Frouard

commune française du département de Meurthe-et-Moselle
(Redirigé depuis Château de Frouard)

Frouard
De haut en bas, de gauche à droite : la gare de Frouard, le théâtre, le port industriel, l'écluse à grand gabarit, l'hôtel de ville, un pont surplombant la Moselle et l'église.
Blason de Frouard
Blason
Frouard
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin de Pompey
Maire
Mandat
Pascal Bartosik
2020-2026
Code postal 54390
Code commune 54215
Démographie
Gentilé Frouardais, Frouardaise [1]
Population
municipale
6 511 hab. (2021 en diminution de 1,91 % par rapport à 2015)
Densité 487 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 36″ nord, 6° 07′ 55″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 368 m
Superficie 13,38 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton Val de Lorraine Sud
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Frouard
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Frouard
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Frouard
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Frouard
Liens
Site web http://www.frouard.fr/

Frouard est une commune française située sur les rives de la Moselle au nord de l'agglomération de Nancy, dans le département de Meurthe-et-Moselle, ville de Lorraine en région Grand Est.

Ses habitants, au nombre de 6 563 en 2017[2], sont appelés les Frouardais.

Géographie modifier

Frouard est située à 8 kilomètres au nord de Nancy. Cette commune de banlieue, qui a longtemps été un gros village, puis une modeste bourgade, se trouve sur la Moselle, en face de Pompey qu'elle rejoint par un grand pont. Les deux villes, Frouard et Pompey, se trouvent à proximité au confluent de la Meurthe et de la Moselle. Le lieu-dit de la jonction des deux rivières porte le nom de la Gueule d’Enfer, dont la partie basse appartient à l'ancienne Condé, devenue Custines sur le bord de Meurthe puis de Moselle[Note 1]. Cette explication permet de localiser les petites villes aisément sur les cartes géographiques.

Frouard a pris une plus grande ampleur après le déclin de Condé et est devenue à l'époque industrielle un grand port fluvial devenu le port de Nancy-Frouard. Son activité charbonnière a beaucoup décliné, en partie mal compensée par une croissance de l'activité céréalière.

Communes limitrophes de Frouard
Pompey Custines
Liverdun   Bouxières-aux-Dames
Champigneulles

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Frouard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[13] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,1 %), zones urbanisées (16,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,4 %), terres arables (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), eaux continentales[Note 5] (3,1 %), prairies (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %), cultures permanentes (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

On sait que le village, puis le petit bourg était nommé[19] :

 
Fruart sur une carte de Lotharingia de 1588.
  • Froardum en 1156 ;
  • Finis de Froart (finage de) 1206 ;
  • Frouai en 1298 ;
  • Frouart en 1311 ;
  • Frowart en 1316 ;
  • Froard en 1424 ;
  • Frouwart en 1566 ;
  • Fruart en 1588 ;
  • Fruart sur la carte de la Lorraine du XVIIe siècle de Nicolaum Visscher[20] ;
  • Fruwart ;
  • Frouard.

Histoire modifier

Frouard fut le chef-lieu d'une châtellenie, qui passa en 1220 sous l'hommage des comtes de Champagne et, par suite, des rois de France, où elle resta jusqu'en 1465. La commune fut par ailleurs le siège d'une prévôté (prévostei de Froward) en 1420, et enfin d'un marquisat érigé en 1713[19].

Le château modifier

 
Vestige d'une tour du château de Frouard aux Rays.

Édifié en haut de la côte de Pimont par le duc Ferry III de Lorraine en 1271 sur un fond dépendant de l'abbaye de Lay-Saint-Christophe contre la redevance annuelle de soixante sols provenant du four banal.

Marie de Guise fut élevée pendant 10 ans au château de Frouard[21] avant d'épouser le , à 19 ans, au Louvre, Louis II d'Orléans, duc de Longueville, dont elle eut deux fils, François III d'Orléans, duc de Longueville, né le (décédé en 1551) et Louis d'Orléans-Longueville né en 1536 et décédé la même année.

Guerre de Trente Ans modifier

Pendant la guerre de Trente Ans, le , les troupes françaises campaient à Frouard et à Champigneulles. Le lendemain, le roi Louis XIII arrivait à Liverdun et contraignait Charles IV, duc de Lorraine à signer le un traité donnant au roi pour quatre ans les places fortes de Jametz, Stenay, Dun-sur-Meuse, et Clermont-en-Argonne, cette dernière étant donnée définitivement à la France en échange d'une indemnité. En contrepartie, le duc obtint les villes de Bar-le-Duc, Pont-à-Mousson et Saint-Mihiel. D'autre part, Charles IV promet de rendre hommage au roi pour le duché de Bar d'ici à un an.

Le , l'armée française alliée avec l'armée suédoise assiège Nancy, considérée comme une des plus puissantes places fortes d'Europe. Pour éviter une éventuelle contre-attaque de l'armée ducale, tous les ponts furent coupés aux abords de Nancy, sauf ceux de Frouard et Gondreville[22].

Création du marquisat de Frouard modifier

 
Le château des Lunati-Visconti, en arrière-plan l'église de Frouard.

Le , Léopold Ier de Lorraine érigea la terre de Frouard en marquisat en faveur de Ferdinand Lunati-Visconti issu d'une ancienne maison du Milanais, commandant de la garde suisse du duc qui l'avait suivi comme volontaire dans ses campagnes de Hongrie. Le marquis épouse Jeanne Thérèse de Roquefeuil, fille de Jean de Roquefeuil, capitaine des gardes du maréchal du Créquy et d'Antoinette Thérèse Bannerot, fille de Didier Bannerot, seigneur d'Herbéviller.

Armoiries des Lunati-Visconti : écartelé aux 1 et 4 coupé a d'or à l'aigle de sable couronnée du champ b de gueules à trois croissants d'argent (Lunati) aux 2 et 3 d'argent à une couleuvre ondoyante en pal d'azur couronnée d'or engloutissant un enfant de carnation (Visconti) Cimiers 1° trois croissants accostés d'argent (Lunati) 2° la couleuvre du 2 issante.

Histoire des rues et lieux-dits de Frouard modifier

 
Gueule d'enfer pont SNCF entre Frouard et Pompey.
  • La rue du fort Joly s'appelait (avant 1900) la rue Maréchande en raison des maréchaux-ferrants exerçant leur métier dans cette rue à cette époque ;
  • La place Nationale a succédé à la place Napoléon, à noter que la rue du Ruisseau qui rejoint la rue Clemenceau a été englobée au périmètre de la place Nationale elle y figure encore dans le recensement de la population de 1936[23] ;
  • La rue du Hardillon tient son nom des hardes de sangliers qui venaient s'abreuver jadis au milieu du chemin devenu rue ;
  • La rue Jules-Ferry succède au chemin du transporteur, ce dernier transportait le minerai de fer (minerai comportant seulement 20 % de fer, du nom de minette lorraine) de la mine à l'usine de Montataire.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Budget et fiscalité 2013 modifier

En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :

  • total des produits de fonctionnement : 8 204 000 , soit 1 212  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 8 217 000 , soit 1 214  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 1 971 000 , soit 291  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 3 209 000 , soit 474  par habitant ;
  • endettement : 4 645 000 , soit 686  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 15,98 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,27 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 37,24 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1963 1965 Gaston Grosjean   Chef du bureau d'études chez Delattre
1965 1984 Michel Antoine PCF Cheminot
Conseiller général du canton de Pompey (1976-1982)
1984 juin 1995 Claude Wild PCF Conseiller d'éducation
juin 1995 mars 2001 Jacques Lagoutière DVD Colonel de l'armée de l'air
mars 2001 juillet 2020 Jean-François Grandbastien[26] PS Inspecteur Général de l’Éducation Nationale
juillet 2020 En cours Pascal Bartosik[26],[27] PS Professeur d'arts plastiques
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

En 1710, la population de Frouard comptait d'après Henri Lepage 109 habitants[28].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 6 511 habitants[Note 6], en diminution de 1,91 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6707597567368478528988861 105
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
9841 2051 6542 7713 3913 1213 2043 6834 099
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4 1804 6744 5744 7675 1474 6435 0285 9506 916
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
7 4197 0617 5897 2746 9996 6576 7176 5666 511
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Liste des curés modifier

Liste des curés
Période Identité
1489 vers 1493 Messire Saffrignon Mosnin[25]
1635 Dieudonné Caussin
1789 Garaudel
1792 J.J.A Grapain
1er avril 1812 1er août 1814 Jean Baptiste Gédéon
1849 Georges (Abbé)
1878 1880 Gaire Jean Isidore (vicaire)
30 août 1913 31 janvier 1918 (décès) Antoine Léon Grosse (vicaire)
15 avril 1920 4 novembre 1920 Just Eugène Gondrexon (vicaire auxiliaire)
17 juin 1923 1954 Auguste Camille Eugène Gobert
22 août 1925 Albert Pierre Stéphane Lorrain (vicaire)
1923 1959 Georges Joseph Bernecker (chanoine honoraire)
1926 Forterre (abbé) aumônier des scouts
195? Munier (abbé) vicaire du curé Bernecker
1959 1972 François de Vienne
1984 1977 Pierre François (abbé)
1977 André Fossati
1981 2001 André Stéphano décédé (80 ans) le 03 août 2019 à Maxéville

Durant la Seconde Guerre mondiale, à la suite d'un prétendu attentat contre un soldat allemand, tous les hommes du village furent raflés et regroupés au canal de Frouard pour y être fusillés. Le curé Georges Bernecker demanda leur grâce, appelant notamment à la conscience chrétienne d'un officier allemand, et ils furent sauvés[33],[34].

Listes des gardes champêtres modifier

 
La mairie.
Listes des gardes champêtres
Période Identité
1774 Jean Joseph Parfait
avant 1864 Jean Frustin et François Frustin[25]
vers 1960 Leduy[25]

Astronomie modifier

  • L'astéroïde (18635) Frouard, découvert en 1998, a été ainsi baptisé en l'honneur de la commune de Frouard.
  • L'astronome Alain Maury a passé sa jeunesse dans la commune, dans les années 1970.

Économie modifier

 
Le port de Nancy-Frouard.

La commune est dotée d'un port fluvial géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'Ermitage, principale salle des fêtes de la ville.
 
Croix d'affranchissement (loi de Beaumont) de Frouard - musée Lorrain de Nancy.
  • Château de Frouard, également appelé forteresse des Rays, qui est nommé dans un acte du duc de Lorraine Ferry III en 1262[35]. situé sur un promontoire, il ne reste de cet édifice qu’une enceinte polygonale flanquée de tours, noyée dans la forêt qui surplombe la vallée. Fréquemment engagé, il ne semble pas avoir subi de siège avant d’avoir été entièrement détruit au cours de la guerre de Trente Ans en 1633 sous le règne de Louis XIII, puis fut démantelé par Richelieu vers 1635. Les vestiges surplombent les villes de Frouard et Pompey et offrent un panorama d’exception sur la Moselle. Le château se place en vis-à-vis avec le château de l'Avant-Garde à Pompey, un souterrain reliait ceux-ci sous la Moselle, ce souterrain a été détruit lors des travaux de canalisation en grand gabarit de celle-ci.
  • Croix d'affranchissement érigée au Moyen Âge sur la place du village (devenue par la suite place nationale). La croix d'affranchissement a été élevée en 1263 pour perpétuer le souvenir de la concession de la « loi de Beaumont »[36] à Frouard, elle y resta jusqu'en 1876. Déplacée dans le cimetière autour de l'église, elle fut donnée à la Société d'archéologie lorraine et entra dans la cour du Musée lorrain à Nancy le .
  • Château du Pâquis, XVIIIe siècle : construit par Ferdinand de Lunati-Visconti (marquis de Lunati, Visconti et de Frouard, seigneur de Clévant), chambellan, colonel de la garde suisse de S.A. le duc Léopold Ier. Le château fut détruit en 1848 lors de l'établissement du chemin de fer. Trois vases en pierre provenant du château ont été donnés par Hyacinthe Courtois, maire de l'époque, au Musée lorrain[37].
  • Gare de Frouard.
  • Canal de la Marne au Rhin : écluses[38], port le plus important du département.
  • Théâtre Gérard-Philipe (TGP), subventionné par la ville de Frouard, la communauté de communes du bassin de Pompey et d'autres organismes, présente tout au long de l'année des festivals, pièces de théâtre ou encore expositions.
  • L'Espace 89 est un établissement culturel de la ville réunissant une ludo-médiathèque, une école de musique et un bricolab.

Édifices religieux modifier

 
Église Saint-Jean-Baptiste.
 
Chapelle Sainte-Anne.
  • Église dédiée à saint Jean-Baptiste, objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [39], fut rebâtie en 1534 ainsi que l'indique la date inscrite dans la clé de voûte.
    • Dans la tour sont suspendues, depuis 1833, trois cloches :
      • la grosse fait 823 kg, son parrain est Joseph Parisot et sa marraine Magdeleine Georgel ;
      • la moyenne fait 591 kg, son parrain est Hyacinthe Rolin et sa marraine Marguerite Parfait ;
      • la petite fait 440 kg, son parrain est Christophe Courtois et sa marraine El. Peuchrin.
    • L'orgue de tribune[40].
    • L'église contient la plus ancienne verrière connue de Charles-Laurent Maréchal, datée de 1840, qui représente le baptême du Christ et la prédication de saint Jean-Baptiste[41].
  • Chapelle Sainte-Anne (moderne)[42].

Édifice militaire modifier

La batterie de l'Éperon, située à 1,5 km au nord-est du fort de Frouard, construite de 1879 à 1883 après l'annexion de l'Alsace-Lorraine en 1871[43],[44]. Une centaine d'ouvriers italiens (sur un chantier de trois cents personnes) participent à la construction du fort de Frouard[25].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Ernest Vilgrain (1880-1942), industriel minotier né à Frouard, sous-secrétaire d'Etat au ravitaillement en 1917-1920.
  • Georges Condé (1891-1980), peintre, céramiste et marionnettiste né à Frouard.
  • Pierre Jacquinot (1910-2002), physicien né à Frouard, président de l'Académie des sciences.
  • Marcel Martin (1926-2016), journaliste né à Frouard, critique et historien du cinéma français.

Héraldique modifier

Les armoiries de Frouard modifier

 
Armoiries de Frouard.
  Blason
D'or à la bande de gueules chargé de trois alérions d'argent, à la crosse abbatiale contournée d'azur brochant sur le tout.
Détails
Ce blason, qui date des années 1970, reprend les armes de la Lorraine. La crosse est une allusion à l'abbaye de Bouxières-aux-Dames qui avait des droits sur Frouard, quand la ville appartenait au duché de Lorraine[45].

Ancien blason modifier

  Blason
Partie coupée d'azur à l'aigle éployés couronnés d'or et de gueules, à trois croissants d'argent, 2, 1, et au guivré d'azur couronné d'or.
Détails
Ce blason est celui des « Lunatti-Visconti », famille qui a régné sur Frouard pendant l'Ancien Régime.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Jumelages modifier

La ville de Frouard est jumelée avec[46] :

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Lucien Geindre, Frouard et ses moulins : étude historique, Frouard, , 2e éd.
  • La vie ouvrière à Frouard, généalogie et histoires lorraines, par Anne Auburtin, 02-10-2012.
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Frouard, pp. 498-499

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Canalisations et rectifications récentes des cours d'eau expliquent parfois que les trois communes revendiquent la possession de la confluence.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Dossier complet Commune de Frouard (54215) », sur insee.fr, (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Frouard et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a et b Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
  20. Generalis Lotharingiae ducatus tabula… Nicolas Visscher XVIIe.
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  43. La batterie de l'Éperon sur fortiffsere.fr
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