André-Louis Perinetti
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André-Louis Perinetti, né le à Asnières-sur-Seine[1], et mort le [2] à Trouville-sur-Mer[3], est un metteur en scène et directeur de théâtre français. Il a dirigé de nombreux théâtres nationaux de France.
Biographie modifier
André-Louis Perinetti fait sa scolarité au lycée Turgot, puis il étudie l’économie et le droit. Il entreprend ensuite des études de théâtre à l’université du Théâtre des Nations en 1962, d’abord comme élève, puis comme directeur d’atelier en 1963, avant d’en devenir le directeur en 1966.
En 1968, André Malraux le nomme directeur du Théâtre de la Cité internationale. Il prend ses fonctions en ayant reçu pour mission de « calmer le jeu » après les événements de Mai 68 en y proposant une « animation audacieuse »[4]. Il a été le premier en France à mettre en scène Václav Havel[5].
Au cours des années 1970 et 80, il mène de nombreuses missions pour le ministère de la Culture en France et en Côte d'Ivoire, et pour l’UNESCO au Brésil.
En 1972, il dirige le Théâtre national de Strasbourg[6], puis le Théâtre national de Chaillot de 1975 à 1981[7],[8].
André-Louis Perinetti est président de la chaire UNESCO « Théâtre et Cultures des Civilisations » en 1997[9], et membre du directoire du Laboratoire de Recherche sur les arts de la scène au CNRS[10]. Il a été secrétaire général de l’Institut international du théâtre (IIT) de 1984 à 2003 puis en devient le président d’honneur en 2003.
Mises en scène modifier
Liste non exhaustive
- 1983 : Volpone de Jules Romains,
- 1978 : Cyrano ou les soleils de la raison de Claude Bonnefoy,
- 1975 : Jocaste de René Ehni,
- 1972 : Le Rapport dont vous êtes l’objet de Václav Havel, Théâtre de la Cité internationale,
- 1972 : Richard III de William Shakespeare, Théâtre de la Cité internationale,
- 1972 : Les Ressources naturelles de Pierre Laville, Théâtre national de Strasbourg.
- 1973 : Le Roi sauvage de Serge Béhar,
- 1971 : Mon violoncelle pour un cheval de Victor Haïm, Festival d'Avignon,
- 1971 : Babel 75 de Serge Béhar,
- 1971 : Adieu Véronique de Serge Béhar,
- 1970 : Octobre à Angoulême de Jean Thenevin, Théâtre de la Cité internationale,
- 1969 : Api 2067 de Robert Gurik,
- 1968 : Le Voyage au Brésil de Guy Foissy, Théâtre de l'Alliance française,
- 1967 : En regardant tomber les murs de Guy Foissy
- 1966 : L’Arthrite de Guy Foissy,
- 1966 : Le Fichier d’après Tadeusz Różewicz,
- 1965 : L’Évènement de Guy Foissy,
- 1965 : Rapport pour une académie de Franz Kafka,
Distinction modifier
Chevalier de la Légion d'honneur (1996)[11].
- Médaille PICASSO de l'Unesco (2004)
- Docteur honoris causa de l'université de Bratislava
Biographie modifier
- Louise Vigeant, « Un théâtre pour la paix : entretien avec André-Louis Perinetti », Jeu : revue de théâtre, n° 92, (3) 1999, p. 53-63.
Notes et références modifier
- The International Who's Who 2004, p. 1309.
- Mort d’André-Louis Perinetti, metteur en scène et directeur de théâtre lemonde.fr 10 avril 2017
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Théâtre de la Cité Internationale : « Un théâtre élitaire pour tous », theatreonline.com
- Armelle Héliot, « Dominique Blanc et Judith Chemla, de si jolis prix », Le Figaro, 24 janvier 2012
- « Décret du 24 juillet 1972 : M. André-Louis Perinetti est nommé directeur du Théâtre national de Strasbourg à compter du 1er juillet 1972 et pour une période de trois ans », JORF du 26 juillet 1972 p. 7980
- René Solis, « Après la nomination controversée des deux directeurs du théâtre parisien. La folie de Chaillot. Le récit en coulisses de la succession de Savary », liberation.fr, 5 février 2000
- Colette Godard, « Chaillot : un théâtre national et populaire », pp 37-39. Éditions Norma, 1998.
- Biographie d’André-Louis Périnetti, sur le site de La Bellone, maison du spectacle, consulté le 2 avril 2015.
- Biographie d’André-Louis Perinetti », world-theatre-day.org, consulté le 1er avril 2015.
- « Décret du 12 juillet 1996 portant promotion et nomination », JORF n° 163 du 14 juillet 1996, p. 10630, consulté le 2 avril 2015.
