Andres

commune française du département du Pas-de-Calais

Andres
Andres
La mairie.
Blason de Andres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité CC Pays d'Opale
Maire
Mandat
Allan Turpin
2021-2026
Code postal 62340
Code commune 62031
Démographie
Gentilé Andresiens
Population
municipale
1 539 hab. (2021 en diminution de 2,22 % par rapport à 2015)
Densité 215 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 52′ 05″ nord, 1° 55′ 18″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 34 m
Superficie 7,15 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Guînes
(banlieue)
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-2
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Andres
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Andres
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Andres
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Andres
Liens
Site web https://www.andres62340.fr/

Andres est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Andrésiens.

La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 267 habitants en 2019.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Flandre française et l'Ardrésis est située à une dizaine de kilomètres au sud-est de Calais, 27 km au nord-est de Boulogne-sur-Mer, 27 km au nord-est de Saint-Omer (Pas-de-Calais), et à une vingtaine de kilomètres de la frontière franco-belge.

Elle est desservie par la RD 231 qui relie Marquise à Ardres.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes d’Andres
Guînes Les Attaques
 
Campagne-lès-Guines Balinghem

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 7,15 km2 ; son altitude varie de 1 à 34 mètres[1].

Hydrographie modifier

 

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est marquée par son sol marécageux, la présence de nombreux canaux de drainage et étangs.

Elle est traversée par deux cours d'eau :

  • la rivière à bouzats, appelée aussi watergang du marais de Guînes, un cours d'eau naturel non navigable de 3,59 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le canal du haut banc et ruisseau d'Ardres ou la rivière Neuve au niveau de la commune des Attaques[3] ;
  • le ruisseau d'Andres, cours d'eau naturel de 5,7 km, qui prend sa source dans la commune de Campagne-lès-Guines et se jette dans le canal du haut banc et ruisseau d'Ardres ou la rivière Neuve au niveau de la commune des Attaques[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 138,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés et gérés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].

Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés et gérés :

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le marais de Guînes. Cette ZNIEFF, situé au pied des collines crayeuses de l'Artois, aux portes de la plaine maritime flamande, correspond à l’ancien delta de l’Aa dans lequel se trouvent des tourbières[14].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Site Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les prairies et marais tourbeux de Guînes, d'une superficie de 139 hectares[16].

Urbanisme modifier

 
Panneau d'entrée de la commune.

Typologie modifier

Andres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guînes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 7 190 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,7 %), prairies (17,1 %), zones humides intérieures (11,4 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le lieu était dénommé Andrensis pagus, Andernes en 1084 (chronic. Andr. p. 782 b), Andernense monasterium en 1114 (ibid., p. 794 b). Ecclesia Sanctœ Rolrudis Andrennensis en 1159-1160 (cartulaire. de Thérouanne., p. 30), Anderna en 1164 (ch. de Licques, p. 42), Andreiœ en 1178 (Giry, hist. de Saint-Om., pr., p. 395), Andrens en 1194 (cbronic. Andr., p. 856 a), Andria au XIIIe siècle (Lambert. Ard., p. 63), Andrenes en 1232 (ch. de Saint-Bert., no 799), Anders en 1339-1340 (ibid., no 1594), Andarne en 1556 (pl. angl. du Calaisis), Andrenetz en 1557 (seenes de Thér., G. 488), Anderne en 1559 (Arch. nat., J. 787,no 8). Andres en 1697 (arch. de Boul., évêché)[26].

Le nom du village est une variante du nom de baptême André, du latin Andreas, du grec andros (homme).

Le village est dénommé Anderne en flamand[27].

Histoire modifier

Andres est connue au XIe siècle pour la fondation sur son territoire en 1080 par Baudouin Ier de Guînes, comte de Guînes de l'abbaye Saint-Médard d'Andres, dépendant de l'ordre de Saint-Benoît. Détruite en 1544, elle resta en commende, avec refuge à Ardres, jusqu'à sa suppression définitive, en 1790[26].

Après 1160, Henry II de Campagne (Campagne-lès-Guînes), est seigneur d'Andres. Il est le frère de Baudouin de Campagne, seigneur d'Hames (Hames-Boucres). Henry II était l'époux d'Adelis de Conteuille. Il laisse en mourant un fils en bas âge Henry III, et deux filles Adelis et Aliénor. Son frère Baudouin, qui bénéficie de l'affection du comte de Flandres Philippe d'Alsace, va en assurer la tutelle contre la volonté de leur mère[28].

Adelis de Campagnes, fille d'Henry II épouse d'abord Eustache seigneur de Cauquelle ou Calquelle (Coquelles) puis Raoul ou Rodolphe de Fiennes. Elle avait apporté en dot à Eustache la seigneurie d'Andres[29].

En 1193, Eustache de Calquilla, marié à Adelide, est seigneur d'Andres et il cède à l'abbaye d'Andres des biens au moment où il prend l'habit religieux[30].

En 1347, un des bourgeois de Calais (Les Bourgeois de Calais) présentant les clefs de la ville au roi d'Angleterre Edouard III après la reddition de la cité, s'appelle Andrieu d'Andres; on peut le présumer originaire du village.

Circonscriptions d'Ancien Régime modifier

Andres, une des douze baronnies du comté de Guînes, faisait partie, en 1789, du Pays-Reconquis (Calaisis), et ressortait de la justice royale de Calais, en suivant la coutume d'Amiens[26].

Son église paroissiale, dépendant d'abord du diocèse de Thérouanne, puis de Boulogne, doyenné de Guines, était consacrée à saint Jean-Baptiste. L'abbé d'Andres présentait à la cure[26].

Époque contemporaine modifier

De 1875 à 1955, la commune était desservi par le chemin de fer d'Anvin - Calais, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, dont la gare, restaurée, existe toujours[31].

Pendant la Première Guerre mondiale, Guînes est le siège en 1917-1918 d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Andres en dépend et a à ce titre accueilli des troupes sur la commune[32], notamment un contingent belge[33].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités modifier

Andres était membre de la communauté de communes des Trois Pays créée fin 1996.

Celle-ci fusionne avec sa voisine, la petite communauté de communes du sud-ouest du Calaisis, qui n'atteignait pas les 150 000 habitants prescrits par la loi NOTRe, pour former, le , la communauté de communes Pays d'Opale dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions administratives modifier

La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Guînes[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Andres intègre le canton de Calais-2.

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1820 1826 Delattre Jean Philippe Baptiste    
1828 1841 Dagbert François Isidore    
1853 1869 Théodore Bouclet    
1870 1914 Delattre Bernet    
1915 Apres 1920 Lecocq Leroux    
mars 2001 avril 2014[35] Rose-Marie Guillemant MDC puis PS  
avril 2014[35] février 2017[36] Ludovic Langlet DVD Démissionnaire
mars 2017[37] juin 2021[38] Bruno Benedetti[39]   Démissionnaire
juin 2021[40],[41] En cours
(au 18 juin 2021)
Allan Turpin   Agent de maîtrise dans le transport maritime

Équipements et services publics modifier

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune dépend du tribunal de proximité de Calais, du conseil de prud'hommes de Calais, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[42].

Population et société modifier

Démographie modifier

Ses habitants sont appelés les Andrésiens[43].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2021, la commune comptait 1 539 habitants[Note 4], en diminution de 2,22 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
458532631743873780853835779
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
781850907817803757756754749
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
752723770773750795776766758
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7847596971 0071 3961 4451 5051 4991 515
2015 2020 2021 - - - - - -
1 5741 5521 539------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 785 hommes pour 771 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,7 
2,9 
75-89 ans
4,6 
17,4 
60-74 ans
21,5 
21,6 
45-59 ans
20,3 
19,5 
30-44 ans
18,9 
18,0 
15-29 ans
14,8 
20,4 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2019, dans la commune, il y a 572 ménages fiscaux qui comprennent 1569 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 5] de 20 790 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[49],[50].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • En 1269, un Ranulfe d'Andre se croisa[59].
  • Andres est surtout connue pour le nom d'Andrieu d'Andres, un des six Bourgeois de Calais qui se dévouèrent pour sauver leur cité en 1347, fait immortalisé par la sculpture d'Auguste Rodin visible devant l'hôtel de ville de Calais[59].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à un lion d'or (armé et lampassé de gueules) surmonté d'un lambel de gueules[60].
Détails
D'après la commune, le blason daterait du XIIIe siècle[61].

Adopté par la municipalité.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[62] :

  • J. Quef-Allemant, La communale d'Andres, une grande dame de 160 ans, Andres, 2005.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière à bouzats (E4190830 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau d'Andres (E4190820) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Andres et Licques », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Licques » (commune de Licques) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Espace protégé FR3800092 - marais de Guînes et d'Andres », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310007010 - marais de Guînes », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  16. « Natura 2000 FR3100494 - Prairies et marais tourbeux de Guînes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Guînes », sur insee.fr (consulté le ).
  21. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Calais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. a b c et d Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 11 sur Gallica.
  27. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 61, lire en ligne.
  29. A. du Chesne, op. cit., p. 85.
  30. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1193.
  31. S. D. (Clp), « Histoire Au temps où l’on prenait le train à Andres : De 1875 à 1955, le train circulait sur la ligne étroite (1 mètre de large) Calais-Anvin et passait par Andres où il s’arrêtait cinq fois dans la journée », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  33. Journal de marche du commandement d'étapes de Guînes, période du 4 décembre 1917 au 27 mars 1918, p. 31.
  34. « Les maires de Andres », sur francegenweb.org (consulté le ).
  35. a et b BE. B. (CLP), « Andres : sans surprise, Ludovic Langlet a été désigné maire, dimanche », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Dominique Salomez, « Le maire Ludovic Langlet dépose sa démission à la préfète : Élu maire en 2014, Ludovic Langlet a déposé sa démission à la préfète le 3 février. Contacté, le maire invoque des « convenances personnelles et des raisons de santé ». Dans l’attente de la réponse de la préfecture, c’est la première adjointe, Corinne Dentreuil, qui assure les affaires municipales. Cette démission n’est pas liée avec l’affaire de Philippe Agez, adjoint, incarcéré pour tentative de meurtre. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Dominique Salomez, « La commune d’Andres a un nouveau maire depuis ce samedi matin : Après la démission, au début du mois de février, de Ludovic Langlet, le conseil municipal a procédé ce samedi matin à l’élection d’un nouveau maire. C’est Bruno Benedetti, conseiller municipal jusqu’alors, qui a été choisi par les élus. « Ma priorité sera de faire baisser la tension présente au sein de la commune », a-t-il confié après la séance », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Bruno Benedetti a démissionné du conseil municipal : Battu aux élections municipales, l’ancien maire cède sa place à l’un de ses colistiers », Le Journal des Flandres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Ariane Delepierre, « Le maire Bruno Benedetti fait le point sept mois après son élection : En mars, Bruno Benedetti était élu maire à la suite de la démission de Ludovic Langlet. Dans ce village de 1 600 âmes à la vie municipale mouvementée, l’ancien conseiller municipal de 58 ans aspirait à redonner de la sérénité parmi les élus. Sept mois après sa prise de fonction, l’élu ne cache pas que l’ambiance est toujours tendue. En témoignent les discordes lors de la récente démission de sa première adjointe », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. François Delencre, « Municipales à Andres : Allan Turpin axe sa campagne sur le bien-vivre : Le 1er adjoint sortant part avec la plupart des conseillers municipaux démissionnaires, et met l’accent sur le bien-vivre et la démocratie participative. », Nord Littoral,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. S. D. (Clp) Avec A. Del., « Municipales à Andres: Allan Turpin élu au premier tour avec plus de 50% des voix : Ce dimanche, les habitants se sont rendus aux urnes pour élire un nouveau conseil municipal. Trois listes s’affrontaient : celle du maire sortant, du premier adjoint dissident et celle d’un élu d’opposition. Un seul tour aura suffi pour qu’Allan Turpin soit élu avec plus de 50 % des voix », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  43. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
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