divers documents historiques, fort peu précis, font état d'un diverticule qui partirait d'Haillainville pour rejoindre cette voie sur le territoire de Damas.

Des fouilles archéologiques réalisées en 1898 au lieu-dit Mézières ont mis au jour une importante villa gallo-romaine[21].

Moyen Âge modifier

Un catalogue des chartes de franchise de la Lorraine contient un curieux paragraphe pour l'année 1211 : « Hugues II comte de Vaudémont, ayant fondé une ville neuve à Dommart (Damas-aux-Bois) selon les usages et coutumes de Marville, donne le tiers à Ferry II duc de Lorraine et à ses héritiers »[22].

Dans le pouillé de 1412 du diocèse de Toul, on lit que la collation de l'église de Damas-aux-Bois était à l'abbaye de Moyenmoutier.

Ancien régime modifier

En 1544 et en 1594, Damas appartient pour deux tiers au bailliage de Châtel et pour un tiers à la prévôté de Rosières dépendant elle-même du bailliage de Nancy[18]. L'édit ducal de 1751 plaça la totalité du village dans le bailliage de Châtel.

En 1862 au cours d'une démolition, un ouvrier maçon a mis au jour un pot contenant des pièces de monnaie datant du XVIIe siècle. La plus récente est de 1692[23].

Le , Edme-Claude de Simianne comte de Moncha, donne son dénombrement pour Saint-Boing (Saint-Boingt), Damas-aux-Bois, Etc[24]. Cela signifie qu'il avait un droit seigneurial sur tout ou partie du territoire et de ses habitants.

Le pouillé de 1711 indique que Passoncourt fait partie de la paroisse de Damas-aux-Bois.

Dans une confirmation d'ascensement du en faveur de Charlotte-Evarine D'Anglure veuve Lambertye, il est rappelé que la dite dame jouit « des domaines utils et honorifiques des hautes, moyennes et basses justices de Damas-aux-Bois, Clésantaine, Etc »[25]. On sait par l'édit de 1751 que ces droits ne concernent qu'une partie du village.

Révolution française modifier

Entre 1790 et l'an IX, Damas-aux-Bois fait partie du canton de Fauconcourt.

Période moderne modifier

 
Carte postale ancienne de Paul Testart, montrant l'église de Damas-aux-Bois

Damas-aux-Bois possédait une enclave, lieu-dit « goutte de Béfort », dans le territoire voisin de Saint-Boingt. Une ordonnance du 26 avril 1831 la soustrait du territoire communal au profit de Saint-Boingt[17].

Au milieu du XIXe siècle lors de la création du chemin vicinal no 18 reliant Gerbéviller à Épinal, le conseil d'arrondissement d'Épinal émet plusieurs vœux pour que cette route passe par Damas et non par Haillainville[26],[27]. Faute d'être entendu, il demanda ensuite la réduction de la participation financière de la commune de Damas[28].

En 1865, le conseil municipal vote une subvention de 1 000 francs pour l'établissement d'une voie de chemin de fer entre Charmes et Rambervillers[29]. Le est promulgué un décret relatif à la création d'une ligne de chemin de fer entre Rambervillers et Charmes. Le de la même année est rendu un jugement par le tribunal de grande instance d'Épinal prononçant l'expropriation de terrains nécessaires à la création de cette voie sur le territoire de Damas[30]. Ils sont très probablement situés à l'extrémité Sud-Ouest du ban communal, en limite du territoire de Portieux (voir le paragraphe suivant).

La loi du , promulguée le 1er août suivant, distrait plusieurs parcelles du territoire au profit de la commune de Portieux[31]. Cette cession est un accord entre les deux communes. Les terrains en question étaient situés à proximité de la gare de Portieux et supportaient des auberges trop éloignées de Damas pour que l'autorité municipale puisse s'y exercer dans les meilleures conditions[32].

En 1878, le conseil général du département des Vosges accorde quatre foires à Dama-aux-Bois[33]. La dernière de l'année a lieu le 6 décembre[34].

Un arrêté préfectoral de 1893 supprime les quatre foires aux bestiaux De Damas-aux-Bois. Le nombre d'animaux présenté était trop faible pour couvrir les frais engendrés[35],[36].

En 1896, l'annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical recense une fanfare à Damas-aux-Bois dont le président est Monsieur Simon et le directeur monsieur Kaufman[37].

Le 31 mai 1921, le village inaugure le monument aux morts, en mémoire des 36 enfants de Damas morts pendant la première guerre mondiale[38].

« L'union sportive Saint-Médard » de Damas est créée en 1929[39]. Elle connaît une période faste jusqu'au début de la seconde guerre mondiale. Son équipe de football rayonne dans le secteur d'Épinal-Nord[40]. En 1931, elle étend son activité avec une fanfare et une section gymnastique[41],[42].

La même année 1929, l'hiver est très rigoureux, il y fait une température de -30° en février[43].

Le 5 juin 1934, un avion à croix gammée, piloté par un aviateur perdu, atterrit dans un champ à côté de Damas-aux-Bois. Le pilote allemand, originaire de Stuttgart sera logé pour la nuit chez le maire, M. Vialis, avant de regagner sa commune[44].

En 1936, le directeur des haras nationaux supprime la station de Damas-aux-Bois[45].

Le 26 décembre 1999, une grande tempête avec des vents de 150 km/h cause d'importants dégâts aux bâtiments et en forêt[43].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Avant 1744 Avant 1777 Georges Milan    
Avant 1777 1794 Jean Etienne Thomas    
1794 22/09/1794 Claude Joseph Gerbaut   officier public
22/09/1794 22/09/1797 Jean Joseph Pesse   officier public
22/09/1797 22/09/1798 François Noël   officier public
22/09/1798 23/09/1799 Joseph Humbert    
23/09/1799 23/09/1800 Joseph Baland    
23/09/1800 1806 Jean Joseph Thomas    
1806 1812 Nicolas Cunin    
1813 1830 Joseph Humbert    
1831 1846 Nicolas Thiriat    
1846 1847 Jean François Antoine Vosgien   est encore mentionné comme maire en 1849 par l'annuaire statistique[47] et en 1850[48]
1847 1850 Joseph Constant Courroy   est encore mentionné comme maire en 1856 par l'annuaire statistique[49]
  1857[50] Charles Villaume   décédé en cours de Mandat
1858 1871 Joseph Mourot    
1871 1874 Charles Just Vosgien    
1874 1880 Jean Joseph Thomas    
1880 1882 Charles Just Vosgien    
1882 1884 Eugène Légé    
1884[51] 1889 Charles Villaume    
1889 1890 François Jannot    
1890 1890 Amable Thiriat    
1890 1891 Auguste Guillaume    
1891 1904[52] Jean Joseph Veron    
1904[52] 1925 Amable Thiriat    
1925 1943 Juste Auguste Vialis    
1943 1944 Camille Aubry   fut maire à une autre période avant 1930[53]
1944 1989 Léon Grosjean    
1989 1989 Henri Mougeolle    
1989 2001 Denis Grosjean    
2001 En cours Jacques Aubry DVD  

Finances locales modifier

 
La mairie-école.

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :

  • total des produits de fonctionnement : 251 000 , soit 940  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 171 000 , soit 641  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 159 000 , soit 596  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 409 000 , soit 1 530  par habitant ;
  • endettement : 161 000 , soit 602  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 17,20 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 3,50 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,33 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 13,45 %.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

En 2021, la commune comptait 272 habitants[Note 4], en augmentation de 1,49 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
600613807806841824863890875
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
878862819727748698666603581
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
566457470470416399397387364
1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
306263257236264268259268272
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Carte postale du village vers 1912.
  • Église Saint-Médard et son orgue d'Enri Didier de 1891[59],[60],[61].
  • Monument aux morts[62].
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours[63].
  • Ancien lavoir[64].
  • Salle polyvalente[65].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique, logotype et devise modifier

Blason populaire modifier

Les habitants étaient surnommés « les craâs de Damas », ce qui signifie les corbeaux[104]. La rime facile n'est probablement pas étrangère à ce sobriquet.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Janine Heulard, Les familles de Damas-aux-Bois 1640-1939, Familles de nos villages,

Article connexe modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Damas-aux-Bois » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Fiche communale de Damas-aux-Bois », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Euron »
  3. Sandre, « le ruisseau le Loro »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Damas-aux-Bois et Roville-aux-Chênes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charmes », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, Imprimerie Nationale, 553 p. (lire en ligne), p. 120.
  18. a et b Société d'émulation des Vosges Auteur du texte, « Annales de la Société d'émulation du département des Vosges », sur Gallica, (consulté le ), p. 74.
  19. Congrès national des sociétés françaises de géographie, XXIIe session, Nancy, Berger-Levrault, , 285 p. (lire en ligne), p. 125.
  20. Les routes romaines d'après A. Fournier ou les routes romaines d'après l'Abbé Idoux.
  21. Annales de la société d'émulation du département des Vosges, Épinal, Ch. Huguenin, imprimeur pour la société d'émulation, , 368 p. (lire en ligne), p. XLIX-L.
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  23. Académie de Stanislas (Nancy) Auteur du texte, « Mémoires de l'Académie de Stanislas », sur Gallica, (consulté le ).
  24. Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, volume 2, Nancy, A. Lepage, , 812 p. (lire en ligne), p. 451.
  25. Généalogie de la maison de Lambertie (lire en ligne), p. CX.
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