Cité internationale universitaire de Paris

fondation française
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Cité universitaire (Paris)
Maison internationale.
Maison internationale.
Lieu 17 boulevard Jourdan,
14e arrondissement de Paris
Pays France
Superficie 34 hectares
Construction
Nombre d’étudiants 12 000 (en 2015)[1]
Gare (RER)(B) Gare de Cité universitaire
Métro (M)(4) Porte d'Orléans
Tramway (T)(3a) Cité universitaire
Coordonnées 48° 49′ 02″ nord, 2° 20′ 18″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Cité internationale universitaire de Paris

La Cité internationale universitaire de Paris (CiuP) est une fondation de droit privé, reconnue d'utilité publique par décret du [1], regroupant un ensemble de résidences universitaires. Elle est située dans le 14e arrondissement de Paris entre la porte de Gentilly et la porte d'Orléans.

Cette fondation accueille au sein de ses 40 maisons près de 6 000 étudiants, chercheurs, artistes et sportifs de haut niveau du monde entier[2]. À noter que trois résidences sont situées « hors les murs » : la Fondation Haraucourt (située sur l'Île de Bréhat en Bretagne) et de deux résidences récentes dans le 19e arrondissement (la Résidence Lila[3] et la Résidence Quai de la Loire, inaugurées respectivement en 2005 et 2007).

Cet ensemble composite est constitué, d'une part, de maisons dites « rattachées » intégrées à la CiuP et gérées par elle, d'autre part, de maisons « non rattachées » dotées d'une personnalité morale indépendante. Ces maisons « non rattachées », au nombre d'une vingtaine, sont gérées par différents partenaires publics, des établissements d'enseignement supérieur, voire par des États étrangers (en ce qui concerne notamment les maisons nationales ou dites « de pays »).

En 2015, la Cité internationale universitaire de Paris a reçu une première étoile au Guide vert Michelin[4].

Historique modifier

Le projet d'une résidence pour étudiants venus du monde entier est initié au début des années 1920[5] et est né de « la conjugaison de préoccupations hygiénistes et pacifistes au sortir de la Grande Guerre »[6]. En effet, l'idée de la Cité internationale universitaire de Paris germe dans l'esprit de ses fondateurs - André Honnorat, ministre de l'Instruction Publique et Paul Appell, recteur de Paris - à la fois en réaction au traumatisme de la Première Guerre mondiale et comme une réponse à la crise du logement (notamment estudiantine) qui sévit à Paris à cette époque.

 
Entrée principale.

En construisant une résidence universitaire internationale, l’ambition est « d’offrir à des étudiants français et étrangers des conditions de logement et d’études de qualité, mais également un cadre de vie propice aux rencontres et aux échanges multiculturels quotidiens »[6]. Le terrain choisi pour la réalisation du projet se situe au sud de la capitale, sur la ceinture de l'enceinte de Thiers édifiée en 1845. « Leur déclassement, voté en 1919, doit permettre l’extension de la ville : lotissement de l’emprise du rempart et aménagement d’une ceinture d’espaces verts autour de la ville (parcs, jardins, terrains de sport, etc.) »[1]. Après de longues tractations, une convention est finalement signée en 1921[5]. Celle-ci prévoit la création de la « Cité Universitaire » et définit ses espaces : seuls 9 hectares seront constructibles, le reste du territoire se voyant attribuer le statut non aedificandi dans le but d'accueillir un grand parc afin de préserver les zones de verdures parisiennes chères aux hygiénistes.

La genèse de la Cité : 1925-1938 modifier

La première résidence pour étudiants ouvre ses portes en 1925 grâce à Émile Deutsch de la Meurthe, homme d’affaires lorrain à la tête des Pétroles Jupiter : la Fondation Deutsch de la Meurthe (inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1998). Industriel philanthrope, celui-ci avait exprimé son intention de construire des « hameaux-jardins » permettant d’accueillir 350 étudiants méritants mais peu fortunés dans des « logements salubres et aérés encadrés de verdure »[7]. En faisant don de 10 millions de francs-or, Émile Deutsch de la Meurthe devient ainsi le premier mécène[7] de la Cité.

Bien vite, d'autres maisons viennent la compléter : dès 1927, la moitié du domaine est déjà construite, financées par des mécènes, des industriels et des gouvernements étrangers. En moins de 15 ans, 19 maisons sont ainsi édifiées, dans des styles révélateurs de l’éclectisme architectural de l’entre-deux-guerres et de la politique de métissage conduite à la Cité. À la veille de la guerre, le nombre de résidents s’élève à 2 400, représentant 52 nationalités : la Fondation Biermans-Lapôtre, la Maison des étudiants canadiens, le Collège d'Espagne, la Maison du Japon, la Maison de l'Argentine, le Collège néerlandais, la Fondation suisse… au centre desquelles domine la Maison Internationale, bâtie grâce au concours de John Rockefeller Jr. Pour augmenter les capacités d’accueil de la Cité, la hauteur maximale des bâtiments passe alors de 4 à 10 étages. En parallèle, la Fondation nationale (qui gère la Cité internationale universitaire de Paris[8]) s’attelle à l’extension du domaine initial, vers l’est, le sud et le nord, pour porter la surface totale à près de 40 hectares en 1930.

À noter que le poète Edmond Haraucourt lègue également à la Cité une résidence sur l'île de Bréhat, au large de la Bretagne, où les étudiants peuvent toujours prendre des vacances. Aucun lieu de culte ne pouvant être bâti sur le domaine des pavillons – pour des raisons de laïcité et de neutralité – l'Église catholique construit également en 1936 l'église du Sacré-Cœur de Gentilly, dans la ville de Gentilly, à proximité de la Cité (affectée depuis 1979 à la communauté catholique portugaise).

L'éclatement de la Seconde Guerre mondiale en 1939 marque un coup d'arrêt dans le développement de la Cité internationale.

L’expansion de la Cité : 1952-1969 modifier

Durant la Seconde guerre mondiale, le site a été occupé par les armées allemandes puis américaines : les dégradations sont importantes. Au sortir de la guerre, la Cité internationale universitaire de Paris lance une vaste campagne de restauration de son domaine. Ainsi, la Cité internationale universitaire de Paris retrouve son état d’avant-guerre à la fin des années 1950[9]. Avec Raoul Dautry, qui succède à André Honnorat à la présidence de la Fondation nationale en 1948, la Cité internationale s’engage rapidement dans une nouvelle ère de construction : 12 maisons sont construites dans les années 1950, suivies de 5 autres dans les années 1960. Ces 17 maisons portent la capacité d’accueil à 5 500 lits, soit le double de celle atteinte à la fin de première période de construction (1925-1938)[2].

Cette période d'expansion voit se déployer le style international, à travers des constructions signées par des architectes et urbanistes célèbres : Charlotte Perriand, Le Corbusier, Lucio Costa, Claude Parent[9]

Néanmoins, à la fin des années 1950, la construction du boulevard périphérique vient bouleverser la physionomie du site et contrarier durablement les ambitions d’extension de la Cité[9]. La Cité est ainsi amputée d’une frange de 60 mètres de large sur toute sa longueur, la privant de 2 hectares de terrains constructibles. Le domaine est aussi disloqué : les deux bâtiments de la Maison des élèves ingénieurs Arts et Métiers se trouvent séparés de part et d'autre du boulevard périphérique. De plus, beaucoup d'équipements sportifs doivent être supprimés ou réaménagés pour libérer la bordure sud de la Cité[9]. Dès lors, la Cité internationale universitaire de Paris (nommée ainsi à partir de 1963) n’a plus la possibilité de s’étendre, et c’est avec la Maison de l’Iran, inaugurée en 1969, que s’achève le deuxième cycle de construction.

La Cité internationale universitaire de Paris est toutefois complétée par deux maisons hors les murs, dans le 19e arrondissement de Paris. La résidence Lila et la résidence Quai de la Loire, plus récente, inaugurée en 2007.

Il faudra attendre 2012 et les échanges fonciers pour entrevoir de nouvelles perspectives de développement[10].

L'heure du renouveau pour la Cité : 2012-2020 modifier

La Cité internationale universitaire de Paris n'ayant plus assez d'espaces disponibles pour accueillir la construction de nouveaux logements, une solution complexe, qui mettra plusieurs années à aboutir, est mise en place. Les terrains de la Cité internationale universitaire de Paris, répartis au sein d'un maillage foncier complexe, et appartenant à la fois à la Ville de Paris, à la Chancellerie des Universités de Paris et à l’État français, sont échangés entre les parties prenantes afin de dégager un espace constructible suffisant. Cette convention d'accord foncier est signée en 2012 et marque le coup d'envoi du projet de développement de la Cité internationale prévu jusqu'en 2020[11].

En 2013, au coeur de la cité historique, l'ambassade de l'Inde ouvre le nouveau bâtiment de la Maison de l'Inde, qui est le premier bâtiment en France en structure bois sur 7 étages. Il est réalisé par l'agence Lipsky-Rollet architectes.

En 2013, le Maire de Paris, le Chancelier des Universités de Paris et la Cité internationale universitaire de Paris ont signé une convention approuvant le nouveau Plan d’Aménagement de la Cité internationale et la désignant comme maître d’ouvrage de l’opération[10].

Ce projet de développement est financé dans le cadre de l’opération Plan Campus portée par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche - le projet de développement de la Cité internationale ayant été retenu parmi les 13 projets prioritaires pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche à Paris[12].

 
Les panneaux d'indication du parc sont traduits en plusieurs langues.

En juin 2014, le groupement de Bruno Fortier / TN + a été désigné comme maître d’œuvre de l’opération d’aménagement de la Cité[13]. Il est chargé de la maîtrise d’œuvre urbaine, paysagère et architecturale ainsi que de la coordination architecturale de l’opération.

Trois nouveaux pays auront la possibilité d’édifier leur maison (650 logements) sur le parc Est de la Cité internationale, et d’accroître ainsi leur rayonnement universitaire et culturel à Paris. Le premier pays à s’être officiellement engagé dans ce projet est la Corée du Sud. Le 17 mars 2014, une convention relative à la construction d’une Maison de la Corée a été signée par tous les partenaires : le Ministère de l’Éducation de la République de Corée, l’association Maison de la Corée de la Cité internationale universitaire de Paris, la Chancellerie des universités de Paris et la Cité internationale universitaire de Paris. L’ouverture de la maison est prévue fin 2017.

Quatre autres maisons (750 logements) seront construites sur le parc Ouest, à l’horizon 2017-2020, permettant de nouer des partenariats avec des universités et pays étrangers. Par ailleurs, 2 maisons (situées au 156 PVC et sur la Parcelle B) seront construites et une maison sera réhabilitée par la Ville de Paris (le Pavillon Victor Lyon). Livrées à partir de 2017, elles offriront 300 logements[14].

La Région Île-de-France livre, quant à elle, en septembre 2017[15], une résidence de 142 logements répondant à un objectif environnemental dit « ZEN » (Zéro énergie net)[16]. La première pierre de l'édifice est posée le 19 mai 2015 en présence d'Isabelle This Saint-Jean, vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France, Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la Maire de Paris, François Weil, recteur de l’académie et Chancelier des universités de Paris, Nicolas Michelin, architecte et Marcel Pochard, président de la Cité internationale universitaire de Paris[17].

En 2016, via un contrat de performance énergétique (de 8 millions d’euros) la cité va améliorer l'efficacité énergétique de son patrimoine bâti ancien, en s'équipant de panneaux solaires, en rénovant une quinzaine de chaufferies, en isolant des combles et en centralisant mieux son système de gestion de l'énergie. Elle espère ainsi économiser 4 400 mégawatt-heure sur les 17 211 mégawatt-heure qu'elle consomme par an. Les résidents seront aussi sensibilisés aux économies d’énergie[18]. L'un des bâtiments expérimente en 2016 un chauffage solaire de l'eau de 142 chambres avec stockage inter-saisonnier dans deux cuves de plus de 15 m de haut[19].

Étudiants et chercheurs en mobilité modifier

 
Cité internationale universitaire de Paris

Avec ses 5 600 lits, la Cité internationale universitaire de Paris est aujourd'hui le plus important lieu d'accueil des étudiants et chercheurs étrangers d'Île-de-France. Fidèle à son esprit de brassage, elle favorise les échanges entre étudiants du monde entier. 141 nationalités différentes[20] s'y côtoyaient en 2009. Fondation privée reconnue d’utilité publique, elle leur offre un lieu d'hébergement privilégié au sein de ses quarante résidences. Attachées à des pays ou à des grandes écoles, elles ont accueilli plus de 200 000 étudiants en quatre-vingts ans.

Plus qu’un simple lieu d’hébergement, la Cité internationale universitaire de Paris se distingue par la qualité et la diversité de son offre de services, dédiés à la communauté universitaire mais aussi au grand public : accueil des chercheurs et des étudiants en mobilité, bibliothèques, théâtres, salles d’expositions, installations sportives, restaurants… Elle est toute l'année un lieu d'intense vie culturelle grâce aux expositions, concerts, conférences, projections de films et autres manifestations organisées au sein de ses maisons.

Théâtre modifier

La Cité universitaire possède plusieurs théâtres, qui constituent un des foyers de la vie culturelle parisienne. En 1968 est nommé à leur direction André-Louis Perinetti et lors de la décennie suivante y travaillent les artistes comme Victor Garcia et Jérôme Savary. Entre 1991 et 2008, l'ensemble est dirigé par Nicole Gautier, puis de 2008 à 2014 par Pascale Henrot. Ces théâtres ont un statut particulier puisqu'ils dépendent directement de la Fondation de la Cité internationale et non de la direction de la création du ministère de la Culture ou de la ville de Paris. La cité consacrait jusque 2015 2,3 % de son budget à ces théâtres, qui doivent faire face depuis à la perte de la moitié de leurs subventions jusque 2018 et n'ont toujours pas de nouveau directeur. Après une campagne de rénovation entre 2002 et 2004, ils disposent de trois salles modernes, un bar accueillant des studios de musiques et des ateliers d'artistes[21].

Résidences modifier

 
Plan de la Cité internationale universitaire en 2020.

En juin 2011, la CIUP a lancé une opération originale intitulée Une chambre à votre nom[22] dont l'objectif est de collecter des fonds pour rénover les résidences et améliorer le confort des chambres. En échange de leur don, les mécènes peuvent faire apposer une plaque nominative à l'entrée des chambres.

# Maison Architecte(s) Localisation Date d'ouverture Illustration
1 Fondation Rosa Abreu de Grancher
(maison de Cuba)
Albert Laprade Cité universitaire 1933  
2 Résidence André Honnorat Jean-Frédéric Larson et Lucien Bechmann Cité universitaire 1936  
3 Fondation argentine René Betourné Léon Fagnen et Tito Saubidet Cité universitaire 1928  
4 Maison des étudiants arméniens
(Fondation Marie Nubar)
Léon Nafilyan
(fondée et financée par Boghos Nubar Pacha)
Cité universitaire 1930  
5 Maison des Élèves Ingénieurs Arts et Métiers Urbain Cassan, Max Bourgouin et Georges Paul Cité universitaire 1950 et 1961  
6 Maison des étudiants de l'Asie du Sud-Est Pierre Martin et Maurice Vieu Cité universitaire 1930  
7 L-OBLIQUE, Centre de valorisation du patrimoine
(ancien Fondation Avicenne)
(ancien pavillon de l'Iran)
Heydar Ghiai, Claude Parent, André Bloc et Mohsen Foroughi[23]. Cité universitaire 1969  
8 Fondation Biermans-Lapôtre
(étudiants belges et luxembourgeois)
Armand Guéritte Cité universitaire 1927  
9 Maison du Brésil
(inscrite aux monuments historiques en 1985[24])
Le Corbusier et Lucio Costa Cité universitaire 1959
10 Maison du Cambodge Alfred Audoul Cité universitaire 1957  
11 Maison des étudiants canadiens Olivier Le Bras Cité universitaire 1926  
12 Fondation Danoise Kaj Gottlob Cité universitaire 1932  
13 Fondation Émile et Louise Deutsch de la Meurthe
(inscrite aux monuments historiques en 1998[25])
Lucien Bechmann Cité universitaire 1925  
14 Collège d'Espagne Modesto Lopez Otero Cité universitaire 1937  
15 Fondation des États-Unis Pierre Leprince-Ringuet Cité universitaire 1930  
16 Collège Franco-Britannique Pierre Martin et Maurice Vieu Cité universitaire 1937  
17 Résidence André de Gouveia
(maison du Portugal)
José Sommer Ribeiro, secondé par Henry Crepet Cité universitaire 1967  
18 Fondation Haraucourt Île de Bréhat 1929  
19 Maison Heinrich Heine
(maison de l'Allemagne)
Johannes Krahn et Paul Maitre Cité universitaire 1956  
20 Fondation hellénique Nikolaos Zahos Cité universitaire 1932  
21 Maison de l'Inde JM Benjamin et HR Laroya, secondés par Gaston Leclaire Cité universitaire 1968  
22 Maison des Industries agricoles et alimentaires[26] Francis Thieulin et Xavier de Vigan Cité universitaire 1956  
23 Maison de l'Institut national agronomique René Patouillard Cité universitaire 1928  
24 Maison de l'Italie Piero Portaluppi Cité universitaire 1958  
25 Maison du Japon Pierre Sardou Cité universitaire 1929  
26 Maison du Liban Jean Vernon et Bruno Philippe Cité universitaire 1963  
27 Résidence Lila Atelier Jade et Sami Tabet 19e arrondissement 2005
28 Résidence Lucien Paye Albert Laprade Cité universitaire 1951  
29 Maison du Maroc Albert Laprade, Jean Vernon, Bruno Philippe et Jean Walter Cité universitaire 1953  
30 Maison du Mexique Jorge L Medellin et Roberto E Medellin Cité universitaire 1953  
31 Fondation de Monaco Julien Médecin Cité universitaire 1937  
32 Collège néerlandais
(classé aux monuments historiques en 2005[27],[28])
Willem Marinus Dudok Cité universitaire 1938  
33 Maison de Norvège Reidar Lund Cité universitaire 1954  
34 Maison des Provinces de France Armand Guéritte Cité universitaire 1933  
35 Résidence Quai de la Loire Christophe Chaplain 19e arrondissement 2007  
36 Résidence Robert Garric
(au sein de la Maison internationale)
Lucien Bechmann et Jean-Frédéric Larson Cité universitaire 1936  
37 Maison des étudiants suédois Peder Clason et Germain Debré Cité universitaire 1931  
38 Fondation suisse
(classée aux monuments historiques en 1986[29])
Charlotte Perriand, Pierre Jeanneret[30] et Le Corbusier Cité universitaire 1933  
39 Maison de la Tunisie Jean Sebag Cité universitaire 1953  
40 Fondation Victor Lyon Lucien Bechmann Cité universitaire 1950  
41 Maison de la Corée Pierre Boudon Cité universitaire 2017
42 Maison de l'Île-de-France Agence Nicolas Michelin & Associés Cité universitaire 2017

Quelques anciens résidents célèbres modifier

Films tournés à la Cité internationale universitaire modifier

Plusieurs scènes de Elisa, film de Jean Becker datant de 1995, ont été tournées à la Fondation Biermans-Lapôtre.

Le moyen métrage Mods de Serge Bozon, sorti en salles en 2003, a été tourné à l'été 2002 à la Cité internationale universitaire[31]. On y reconnaît en particulier, dans les extérieurs, le jardin de la Fondation Émile et Louise Deutsch de la Meurthe et dans les intérieurs, le Collège néerlandais[32].

La Maison internationale a servi de décor pour le tournage du film Divorces en 2009, où le bâtiment est représenté comme étant un palais de justice.

En 2010, c'est le film les Émotifs anonymes qui utilise comme décor la Fondation Émile et Louise Deutsch de la Meurthe.

Les Garçons et Guillaume, à table !, sorti en 2013, utilise la piscine de la Maison Internationale et le grand salon de la Fondation Émile et Louise Deutsch de la Meurthe comme décor.

Accès modifier

La Cité internationale universitaire de Paris est desservie à proximité par :

  • ligne 3a du tramway à la station Cité universitaire ;
  • ligne B du RER à la gare de Cité universitaire ;
  • ligne 4 du métro à la station Porte d'Orléans ;
  • lignes 21, 67 et 216 du bus à la station Stade Charlety - porte de Gentilly ;
  • ligne OrlyBus à la station Stade Charlety - porte de Gentilly.

Notes et références modifier

  1. a et b « Accueil | Cité internationale universitaire de Paris », sur ciup.fr (consulté le )
  2. « Les logements étudiants », sur paris.fr (consulté le )
  3. « La résidence Lila déjà pleine », sur leparisien.fr (consulté le )
  4. « La cité internationale gagne une étoile au Guide Vert ! », sur leparisien.fr (consulté le )
  5. a et b « Saison 1 », sur ciup.fr (consulté le )
  6. a et b « Saison 1 », sur ciup.fr (consulté le )
  7. a et b « Saison 1 », sur ciup.fr (consulté le )
  8. « Accueil | Cité internationale universitaire de Paris », sur ciup.fr (consulté le )
  9. a b c et d « Saison 2 | Cité internationale universitaire de Paris », sur ciup.fr (consulté le )
  10. a et b « L/OBLIQUE », sur ciup.fr (consulté le )
  11. « Communiqués de presse », sur ciup.fr (consulté le )
  12. « 1 800 logements en projet à la cité internationale », sur leparisien.fr (consulté le )
  13. « Accueil | Cité internationale universitaire de Paris », sur ciup.fr (consulté le )
  14. « La cité universitaire pousse les murs », sur lesechos.fr (consulté le )
  15. « #CITE2025 : Inauguration de la Maison de l’Île-de-France », sur ciup.fr (consulté le )
  16. « La Cité U internationale aura sa maison d’Ile-de-France », sur leparisien.fr (consulté le )
  17. « Accueil | Cité internationale universitaire de Paris », sur ciup.fr (consulté le )
  18. La Cité internationale universitaire de Paris signe un important contrat de performance énergétique, Environnement Magazine 20 janvier 2016
  19. Lauga, Carine (2016) Deux cuves géantes pour chauffer un bâtiment de la Cité universitaire de Paris, BatiActu 23/06/2016
  20. Gazette de la CIUP - Édition mai 2009
  21. Armelle Héliot, « Ubu à la Cité universitaire », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 30 octobre 2015, p. 28.
  22. « Cité internationale universitaire de Paris - Le Campus des universités de Paris. 5800 logements, 12000 étudiants et chercheurs, 140 nationalités. », sur Cité internationale universitaire de Paris (consulté le ).
  23. Christine Desmoulins, « La Cité internationale universitaire de Paris », Vieilles maisons françaises (vmf), patrimoine en mouvement, no 232,‎ , p. 69 (ISSN 0049-6316).
  24. « Cité internationale Universitaire : pavillon du Brésil ou pavillon brésilien ou maison du Brésil », notice no PA75140005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. « Cité Internationale Universitaire de Paris : Fondation Deutsch de la Meurthe », notice no PA75140003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. Maison des Industries agricoles et alimentaires - Histoire
  27. « Cité universitaire internationale : pavillon ou collège néerlandais (fondation Juliana) », notice no PA75140004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. Le Collège néerlandais de Willem Marinus Dudok - Ambassade des Pays-Bas à Paris
  29. « Cité internationale Universitaire : pavillon de la Suisse », notice no PA00086613, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Christine Desmoulins, p. 69.
  31. Indication donnée sur la page IMDB du film Mods
  32. Interview de Serge Bozon et Axelle Ropert dans le journal Libération le 25 juin 2003

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Dzovinar Kévonian et Guillaume Tronchet (dir.), Le Campus-monde. La Cité internationale universitaire de Paris, de 1945 aux années 2000), Presses universitaires de Rennes, 2022, 336 p. (en ligne).
  • Guillaume Tronchet, « "La Cité en ébullition" : jeunesse étudiante et action collective à la Cité internationale universitaire de Paris, de 1945 aux années 1968 : contestations, mobilisations et circulations », dans Dzovinar Kévonian et Guillaume Tronchet (dir.), Le Campus monde. La Cité internationale universitaire de Paris, de 1945 aux années 2000, Presses universitaires de Rennes, 2022, p. 71-120. (en ligne)
  • Guillaume Tronchet, André Honnorat. Un visionnaire en politique, Hémisphères éditions, 2020, 448 p.
  • Brigitte Blanc, La Cité internationale universitaire de Paris. De la cité-jardin à la cité-monde, Editions Lieux-Dits, 2017, 390 p.
  • Guillaume Tronchet, "Diplomatie universitaire ou diplomatie culturelle ? La Cité internationale universitaire de Paris entre deux rives (1920-1940)", dans Dzovinar Kévonian et Guillaume Tronchet (dir.), La Babel étudiante. La Cité internationale universitaire de Paris (1920-1950), Presses universitaires de Rennes, 2013, p. 59-88 (en ligne).
  • Dzovinar Kévonian et Guillaume Tronchet (dir.), La Babel étudiante. La Cité internationale universitaire de Paris (1920-1950), Presses universitaires de Rennes, 2013, 250 p. (en ligne).
  • Guillaume Tronchet, « La Cité universitaire : une joint-venture transnationale dans le Paris des années 1920 et 1930 », in Serge Jaumain et Pierre Van den Dungen (dir), Biermans-Lapôtre. Histoire d’un mécène et de sa fondation, Bruxelles, Lannoo/Racine Editions, 2013, p. 85-100.
  • Collectif, International Creative Campus, la cité internationale du XXIe siècle, coédition L'Œil d'or et CIUP, 2014.
  • Collectif, L'Habitat étudiant, un écosystème à inventer, coédition L'Œil d'or et CIUP, 2013.
  • Collectif, L'insertion urbaine du boulevard périphérique, un enjeu de développement urbain au sud de Paris, coédition L'Œil d'or et CIUP, 2012.
  • Brigitte Blanc, La constitution du domaine de la Cité internationale universitaire de Paris, dans In Situ. Revue du patrimoine, no 17, 2011 (en ligne)
  • Collectif, Cité internationale universitaire de Paris, architectures paysagées, coédition L'Œil d'or et CIUP, 2010.
  • Brigitte Blanc et Philippe Ayrault (phot.), La Cité internationale universitaire de Paris. Fondation Émile et Louise Deutsch de la Meurthe, Somogy, Paris, France, 2010
  • Collectif, Réhabiliter les édifices métalliques emblématiques du XXe siècle, (autour de la fondation Avicenne de Claude Parent, coédition L'Œil d'or et CIUP, 2008)
  • Anne Coste, La Cité Universitaire Internationale, Ferdinand Brunot et la linguistique. Congrès Mondial de Linguistique Française, Paris, France, 2008
  • Bertrand Lemoine, La Cité internationale universitaire de Paris, préf. Étienne Dalmasso, Hervas, Paris, 1990, 120 p. (ISBN 2-903118-52-3)

Filmographie modifier

  • André Honnorat. Sur les traces d'un bâtisseur, film de Nathalie Kaufmann et Guillaume Tronchet, réalisé par Jean-Michel Fouque, produit par Transkom en coproduction avec la Cité internationale universitaire de Paris, avec le soutien du CNC et la participation de TV5 Monde, 26 min, 2010.

Liens externes modifier